TOUTES LES ACTU
Macron a fait un pari mais on ne joue pas avec des vies humaines (Fabien Roussel)
Fabien Roussel était l'invité de C à vous sur France 5

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Samedi 6 et 13 mars

Marché de Melun 10h distribution tracts sur notre campagne : faire du vaccin un bien public mondial. Pas de profits sur la pandémie.
Alors que la Covid a fait 80 000 morts dans notre pays, la campagne de vaccination reste toujours à la traîne. En ce début du mois de février, seul 200 000 citoyens ont reçu les deux doses du vaccin. Au rythme actuel de vaccination, il faudra attendre l’automne 2024 pour que l’ensemble de la ...
Lire la suite - 13-03-2021

Alors que la Covid a fait 80 000 morts dans notre pays, la campagne de vaccination reste toujours à la traîne. En ce début du mois de février, seul 200 000 citoyens ont reçu les deux doses du vaccin. Au rythme actuel de vaccination, il faudra attendre l’automne 2024 pour que l’ensemble de la population ait reçu la première dose.

C’est inacceptable !

Il faut accélérer massivement la campagne de vaccination en prenant la main sur le brevet et sur sa production.

Pas de profit sur la pandémie

La logique des brevets qui privatise les vaccins pour assurer les profits des entreprises du BIGPHARMA empêche de produire le vaccin à la hauteur des besoins. Pour ces multinationales leurs profits passent avant nos vies ! Pfizer annonce un gain de 15 milliards d’euros grâce au vaccin et une augmentation de 40% de son chiffre d’affaire cette année ! Sanofi, qui a été incapable de produire un vaccin, s’apprête quant à lui a verser 4 milliards d’euros de dividendes à ses actionnaires. Nous ne pouvons pas les laisser faire.

Faire du vaccin un bien public mondial !

Ce vaccin qui a largement été financé par de l’argent public doit tomber dans le domaine public pour que les États puissent le produire en masse et vacciner le plus rapidement possible la population et nous permettre de sortir de cette crise sanitaire.

Les entreprises pharmaceutiques produisant le vaccin pourraient permettre au pays qui le souhaite de le produire en levant les brevets et en délivrant leurs formules. Si elles ne s’y soumettent pas, la France doit s’associer à l’Inde et à l’Afrique du sud pour que l’OMC fasse valoir la « licence d’office », prévue en cas de pénurie, et permettre la levée des brevets.
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Reconstruire l’espoir
PROJET DE TEXTE POUR LA CONFÉRENCE NATIONALE
ADOPTÉ PAR LE CONSEIL NATIONAL
13 mars 2021
En 2022, l’élection du président de la République et celle d’une nouvelle Assemblée nationale interviendront au terme du quinquennat d’Emmanuel Macron qui aura vu se multiplier les régressions sociales et démocratiques, mais aussi de trois années d’une pandémie inédite.
La pandémie de Covid-19, son lourd bilan humain, social, culturel, écologique, économique et démocratique, auront révélé toutes les impasses du système capitaliste actuel.

La relation entre notre société et l’argent, l’argent et le travail, le modèle productif et les écosystèmes ou la b...
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vote des communistes , quelle stratégie et exigences politiques pour les élections régionales?
Du 28 au 30 janvier (12h), les communistes de la région parisienne sont appelés à exprimer leur choix pour les élections régionales de juin 2021.

--> le texte d’orientation politique, --> les 10 priorités pour une région solidaire, écologique, populaire et démocratique, --> le bulletin de vote sur lequel figure la proposition de Céline Malaisé comme cheffe de file régionale des communistes dans le cadre d’un rassemblement des forces de gauche et les 3 propositions pour notre choix stratégique de rassemblement.
Les élections régionales prévues en juin 2021, sous réserve de la possibilité de leur tenue dans des conditions garantissant la protection sanitaire des francilien.ne.s, seront marquées par les conséquences sanitaires, sociales, économiques et démocratiques de la crise.

Cette crise est un r...
Lire la suite - 28-01-2021

Les élections régionales prévues en juin 2021, sous réserve de la possibilité de leur tenue dans des conditions garantissant la protection sanitaire des francilien.ne.s, seront marquées par les conséquences sanitaires, sociales, économiques et démocratiques de la crise.

Cette crise est un révélateur mais aussi un accélérateur de la situation que vivent les Franciliens, en particulier ceux issus des milieux les plus modestes.

Chaque jour le système capitaliste et les dogmes libéraux révèlent un peu plus leur nocivité. La pandémie a mis davantage en lumière cette réalité, même dans cette crise majeure. Malgré la signature de l’appel par des personnalités de la gauche, trois candidatures sont déclarées : celle de Julien Bayou au nom d’un pôle écologiste rassemblant EELV, Génération.S, Génération écologie, Cap 21… ; celle d’Audrey Pulvar soutenue par le PS, le PRG et Place Publique et celle de Clémentine Autain au nom de LFI. Nous avons rencontré ces différentes forces au niveau régional. EELV semble déterminé à ne pas élargir leur pôle écologiste avant le 1er tour.

Les forces d’Île-de-France en commun soutenue par le P.S. d’une part, et la FI d’autre part, nous ont fait part chacune de leur volonté de rassemblement avec le PCF dès le premier tour. Force est de constater, après discussions et à ce jour, que les conditions pour les réunir sur une même liste au premier tour sont refusées par l’une et l’autre de ces listes. Pour notre part, l’objectif restera le rassemblement de toutes ces forces au second tour, condition de la victoire face à Valérie Pécresse et aux forces de droite unies derrière elle.

Amiante: une bonne nouvelle
La cour d’appel de Paris a ordonné la reprise de l’enquête sur l’entreprise Everite de Dammarie-les-Lys en infirmant pour la première fois un non-lieu dans un dossier lié à l’amiante
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Décès de Raymonde Vimont
C'est avec tristesse que nous avons appris la disparition de notre camarade, Raymonde Vimont, Dammarienne depuis plus de 60 ans. A l'image de son parti, de notre parti, elle aurait eu 100 ans prochainement.
Son engagement, elle le puisa dans le combat contre le fascisme et le nazisme. Avec son mari, elle a formé un couple de résistants de la première heure. Internée au camp de Romainville en 1943. A la libération, elle poursuivit son engagement au Parti Communiste Français. Elle fût responsable du ...

Procès de l'incinérateur pollueur
La cour d'appel a rendu son arrêt
La vie ne vaut pas grand chose, tout a été revu à la baisse: la période de responsabilité de l'Agglomération melunaise, le nombre de victimes et les indemnités aux victimes.
Et pourtant, la cour d'appel a confirmé la condamnation de l'Agglo.

Et pourtant, les sols demeurent pollués à la dioxine, certaines cultures de légumes sont interdites tout comme la consommation des œufs de poules pondeuses de Maincy.

Et pourtant, les victimes continuent de subir l...
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conférence sur le mouvement des gilets jaunes avec le sociologue Philip AIDAN.
conférence/débat à la section de l'Agglo melunaise : Mieux comprendre le mouvement social et citoyen actuel des gilets jaunes avec le sociologue Philip Aidan...
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Intervention de Thomas Guyard pour le groupe Gauche Citoyenne et Républicaine au conseil communautaire sur le pouvoir d'achat, la démocratie et le climat dans le cadre du mouvement des gilets jaunes.

"Cette année comment ne pas évoquer le mouvement des gilets jaunes, son soutien populaire, ses revendications qui secouent notre pays depuis plus de quatre semaines."
(INTÉGRALITÉ DU TEXTE)

"Le vote du budget à l’ordre du jour ce soir est toujours l’occasion d’évoquer dans cette assemblée la situation économique et sociale et l’impact qu’auront les décisions prises sur cette dernière.

Cette année comment ne pas évoquer le mouvement des gilet...
Lire la suite - 10-12-2018

(INTÉGRALITÉ DU TEXTE)

"Le vote du budget à l’ordre du jour ce soir est toujours l’occasion d’évoquer dans cette assemblée la situation économique et sociale et l’impact qu’auront les décisions prises sur cette dernière.

Cette année comment ne pas évoquer le mouvement des gilets jaunes, son soutien populaire, ses revendications qui secouent notre pays depuis plus de quatre semaines.

Que disent les gilets jaunes et notamment ceux rencontrés sur le rond-point de l’Europe. Ils disent leur volonté de vivre décemment de leur travail, les difficultés, les privations dès le quinze du mois. Ils disent leur sentiment d’abandon, les services publics de proximité supprimés, inaccessibles Ils disent aussi leur défiance face à des institutions, des formations politiques, des corps intermédiaires ignorés par le pouvoir.

Ils revendiquent une augmentation des salaires, des pensions. Ils ne sont pas contre l’impôt mais ils revendiquent des impôts justes appelant à la solidarité des plus riches pour répondre aux urgences climatiques. Ils veulent l’abandon de la hausse de CSG pour les retraités et un accès à la santé pour tous.

Qu’ont-ils entendus depuis des semaines ? Un Président de la République qui les snobe, Un gouvernement qui se refuse à leur donner satisfaction. Certes l’ampleur du mouvement a conduit le premier Ministre à faire un pas de côté avec l’annulation pour 2019 de la taxe supplémentaire sur les carburants, des tarifs règlementés du Gaz et de l’électricité, avec le report du contrôle technique plus onéreux.

Mais comment de telles mesures pourraient-elles suffire quand aujourd’hui, 9 millions de nos concitoyens survivent sous le seuil de pauvreté et que des millions d’autres vivent dans la précarité.

A l’heure où se réunit notre conseil communautaire, Le chef de l’Etat parle enfin au peuple de France. Sans des mesures fortes sur les salaires et les pensions, sans le retour de l’ISF et une fiscalité plus juste, la situation ne pourra revenir au calme, au dialogue.

Dans cette situation quelles initiatives pourrait prendre notre conseil communautaire. D’abord à l’instar d’initiatives prises par des élus des communes rurales ou péri-urbaines, la communauté pourrait ouvrir ses portes ou inciter les communes adhérentes à ouvrir les leurs pour recueillir les doléances de nos concitoyens.

Ensuite, au regard de la première des revendications qui est le pouvoir d’achat, nous vous demandons d’étudier sérieusement notre proposition de gratuité d’usage des transports dans notre agglomération."

Melun, le lundi 10 décembre.
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Melun Val de Seine : Patricia Rouchon (PCF) et des élus veulent la gratuité d'usage du réseau Melibus
La motion sur la gratuité d'usage du réseau Mélibus a été initiée par notre groupe GCR (PCF/Front de Gauche) à l'agglomération melunaise et défendue par Patricia Rouchon (PCF). Elle a été co-signée par le groupe PS et le groupe Melun Horizon 2020 ( présidé par le maire de Vaux le Pénil, ex apparenté PS et "peut-être" LREM aujourd'hui, on ne sait plus où il habite politiquement) qui s'est finalement abstenu!!!
Élue du groupe de la Gauche Citoyenne et Républicaine, Patricia ROUCHON (PCF) a précisé qu’elle souhaitait voir aboutir cela avant la fin du mandat en 2020. Le texte a été rejeté sur la forme.

On a entendu Gilles Battail, le maire de Dammarie-Lès-Lys et conseiller régional dire "ce qui e...
Lire la suite - 19-11-2018

Élue du groupe de la Gauche Citoyenne et Républicaine, Patricia ROUCHON (PCF) a précisé qu’elle souhaitait voir aboutir cela avant la fin du mandat en 2020. Le texte a été rejeté sur la forme.

On a entendu Gilles Battail, le maire de Dammarie-Lès-Lys et conseiller régional dire "ce qui est gratuit ne vaut rien" et le maire de Ponthierry se dire "farouchement opposé au débat avec les citoyens"

Que penser des propos de Battail si on les reporte à l'école laïque, républicaine et gratuite.


voici le texte de la motion

PROPOSITION DE MOTION

Visant à ouvrir un débat public et à constituer un groupe de réflexion, ouvert à tous les partenaires, pour parvenir à la gratuité des transports en commun sur le territoire de l’agglomération.
Depuis le milieu du XXème siècle, l’urbanisation a accompagné le développement de l’automobile comme moyen de déplacement privilégié. Les conséquences de ce fait de société sont multiples : un espace public urbain largement dévolu à la voiture en circulation et à l’arrêt, des décennies de croissance du trafic routier, un impact majeur sur la qualité de l’air, un déclin de l’attractivité des centres-villes au profit d’espaces commerciaux et de services à la périphérie, de nouvelles inégalités d’accès à la ville.

Depuis les années 1980, la prise de conscience des enjeux environnementaux, climatiques et sanitaires liés à l’explosion du trafic routier remet profondément en cause un modèle basé sur l’exclusivité de l’automobile. Cette prise de conscience conduit à proposer de nouvelles formes d’organisation des déplacements, avec une place centrale des transports collectifs. La mobilité propre et durable est un enjeu dans toutes les agglomérations.

La gratuité des transports en commun est un enjeu social et économique

En rendant du pouvoir d’achat aux usagers et à leurs familles, la gratuité est un enjeu économique, notamment en matière de re-dynamisation des commerces et des centres-villes. La gratuité des transports en commun peut aussi être un outil de mixité sociale. En rendant l’accès au transport en commun gratuit, on transforme le transport public en espace public ouvert à toutes et tous. A l’instar d’une place publique, chacune, chacun, se trouve à égalité dans un espace où les rapports marchands sont abolis, où l’égalité d’accès est garantie par la gratuité des transports en commun.

La gratuité des transports en commun comme alternative à l’automobile

Outil indispensable de la mobilité, la voiture crée des difficultés importantes en milieu urbain en termes de congestion, de pollution de l’air et de pollution sonore. La gratuité des transports en commun représente une nouvelle étape fondamentale pour le développement du transport collectif urbain pour diminuer la circulation automobile, la pollution sonore et de l’air. Car le mode de transport n’impacte pas seulement celui qui se déplace mais a aussi des conséquences sur l’ensemble de la population, sur l’environnement, la qualité de vie d’un territoire. La gratuité des transports en commun permet également l’accès de toutes et tous à «toute la ville» et crée ainsi un nouveau droit à la ville, non lié aux moyens financiers pour se déplacer.

Des collectivités aux initiatives exemplaires et aux résultats remarquables

Au sein de l’intercommunalité du Pays d’Aubagne et de l’Etoile, avec 103.000 habitants, le principe de gratuité a été mis en place en mai 2009. En 4 ans, la fréquentation a augmenté de 170%, avec, en même temps, une baisse de 10% du trafic routier. Une étude d’opinion réalisée un an après la mise en place de la gratuité permet de rendre compte des modifications induites dans la vie quotidienne des habitants. Selon cette étude, les nouveaux usagers, ceux qui ne prenaient jamais le bus avant la gratuité, représentent 20%, avec un impact plus important chez les jeunes. 40% des trajets n’auraient pas été effectués si la gratuité n’existait pas. C’est sur les trajets loisirs et les visites à des proches que l’impact est le plus important, avec 31% des usagers qui utilisent les transports publics pour ces motifs contre 18 % auparavant.

CONSIDÉRANT

- Le Code Général des Collectivités Territoriales et notamment l’article L5216-5 relatif aux compétences des Communautés d’Agglomération,

- Le Code des Transports

PROPOSE

Au Conseil Communautaire d’ouvrir un débat public et de constituer un groupe de réflexion, ouvert à tous les partenaires, pour parvenir à la gratuité des transports en commun sur le territoire de l’agglomération.
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Texte de base commune de discussion
À l’issue de ce vote, 30 841 communistes ont voté (soit 62,65 % des inscrit·e·s) avec 30 180 suffrages exprimés et 661 bulletins blancs ou nuls. Avec 42,14 % des exprimés, Le texte alternatif 2 « Pour un manifeste du Parti communiste du XXIe siècle » devient la base commune de discussion du 38e congrès.

accéder au texte de base commune
Les résultats sont:

                  Texte CN       Texte1       Texte2       Texte3
Secti...
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L’étape du vote de la base commune
Comment faire sur la section

Vote physique le jeudi 4, vendredi 5 octobre de 16h à 20h, le samedi 6 de 10h à 12H.

Vote par voie postale avant le samedi 6 octobre à 12H00 Attention : Pas de vote par mail et seul les cotisants ont le droit de vote

Conférence de notre section vendredi 19 octobre 19h30 et samedi 20 9h à 12h30.
Quatre textes dont un issu de la direction actuelle du parti sont en lice pour constituer le document du congrès qui sera ensuite amender selon la volonté des communistes dans les section et fédérations et des délégués au congrès.

Il existe sous format papier disponible à la section ou port...
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Apprendre et réussir ensemble
  • 1. Progresser collectivement Les élèves progressent davantage quand ils travaillent en s’entraidant. L’école doit favoriser la coopération et la solidarité, de la maternelle au lycée.
  • 2. Faire réussir tou.te.s les élèves Les programmes et la pédagogie doivent être repensés : ils doivent être adaptés à celles et à ceux qui n’ont rien d’autre que l’école pour réussir.
  • 3. Construire une culture commune grâce à l’école Un haut niveau de qualification utile au travail et dans la vie de tous les jours : l’école doit apporter cela pour relever ensemble les défis de demain.
Le PCF et son Réseau école revendiquent :
  • La diminution du nombre d’élèves par classe, et le développement du dispositif « Plus de maîtres que de classe ».
  • Une redéfinition indépendante des programmes scolaires, basée sur l’avis des enseignant·e·s et des spécialistes.
  • La...
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PARCOURSUP : LE TRI SELECTIF
A Melun, moins de 900 places contre 6 000 demandes pour intégrer l’université Paris II Panthéon-Assas
Le tirage au sort utilisé jusqu'à présent sur la plate-forme APB pour l'accès aux filières universitaires dites en tension servait à masquer le nombre insuffisant de places dans l'enseignement supérieur et la volonté de gouvernements successifs de restreindre l' investissement public dans l'ensei...
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Motion du Groupe GCR
Conseil Communautaire du 28 mai 2018
Maternité Angélique du Coudray
Le groupe Gauche Citoyenne et Républicaine a présenté une motion au Conseil Communautaire de l'Agglomération Melun-Val de Seine du 28 mai pour appuyer les revendications des personnels soignants de la maternité et des urgences pédiatriques de l'hôpital de Melun.
La santé n'est pas une marchandise, c'est de l'Humain d'abord

Les dysfonctionnements et le manque d’effectifs de ces services dans leurs nouvelles organisations au Santépôle exigent une réponse rapide pour assurer la sécurité des mamans et de leurs enfants.

Nous regrettons q...
Lire la suite - 29-05-2018

La santé n'est pas une marchandise, c'est de l'Humain d'abord

Les dysfonctionnements et le manque d’effectifs de ces services dans leurs nouvelles organisations au Santépôle exigent une réponse rapide pour assurer la sécurité des mamans et de leurs enfants.

Nous regrettons que notre motion, dont le texte se trouve ci-dessous, ait recueilli 8 voix pour, 18 abstentions, 32 contre et 4 n'ont pas participé au vote. Elle a donc été rejetée.

La majorité a présenté également une motion s'appuyant sur nos considérant. Elle réduit son objectif à un appel à la direction de l’hôpital à continuer à apporter une attention particulière à la charge de travail des agents et à la qualité d’accueil des parents. Conscients et soucieux d'avoir porté le débat au sein du Conseil Communautaire, nous avons voté leur motion qui, même imparfaite, pourrait servir d'appui aux demandes des personnels. Nous considérons que les missions de santé publique ne peuvent pas se plier aux seules exigences comptables au détriment des mamans, de leur bébé et des infirmières, aide-soignantes et auxiliaires. Elles répondent à l'intérêt général.

Motion du Groupe GCR
Conseil Communautaire du 28 mai 2018
Maternité Angélique du Coudray

Considérant que tous les moyens doivent être mis en oeuvre pour garantir la sécurité des mamans et des bébés,
Considérant que la maternité Angélique du Coudray a enregistré 2750 naissances en 2017, et que le nombre de naissances prévu au Santépôle est de 3 000 à 3 500 par an,
Considérant qu’aux urgences pédiatriques, les jeunes parents ne sont pas aptes à servir d’auxiliaire et qu’il est donc nécessaire qu’infirmières et aidesoignantes puissent continuer de travailler en binôme,
Considérant le nombre et la diversité des tâches qui incombent aux auxiliaires de puériculture et aides-soignantes (prise en charge des 52 mamans et des 52 bébés, hôtellerie, désinfection des chambres, toilettes et douches des mamans césarisées, etc.
Demandons l’embauche immédiate d’une nouvelle sage-femme sur un poste de nuit aux urgences, ainsi que d’une infirmière sur un poste de nuit à la maternité.
Demandons que l’effectif de jour des auxiliaires de puériculture et les aides-soignantes soit de dix agents par jour la semaine et neuf le week-end.
LE 29 MAI 2018
Patricia ROUCHON, Thomas GUYARD, Farida ATIGUI
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La Grève générale est-elle aujourd’hui possible ?
L’Héritage de Mai 68 est multiple : outre les acquis salariaux obtenus à l’issu du mouvement
Il y a 50 ans, la France connaissait son plus grand mouvement social depuis 1936. Mai 1968, né dans les universités, se diffuse rapidement au mouvement ouvrier où les grèves se multiplient, d’abord dans le secteur privé puis dans le secteur public. Au cours du mois de mai, le pays est emporté par un...
Lire la suite - 19-05-2018

Il y a 50 ans, la France connaissait son plus grand mouvement social depuis 1936. Mai 1968, né dans les universités, se diffuse rapidement au mouvement ouvrier où les grèves se multiplient, d’abord dans le secteur privé puis dans le secteur public. Au cours du mois de mai, le pays est emporté par une impressionnante convergence des luttes : les trains ne circulent plus, les écoles et les postes sont fermées, et les usines et les universités occupées. Des manifestations massives unitaires témoignent de la combativité du mouvement et participent à gagner l’opinion publique.

L’Héritage de Mai 68 est multiple : outre les acquis salariaux obtenus à l’issu du mouvement (augmentation des salaires et diminution du temps de travail), il a profondément influencé les formes de mobilisations, aussi bien dans les universités que dans les usines, et imposé une véritable « révolution culturelle » bousculant la morale et l’ordre établi.

50 ans plus tard, alors que l’oligarchie politique voudrait commémorer les évènements de Mai 1968 par d’ennuyantes cérémonies officielles et hypocrites, les travailleurs et la jeunesse ont bouleversé l’agenda des réformes Macronistes et célèbrent cet anniversaire comme il se doit : en remettant le couvert !

Pour gagner face à un gouvernement néo-libéral et autoritaire, il nous faut réinterroger cet épisode clef de notre histoire sociale : que doit-on retenir de Mai 1968 ? Comment comprendre ses succès, mais aussi ses échecs ? La Grève générale est-elle aujourd’hui possible ?

C’est à toutes ces questions que nous tenterons de répondre avec les acteurs actuels du mouvement en réunissant les secteurs en lutte au Festival pour un autre monde édition 2018
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Résolution du Conseil national du PCF du 31 mars sur les élections européennes de juin 2019
En Europe, l’humain d’abord, pas la finance !

Les élections européennes auront lieu le dimanche 26 mai 2019 en France. Les Français·e·s devront décider qui seront les 79 eurodéputé·e·s, en métropole et outre-mer, qui les représenteront au Parlement européen. Ces élections se dérouleront dans une Europe en crise économique, sociale, écologique, politique et civilisationnelle. Le PCF s’engage à offrir à notre peuple le choix de l’humain d’abord, du progrès social et écologique, celui du changement en France et en Europe, au service des intérêts populaires.
Depuis les premiers pas de la construction européenne jusqu’aujourd’hui, en passant par Maastricht, l’Acte unique ou le Non au référendum de 2005, les communistes se sont toujours opposé·e·s à la mainmise des intérêts du capital sur la construction européenne, rendue possible par les dir...
Lire la suite - 31-03-2018

Depuis les premiers pas de la construction européenne jusqu’aujourd’hui, en passant par Maastricht, l’Acte unique ou le Non au référendum de 2005, les communistes se sont toujours opposé·e·s à la mainmise des intérêts du capital sur la construction européenne, rendue possible par les dirigeants politiques libéraux. Nous alertions alors sur les risques de la crise économique, sociale, écologique, politique et même civilisationnelle vers laquelle cette conception nous menait.

Les gouvernements français ont participé activement à la rédaction des traités et en ont été des exécutants zélés. Aussi, avec les classes dirigeantes des autres pays, ils auront passé les dix dernières années à utiliser les outils communs européens, à la faveur de la crise financière de 2008, pour accélérer la destruction de notre modèle de société, avec la casse de nos services publics, des codes du travail, ainsi que la privatisation et les libéralisations des secteurs jusqu’ici protégés des lois du marché dans l’intérêt des populations, tout en protégeant les intérêts des actionnaires, des banques et multinationales par l’injection massive de liquidités dans le système bancaire, sans aucune condition sur l’emploi et l’écologie, la socialisation des dettes privées et la concurrence fiscale. Les inégalités ont explosé, dans et entre les pays européens, pendant qu’une minorité s’est enrichie. Nos sociétés souffrent, sont affaiblies face à la crise financière qui vient, et sont aujourd’hui incapables de relever les grands défis du monde : développement humain partagé, transition écologique, paix et sécurité collective, alors même que la politique irresponsable de Donald Trump, la montée en puissance de régimes autoritaires, la croissance des périls pour la paix du monde rendent plus nécessaire que jamais une Europe de la coopération.

Aujourd’hui, Emmanuel Macron défend toujours cette même orientation libérale en France et participe largement à pousser l’Union européenne vers plus d’intégration libérale et militaire, sous couvert de « modernité » et de « refondation ». Le budget de la France pour 2018 qui grève lourdement l’investissement dans les services publics et les collectivités locales, les lois travail 1 et 2, l’augmentation de la CSG, la casse des universités, la situation de l’hôpital et des EHPAD, la nouvelle réforme des retraites, et la privatisation de la SNCF et des services publics, en sont les preuves.

Mais, il est devenu impossible d’obtenir le consentement des peuples pour les « réformes » néolibérales, tant le rejet de cette UE est massif et très profond dans nos sociétés. C’est pourquoi, pour poursuive leur projet et leurs objectifs de remodelages sociaux, les classes dirigeantes en Europe ont clairement opté, après le déni des référendums de 2005, pour un tournant autoritaire, en s’appuyant sur les institutions les moins démocratiques comme la Commission européenne, avec une méthode allant du contournement des parlements (comme avec le 49-3 et les ordonnances) et des souverainetés populaires jusqu’au coup d’État financier perpétré contre la Grèce, avec l’appui actif de la Banque centrale européenne et du FMI. La démocratie, les libertés politiques, comme en Catalogne, et les droits humains ont reculé à toute vitesse.

Nous voici entré·e·s dans une ère de régression civilisationnelle où la guerre est à l’horizon. La colère contre cette cogestion par le consensus libéral provoque la sanction des pouvoirs établis, mais au profit de l’extrême droite et des démagogues des partis « attrape-tout », dont les orientations xénophobes pèsent de plus en plus, jusqu’à la constitution de gouvernements droite-extrême droite, et une instrumentalisation nauséabonde de la question migratoire. L’appauvrissement, la concurrence, la peur du déclassement et le sentiment d’impuissance produisent dégoût et abstention, laissant la place aux solutions de repli national, de rejet xénophobe et autres phénomènes morbides. Le rapport des forces en Europe risque de se dégrader durablement pour la gauche et les progressistes. Le danger est grand d’avoir un Parlement européen dominé par une droite radicalisée, l’extrême droite et les populistes.

Les communistes ne seront pas les témoins horrifiés de l’accélération de l’intégration européenne néolibérale ou de la guerre des nationalismes. Nous refusons le piège idéologique tendu par Emmanuel Macron d’une division entre « pro et anti UE » – ce même piège que nous avons su déjouer en 2005 – qui évacue la question du contenu des politiques menées, et de la responsabilité des gouvernements français qui ont tous soutenu et promu ces politiques. Nous ne pensons pas non plus que l’alternative à l’Union européenne libérale réside dans une sortie de l’UE et de l’euro. Croire que cette option, dans un monde d’interdépendances, permettrait à notre peuple de se dégager du capitalisme ou de la concurrence mondiale entre les travailleurs·euses et les peuples est une illusion. Les suites du Brexit en sont une dramatique illustration. Il y a également des défis mondiaux, comme l’enjeu écologique, la lutte contre l’évasion fiscale, les gigantesques capitaux spéculatifs mondiaux ou encore la domination du dollar, qui exigent une organisation à l’échelle régionale. D’ailleurs, les Français·es comme la plupart des peuples européens ne veulent plus de cette UE, mais ne veulent pas non plus en sortir.

C’est à travers d’intenses luttes pour la reconquête de pouvoirs sur les orientations de l’Union européenne, et pour le respect des souverainetés populaires et nationales que se situe la voie d’une refondation démocratique de l’Europe. C’est bien du local au global qu’il faut défendre les intérêts populaires et ouvrir des brèches dans l’édifice néolibéral. Les luttes en cours dans notre pays ont besoin d’un rassemblement social et politique uni face aux choix du Président, face à la droite et l’extrême droite, tant en France qu’en Europe. Pour être victorieuses, ces batailles doivent allier des propositions de rupture avec les choix européens actuels et des propositions de nouvelles constructions européennes.

L’élection d’eurodéputé·e·s communistes est indispensable pour défendre les intérêts populaires et rassembler largement les forces progressistes en France et en Europe.

Dans ce contexte, le PCF entre en campagne dès aujourd’hui, autour de 3 objectifs : 1. Rompre avec l’UE libérale et porter une vision alternative de la coopération entre les peuples : au service des intérêts populaires et internationalistes. Qui décide, qui dispose des outils communs et pour quels intérêts ? Voici la question que nous souhaitons porter dans le débat public en France et en Europe. C’est une question de classe et de démocratie majeure. Nous voulons l’Europe de l’humain d’abord, non de la finance. Nous voulons une France libre dans une Europe solidaire. Nous voulons donc une France et des député·e·s européen·ne·s français·es qui agissent de manière offensive, à partir des luttes et avec toutes les forces progressistes, autour de 4 fils rouges et 14 priorités.

Quatre grands « fils rouges »

1. Contre l’Europe de la concurrence, de l’austérité et du chômage : nous voulons l’Europe de l’humain d’abord. Notre campagne portera avant tout sur la réponse aux besoins humains et écologiques.

2. Nous ne voulons plus l’Europe de la finance. L’argent doit être mis au service d’objectifs sociaux et environnementaux.

3. Nous ne voulons plus de l’Europe des coups d’État financiers. Nous voulons l’union des peuples et des nations libres, souverains et associés. Nous voulons que notre pays puisse négocier librement les contours de sa participation à l’UE, à travers une construction à géométrie choisie et dans le respect de la souveraineté populaire. Nous voulons une France libre dans une Europe solidaire.

4. Nous ne voulons pas d’une Europe dominatrice, militariste et forteresse. Nous voulons un modèle de coopération régionale qui change la mondialisation, au service de la paix, des échanges justes, et capable de penser les mobilités humaines.

Quatorze engagements pour la campagne et les candidat·e·s communistes pour l’humain et la planète

Pour les services publics : moratoire sur les directives de libéralisation, abrogation du traité budgétaire et plan d’investissement européen d’urgence pour les transports, la santé, le logement, l’école, les échanges universitaires type Erasmus, et la formation.

Pour une Europe des communs numériques, de la neutralité du Net, de la protection des données personnelles.

Pour en finir avec le dumping social : mise en place en France d’une clause de non régression et harmonisation par le haut des revenus, droit du travail et des droits sociaux, à partir de la méthode de l’européen·ne le/la plus favorisé·e, salaire minimum européen.

Pour la conquête de nouveaux droits visant l’égalité femmes/hommes dans tous les domaines, défense du droit des femmes à disposer de leur corps (IVG, contraception) et mesures de lutte contre les violences faites aux femmes.

Pour la défense de l’environnement, plan d’investissement dans la transition énergétique et écologique.

Pour un développement industriel équilibré, respectueux des territoires et des salarié·e·s, innovant au plan social et environnemental.

Pour une alimentation saine et une réforme de la PAC qui favorise l’agriculture paysanne.

Pour une Europe du partage des cultures et des langues, ouverte sur le monde : une Europe protectrice de la création et des créateurs et créatrices, des droits d’auteur·e et de la diffusion des œuvres, favorisant la diversité culturelle et le multilinguisme, protégeant l’exception culturelle contre la mainmise des GAFA, développant à l’inverse les programmes et les échanges artistiques et culturels.

Création d’un fonds européen de développement social et écologique abondé par la BCE, pour financer une vaste expansion, en coopération, de tous les services publics en Europe.

Justice fiscale : lutte contre l’évasion et l’optimisation fiscales, lutte contre les paradis fiscaux, taxe sur les transactions financières et les GAFA, harmonisation des taxes sur les bénéfices des entreprises à un haut niveau.

Remise à plat du fonctionnement des institutions financières : mise sous contrôle démocratique et changement du rôle et des missions de la BCE pour que le crédit bancaire aux entreprises appuie les investissements développant l’emploi, en quantité et en qualité, et la formation et dissuade les opérations financières, la spéculation et les délocalisations.

Révision des équilibres institutionnels : la primauté aux instances élues et respect des choix souverains des peuples, renforcement des pouvoirs du Parlement européen et des parlements nationaux, révision de la procédure d’initiative citoyenne européenne.

Pour une politique hospitalière à l’égard des migrant·e·s en rupture avec l’Europe forteresse et contre la xénophobie, le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie et les discriminations.

Pour des traités internationaux de maîtrise des échanges commerciaux et des flux de capitaux subordonnés au développement commun de l’emploi, de la santé et de l’écologie, à l’opposé des traités de libre échange : refus de tout nouvel accord dégradant les conditions sociales et environnementales des pays européens.

Pour la paix : une France qui s’affranchisse de l’OTAN, refuse le projet de défense européenne, et agisse pour une conférence de paix et de sécurité collective en Europe, type « Helsinki 2 ».

Nous mettons cette vision et ces priorités dès aujourd’hui au service des luttes et au pot commun des convergences possibles entre forces de gauche.

2. A partir de cette vision, travailler les convergences pour construire une liste porteuse de l’objectif « L’humain d’abord, pas la finance » et faire élire des député·e·s communistes et de gauche, capables de défendre les intérêts populaires et de porter une autre voix de la France que celle de Macron ou de la droite LR et de l’extrême droite. À l’heure où Emmanuel Macron cherche à faire de l’élection européenne un référendum « pour ou contre l’Europe » afin d’élargir ses bases politiques, de remporter une victoire et de poursuivre la recomposition politique en France à son avantage, le monde du travail, toutes celles et tous ceux qui luttent contre sa politique, la jeunesse qui « vaut mieux que cela » et les femmes qui sont en train de bouleverser profondément et durablement les rapports humains, doivent ensemble mettre un coup d’arrêt au rouleau compresseur néolibéral. À l’heure où le Front national reste une force structurante du paysage français, et où des convergences se cherchent avec la droite radicalisée, nous ne pouvons acter l’éparpillement des forces de gauche façon puzzle. Les forces progressistes peuvent porter un coup à Macron et ouvrir un espoir pour l’avenir de notre pays et de l’Europe.

Le PCF lance un appel aux actrices et acteurs du mouvement social et citoyen, à toutes les forces de gauche opposées à la politique de Macron pour construire une plateforme commune et une liste qui incarnent le choix fondamental de l’humain face à la finance, avec l’objectif de disputer la victoire aux tenants de l’Europe du capital et du repli nationaliste. Cette liste devrait viser une très large ouverture aux acteurs du mouvement social et pourrait permettre une convergence des forces politiques progressistes, dans le respect des différences mais autour d’objectifs communs. En tout état de cause, le PCF prendra ses responsabilités pour construire une liste de rassemblement.

3. Unir et renforcer les forces progressistes dans le Parlement européen autour d’axes politiques ouvrant des brèches dans la construction libérale de l’UE. Selon les premières projections, le rapport de force pourrait une nouvelle fois se dégrader en faveur de la droite radicalisée, des populismes et de l’extrême droite. Dans le même temps, la crise de la social-démocratie et l’existence de forces en rupture avec la ligne libérale et les grandes coalitions, l’émergence de partis progressistes nouveaux, peuvent, à condition d’un travail politique de convergence de qualité – à l’image des efforts fournis dans le cadre du Forum européen de Marseille –, faire passer une étape de développement de notre groupe parlementaire, travaillant la cohérence politique et défendant un fonctionnement confédéral, comme c’est le cas aujourd’hui avec la GUE/NGL, ce qui permet la liberté dans la solidarité. Dans cette optique, nous exprimons notre opposition ferme aux logiques de division. L’issue positive pour les peuples réside dans notre capacité à dépasser ces débats pour porter ensemble, dans un front commun européen et dans le Parlement, les intérêts et les besoins populaires. La présence d’eurodéputé·e·s communistes français·es sera décisive pour y parvenir.

Le CN se dote d’outils pour engager dès aujourd’hui la campagne.

Nous lançons dès aujourd’hui une campagne d’information et de débats publics pour l’élaboration de propositions concrètes à partir de la vision et des priorités de campagne, et organiserons la diffusion de masse de notre appel dans les luttes et auprès des forces progressistes.

Nous lançons une pétition pour une autre utilisation de l’argent en Europe – et donc de l’euro – présentant la proposition de fonds européens de développement social et écologique.

Un bilan des député·e·s du Front de gauche sera édité sous forme de fascicule pour la Fête de l’Humanité. Nous demandons que soient organisées dans les médias les conditions d’un véritable débat démocratique pluraliste. Les dispositions qui figurent dans le projet de loi gouvernemental sont à cet égard inacceptables.

Nous rendrons publique une lettre de réponse à la proposition d’Édouard Philippe de participer au comité de surveillance transpartisan des « consultations citoyennes sur l’Europe ».

Nous constituons sans attendre une équipe nationale de campagne rassemblant l’équipe d’animation du chantier Europe et les secteurs du Parti concernés. Elle est chargée de rédiger dans la semaine l’appel aux forces sociales et politiques, d’établir un agenda de campagne, des matériels et initiatives publiques. Sous la responsabilité du CEN et en lien avec les fédérations, elle est chargée de rassembler les propositions de candidatures nécessaires à la construction de la liste large que nous visons. Au CN de juin, elle soumettra de premières propositions, avec comme objectif la finalisation de la liste à l’automne.
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Intervention de PATRICIA ROUCHON pour le groupe Gauche Citoyenne et Républicaine suite à l'appel de la CAMVS dans l'affaire de l'ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil.
CONSEIL COMMUNAUTAIRE DE LA COMMUNAUTÉ D’AGGLOMÉRATION MELUN-VAL-DE-SEINE du LUNDI 26 MARS 2018

Cette intervention est en lien direct avec l'ordre du jour de cette séance plénière, l'ordre du jour portant sur la situation financière de la CAMVS.

Monsieur le président
Mesdames et Messieurs les vice-présidents
Mesdames et Messieurs les conseillers communautaires

I...
Lire la suite - 26-03-2018

Cette intervention est en lien direct avec l'ordre du jour de cette séance plénière, l'ordre du jour portant sur la situation financière de la CAMVS.

Monsieur le président
Mesdames et Messieurs les vice-présidents
Mesdames et Messieurs les conseillers communautaires

Il est plus que regrettable qu'un certain nombre d'élus qui siègent, ce soir, aient découvert par la presse le délibéré , dans l'affaire de l 'incinérateur de Vaux-le-Pénil, qui a été rendu le 6 mars 2018 dans la 31ème chambre correctionnelle du Palais de Justice de Paris et le positionnement du bureau communautaire favorable à l'appel.

Les conseillers communautaires sont des élus responsables représentant, ici, les électeurs de leur ville qui les ont désignés au suffrage universel.

Les conseils communautaires ne peuvent pas être qu'une simple chambre d'enregistrement.

Nous aurions aimé qu'une décision d'une telle importance, d'une telle gravité eût été prise par le Conseil Communautaire.

J'entends : vous allez m'avancer le calendrier contraint.

Pourtant les élus de la majorité municipale de la ville de Vaux-le-Pénil ont pu être informés et consultés. La décision finale est bien celle de l'équipe après un débat contradictoire et un vote. C'est ce positionnement qui est remonté à la CAMVS.

Cela était donc possible !

Qu'en est-il des autres municipalités ? Les vice-présidents sont-ils restés sur leur positionnement unilatéral ?

Pouvez-vous nous informer sur l'expression des membres du bureau du conseil communautaire ? Nombre de participants ? Résultats du vote ?

Pourquoi n'avez-vous pas réuni un conseil communautaire extraordinaire ? il y avait bien 5 jours ouvrés. Vous êtes, certes, dans la légalité, mais une consultation élargie aurait, sur la plan démocratique, été plus satisfaisante et aurait donné plus de poids à la décision prise.

Je n'entrerai pas dans un débat juridique, je n'en ai pas les compétences mais des questions découlent de cette situation :

- Quand la communauté a absorbé le SIGUAM, vous avez eu connaissance de la santé financière de ce syndicat. Notre groupe aimerait la connaître.

Y avait-il une provision engagée pour d'éventuelles indemnités?

Il y a eu reconnaissance de la mise en danger d'autrui et non respect de la législation sur les installations classées; Dans un rayon de plusieurs kilomètres la dioxine est encore bien présente. Qu'en est-il de l'état des sols ?

Je terminerai en saluant le beau travail accompli par la ville de Maincy et elle seule ainsi que celui de l'AVIE qui a fédéré toutes les énergies pendant une quinzaine d'années et souligner le courage des 164 plaignants. Enfin, je voudrai exprimer notre satisfaction sur le verdict de ce procès et nous associer à « la victoire des victimes » pour reprendre le titre d'un journal local.

Un tribunal judiciaire condamne une collectivité parce qu'il y a eu mise en danger de la vie d'autrui, mais derrière cette condamnation il y a des drames vécus par des familles.

Ce jugement, c'est l'humain d'abord et on ne peut que regretter qu'au sein de cette assemblée l'aspect comptable ait primé.
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Le service public ferroviaire, bien commun de la nation

Le PCF appelle à soutenir et participer massivement à la journée de mobilisation organisée par les organisations syndicales le 22 mars à Paris.

Présenté comme novateur, ce pacte ferroviaire reprend les recettes archaïques des privatisations du rail ayant eu lieu dans d’autres pays européens, avec les résultats dramatiques que l’on connaît. Aussi bien pour les usagers, que pour les cheminots.
Le service public ferroviaire, bien commun de la nation, qui répond à des enjeux écologiques, de mobilité et d’aménagement du territoire extrêmement importants, mérite mieux qu’une réforme à la hussarde.

Transformation de la SNCF en Société d’économie mixte, fin du statut de c...
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LE 15 MARS, LA MOBILISATION COMMENCE !
Sur la CSG, comme sur le reste... (APL · SNCF · CODE DU TRAVAIL · PARCOURSUP · TAXE D’HABITATION…) Macron nous ment !

Reconnaître le rôle des retraités dans la société française

Une retraite vraiment humaine offerte à toutes et tous suppose que l’on change les bases de notre société ; qu’on cesse de voir dans les individus de simples facteurs de production, jetables dès qu’ils ne sont plus en activité, et qu’on fasse du développement personnel à tous les âges de la vie, le sens même de l’organisation sociale.
Il est temps de reconnaître la place et le rôle des retraité.e.s dans la société actuelle !

Et pourtant, d’autres choix sont possibles ! Il faut :
  • • Revaloriser les salaires et les pensions
  • • Supprimer la TVA sur les produits de première nécessité
  • ...
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Ex-incinérateur de Vaux-le-Pénil : l’agglomération de Melun fait appel
La section du parti communiste est outrée de cette annonce. Elle demande que la CAMVS renonce à l'appel.
C’est par la voie d’un communiqué de presse laconique que l’agglomération a fait parvenir sa décision : « A la suite du jugement rendu en première instance par le tribunal correctionnel de Paris le 6 mars 2018, la Communauté d’agglomération Melun Val de Seine indique avoir décider d’interjeter appel...
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A l’Assemblée, les communistes se posent en défenseurs de «lois du quotidien»
Au menu de leur première «niche parlementaire», sept textes
  • pour lutter contre les inégalités salariales,
  • donner davantage de droits aux aidants,
  • permettre la gratuité des transports scolaires,
  • lutter contre les marchands de sommeil,
  • créer une liste française de paradis fiscaux,
  • revaloriser les petites retraites agricoles,
  • exiger une COP de la finance
«On veut toucher au quotidien, on veut obtenir des améliorations, on ne veut pas attendre le grand soir ou le grand matin», avait ajouté ce chef de file des communistes.

Dans un contexte d’«attaques frontales et massives» contre les fonctionnaires, cheminots ou retraités, cette journée...
Lire la suite - 09-03-2018

«On veut toucher au quotidien, on veut obtenir des améliorations, on ne veut pas attendre le grand soir ou le grand matin», avait ajouté ce chef de file des communistes.

Dans un contexte d’«attaques frontales et massives» contre les fonctionnaires, cheminots ou retraités, cette journée était aussi une «occasion de pouvoir dire que des propositions existent pour celles et ceux que nous appelons les courageux à l’inverse des +fainéants+ nommés par Emmanuel Macron», pour l’une des porte-parole, Elsa Faucillon.

S’ils ont bénéficié du soutien socialiste et «Insoumis» et été présentés pour certains comme allant «dans le bon sens» par le gouvernement et des élus de la majorité, leurs textes, repoussés en commission, ont connu le même sort dans l’hémicycle.

- ’Baisers de la mort’ -

Première retoquée par la majorité, sans débat sur les amendements: la proposition portée par Marie-George Buffet et Huguette Bello, emblématique en ce 8 mars sur les inégalités salariales. Le gouvernement a dit ne pas partager «le chemin proposé», notamment pas «le pari du renchérissement du coût du travail» pour les temps partiels.

La gauche a dénoncé une «obstruction» de la majorité, LR regrettant de n’avoir pu débattre «en hommage à toutes les femmes» malgré un désaccord de fond.

Sur les aidants, la ministre de la Santé Agnès Buzyn, prônant une «stratégie globale», a promis «des mesures législatives dans les prochains mois». «Première victoire», selon les communistes.

L’un de leurs porte-parole, Pierre Dharréville, avait appelé «à ne pas faire de cette journée une journée du dédain, de la procrastination». A l’unisson de la gauche, les LR ont déploré tout au long des débats l’attitude globale du gouvernement envers les propositions de l’opposition, estimant «qu’aucune politique ne ressort grandie d’une absence de débat».

Après le renvoi en commission du texte sur les paradis fiscaux, un «enterrement» pour Fabien Roussel, alors que le gouvernement avait dit être en accord avec ses objectifs, André Chassaigne a aussi évoqué les «baisers de la mort du 8 mars».

«Vous vous opposez à tout dès lors que le bébé n’est pas né dans vos rangs!», a aussi lancé Jean-Paul Lecoq après le «énième renvoi» du jour sur le texte sur les marchands de sommeil.

Les communistes avaient joué des réseaux sociaux pour mieux répercuter leurs messages, avec un Facebook live dès mercredi. Un usage cependant moins massif que pour l’«Insoumis D(ay)» de février et ses cinq propositions, rejetées, sur le burn-out, la fin de vie ou les contrôles d’identité.

Mais l’hémicycle était «quasi vide», même pour parler «droits des femmes», ont déploré les communistes, photos à l’appui sur Twitter. André Chassaigne a opposé «les actes de foi» mercredi «devant les caméras durant les questions au gouvernement» à «l’absentéisme» jeudi, «particulièrement important» de la majorité.

Jean-Luc Mélenchon a, lui, accusé le président de l’Assemblée d’être «le premier à faire de la propagande antiparlementaire», en n’étant pas présent alors que François de Rugy a «fait un cheval de bataille» de la lutte contre l’absentéisme. Le locataire du perchoir avait une série d’engagements, a souligné son entourage.
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Devant l'inspection académique à Melun auprès des enseignants du collège Politzer de Dammarie pour défendre la réussite de leur 3° prépa pro
En soutien aux enseignants et parents d'élèves, notre groupe d'élus communistes à la Mairie de Dammarie-Les-Lys avait envoyé un courrier de réprobation à l'inspection académique. Cette dernière nous a répondu. Son verdict est sans appel. La classe de Politzer, malgré ses excellents résultats, sera f...
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Victoire pour les victimes de l’incinérateur polluant
L'agglomération de Melun a été condamnée ce mardi à une lourde amende pour « mise en danger d'autrui » en raison de la pollution aux dioxines émise par l’incinérateur qu'elle exploitait à Vaux-le-Pénil.
Aux dires des avocats des parties civiles, c’est une « décision historique ». L’agglomération de Melun, en Seine-et-Marne, a été condamnée ce mardi, à Paris, à une lourde amende pour « mise en danger d’autrui » dans le cadre de l’affaire de la pollution aux dioxines émise par l’incinérateur de V...
Lire la suite - 06-03-2018

Aux dires des avocats des parties civiles, c’est une « décision historique ». L’agglomération de Melun, en Seine-et-Marne, a été condamnée ce mardi, à Paris, à une lourde amende pour « mise en danger d’autrui » dans le cadre de l’affaire de la pollution aux dioxines émise par l’incinérateur de Vaux-le-Pénil qu’elle exploitait. Le tribunal correctionnel de Paris a infligé à la collectivité 250 000 euros d’amende, dont 50 000 avec sursis, pour « mise en danger de la vie d’autrui » et « poursuite d’une installation classée non conforme », malgré les mises en demeure de la préfecture. L'agglomération devra aussi débourser des milliers d'euros de dommages et intérêts - notamment 15 000 euros à la commune de Maincy pour son « préjudice écologique » - et 500 euros par mois d'exposition entre 1999 et 2002 aux riverains concernés.

Victoire pour l'association des victimes

Pour l’Association de défense des victimes de l’incinérateur et de leur environnement (Avie), c’est une « victoire », d’autant que la procureure avait, en décembre dernier, demandé une amende pour le seul délit de « poursuite d’une installation non conforme », sans se prononcer sur la « mise en danger ». Au final, le tribunal a estimé que « le risque immédiat de mort ou de blessure résultant de l’émission de polluants » était établi, rappelant que de nombreuses études avaient conclu que « résider sous un panache d’incinérateur augmenterait de 20 % le risque de certains cancers » et que cette émission de polluants était « délibérée ».

Mis en service en 1974, l’incinérateur d’ordures ménagères de Vaux-le-Pénil a fonctionné jusqu’en 2002, date de sa fermeture. Peu après, les habitants avaient découverts qu’ils étaient exposés à des taux de dioxines, polluants organiques très toxiques, sans commune mesure (lire l’Humanité du 6 mars 2018). Ce qui les a poussés à porter plainte en 2003. En près de quinze ans de procédure, 165 riverains se sont constitués partie civile, de même que le village de Maincy, situé sous les vents dominants de l’installation. Entre-temps, une dizaine de personnes sont décédées de cancers, notamment de « lymphomes non hodgkiniens » et une dizaine d’autres en souffrent. C’est la première fois que des victimes obtiennent réparation du préjudice lié au dysfonctionnement d’un incinérateur », a souligné Corine Lepage, avocate de la municipalité de Maincy.
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Appel des États généraux du progrès social
Après les États généraux du 3 février, poursuivons nos combats pour le progrès social
Les États généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiques, syndicaux et associatifs, de citoyen.ne.s engagés dans des...
Lire la suite - 05-02-2018

Les États généraux du progrès social organisés le 3 février par le Parti communiste français ont constitué un rendez-vous national important dans la riposte à la politique d'Emmanuel Macron, un lieu de convergence de militant.e.s politiques, syndicaux et associatifs, de citoyen.ne.s engagés dans des luttes et des projets qui portent l'ambition d'un nouveau progrès social pour la France. Plus de 1000 personnes ont participé à ce rendez-vous.

Leur message doit être entendu par le Président de la République et le gouvernement :

La politique du pouvoir aggrave les inégalités et conduit à fracturer notre société en deux : une société d'insécurité sociale, toujours plus précaire, pour des millions de nos concitoyen.ne.s et une société d'aisance et de bien vivre pour une minorité aisée, pour les plus riches et les détenteurs de capitaux. Cette politique, non seulement met à mal les grandes conquêtes sociales et s'oppose aux valeurs de la République, mais empêche également un avenir de progrès pour tou.te.s.

A l'opposé de la vision présidentielle d'une start-up nation inégalitaire, un nouveau progrès social pour la France est possible. Nous voulons une politique d'égalité et de solidarité, à commencer par l'égalité femmes-hommes dans tous les domaines. Une politique qui vise l'émancipation au travail, la sécurisation de l'emploi et de la formation, une nouvelle industrialisation, le développement des services publics et de la protection sociale, le droit au logement pour toutes et tous et la promotion des communs. Une politique qui garantit les droits fondamentaux de chacun.e. Une politique qui prend soin de nos aînés et qui offre un avenir à la jeunesse.

Nous appelons nos concitoyen.ne.s, les forces de gauche, politiques, syndicales, associatives à agir ensemble et à amplifier ce message dans les mois qui viennent, en développant dans tout le pays des fronts de luttes et de progrès pour la France :

pour une sécurisation de l'emploi et de la formation qui donne un coût d'arrêt aux suppressions de milliers d'emplois dans le pays et oppose à la précarité, à la souffrance au travail, au contrôle accru des chômeurs, au manque de formation, le droit à un travail émancipé, à une rémunération à la hauteur de sa qualification, à une protection sociale pour tous les travailleurs.euses. Amplifions la mobilisation pour l’égalité professionnelle. Participons aux mobilisations en cours notamment celle des salariés de Carrefour du 5 au 10 février.

pour les droits des femmes, l’heure est à donner un prolongement au mouvement de libération de la parole des femmes pour mettre fin aux violences faîtes aux femmes dans les foyers, les lieux de travail et l’espace public, pour le partage des pouvoirs, pour l’éducation à l’égalité de la crèche à l’université, pour l’égalité professionnelle, la revalorisation des métiers dit féminisés et le droit à disposer de son corps.

pour un accueil digne des migrants à l'opposé du projet asile-immigration du gouvernement qui sera une des lois les plus répressives que le pays ait connu. Avec les associations, nous demandons l’accueil inconditionnel, l’ouverture de nouvelles places d’hébergement pour le garantir, le droit au travail pour tous les migrant.e.s, l’abrogation du délit de solidarité.

pour une nouvelle industrialisation de la France pour répondre aux besoins du pays, aux exigences sociales et écologiques. Mobilisons-nous pour stopper la vente de fleurons de notre industrie comme Alstom et pour développer une stratégie industrielle avec les travailleurs.euses et les habitant.e.s des territoires concernés. Il n’y aura pas de grandes réponses aux défis du siècle sans reconquête industrielle et relocalisation des productions. pour un service public et une protection sociale du XXIe siècle : pour une politique de santé publique qui donne les moyens aux personnels de l'hôpital public et des ehpad de remplir leurs missions, pour le droit à la retraite et pour le 100 % sécurité sociale à l'opposé des attaques actuelles contre son financement. Participons aux mobilisations des prochaines semaines, aux côtés des retraités et des personnels des ehpad le 15 mars, soutenons le tour de France des parlementaires communistes qui vont à la rencontre des soignant.e.s et le 23 juin prochain soyons au rendez-vous à Paris pour la défense des hôpitaux de proximité ; pour une école et un enseignement supérieur de l'égalité, démocratisée, pour le partage des savoirs et le développement de la recherche à l'opposé du dispositif « Parcours sup » et de la réforme du lycée. Participons à la prochaine journée d'action intersyndicale du 6 février. Mobilisons-nous également le 8 février avec les cheminots pour un service public ferroviaire de qualité et avec les travailleurs.euses de tous les secteurs qui ont rejoint cette date de mobilisation.

pour le droit au logement pour tous et toutes, le logement comme un bien public cogéré avec les habitant.e.s au plus près des territoires, grâce à un service public national du logement, à l'opposé de la politique actuelle de baisse de l'APL et de casse du logement social. Participons à la journée de mobilisation du 24 mars à l’appel de la CNL.

pour la défense de nos communes et de nos départements et un plan d'urgence pour les territoires les plus fragiles de nos villes et de nos campagnes : participons à la journée de mobilisation du 7 février contre la disparition des départements ; soyons nombreux le 18 mars prochain pour défendre la commune, maillon essentiel de la vie démocratique ; poursuivons la mobilisation engagée avec les états généraux de la politique de la ville initiée par Grigny ; et encourageons la "marche vers l'Elysée" samedi 9 juin prochain, initiée par les élu.e.s communistes des Hauts de France pour porter les cahiers des colères et des espoirs de toute une région et dire "arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales, nous voulons du neuf !", prendre le pouvoir sur la finance et mettre l'humain au coeur de tous les choix.

Toutes ces mobilisations portent en elles un avenir de progrès pour notre pays. De nouvelles victoires sont possibles en les amplifiant.

Toutes portent en commun une nouvelle utilisation de l'argent, le recul du coût du capital, des dividendes versés aux actionnaires et des intérêts payés aux banques, pour réorienter le crédit vers la réponse aux besoins sociaux et écologiques. Toutes portent en commun la nécessité de nouveaux droits pour les salarié.e.s : le refus de la toute-puissance patronale et la nécessité d'un travail émancipé, la reconnaissance de l'expertise des travailleurs.euses, de leur qualification, de leur droit à peser sur les choix des entreprises jusqu'aux choix stratégiques. Toutes portent en commun la nécessité d’un changement des institutions européennes et mondiales pour les réorienter au service de l’intérêt général et de la protection de la planète.

Chacune et chacun d'entre-nous peut agir pour faire grandir cette alternative.

Ensemble, construisons un nouveau progrès social pour la France !
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Discours de clôture de Pierre Laurent
Il me revient de conclure ces États généraux du progrès social.

La journée a été riche, très utile, et elle nous ouvre à tous de nouvelles perspectives. C’était son but.

Ces États généraux du progrès social sont une étape, une démarche, une méthode que nous allons p...
Lire la suite - 03-02-2018

Il me revient de conclure ces États généraux du progrès social.

La journée a été riche, très utile, et elle nous ouvre à tous de nouvelles perspectives. C’était son but.

Ces États généraux du progrès social sont une étape, une démarche, une méthode que nous allons poursuivre et améliorer tous ensemble en avançant.

Je tiens avant de poursuivre à remercier, en votre nom à tous, les municipalités et les militants qui ont accueilli ce matin les ateliers à Ivry, Malakoff, Saint-Denis, Paris et, évidemment pour cet après-midi, Montreuil et son Maire Patrice Bessac.

Ces États généraux reposent sur une conviction qui a été exprimée par vous toutes, par vous tous, au cours de la journée, une conviction forte : vivre dignement au 21è siècle, c'est possible !

Et le monde du profit dans lequel nous vivons nous en empêche et c’est insupportable !

Quand on aligne la situation inhumaine dans les Ephad, l’asphyxie de l’hôpital public, le cri d’alarme des gardiens de prison ou celui de la Procureure du Tribunal de Bobigny, le sort réservé aux migrants, les constats accablants de la fondation Abbé Pierre sur les millions de mal logés, le scandale Lactalis, les émeutes dans les magasins pour acheter du Nutella ou des couches à prix cassés… et tant d’autres scandales, on se dit que notre société va dans le mur, que le capitalisme tue l’humain et que nous avons raison de clamer avec force l’humain d’abord !

Oui, la page de ce système doit se tourner et nos luttes portent l’exigence de cette nouvelle humanité.

Vous l’avez dit tout au long de la journée, nous ne sortirons pas de la crise dans laquelle nous enfonce chaque jour un peu plus les politiques d’austérité et les logiques de rentabilité, en allant toujours plus loin dans cette direction. La modernité de Macron est une supercherie. Et les Français la paieront cher si nous le laissons faire.

Oui, contre la finance, les coûts exorbitants du capital, le gaspillage et la confiscation des richesses, du travail, des ressources de la planète par une petite minorité de privilégiés, nous faisons le choix du progrès humain, de la modernité, du partage, du service public, de la coopération , de la mise en commun !

Oui, nous pensons que servir le progrès humain prépare mieux l’avenir que de se plier aux visées égoïstes des « premiers de cordée » et des actionnaires du CAC 40 dont on attendra toujours en vain le ruissellement !

Parce qu’au pays du capitalisme, c’est bien connu, il pleut toujours où c’est mouillé, l’argent va à l’argent.

C’est d'une autre logique dont nous avons besoin.

Vous l’avez démontré tout au long de cette journée. Et nous sommes prêts à affronter, arguments et chiffres en main, qui le voudra bien dans n’importe quelle émission télévisée, car il n’y a pas d’un côté ceux qui ont la main sur le cœur et, de l’autre, les réalistes qui nous ramèneraient à la raison.

Il y a ceux qui, en soignant l’humain, prépare l’avenir commun, et ceux qui, en le piétinant, nous conduise dans un monde de violences de plus en plus dur à vivre.

Cette journée n’est donc pas un rappel de principes généraux, aussi justes soient-ils !

C’est une étape, je l’ai dit une méthode pour construire nos luttes dans la durée et pour gagner.

Nous voulons un calendrier d’actions, une démarche dans la durée pour faire entrer dans la vie des changements palpables, et l’ambition concrète d’un nouveau progrès social.

Pour gagner, il faut des idées, comme celles que nous avons échangées, des idées pour démonter le dogmatisme libéral, des idées nouvelles pour produire, vivre, coopérer autrement.

Pour gagner, il faut de la ténacité, car les luttes que nous menons seront gagnées dans la durée.

Pour gagner, il faut conquérir de nouveaux pouvoirs, de l'entreprise au plus haut sommet de l’État.

Et pour gagner, il faut de l’unité, donc notre démarche sera de toujours rassembler, sans exclusive, sans polémique inutile, dans le respect de tous.

Nous avons permis pour cela à une multitude d’actrices et acteurs de luttes de se retrouver, de mettre en commun leurs propositions et expériences, pour mieux converger dans l’action.

Je vous appelle à amplifier cette démarche dans tout le pays, en popularisant dès demain l’appel des États généraux qui vient d’être lu.

Quelle batailles voulons-nous mener ? Que voulons-nous gagner ?

La bataille de l'hôpital public, d'abord, qui doit d'urgence être placé en dehors de toute politique d’austérité !

On est en train de préparer de véritables zones blanches sanitaires, aggravant encore l'inégalité d'accès aux soins.

La T2A et la logique de concentrations font des ravages.

Des mobilisations sont en cours dans tout le pays. Plus de mille médecins ont signé un appel contre les ravages des orientations en cours.

Ce que veut la population, c'est l’égalité d’accès à une médecine de qualité, pas un « tout ambulatoire », appliqué aveuglément, qui fermera 7 lits sur 10 d’ici 2020 !

Ce que veut la population, ce ne sont pas des mégastructures hospitalières mais des hôpitaux publics, alliant performance dans la qualité des soins et proximité, travaillant en concertation avec les services spécialisés, de recherche et d’enseignement, dans un parcours de soins intégrant une offre publique ambulatoire de centres de santé, des équipes en nombre suffisant et bien formées, investies dans la prise en charge partagée.

La modernité, c'est le service public hospitalier, pas la mainmise des groupes privés sur la santé.

Nous allons donner toute l'ampleur nécessaire au Tour de France initié par les parlementaires communistes Pierre Dharréville, Laurence Cohen, Dominique Watrin, pour aller à la rencontre des personnels, des patients, des médecins.

Et je serai à leurs côtés le 12 février prochain à Lyon !

La bataille pour la dignité humaine dans les Ephad et le développement d'un vrai service public de la prise en charge de la perte d'autonomie sera au cœur de ce Tour de France.

La mobilisation tenue cette semaine à l'appel de toutes les organisations syndicales et des directions d'établissements a dit combien la situation est aujourd'hui indigne pour les salariés comme les personnes prise en charge. Militants et élus communistes y étaient présents en nombre.

Les personnels des EHPAD (publics et privés) sont confrontés à une dégradation continue de leurs conditions de travail.

La prise en charge de la perte d'autonomie a été abandonnée par l’État et livrée à diverses entités privées qui touchent des fonds publics et réalisent des profits colossaux. Ainsi, l'entreprise Korian, qui gère plus de 710 établissements, a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 3 Milliards d'euros et des bénéfices de 265 millions !

Le profit ou la dignité humaine, il va falloir choisir !

Il faut d'urgence dans ce secteur le retour d'une logique de service public. C'est notre objectif dans la durée. Le privé ne peut pas s'enrichir sur le dos de nos aînés, de leurs familles et des personnels.

Ici, à Montreuil, vous avez avancé au contraire la proposition de la création d'emplois statutaires sur la base d'un(e) soignant(e) par personne âgée, paramédicaux, aides-soignants, médecins, conformément aux objectifs du plan « Solidarité grand âge » de 2006, quand la ministre parle, elle, de débloquer 50 millions supplémentaires, soit 1 aide-soignante pour 7 EPHAD.

Avec nos élus, nos militants et nos parlementaires, nous poursuivrons l’action en ce sens.

Faire des profits, de la naissance avec l'affaire Lactalis, jusqu'à la fin de vie, avec les EHPAD, voilà la modernité à la sauce Macron dont notre société ne veut plus.

Concernant Lactalis, nous allons nous investir avec Sébastien Jumel dans la commission d'enquête parlementaire et nous sommes attentifs à la déclaration que viennent de publier en commun six organisations de la CGT et l'Indecosa CGT qui a décidé de se porter partie civile. Nous irons au bout de cette affaire pour faire la clarté sur les responsabilités du PDG, Emmanuel Besnier, une des plus grandes fortunes françaises, et des choix d'austérité des gouvernements successifs.

Çà ne doit plus continuer comme avant.

La santé n’est pas une marchandise.

Elle est notre bien commun à toutes et tous !

Le partage des savoirs, c'est un autre bien commun à construire.

La bataille qui est engagée contre la réforme du bac et l'instauration d'une sélection officialisée à l'entrée de l'Université, nous la mènerons sans relâche jusqu'à la rentrée universitaire prochaine.

Le gouvernement prend les étudiants en tenaille de manière très hypocrite. D'un côté, un budget qui ne donne pas aux universités le moyen d'accueillir une population étudiante en augmentation.

De l'autre, « Parcoursup » qui n'aide en rien à l'orientation, mais offre le moyen de sélectionner les étudiants.

Et, cerise sur le gâteau, la loi est appliquée par décret avant d'avoir été votée !

Notre groupe au Sénat a déposé un recours en référé au Conseil d’État, cosigné par l'Unef et le Snesup.

Au lendemain des mobilisations des 1er et 6 février, nous combattrons cette loi les 7 et 8 février au Sénat.

Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine, après Elsa Faucillon à l'Assemblée, portera notre voix pour défendre le droit aux études supérieures pour tous.

Je rappelle que, déjà, le groupe CRCE est le seul, au Sénat à avoir voté contre le budget de l’enseignement supérieur parce qu’il refusait aux universités les budgets leur permettant de faire face à cet afflux de candidatures.

Ce combat nous le poursuivrons sans relâche, y compris cet été et à la rentrée universitaire pour aider à inscrire tous les recalés du système.

La bataille, il va falloir la mener pour l'avenir de tous les services publics. L'attaque frontale engagée par le gouvernement pour ouvrir le permis de licencier dans la fonction publique, pour précariser l'emploi et généraliser le recours aux contractuels ouvre la porte à des privatisations en rafale dans toutes les missions de services publics.

Il manque des emplois partout, dans les hôpitaux, dans l'éducation nationale et les universités, dans la justice, dans les prisons, dans la police de proximité, dans les collectivités territoriales…

Et que dit le gouvernement aux fonctionnaires : prenez la porte ! Par ici la sortie !

C'est scandaleux, c'est irresponsable. Une grande bataille s'engage. Nous demanderons à rencontrer dans les jours à venir tous les syndicats pour mener cette bataille à leurs côtés.

Nous poursuivrons, pour les mêmes raisons, la bataille du rail, celle des transports du quotidien, du maillage urbain et rural, le plus fin aux plus grandes infrastructures, nécessaires à un droit à la mobilité égale pour tous sur tout le territoire.

La mobilisation pour la réalisation pleine et entière du réseau gagné de haute lutte du Grand Paris Express, vient à nouveau de payer avec l'engagement du gouvernement d'aller au bout de ce projet en mettant plus d'argent et d'emplois pour tenir les délais.

C'est une belle victoire après les tergiversations de ces derniers mois.

Cette bataille reste à gagner pour le ferroviaire et les transports du quotidien à l'échelle nationale, pour stopper la poursuite du saccage de la SNCF et obtenir les moyens nécessaires pour l'avenir du rail et du fret, indispensables au droit à la mobilité et à la lutte contre le réchauffement climatique.

Comme nous l’avions annoncé, la loi de 2014 qui a éclaté la SNCF en 3 entités ne sert qu’à une chose : à privatiser le transport ferroviaire, quitte à socialiser les pertes, à reporter le service public sur des régions incapables d'investir seules au niveau nécessaire, à privatiser ce qui peut rapporter et notamment certaines liaisons TGV.

Cela se traduit par des transferts sur les bus, par une régularité en berne, par des pannes liées au manque de maintenance et d'investissements, par le choix d’ouvrir aux privés dans certaines régions, par des fermetures de ligne, la suppression de points de vente car les régions n’auront pas les moyens de financer leur maintien.

Dans les régions, ils veulent passer d’un service public national décentralisé à des missions de services publics régionalisées, ouvertes à des boites privées par appels d’offres.

Et quand Macron veut bien évoquer la dette, c'est pour un chantage insupportable en mettant dans la balance le statut des cheminots et leur régime de protection sociale et de retraite, alors que, comme cela est démontré, ces éléments n’ont rien à voir avec les difficultés structurelles du ferroviaire dans notre pays.

Alors, le 8 février, jeudi prochain, nous serons avec les cheminots dans la rue, pour poursuivre avec eux cette nouvelle bataille du rail !

La modernité qui est la nôtre, c'est la modernité sociale et écologique, celle qui n'oblige pas à faire 100 km pour se soigner ou pour accoucher, celle qui n'interdit pas l’université aux enfants des couches populaires, qui n'impose pas de long trajets domicile-travail en voiture au mépris de l’environnement.

Et est-ce votre modernité, Monsieur Macron, celle qui continue à maintenir dans le mal-logement de 12 à 15 millions de nos concitoyens ?

Nous avons combattu la baisse de l'APL et la déstabilisation des organismes HLM !

Mais surtout nous voulons agir au jour le jour pour amplifier des politiques publiques d'habitat pour tous, avec des parcours résidentiels diversifiés, accessibles à tous , dans une ville plus humaine, et des territoires ruraux revitalisés.

Entre la spéculation foncière et immobilière et le logement pour tous, là encore, il va falloir choisir !

La loi que prépare le gouvernement, pleine de dangers, doit donner lieu à une grand mobilisation citoyenne, à laquelle nous entendons pleinement participer avec nos élus et parlementaires en pointe sur le sujet, Stéphane Peu, Cécile Cukierman, Ian Brossat.

Nous préparons également un projet de loi pour mettre un terme aux pratiques illégales et purement spéculatives de la plate-forme Airbnb, championne de l'évitement fiscal !

Je déposerai ce projet au Sénat dans quelques semaines. Nous empêcherons Airbnb et d'autres évadés fiscaux de continuer à dormir tranquille à nos frais sur les pentes du rocher de Gibraltar !

La société française, à l'image du monde capitaliste mondialisé, crève des inégalités qu'elle continue de creuser au profit des riches et de la finance.

Non content d'être le président des riches, Emmanuel Macron se voit en grand monarque de la République.

Le régime dont il rêve est celui de l'absolutisme présidentiel : plus d'ordonnances et moins de pouvoir législatif au Parlement, plus de concentration des pouvoirs et moins de décentralisation et de pouvoir d'initiative des collectivités locales, plus de pouvoirs au préfet et de moins en moins d'élus, de moins en moins de communes, moins de parlementaires élus du peuple.

Les territoires doivent se lever en masse pour dire non à ces inégalités croissantes, non à ce massacre démocratique, non à la réduction envisagée du nombre des parlementaires qui conduirait à n'avoir plus qu'un député pour 200.000 habitants - un rêve pour les députés En marche qui ne savent même pas ce que veut dire permanence électorale en circonscription -, non à la disparition des départements de la petite couronne parisienne et à celle du pouvoir des communes dans tout le pays.

Oui, aujourd’hui, à Montreuil, nous affirmons l'obligation du développement des territoires dans l’égalité.

Avec les élus engagés dans l'appel de Grigny, nous continuerons les luttes pour que les quartiers populaires retrouvent véritablement le droit à l'égalité pour tous leurs habitants.

Nous mènerons la bataille pour inventer des métropoles populaires et non des métropoles de la ségrégation, comme cela s'est discuté il y a 8 jours dans les Rencontres Niemeyer tenues à l'initiative de notre Parti avec une grande diversité d’acteurs de la ville, plus de 400 participants.

Nous serons Place de la République le 18 mars pour fêter symboliquement la commune, à l'appel de 22 maires communistes et Front de gauche autour d'un grand pique-nique citoyen.

Nous tiendrons le 7 mars au Sénat, à l'initiative d'Elianne Assassi et d'André Chassaigne, un Colloque pour lancer la bataille citoyenne sur la révision constitutionnelle.

Le progrès social, le droit à l'égalité pour toutes et tous, c'est l'humanité à laquelle nous aspirons.

Pour les femmes qui se lèvent en masse dans le monde contre les violences, les agressions, les meurtres.

Pour les migrants, dont Florent Guegen nous a rappelés avec force le droit à la dignité et notre devoir d'accueil et d'asile pour ne pas laisser faire de notre planète, de notre continent européen, de notre pays, des terres sans humanité, sans richesse partagée.

Si nous croyons au progrès social pour toutes et tous, c'est aussi parce que nous menons le combat pour le respect du travail, que nous en connaissons la valeur, que nous luttons contre la confiscation de son sens au profit des seuls intérêts financiers.

Faire le choix du progrès social suppose de s’attaquer à l'exclusivité du pouvoir patronal dans les entreprises, même les plus grandes, les plus puissantes !

Nous n'en avons pas fini avec la bataille contre les ordonnances Macron. Ça ne fait que commencer.

On connaît la rengaine, vieille de plusieurs décennies, qui consiste à décréter que pour « pouvoir embaucher, les employeurs doivent être assurés de pouvoir licencier ».

Dès la promulgation des ordonnances, le Figaro, toujours bien informé, ne s’y était pas trompé : « les filiales françaises de groupes internationaux auront plus de marges de manœuvre pour recourir à des plans sociaux ».

Et le gouvernement de compléter le dispositif avec les « ruptures conventionnelles collectives ».

Les grands groupes n’ont pas tardé à s’enfoncer dans la brèche.

Nous allons mener la bataille en demandant des comptes à ceux qui n'en rendent jamais. Ceux qui ont des dettes envers la société ne sont pas ceux qu'on croit. Carrefour annonce la suppression de 2 400 emplois, majoritairement des femmes, qui se retrouvent ainsi brutalement remerciées après avoir servi Carrefour plusieurs années ou décennies durant.

Aujourd'hui, vous avez décidé de demander aux actionnaires de Carrefour quand comptent-ils rembourser les 134 millions de CICE touchés en 2016 au nom du soutien à l'emploi.

Vous avez raison et, à la banalisation du licenciement, il faut maintenant opposer une autre logique.

Nous reprenons, ici à Montreuil, l’appel lancé par une grande diversité de militants syndicaux, associatifs, politiques et intellectuels « pour une véritable sécurisation de l’emploi et de la formation » qui dessine, comme l’a rappelé récemment André Chassaigne dans une proposition de loi déposée à l’Assemblée, un nouveau droit à la formation et à des mobilités maîtrisées, entre des périodes d’emploi et des périodes de formation, avec un revenu sécurisé plutôt que de minces allocations chômage et une vraie réduction du temps de travail.

Cette loi, qu'il faut partout mettre en débat, qui comporte une nouvelle définition de l'entreprise, permettrait de remettre au cœur du débat le travail non pas comme un coût, une variable d’ajustement, mais bien comme un moyen d’épanouissement et de progrès de toute la société.

Le cas d’Alstom est lui aussi symbolique.

Nous réaffirmons ici à Montreuil que si une coopération étroite entre grands industriels de l'énergie et du ferroviaire européen peut être utile pour répondre aux besoins de développement des services publics en Europe, ce serait une folie que d'aller brader les atouts d'Alstom dans une fusion-absorption par Siemens guidée par les seuls intérêts financiers des actionnaires.

C’est pourquoi nous estimons que l’État devait exercer son option d’achat sur les titres détenus dans Alstom par Bouygues, suspendre l’opération annoncée et ouvrir un large débat démocratique sur les conditions d’une alliance effective entre égaux, avec l’idée d’un contrôle public de dimension européenne sur la nouvelle entité qui serait créée.

Début octobre, les députés et sénateurs communistes, Fabien Roussel et Fabien Gay, ont demandé une commission d’enquête parlementaire sur le dossier Alstom-Siemens.

Sur injonction des actionnaires, le gouvernement a décidé de ne rien faire.

Allons-nous continuer longtemps comme cela, à priver la société des débats qui concernent son avenir ?

La vision et l’action pour le progrès de la société lient de manière inextricable les grands dossiers qui touchent à l’avenir de l’Humanité : le social, les nouvelles formes du travail, la sécurité, l’écologie. Nous avons le devoir de percer par notre action les murs du silence.

C'est par là que commence la bataille pour arracher les nouveaux pouvoirs dont les salariés, les citoyens, les élus doivent disposer dans l'intérêt de tous.

Je suis loin d'avoir évoqué toutes les batailles ici mentionnées tout au long de la journée.

Et notamment celles majeures des retraites, de la formation professionnelle et de l'indemnisation chômage qui s'annoncent. Nous construisons tous ces rendez-vous avec le même esprit offensif.

Nous serons de la manifestation sur les retraites le 15 mars prochain, notamment, pour dénoncer l'inique ponction de la CSG.

Je veux conclure en ouvrant quelques perspectives à la poursuite de nos combats.

D'abord, nous allons les amplifier partout sur le terrain. Sans cet ancrage de terrain, sans la bataille d'explication, de démonstration, sans la construction de propositions alternatives, sans la passion du rassemblement, rien de solide ne se construira.

La convergence doit, elle aussi, progresser à travers la conscience commune des intérêts partagés par tous les acteurs, toutes les actrices de ces luttes.

Nous voyons bien que le progrès social se décline à toutes les échelles, de la plus locale, départementale, régionale, nationale, à la plus vaste, européenne ou mondiale.

De nombreux rendez-vous sont fixés. De plus en plus, et c'est tant mieux.

Les 7 et 8 mars prochains, au Sénat, le 7 à l'Assemblée nationale, le 8 les parlementaires communistes porteront dans leurs niches parlementaires sept projets de loi ou résolutions.

Faisons de ces deux journées, des moments de popularisation, de mobilisation de visibilité nationale autour de notre travail de propositions.

Ces jours là, nos propositions porteront sur la lutte contre les marchands de sommeil, sur la gratuité des transports scolaires, sur la reconnaissance sociale de droits nouveaux pour les aidants familiaux, sur les retraites agricoles.

Deux d'entre-elles mettront à nouveau en lumière la lutte contre l'évasion fiscale, au Sénat pour porter la demande d'une COP fiscale mondiale, à l'Assemblée pour demander la création d'une liste française des paradis fiscaux.

Et, enfin, le 8 mars, Marie-George Buffet portera un projet de loi sur l'égalité salariale femmes-hommes visant à lutter contre la précarité des femmes au travail. Nous pouvons saisir l'occasion pour en faire une journée de lutte concrète pour l’égalité !

Nous mettrons à la disposition de tous d'autres rendez-vous de travail et d'action, utiles au développement des luttes sur tous les fronts. Investir tous les terrains, c'est aussi une condition pour que nos luttes soient victorieuses.

Je vous invite aux 3èmes États généraux du numérique les 9 et 10 mars, aux Assises communistes pour l’écologie des 4 et 5 mai, à la Convention nationale pour l'art , la culture et l'éducation populaire le 29 septembre.

Et je vous demande, enfin, de prendre bonne date de l'initiative qui se construit en ce moment dans les Hauts-de-France et qui pourrait bien donner des idées à beaucoup d'autres.

Le 9 juin, les parlementaires, élus et responsables communistes de cette grande région populaire appellent à marcher vers l'Élysée pour porter les colères et les espoirs de toute une région, pour dire « arrêtez l'austérité et les vieilles recettes libérales. Nous voulons du neuf ».

A en croire les médias, Macron a le vent en poupe.

Voilà un menu de travail qui pourrait démentir les pronostics officiels.

Saisissez-vous de chaque combat en cours, de chaque rendez-vous, de chaque date, et appel en main, allez à la rencontre d’un maximum de nos concitoyens, d’un maximum d’associations, de syndicalistes.

Créons une dynamique qui nous permettra, en investissant résolument la société, d’arracher des victoires qui seront autant de jalons pour créer des majorités d’idées et d'actions, et demain une nouvelle majorité politique.

Ce que nous allons mettre en œuvre concrètement, c'est un immense front des luttes !

N'ayons pas peur de notre propre ambition : nous voulons gagner !

Et nous sommes capables de reconstruire les chemins de victoires ! Pour le progrès social de tous !

Merci encore à toutes et tous.

Bon retour et au travail !
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APL : le gouvernement confirme ses attaques contre les bailleurs sociaux (Ian Brossat)
Le Gouvernement multiplie les mesures comptables destinées à faire les poches des bailleurs sociaux.

En effet, si la mobilisation du secteur devrait permettre d’obtenir un étalement sur trois ans, la coupe budgétaire catastrophique de 1,5 milliards d’euros imposée au monde du logement social est confirmée par le secrétaire d’État Julien Denormandie. « Les APL dans le secteur HLM baisseront bien progressivement au cours des trois prochaines années avec une réduction de 1,5 milliard en 2020 ».
Pour atteindre cette somme, après avoir fait voter une augmentation de la contribution à la CGLLS (Caisse de garantie du logement locatif social), une nouvelle attaque est prévue : l’augmentation de la TVA sur le logement social de 5,5 % à 10 %. Ainsi, le gouvernement baisse les prélèvements sur...
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L’intersyndicale, les collectifs de défense et les militants politiques obtiennent gain de cause au conseil de surveillance du centre hospitalier Sud 77.

Avec les syndicats, nous, militants communistes, réclamons notamment l’arrêt des réorganisations des services qui entraînent la fermeture de lits et l’accès au parking du site de Fontainebleau en exclusivité aux agents hospitaliers durant la durée des travaux.

Assez de souffrance des personnels hospitaliers !

Assez de renoncements aux soins et à la santé !

Suite au conseil national de la résistance(CNR) le lendemain de la seconde guerre mondiale de 1945, la sécurité sociale a été financée dans un pays dévasté par la guerre, en quasi ruines ; et on veut nous faire croire, alors que la France est la 5ème puissance économique mondiale, la 5ème plus ric...
Lire la suite - 01-12-2017

Suite au conseil national de la résistance(CNR) le lendemain de la seconde guerre mondiale de 1945, la sécurité sociale a été financée dans un pays dévasté par la guerre, en quasi ruines ; et on veut nous faire croire, alors que la France est la 5ème puissance économique mondiale, la 5ème plus riche, qu’elle ne serait plus capable de financer la sécurité sociale.

Projets Macron :

- Fermeture des urgences Fontainebleau - Nemours - Montereau
- Plan d’austérité pour 2018 moins de 3 milliards pour la protection sociale, ce qui pousse à favoriser l’ambulatoire, provoquant une baisse des lits en France (moins 16.000 pour les 2 dernières années et moins 22.000 pour l’avenir dont 239 pour les 3 sites Sud Seine et Marne)
- Dans la suite des gouvernements précédents Chirac , Sarkozy et Hollande ; Macron organise le trou de la sécurité sociale en baissant les cotisations patronales, moins 45 milliards, alors que le déficit de la sécurité sociale n’est que de 5,2 milliards en 2017.

Où va l’argent ?

Conséquence :

- Remplacement de la cotisation sociale par la contribution sociale générale (CSG) . On remplace le principe de solidarité ( je cotise selon mes moyens et je perçois selon les besoins) par un principe assurantiel (je reçois en fonction de ma contribution).
- La CSG (c’est un impôt) doit augmenter de 1,7% et rapporter 22 Milliards d’euros payés par les citoyens contre une baisse des cotisations sociales de 18 milliards. Cela coûte donc, en plus, aux citoyens la différence de 4 milliards, soit environ le montants de la suppression de l’impôts de solidarité sur la fortune (ISF).

Propositions du PCF :

Priorité à la prévention : développer le maillage hôpital / centre de santé avec les autres structures des soins existants CCAS, écoles, crèches ...
- Obligation du tiers payant
- Donner les moyens nécessaires aux 8 hôpitaux de Seine et Marne d’être des hôpitaux de plein exercice
- Empêcher le gouvernement d’étatiser le fonctionnement de la sécurité sociale.
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Le congrès national se tiendra les 24, 25 et 26 novembre 2018
--> lire le rapport d'introduction de Pierre Laurent

Résolution

Feuille de route pour un congrès extraordinaire du PCF adoptée par l’Assemblée nationale des animatrices et animateurs de section à La Villette - Paris - 18 novembre 2017
Le parti communiste tiendra son Congrès extraordinaire du 24 au 26 novembre 2018, pour y "repenser" son "action" et ses "ambitions", alors qu’il connaît de plus en plus en difficultés, a annoncé samedi le parti. La résolution actant ce Congrès a été adoptée par 72,8% des voix de l’Assemblée ...
Lire la suite - 18-11-2017

Le parti communiste tiendra son Congrès extraordinaire du 24 au 26 novembre 2018, pour y "repenser" son "action" et ses "ambitions", alors qu’il connaît de plus en plus en difficultés, a annoncé samedi le parti. La résolution actant ce Congrès a été adoptée par 72,8% des voix de l’Assemblée nationale du parti, réunissant à Paris près de 900 animateurs de sections locales du PCF, à l’issue d’une période de deux mois de consultation de plus de 13.000 militants.


Résolution

Feuille de route pour un congrès extraordinaire du PCF adoptée par l’Assemblée nationale des animatrices et animateurs de section à La Villette - Paris - 18 novembre 2017


Réuni·e·s le 18 novembre 2017 à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris, nous sommes plus de 900 animatrices et animateurs de sections locales du PCF. Cette Assemblée nationale fait suite à une première et intense période de consultation des communistes. Au terme de ces travaux, l’Assemblée adopte les dispositions suivantes.

A - Nous appelons l’ensemble des communistes à intensifier, dans tous les domaines, la contestation de la politique du pouvoir Macron, et à construire dans les luttes les bases d’une politique alternative.

La politique du nouveau pouvoir est tout entière construite au service de la finance et des plus riches.
Elle se révèle aux yeux de la majorité des Français·es brutale, autoritaire, inégalitaire.

La colère grandit et des mobilisations nombreuses et importantes sont déjà engagées : contre les ordonnances cassant le code du travail ; contre des choix budgétaires au service des riches et de la finance ; contre les gâchis du capital et le scandale de l’évasion fiscale ; contre la casse du logement social et de la Sécurité sociale ; pour des politiques publiques résorbant les inégalités sociales et territoriales ; contre le démantèlement de grands atouts industriels comme Alstom ; contre l’austérité qui asphyxie les communes et les services publics ; contre les violences faites aux femmes ; pour un accueil digne des migrant·e·s ; pour des choix écologiques à la hauteur des dangers encourus par la planète…

Nous sommes engagé·e·s dans ces luttes et soutenons activement les mobilisations syndicales, sociales, associatives, d’élu·e·s locaux·ales en cours dans tout le pays. Nous voulons les nourrir utilement de propositions alternatives s’inscrivant dans notre visée communiste, car c’est d’une autre logique dont notre pays a besoin. Nous pouvons nous appuyer sur le travail de nos élu·e·s, des groupes parlementaires (Assemblée nationale, Sénat, Parlement européen).

Nous décidons d’amplifier nos campagnes contre le coût du capital, pour une autre utilisation des richesses et à faire des États généraux du progrès social, le 3 février prochain à Paris, un carrefour de convergences de toutes ces luttes. Il s’agirait d’une première étape de la construction d’une plate-forme de rassemblement alternative au pouvoir de Macron et à la politique de son gouvernement.

B - Au-delà, nous voulons repenser l’action et les ambitions du Parti communiste pour être à la hauteur d’une période politique troublée et totalement inédite, d’une période où le monde a besoin d’une profonde révolution des rapports sociaux pour ouvrir de nouveaux chemins de justice et d’émancipation.

Nous décidons d’engager toutes nos énergies dans la préparation d’un congrès extraordinaire de notre parti en 2018 pour ouvrir une nouvelle perspective d’espoir dans notre pays et penser, au service de ces objectifs, notre propre révolution, celle qui nous amènera à être le Parti communiste dont la société française d’aujourd’hui a besoin. Nous voulons le faire à partir du bilan lucide de notre action de ces dernières années et d’une analyse en profondeur des enjeux de la nouvelle période politique ouverte en 2017.

Notre congrès, préparé de manière inédite, fait appel à l’intelligence de tou·te·s les communistes et de celles et ceux qui sont disponibles à nos côtés pour travailler l’avenir de cette belle idée du commun.
Nous nous donnons le temps et la méthode nécessaires pour cela, en prenant sans attendre les décisions d’actions nécessaires.

*

Dans une première phase – décembre 2017 à fin mai 2018 – nous ouvrons quatre grands thèmes de travail et d’action sur la base d’un bilan de la période écoulée :
  • les luttes et le combat communiste ;
  • notre démarche de transformation et de rassemblement ;
  • les transformations de notre parti ;
  • les élections européennes.

1 - Les luttes et le combat communiste

Il s’agit d’avancer concrètement dans l’élaboration d’un projet communiste du 21e siècle en l’alimentant de la mise en action de nos grands axes de bataille avec la construction :
  • d’États généraux du progrès social, avec une première étape nationale le 3 février à Paris ;
  • Alstom, pour une nouvelle industrialisation ;
  • d’Assises communistes pour l’écologie que nous tiendrons en mai ;
  • d’une campagne nationale pour les communes et l’égalité des territoires dans la République, la démocratie (Appel de Grigny ; rencontres Niemeyer du 29 janvier, colloque sur la réforme constitutionnelle le 5 mars…) ;
  • d’une campagne nationale pour les droits des femmes et contre les violences.


Et, enfin, de toutes nos actions déjà lancées :
  • les 3es États généraux du numérique les 9 et 10 mars ;
  • notre convention pour l’art, la culture et l’éducation populaire les 29 et 30 septembre ;
  • la lutte pour la paix en vue des prochaines mobilisations nationales du 22 septembre et du centenaire de la Première Guerre mondiale ;
  • nos actions de solidarité concrète ;
  • la lutte contre le racisme avec une journée d’étude au printemps ;


2 - Notre démarche de transformation et de rassemblement dans la société française Il s’agit de produire :
  • un document d’analyse sur l’état de la société française d’aujourd’hui notamment les conditions de la lutte des classes ;
  • une proposition d’orientation de notre démarche stratégique de transformation et de rassemblement, sur la base d’un bilan de la période écoulée et des enjeux de la période nouvelle.


3 - Les transformations du Parti

Il s’agit de définir l’organisation que nous devons être et les transformations concrètes pour y parvenir ; parmi ces questions, citons au moins :
  • le Parti et les classes populaires, au travail comme dans la cité ;
  • les nouveaux modèles d’organisation dont nous avons besoin ;
  • notre politique de formation ;
  • notre communication ;
  • la conception et le rôle de nos directions.


4 - Les élections européennes

Il s’agit de définir le sens de notre campagne en 2019 et le type de listes que nous voulons construire.

Ce travail pourrait déboucher sur un Conseil national élargi, tenu les 24 et 25 mars, prenant de premières décisions d’orientation et faisant des propositions, notamment un calendrier d’élaboration et de validation de nos listes (in fine par le Conseil national). Il faudra tenir compte des modifications du mode de scrutin envisagées par le gouvernement.

*

C - Méthode de travail

Ces quatre thématiques devront, chacune, rassembler dans plusieurs chantiers des milliers de communistes. Les chantiers seront ouverts à tou·te·s les adhérent·e·s qui le désirent. Ils s’ouvriront également aux contributions extérieures. Chacun·e disposera de l’outil numérique mis en place par le Conseil national.

Pour chaque thématique, une équipe d’animation nationale veillera au travail collectif et sera chargée de faire – avant fin mai – un bilan du travail, des actions menées et des propositions pour l’avenir du Parti. Toutes ces réflexions nourriront l’élaboration de la base commune.

L’adoption du projet de base commune aura lieu les 2 et 3 juin lors d’un Conseil national élargi aux animateurs·trices des ateliers.

L’adoption de la base commune déclenchera la phase statutaire de la préparation du Congrès :
  • dépôt des bases communes alternatives éventuelles jusqu’au 6 juillet ;
  • mise a disposition des communistes de tous les textes présentés ;
  • vote sur le choix de la base commune les 4, 5 et 6 octobre ;
  • congrès locaux et départementaux du 15 octobre au 15 novembre.


Le congrès national se tiendra les 24, 25 et 26 novembre 2018.

L’Assemblée du 18 novembre mandate le Conseil national du 1er décembre, pour mettre en place le dispositif d’animation et les commissions statutaires (commissions de transparence des débats, des candidatures et du texte). Les outils d’animation numériques du site du Congrès seront prêts à fonctionner le 4 décembre.
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Conseil national des 13 & 14 octobre
Il y a un mois, nous étions réunis ici, à la veille de la Fête de l’Humanité, deux jours après la première mobilisation nationale contre les ordonnances réformant le code du travail : nous avions caractérisé la politique de Macron comme un politique de droite au service du patronat, de la finan...
Lire la suite - 15-10-2017

Il y a un mois, nous étions réunis ici, à la veille de la Fête de l’Humanité, deux jours après la première mobilisation nationale contre les ordonnances réformant le code du travail : nous avions caractérisé la politique de Macron comme un politique de droite au service du patronat, de la finance. En un mot, au service des riches et nous avions décidé d’engager notre campagne contre la politique du gouvernement, contre les ordonnances, pour imposer des reculs et construire des solutions alternatives.

Un mois après, force est de constater que notre appréciation de cette politique se confirme :

  • Avec la présentation des budgets, celui de la l’État et celui de la Sécurité sociale : un budget fait par des riches, pour des riches.
  • Avec la montée du mécontentement, de la colère dans le pays, un mouvement de riposte qui grandit, s’élargit à de plus en plus de secteurs,contre les ordonnances et la politique de casse sociale.
  • Avec, dans l’opinion publique, une prise de conscience du caractère inégalitaire, des injustices sociales et fiscales, des projets du Président. Le « et de gauche, et de droite », cette soi-disant « modernité » prend du plomb dans l’aile, et c’est « le président des riches » qui s’affiche avec arrogance et mépris envers les salarié·e·s en lutte, les catégories populaires. Un mépris de classe, en somme.
Dans cette période où le clivage gauche-droite se réaffirme, où la question de l’unité, des convergences grandit, nous avons à investir de manière offensive cet espace à gauche pour faire monter les batailles et les solutions alternatives.

C’est dans ce contexte que nous avons à déployer une campagne permettant de faire converger les luttes contre cette politique de droite et faire grandir l’exigence d’entrer dans une nouvelle phase de progrès social pour contrer la politique libérale et autoritaire de Macron.

Une politique faites par des riches, pour les riches
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FONCTION PUBLIQUE

LE SERVICE PUBLIC EST LE CŒUR DE LA SOCIÉTÉ DE DEMAIN


Nous avons toutes et tous intérêt à des services publics développés, fournis par des agents bien formés et bien payés !

A lire ou relire l’interview dans l’Humanité de Anicet Le Pors et Gérard Aschieri « Les fonctionnaires répondent aux besoins d’avenir » du 23 janvier 2015.

MACRON CASSE LE SERVICE PUBLIC

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la fonction publique :
  • gel de la valeur du point indice
  • retour à la journée de carence
  • menace de 120 000 suppression...
Lire la suite - 10-10-2017

MACRON CASSE LE SERVICE PUBLIC

Depuis l’arrivée du nouveau gouvernement, les mesures négatives s’accumulent pour les agents de la fonction publique :
  • gel de la valeur du point indice
  • retour à la journée de carence
  • menace de 120 000 suppressions d’emploi...
Ces mesures vont dégrader le pouvoir d’achat de plus de 5,4 millions d’agents publics et fragiliser les services publics rendus aux usagers.

UNITÉ !

Le fait que l’ensemble des syndicats soient tombés d’accord pour contrer ces mesures, faisant preuve d’une unité qui n’est pas automatique, montre que l’enjeu est important et clair pour la majorité des fonctionnaires de toute catégorie. D’autant que ces mesures sont de même inspiration que celles qui frappent les salariés du privé. La plupart des salariés prennent peu à peu conscience que la politique de Macron, qu’on y soit favorable ou pas, ne tiendra même pas ses promesses de développement économique.

LE SERVICE PUBLIC EST L’AVENIR DU MONDE

Les services publics, la Sécurité sociale, ne sont pas que l’héritage d’un passé encore récent. C’est le coeur de la société que nous voulons, d’une civilisation solidaire, et au lieu d’être dégradés par des politiques d’austérité, ils doivent être développés par l’argent disponible (voir notamment paradis fiscaux) pour permettre l’augmentation générale du niveau de santé, d’éducation, et accessoirement de toute activité économique.

LES COMMUNISTES PROPOSENT UN SERVICE PUBLIC DU 21e SIÈCLE !
  • Remise en cause de l’austérité budgétaire pour un nouveau développement des services publics avec abandon du pacte de stabilité et de tout dispositif visant l’austérité budgétaire ; fin de la baisse des dotations aux collectivités locales et moratoire sur les fermetures de services publics ; mobilisation pour de nouvelles recettes.
  • Renforcer le maillage des services publics, en particulier dans les territoires suburbains et ruraux. Agir pour leur réimplantation avec gestion démocratique et participative, associant direction, usagers, élus et représentants du personnel.
  • Plans d’investissement pour assurer l’ensemble de leurs missions, ce qui implique un plan de formation et de création de postes sous statut et la titularisation des personnels précaires exerçant dans les services publics.
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Communiqué des DÉPUTÉS COMMUNISTES
PLFSS 2018 : contre le démantèlement programmé de la Sécurité sociale
La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dévoilé jeudi 28 septembre le projet de budget 2018 pour la Sécurité sociale.
Ce budget, placé sous le sceau de l’austérité, constituerait l’acte I d’un démantèlement de notre système de Sécurité sociale. L’abandon progressif du financement par la cotisation sociale au profit d’une hausse de la CSG marque l’ambition de mettre fin à notre modèle social solidaire et collectif.
Paris, 28 septembre 2017 PLFSS 2018 : contre le démantèlement programmé de la Sécurité sociale La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dévoilé ce jeudi 28 septembre le projet de budget 2018 pour la Sécurité sociale.

Ce budget, placé sous le sceau de l’austérité, constituerait l’acte ...
Lire la suite - 28-09-2017

Paris, 28 septembre 2017 PLFSS 2018 : contre le démantèlement programmé de la Sécurité sociale La Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a dévoilé ce jeudi 28 septembre le projet de budget 2018 pour la Sécurité sociale.

Ce budget, placé sous le sceau de l’austérité, constituerait l’acte I d’un démantèlement de notre système de Sécurité sociale. L’abandon progressif du financement par la cotisation sociale au profit d’une hausse de la CSG marque l’ambition de mettre fin à notre modèle social solidaire et collectif.

Obnubilé par sa volonté de compression et de privatisation des dépenses de santé utiles, le gouvernement prévoit également 4,2 milliards d’euros d’économies sur l’Assurance Maladie, au détriment de la réponse aux besoins de santé de nos concitoyens. Nos hôpitaux, déjà exsangues, seront quant à eux mis à contribution à hauteur de 1,5 milliard d’euros après des coupes budgétaires sans précédent ces trois dernières années.

Ce n’est pourtant pas l’argent qui manque pour rétablir les comptes sociaux. Plutôt que d’augmenter injustement le forfait hospitalier, interrogeons-nous sur les 44,5 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales liées aux politiques de baisse du prétendu coût du travail. Les députés communistes combattront ces orientations qui ne feront que renforcer la fracture sanitaire et sociale.

Nous ne laisserons pas détruire la Sécurité sociale solidaire.
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Communiqué de Jean-Paul DUFREGNE et Fabien ROUSSEL
DÉPUTÉS COMMUNISTES
Projet de budget 2018 : au bonheur des riches !
Le projet de budget 2018 présenté ce matin par les ministres Le Maire et Darmanin est un budget écrit par les riches, pour les riches !
Paris, 27 septembre 2017 Démantèlement de l’ISF, énième allègement de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe sur les dividendes, etc. Ce sont 12,8 milliards d’euros de cadeaux fiscaux* ainsi accordés aux plus riches et aux grandes entreprises quand 16 milliards d’euros...
Lire la suite - 27-09-2017

Paris, 27 septembre 2017 Démantèlement de l’ISF, énième allègement de l’impôt sur les sociétés, suppression de la taxe sur les dividendes, etc. Ce sont 12,8 milliards d’euros de cadeaux fiscaux* ainsi accordés aux plus riches et aux grandes entreprises quand 16 milliards d’euros de baisse de dépenses publiques viendront peser durement sur le pouvoir d’achat des ménages, des retraités, des jeunes et des fonctionnaires.

La purge budgétaire sur l’emploi, le logement et les transports va se traduire par la baisse des APL et la suppression de 200 000 emplois aidés ! C’est le plus grand plan social jamais réalisé dans notre pays. La hausse brutale de la CSG va affecter lourdement des millions de retraités. Enfin, les coupes budgétaires massives dans la santé et les collectivités vont asphyxier nos hôpitaux et mettre sous tutelle nos communes !

Ce projet de budget n’est pas acceptable. Plutôt que de renforcer considérablement les inégalités, il est urgent de mettre l’argent au service du plus grand nombre. Les députés communistes proposeront de :
• Lutter efficacement contre l’évasion et l’optimisation fiscales : ce sont 60 à 80 milliards d’euros de recettes supplémentaires potentielles pour le budget de l’Etat.
• Mettre l’égalité au cœur de la fiscalité, notamment en renforçant l’ISF et en taxant plus fortement les revenus financiers, ceux du capital pour inciter les actionnaires à investir et à produire en France plutôt qu’à spéculer.
• Conditionner les aides publiques versées aux entreprises (CICE, CIR…) à des créations d’emplois ou à des investissements en France.

Ces propositions visent à mieux répartir les richesses pour mettre l’économie au service du bonheur commun.

Ce budget 2018, c’est «les riches d’abord». Pour nous, «c’est l’Humain d’abord» !

Suppression de l’ISF : 3,2 milliards d’euros

Prélèvement forfaitaire unique : 1,3 milliard d’euros

Baisse du taux de ldimpôt sur les sociétés : 1,2 milliard d’euros

Suppression de la 4ème tranche de la taxe sur les salaires (à partir de 152 000 euros) : 0,1 Milliard d’euros

Hausse du CICE sans contrepartie : 4 milliards d’euros

Suppression de la taxe sur les dividendes : 3 milliards d’euros
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Réforme du code du travail: "Nous avons formulé des propositions, pour augmenter le SMIC, pour lutter contre les contrats précaires, pour éviter les turpitudes dont vous êtes désormais l'incarnation et qui consistent à s'enrichir en licenciant." - Sébastien Jumel
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Évasion fiscale. Le gouvernement refuse 80 milliards de recettes
L’Assemblée nationale l’avait validée cet hiver, mais Matignon laisse au point mort la proposition de COP fiscale des députés communistes.
Il faut remonter au 2 février dernier pour avoir des nouvelles parlementaires de la COP (conférence des parties) fiscale mondiale.

C’est en effet ce jour-là que l’Assemblée nationale validait la proposition du député communiste Alain Bocquet et du groupe de la Gauche démocrate et répu...
Lire la suite - 02-08-2017

Il faut remonter au 2 février dernier pour avoir des nouvelles parlementaires de la COP (conférence des parties) fiscale mondiale.

C’est en effet ce jour-là que l’Assemblée nationale validait la proposition du député communiste Alain Bocquet et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine (GDR) pour que la France propose une COP fiscale, reprenant le principe de la COP21, liée pour sa part aux enjeux climatiques et écologiques (lire notre édition du 3 février). « Comme les gaz à effet de serre font des trous dans la couche d’ozone, les paradis fiscaux et l’opacité créent des gouffres dans la finance mondiale », avait déclaré l’élu du Nord, dont c’était le dernier mandat.

Depuis, plus rien.

Le texte avait pourtant été bon train dans l’Hémicycle puisque, malgré l’abstention de la droite, la commission des Affaires européennes à l’Assemblée nationale comme celle des Finances l’avaient elles aussi adopté.

« Contre l’évasion fiscale » et « pour la laïcité financière »

Pourtant, si le travail parlementaire avait avancé depuis cette date, la France serait bien partie pour prendre la tête de la lutte « contre l’évasion fiscale » et « pour la laïcité financière ». L’évasion fiscale prive les comptes publics de la France de près de 80 milliards d’euros et est aujourd’hui « organisée, généralisée au cœur du système financier », décrivait Alain Bocquet.

Dans le discours de politique générale du premier ministre, Édouard Philippe, elle était malgré tout passée sous silence alors même que ce dernier disait vouloir moraliser la vie publique. « Mais l’indécence de l’argent, elle crève les yeux ! » tonnait Pierre Laurent, sénateur de Paris, dans son intervention en réponse au discours d’Édouard Philippe.

Le premier secrétaire du PCF relevait d’ailleurs que celui-ci ne disait « rien de l’évasion fiscale, qui coûte 80 milliards par an au pays, rien de la résolution votée à notre initiative par l’Assemblée nationale pour une COP fiscale mondiale ». À l’Assemblée nationale aussi, les communistes rappellent l’engagement des députés qui ont voté la résolution à la quasi-unanimité dans la précédente mandature.

Mais là encore, alors que le 20 juillet dernier le député du Nord Fabien Roussel demandait au gouvernement ce qu’il comptait faire pour agir contre les paradis fiscaux en citant « la belle idée d’une COP fiscale et financière », les ministres ont botté en touche. Dans sa réponse, le ministre des Finances, Bruno Le Maire, a réussi à ne pas dire un mot sur cette dernière, arguant que la France était « à la pointe de la dénonciation des paradis fiscaux » dans le cadre du G20. Pas assez pour faire rentrer les dizaines de milliards d’euros concernés dans les caisses apparemment.
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L’agriculture bio en danger !
Aujourd’hui, alors que le candidat Macron s’était engagé, entre autre, pour l’augmentation du bio dans les cantines scolaires, et que les crises agricoles s’enchainent à une cadence infernale, les annonces du ministre de l’agriculture viennent plomber une agriculture biologique en pleine effervescence.
Cette dernière ne manque pourtant pas d’initiatives pour développer un modèle de développement respectueux des terres, des consommateurs et pourvoyeurs d’emplois durables et non-délocalisables.

Voilà près d’un an et demi que le groupe Front de Gauche alerte sur le traitement d...
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Face au danger que représenterait l'élection de Marine Le Pen à la tête de notre pays, conscients des immenses batailles qui sont à venir, nous appelons à barrer la route de la Présidence de la République à Marine Le Pen
Sylvie Fuchs
Secrétaire départementale de la fédération
du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne
Au soir du 1er tour de l'élection présidentielle, le candidat soutenu par le parti communiste français, Jean-Luc Mélenchon obtient près de 20% des suffrages soit près de 6,9 millions de votes à l'échelon national et plus de 140 000 en ce qui concerne la Seine et Marne .

Ces résultats vie...
Lire la suite - 07-05-2017

Au soir du 1er tour de l'élection présidentielle, le candidat soutenu par le parti communiste français, Jean-Luc Mélenchon obtient près de 20% des suffrages soit près de 6,9 millions de votes à l'échelon national et plus de 140 000 en ce qui concerne la Seine et Marne .

Ces résultats viennent clore une campagne de terrain originale et moderne, dans laquelle les militants de France Insoumise, du Parti Communiste, d'Ensemble ont porté les valeurs de Liberté, d’Égalité et de Fraternité les déclinant autour de grands projets sociaux et environnementaux audacieux, porteurs d'espoirs pour les générations futures. Il faudra désormais compter avec ces millions de femmes et d'hommes qui se sont emparés de ce projet de société et ont créé la formidable dynamique que l'on connaît.

La gauche n'étant malheureusement plus présente au second tour de l'élection présidentielle, celui-ci opposera la candidate de l’extrême-droite raciste et xénophobe, Marine Le Pen, à Emmanuel Macron, candidat que les milieux financiers se sont choisi pour amplifier les politiques libérales et austéritaires dont notre pays souffre depuis 40 ans.

Face au danger que représenterait l'élection de Marine Le Pen à la tête de notre pays, conscients des immenses batailles qui sont à venir, nous appelons à barrer la route de la Présidence de la République à Marine Le Pen, à son clan et à la menace que constitue le Front national pour la démocratie, la République et la paix.

Les élections législatives des 11 et 18 juin prennent désormais une importance cruciale. Rien n'est encore joué. Forts du résultat obtenu ce dimanche, nous pouvons faire élire une majorité de députés porteurs d'une politique de changement authentique, de la 6ème république, de la transition écologique et d'un autre partage des richesses, des députés mobilisés contre les appétits de la finance et contre la haine et les divisions.

Dès à présent, nous appelons toutes celles et ceux qui se sont engagés dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon, avec les équipes de la France insoumise, du Parti Communiste, du Front de gauche, et toutes les forces qui sont prêtes à construire cette majorité nouvelle, à se réunir, à débattre publiquement et préparer ensemble les échéances décisives à venir, du 1er mai, et celles des élections législatives des 11 et 18 juin.

Fait à Vaux le Pénil le 25 Avril 2017

Sylvie Fuchs
Secrétaire départementale de la fédération
du Parti Communiste Français de Seine-et-Marne
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Pierre Laurent - conférence de presse - 25 avril 2017

Appel de Pierre Laurent aux forces de gauche: Ne perdons plus de temps

"...dans les villes à direction communiste - Front de Gauche, le score de Jean-Luc Mélenchon est supérieur de 11 points à la moyenne nationale (30, 6%)"
Je vous remercie de votre présence à cette heure inhabituelle pour une conférence de presse, mais j’étais ce matin à l’hommage rendu par la Nation à Xavier JUGELE, policier tué dans l’exercice de ses fonctions le 20 avril.

Je renouvelle ici, à sa famille, son compagnon, ses p...
Lire la suite - 25-04-2017

Je vous remercie de votre présence à cette heure inhabituelle pour une conférence de presse, mais j’étais ce matin à l’hommage rendu par la Nation à Xavier JUGELE, policier tué dans l’exercice de ses fonctions le 20 avril.

Je renouvelle ici, à sa famille, son compagnon, ses proches, ses collègues et aux forces de l’ordre, mes sincères condoléances et toute la solidarité des communistes français.

En opposant la candidate de l’extrême droite, Marine Le Pen, au candidat libéral que se sont choisi les milieux financiers, Emmanuel Macron, le second tour de l’élection présidentielle ouvre la porte à de très graves dangers pour notre pays. Le débat qui se met déjà en place pour le second tour vise à museler les idées et les forces nouvelles qui se sont levées à gauche.

En même temps, le score réalisé par notre candidat Jean-Luc Mélenchon a levé un potentiel considérable de résistance et de reconstruction d’une espérance de gauche nouvelle. Celle-ci est porteuse d’un nouveau projet émancipateur, articulant démocratie, progrès social et écologique pour la société. Il ne vous aura pas échappé que dans les villes à direction communiste - Front de Gauche, le score de Jean-Luc Mélenchon est supérieur de 11 points à la moyenne nationale (30, 6%).

Aujourd’hui, il faut faire face aux dangers qui se présentent en nous appuyant sur ces idées et ces forces et en leur ouvrant de nouvelles perspectives de luttes, de conquêtes politiques et de représentation politique nationale.

Le Parti communiste appelle dans un seul et même mouvement à battre le plus largement possible Marine Le Pen le 7 mai, lors du second tour de l’élection présidentielle et à construire, dès le lendemain, des victoires aux élections législatives dans le maximum de circonscriptions pour pouvoir combattre résolument les choix libéraux d’Emmanuel Macron comme les forces ultra-réactionnaires de l’extrême droite et de la droite.

Nous avons toujours combattu le Front national et jamais participé à sa banalisation.

Notre appel à faire barrage à Marine Le Pen, en utilisant le seul bulletin qui lui sera malheureusement opposé, est net et sans détour. Nous ne laisserons pas toutes les rênes de l’État et les immenses pouvoirs que confèrent la Ve République au Président dans les mains de la candidate de l’extrême droite. Avec elle, la République, nos principes de liberté, d’égalité et de fraternité, la démocratie et la sécurité de notre territoire comme celle du monde seraient mis en danger. Nous prenons toutes nos responsabilités car le risque de son élection ne peut être écarté.

Nous n’avons pas voulu la configuration du second tour, mais comment l’ignorer ? Notre choix n’est en aucun cas un soutien à la politique d’Emmanuel Macron : nous l’avons combattu comme ministre, puis comme candidat, dans la rue, à l’Assemblée nationale, dans les urnes. Nous combattrons demain tous ses choix anti-sociaux, favorables à la loi de l’argent.

Nous ferons donc barrage à Marine Le Pen les yeux ouverts sur la suite.

Il est d’ailleurs irresponsable de la part d’Emmanuel Macron, face au danger qui menace, de chercher à faire du vote du second tour une adhésion à son programme. Nous ne tomberons pas dans ce piège. C’est dans cet esprit que nous mobiliserons pour le 7 mai et que nous serons dans la rue le 1er mai, aux côtés des organisations syndicales.

Au-delà du second tour, il faut construire dès maintenant le maximum de victoires législatives les 11 et 18 juin prochains pour les forces de gauche nouvelles qui se sont levées le 23 avril.

Alors que les droites sont unies et en ordre de bataille, que le Front national veut élargir sa représentation nationale, fort du résultat de Jean-Luc Mélenchon, c’est à nous, Parti communiste, France insoumise, Ensemble !, forces du Front de gauche, de créer les conditions de ces victoires, pour une gauche de résistance et de combat forte à l’Assemblée nationale comme dans le pays, en élisant le maximum de députés prêts à défendre la jeunesse, le monde du travail, les quartiers populaires. A l’expérience, les citoyen-nes de notre pays savent que ce sont les député-es communistes et Front de gauche qui ont été les adversaires les plus déterminés du ministre Macron et de la loi El Khomri. Ce sont des député-es qui sont restés fidèles aux engagements pris devant leurs électrices et électeurs. Ils ont préservé une gauche debout. Dans 212 circonscriptions, la totalité des voix de gauche et écologistes qui se sont portées sur les candidatures de Jean-Luc Mélenchon, Benoît Hamon et des candidats d’extrême gauche ont déjà devancé le 23 avril Emmanuel Macron, Marine Le Pen et la droite.

Ensemble, nous pouvons gagner ces circonscriptions. Et dans de nombreuses autres, avec de nouveaux progrès qui sont possibles d’ici le 11 juin, d’autres conquêtes sont possibles.

Dans 210 circonscriptions, ce sont des candidats du FN qui menacent d’être élus, et nous devons prendre des initiatives inédites pour empêcher leur élection.

Les élections législatives seront donc cruciales. La reconquête engagée le 23 avril peut donc se poursuivre à une condition : que les forces qui ont permis ensemble le score de Jean-Luc Mélenchon envoient un signal fort de mise en commun de leurs forces dans cette nouvelle bataille. C’est l’appel que je lance, notamment à la France insoumise, dont je ne comprends pas le silence à nos appels pour une discussion commune sur les législatives depuis dimanche, mais aussi à toutes les forces de gauche qui sont prêtes à s’en saisir.

Le temps presse.

Si nous sommes ensemble, la victoire est possible dans des dizaines et des dizaines de circonscriptions. Divisés, nous en gagnerons seulement une poignée. Et chaque circonscription qui sera perdue sera alors gagnée par l’extrême-droite, la droite ou les libéraux d’Emmanuel Macron. Nous n’avons pas le droit de prendre ce risque.

Nous en appelons à la responsabilité face à une concurrence qui s’avérerait mortelle. C’est la proposition que l’exécutif national du PCF fera demain au Conseil national.

En mettant nos énergies en commun, toutes les forces qui ont contribué au résultat de Jean-Luc Mélenchon et qui auront à travailler ensemble demain peuvent être représentées. Les communistes, notamment dans les circonscriptions où ils sont sortants et où leurs positions sont fortes, sont les mieux placés pour conduire cette bataille. Partout le PCF présente et soutient une nouvelle génération de candidat-e-s : 65 % n’ont aucun mandat électif, 85 % sont issus du monde syndical, associatif, infirmières, cheminots, ouvriers, agricultrices, avocates, enseignants, habitants de quartiers populaires.

Ailleurs, c’est France insoumise ou une autre force, qui peut conduire ce combat. Nous sommes pour une entente qui respecte chacun et qui fasse gagner tout le monde. Je le répète en concluant : ne perdons plus de temps.

Pierre Laurent
Secrétaire national du Parti communiste français
Paris le 25 avril 2017
Seul le prononcé fait foi
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Le vote Jean-Luc Mélenchon arrive en tête au Mée-sur-Seine(28,6%), à Dammarie (27,7%) et à Melun (26,3%)
Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui ont contribué à ces résultats. Faisons barrage à Marine LePen au second tour. Poursuivons le rassemblement pour gagner une majorité de député-e-s porteurs de l'espoir suscité lors de la campagne à l'Assemblée nationale. Je pense plus particulièrement à Yves REMY, candidat sur la première circonscription et Virginie MASSON, candidate sur la troisième qui n'ont pas ménagé leurs efforts pour le vote Mélenchon.
Avec le comité local de la France insoumise, Timothée, Evelyne, Jacques, Pierrette, Odile, Jason, Béatrice, Valentin...et nous, communistes, avons mené une belle campagne de terrain avec plusieurs réunions publiques, une présence sur les marchés de Melun, Dammarie, Ponthierry et les quartiers pour a...
Lire la suite - 24-04-2017

Avec le comité local de la France insoumise, Timothée, Evelyne, Jacques, Pierrette, Odile, Jason, Béatrice, Valentin...et nous, communistes, avons mené une belle campagne de terrain avec plusieurs réunions publiques, une présence sur les marchés de Melun, Dammarie, Ponthierry et les quartiers pour appeler à voter massivement pour Jean-Luc Mélenchon.

Je remercie mes camarades et amis qui ont su relayer la campagne de Jean-Luc et les propositions de la France en commun. Cela nous a permis d'arriver en tête à Dammarie les lys avec 27,66%, à Melun avec 26,26%. Nous faisons de très beaux scores à Maincy: 20,19%, à Vaux-le-Pénil: 19,68%, Pringy: 16,75%, Arbonnes: 15,91%, Boissise le roi: 14,21%....

Le second tour opposera Macron à LePen, j'appelle à battre Le Pen, non pas au nom d'un front républicain mais au nom de celles et ceux qui ont eu à combattre douloureusement l'extrême droite et le fascisme au cours de leur vie; au nom de la jeunesse et des quartiers populaires qui ne veulent pas des politiques haineuses et discriminantes de Le Pen. On ne transige pas avec le Front National.

Nous aurons ensuite à résister aux politiques libérales de Macron, à poursuivre le rassemblement autour des idées de VIe république, des politiques de hausse du pouvoir d'achat, des changements profonds de nos modes de production, de consommation et d'échanges pour répondre aux urgences écologiques et sociales. La bataille des législatives se poursuit et doit être amplifiée avec toutes celles et ceux qui ont à cœur de lutter contre les politiques austeritaires qui brisent, entre autre, la jeunesse, les quartiers populaires, nos territoires et nos retraités.

A tous encore un grand merci. La lutte continue.

Vincent Benoist - PCF/élu à Dammarie les Lys.

Ensemble , POUR UNE MAJORITÉ DE PROGRÈS À GAUCHE
Par le vote pour Jean-Luc Mélenchon à la présidentielle et pour les candidat-e-s soutenu-e-s par le Parti communistes français et le Front de gauche aux élections législatives, vous ferez le choix d’une France solidaire, juste, démocratique et pacifiste. Vous contribuerez à construi...
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Dammarie-lès-Lys
Les commerçants du centre commercial de l'Abbaye à bout de nerfs.
La mairie ne respecte pas ses engagements quant au bon accès de ces commerces. L'hiver, l'éclairage faisait défaut, tout comme les quelques places de stationnement peu praticables.
Depuis des années, les commerçants subissent la rénovation urbaine, avec en point d'orgue, la baisse continue de leur chiffre d'affaire. Avec l'arrivée de Pôle Emploi, il est impossible de se garer, les clients viennent de moins en moins et le comble est que les commerçants sont contraints de licen...

grève à la cooper depuis jeudi à l’appel de la CGT et soutenue par la CFDT
Au centre des revendications: une augmentation des salaires en réaction aux 28 € brut proposés, une amélioration des conditions de travail pour répondre aux maladies professionnelles en progression telles que les troubles musculo-squelettiques.
Les dividendes versés aux actionnaires augmentent, à hauteur de 25 millions d’euros, il y a, donc, de quoi répondre aux attentes des salariés à tous les niveaux.

LE PCF DÉNONCE LA LOGIQUE LIBÉRALE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

La capitalisation boursière est en pl...
Lire la suite - 09-03-2017

Les dividendes versés aux actionnaires augmentent, à hauteur de 25 millions d’euros, il y a, donc, de quoi répondre aux attentes des salariés à tous les niveaux.

LE PCF DÉNONCE LA LOGIQUE LIBÉRALE DE L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE

La capitalisation boursière est en pleine expansion, avec une rentabilité incontestable : ces sociétés pharmaceutiques sont des vedettes de la Bourse. La mondialisation de ce secteur est très avancée, les entreprises sont très souvent multinationales, leur marché dépasse les frontières ; on ne distingue plus vraiment les sociétés nationales françaises des sociétés multinationales.

On peut porter la critique sur plusieurs points incontestables : Sur le plan éthique : elle obéit aux lois de fer de la rentabilité. En conséquence elle protège ses intérêts par l’intermédiaire de ses brevets, y compris lorsque cela la conduit à refuser aux populations pauvres du tiers monde l’accès au médicament.

Sur le plan de la santé publique : elle refuse de faire de la recherche lorsque le marché n’est pas intéressant. Sur le plan scientifique : elle n’investit pas dans la recherche fondamentale parce que le retour sur investissement est aléatoire et de toute façon à long terme, bien loin des exigences immédiates de la Bourse. Or ce tarissement des sources de la connaissance porte en lui-même le blocage futur des applications et de leur développement.

Sur le plan économique : l’industrie pharmaceutique fait monter artificiellement les prix, elle retire des produits utiles mais dont les marges sont insuffisantes, elle maquille ses budgets recherche en affectant à ces budgets des dépenses qui ne relèvent pas de ce secteur, elle ferme des laboratoires de recherche, elle gaspille des ressources dans la publicité alors que l’essentiel des achats se fait sur prescription et, en principe, selon des critères rationnels, sinon scientifiques. Enfin, elle utilise abondamment les ressources publiques sans tenir compte des intérêts généraux.

Une autre politique du médicament est donc indispensable en France, en Europe et dans le monde, établie sur des bases nouvelles.

Sur le plan éthique : une industrie qui ne spécule pas sur la misère du monde mais qui s’attache à faire progresser la santé humaine. La propriété des brevets ne peut pas être opposée à la vie. L’intérêt immédiat à l’espoir. La financiarisation doit laisser la place à l’industrialisation et au développement.

Sur le plan de la santé publique : les intérêts majeurs des populations doivent être pris en compte. Les lois du marché, surtout lorsque celui-ci est solvabilisé par des fonds publics, ne peuvent alors être appliquées. Le médicament n’est pas une marchandise comme les autres.

Sur le plan scientifique : une grande politique de recherche fondamentale doit être mise en œuvre pour alimenter ensuite une recherche appliquée.

Sur le plan économique : l’emploi et la création de richesses à partager doivent être des objectifs majeurs. Une rationalisation et un contrôle de l’utilisation des fonds publics doivent être recherchés. Il faut exiger que la santé soit hors de portée de l’AGCS et de l’OMC.

PROPOSITIONS

Concrètement nous proposons que cette politique repose sur les mesures suivantes :

Créer un pôle public du médicament : L’État a su montrer par le passé qu’il était le seul capable de promouvoir des politiques industrielles de très longue portée : des investissements publics doivent être faits dans le secteur de la pharmacie, et d’abord dans la recherche que laisse tomber l’industrie privée. Un établissement public devrait être créé pour porter cette politique industrielle. Il pourrait être financé par l’État, mais aussi par des coopérations internationales avec d’autres pays d’Europe ou par des États et des organismes publics internationaux concernés. Il passerait des conventions de recherche avec les laboratoires de l’Université, de L’INSERM, du CNRS, du CEA ou de tout autre organisme compétent ; des coopérations avec le privé seraient possibles. Enfin, il pourrait mettre en place ses propres laboratoires. Le point central serait qu’il puisse être propriétaire des brevets qu’il a financés et qu’il puisse les commercialiser ou encore fabriquer les produits issus de cette recherche. Ainsi les riches-malades, aux usagers, mais aussi aux personnels chercheurs : il faut mettre « le médicament » entre les mains des citoyens pour le sortir de celles des actionnaires. C’est la rupture indispensable à opérer.

Gérer autrement les fonds publics qui alimentent l’industrie pharmaceutique par un plus grand contrôle du public.

Mettre en œuvre une nouvelle politique de coopération internationale. Politique basée sur la coopération plutôt que la concurrence. Politique basée sur la satisfaction des besoins des populations et non des actionnaires. L’Organisation mondiale de la santé doit évoluer pour devenir un régulateur en matière de brevets indispensables à la survie des populations (médicaments contre le sida, la grippe aviaire, etc.) propriétaire de ces brevets qui seraient alors classés patrimoine de l’humanité. Il faut en finir avec les rapports de domination des pays riches sur les pays pauvres, s’opposer au brevetage du vivant. L’Agence européenne du médicament devra permettre une utilisation publique des brevets. Assurer l’indépendance de la formation médicale et professionnelle continue à l’égard de l’industrie pharmaceutique en interdisant le financement direct par l’industrie pharmaceutique de ces actions de formation. Prévoir un financement public de la formation continue.

Renforcer les moyens de contrôler la publicité sur les médicaments, et assurer la transparence de l’information sur les médicaments en direction du grand public.
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Sur le stand de Mitry-Agglo Melun

vendredi
22h : Colin Murat (chanson)

samedi
11h : Inauguration en présence d'Ahmad Dawud et Khaled Yamani représentants des réfugiés palestiniens du Liban
17h : guinguette
21h : Jean-Michel Chevry & co (rock acoustique)
...
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Prenez la Parole à l’occasion du bilan de mandat du groupe GCR.

Dans notre agglomération, les impôts augmentent, les investissements baissent.

La politique d’austérité imposée par le gouvernement PS et appuyée par nos maires LR de la CAMVS ne doit pas être une fatalité. Regroupons nos forces et nos espoirs pour faire entendre nos projets. Lors de ce débat, nous vous proposons d’apporter vos idées, témoignages, de débattre ensemble su...
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RAS LE BOL DES GRÉVISTES !
VOUS EN AVEZ MARRE DE CES GRÈVES ET DE CES BLOCAGES ?
Faites le savoir, manifestez le 14 juin !!!!!

Coupon à envoyer à votre employeur
Je soussigné NOM :………………………………PRENOM :……………………………………….

ADRESSE :…………………………………………………………………………………………,

demande que les grèves organisées par le petit nombre de syndicalistes terroristes cessent et à ne pas bénéficier du retrait de la loi travail qui modernise la vie de l'entrepris...
Lire la suite - 14-06-2016

Je soussigné NOM :………………………………PRENOM :……………………………………….

ADRESSE :…………………………………………………………………………………………,

demande que les grèves organisées par le petit nombre de syndicalistes terroristes cessent et à ne pas bénéficier du retrait de la loi travail qui modernise la vie de l'entreprise.

- Je demande à travailler au moins jusqu’à 67 ans,
- Je veux pouvoir être licencié plus facilement, qu’il s’agisse d’une incapacité due à un accident du travail ou à une diminution des bénéfices de mon entreprise,
- Je souhaite que mes indemnités soient réduites en cas de licenciement, y compris en cas de licenciement abusif,
- Je suis favorable à ce qu’il y ait un droit du travail par entreprise et non plus les mêmes droits pour tous, - Je ne souhaite plus passer de visite médicale,
- Je veux que mes horaires de travail (durée et répartition) puissent être modifiés n’importe quand,
- Je veux pouvoir travailler jusqu’à 60 heures par semaine et même sans limite en cas de forfait jour,
- Je souhaite que mes heures supplémentaires soient moins bien rémunérées et je suis d’accord pour qu’elles ne me soient payées que tous les trois ans,
- Je suis d’accord pour que mes dates de départ en congés puissent légalement être modifiées moins d’une semaine avant mon départ,
- Je souhaite que tous les acquis sociaux soient remis à zéro tous les cinq ans,
- Je suis favorable à l’étouffement des services de l’Inspection du Travail,



Merci de répondre favorablement à mes demandes.

Date et signature



En option /

pour préparer l’avenir avec modernité je ne souhaite plus bénéficier des améliorations conquises par le passé :

Je renonce à mes congés payés,
Je renonce à la Sécurité Sociale,
Je ne veux plus de salaire minimum,
Je suis favorable à l’interdiction des syndicats et du droit de grève
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37e congrès

Discours de clôture de Pierre Laurent

Documents adoptés et nouvelle direction

Projet
Le temps du commun

Echéances électorales 2017
Pour la France, un projet politique de gauche porté par un front populaire et citoyen

Transformations du Parti
Relevé de décisions

Le Conseil national élu lors du 37e Congrès
Liste des membres du Conseil national
...
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Soutien aux sinistrés des inondations
Le groupe Front de gauche d’Ile-de-France tient à saluer l’ensemble des agents des services publics pleinement mobilisés pour porter secours et aide aux populations franciliennes touchées ces derniers jours par les violentes inondations. Nous savons que, comme à chaque événement tragique que notre Région a pu connaître, les Francilien-ne-s peuvent compter sur leur engagement et sur la solidarité entre habitant-e-s.
Notre groupe apporte tout son soutien aux victimes, sinistrés ainsi qu’à à leurs proches. Nous déplorons que Madame Pécresse, plutôt que de mobiliser des moyens humains et financiers à la hauteur de la catastrophe, ne trouve rien de mieux que rappeler à l’ordre les cheminots actuellement mobilisé...
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Les habitants de Maincy ne veulent pas entrer dans l'agglomération melunaise
Lors du conseil communautaire de la CAMVS, lundi 30 mai, une délégation d'habitant-e-s de Maincy ont rappelé leur souhait de ne pas entrer dans la CAMVS.
Les élus du groupe Gauche Citoyenne et Républicaine soutiennent cette position et l'ont fait savoir lors de leurs conseils municipaux respectifs. L'absence de concertation des citoyens est à l'origine de ce refus. Les territoires se font et se défont au détriment des habitant-e-s. Mobilisons-nous p...
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Résultats du vote pour le choix de la base commune du Congres
par section, de la Seine-et-Marne et du national.
A l’issue de ce vote, comme le précisent nos statuts, le texte proposé par le Conseil national ayant obtenu le plus de suffrages « devient la base commune de discussion de tous les communistes » pour la nouvelle phase du Congrès.

Ce texte doit désormais évoluer pour permettre le plus...
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Résolution du Conseil national – 15 avril 2016
Les communistes à l’offensive pour ouvrir une solution progressiste à gauche
Le Conseil national a fait le point de la préparation de notre congrès. Nous entrons dans une nouvelle phase de sa préparation, largement engagée depuis la publication de la base commune adoptée par le Conseil national. Aujourd’hui, un document adressé à tous les communistes rassemble ce te...
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Le Conseil national a fait le point de la préparation de notre congrès. Nous entrons dans une nouvelle phase de sa préparation, largement engagée depuis la publication de la base commune adoptée par le Conseil national. Aujourd’hui, un document adressé à tous les communistes rassemble ce texte et les quatre textes alternatifs validés par la commission de transparence conformément à nos statuts. Entre les 2 et 5 mai, les communistes voteront pour adopter celui de ces textes qui deviendra la base commune pour la suite de la discussion. Après ce vote, le texte retenu continuera d’évoluer et d’être enrichi pour intégrer le maximum d’apports venus de la discussion de tous les communistes. C’est avec ce principe de construction de l’unité des communistes que nous avançons à chaque étape de la préparation du congrès. Déjà, beaucoup de remarques, de contributions, d’enrichissements sont proposés qui devront être discutés et intégrés jusqu’au congrès. Parmi les points saillants du débat, qu’il convient d’approfondir, il y a la volonté de préciser le sens du combat communiste, d’améliorer la lisibilité de notre projet, notamment sur les enjeux européens ; le besoin de pousser le débat entre les différentes appréciations sur l’état de la gauche, sa crise, les rapports avec le PS ; la demande aussi d’approfondir l’analyse de notre expérience du Front de gauche, les raisons de ses difficultés actuelles, comment envisager sa relance et celle de notre stratégie de rassemblement et de reconstruction de la gauche pour 2017 et au-delà ; le besoin de dépasser le débat sur le mot « primaire » pour clarifier notre proposition pour 2017 à partir d’une exigence commune : rendre possible une alternative de gauche et une candidature commune par un processus politique clair sur les contenus et construit par l’implication citoyenne ; une forte demande, enfin, de concrétisation des axes de transformation du Parti énoncés et qui sont très largement partagés. Le Conseil national salue cet engagement des communistes dans la discussion et invite à l’élargir. Dans cet esprit de construction commune et de progression de la discussion, le Conseil national, comme il l’avait décidé en mars, a procédé à une analyse du débat engagé et des évolutions de la situation politique. Il a adopté la résolution suivante pour verser ces nouveaux éléments de réflexions et d’actions au débat des communistes. Les communistes à l’offensive pour ouvrir une solution progressiste à gauche Le Conseil national fait appel à l’ensemble des communistes pour que chacun-e s’implique dans la préparation du congrès qui se tiendra du 2 au 5 juin. Tout confirme l’importance des décisions que nous y prendrons pour ouvrir un chemin d’espoir à notre pays. La situation politique est en effet en pleine évolution. Elle reste marquée par de très fortes contradictions et des incertitudes que nourrit, chaque jour un peu plus, l’enfoncement du pouvoir Hollande-Valls dans des choix rejetés par le pays. Mais le fait nouveau de la dernière période est bien qu’une part importante de la jeunesse et du monde salarié a repris le chemin de l’action et du débat politique. Une nouvelle situation quatre mois après les régionales Révélations de Panama Papers, mobilisation sociale contre la loi El Khomri, occupation des places par Nuit Debout, et tant d’autres signaux dans la société attestent qu’en quelques semaines, le climat social et politique du pays a changé. Après les régionales, la situation paraissait dominée par les dangers et les peurs. Aujourd’hui, des idées essentielles reviennent au premier plan : • Le scandale de Panama papers relance le débat sur l’ampleur de la prédation financière sur les richesses créées organisée par les multinationales, le système bancaire mondialisé, les gouvernements et les institutions internationales qui soutiennent les puissances d’argent. • La mobilisation pour le retrait de la loi El Khomri marque aussi bien le refus massif d’une société d’insécurité sociale et de précarité généralisée, qu’une exigence de sécurisation de tous les moments de la vie de chacun-e.. • Le mouvement Nuit debout témoigne de la volonté grandissante d’une irruption citoyenne dans la politique pour déverrouiller le système et s’autoriser à penser un autre avenir pour la société. Comme pour la révision constitutionnelle, conçue pour diviser la société et finalement abandonnée par François Hollande face aux contestations auxquelles nous avons activement participé, le mouvement contre la loi El Khomri peut gagner et empêcher le gouvernement de réunir une majorité parlementaire autour de son texte. Onze mesures positives en direction des jeunes ont été arrachées, même si elles sont très partielles, faisant la démonstration que la mobilisation collective peut gagner. Les 23 organisations de jeunesse, dont la JC particulièrement mobilisée, appellent à amplifier le mouvement pour la retrait de la loi El Khomri. Et les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée nationale de mobilisation le 28 avril prochain. Les communistes, qui sont totalement impliqués dans ces mouvements, doivent redoubler d’énergie pour les faire gagner. Tous ces mouvements montrent que des forces peuvent être disponibles pour reconstruire l’espoir au- delà de ces batailles immédiates. Ces débats, ces mobilisations, ces mouvements peuvent-ils, dans la durée, ouvrir la voie à un nouvel espoir politique, voire à de nouvelles constructions politiques ? Et comment ? Voilà des questions centrales pour notre discussion de congrès. Les dangers de la situation n’ont pas pour autant disparu La situation politique reste pour autant paradoxale. Dans le désarroi social et la confusion politique générée par la politique Hollande-Valls, le discrédit de la gauche grandit, les idées de droite et d’extrême-droite demeurent omniprésentes, de nouvelles initiatives pro-libérales comme le mouvement d’Emmanuel Macron tentent de surfer sur le besoin de renouvellement politique. Nous sommes devant une forte contradiction. D’un côté, la rupture populaire à gauche avec le pouvoir Hollande-Valls paraît irréversible. De l’autre, ce désaveu massif et justifié débouchera inévitablement, si une nouvelle réponse progressiste largement rassembleuse n’est pas construite, sur une victoire de la droite et de l’extrême-droite, toutes deux porteuses de programmes radicalisés extrêmement dangereux pour notre peuple. Avec les modes de scrutin présidentiel et législatifs, majoritaires à deux tours, et un système politique ultra-présidentialisé, cette victoire peut même conduire à la marginalisation durable, voire à l’effacement de la représentation politique, des idées progressistes, de la gauche sociale et politique. Et cela alors même qu’une part croissante du peuple, notamment à gauche, cherche des réponses nouvelles pour la démocratie et le progrès humain. Il est hors de question de nous résigner à cette situation et de subir les échéances de 2017. Les communistes ont une responsabilité première à gauche pour construire, pour 2017 et au-delà , un front politique populaire et citoyen capable d’ouvrir une voie nouvelle qui soit une perspective d’espoir pour notre peuple. Les communistes à l’offensive pour ouvrir le chemin à une issue progressiste Pour sortir le pays du piège qui lui est tendu, nous sommes décidés à prendre toutes les initiatives pour construire l’union dans la société, dans l’action, dans les échéances électorales de toutes les forces populaires et de gauche qui veulent un projet de changement. Nous voulons construire un front politique populaire et citoyen qui rende possible une majorité de changement. Nous voulons pour cela renouveler la démarche de rassemblement initiée avec le Front de gauche en retrouvant son ambition majoritaire et sa dynamique citoyenne. Non seulement nous ne tournons pas le dos à la démarche du Front de gauche que nous avons initiée, mais nous voulons le relancer sur ses fondements avec une nouvelle ambition due à la période nouvelle dans laquelle se trouve le pays. Pour avancer, le Conseil national renouvelle son appel à travailler de front à trois objectifs intimement liés : une majorité populaire, une majorité législative et une candidature à l’élection présidentielle au service de la construction de ces majorités. 1- Rien ne sera possible sans l’appropriation citoyenne et populaire d’un nouveau projet politique de changement. Le projet de changement que nous voulons, qui passe par l’abandon des politiques d’austérité et des modèles de concurrence libérale refusant de s’attaquer au coût du capital, le front politique populaire et citoyen qui devra le porter, ne seront possibles que par une implication citoyenne grandissante dans la construction de ces projets et dans les échéances électorales. Les gens engagés dans la mobilisation El Khomri et Nuit debout ne veulent plus être dépossédés et ils ont raison. C’est d’ailleurs le chemin pour faire reculer la défiance politique qu’a créée dans le peuple la rupture avec le pouvoir actuel, qui aux yeux de nombreux Français disqualifie la gauche. Le sens de notre démarche, c’est la construction pour 2017 et, au-delà, de projets reconnus et portés par les citoyens. Nous devons donc saisir et créer toutes les occasions de pousser le débat populaire sur les solutions, sur les moyens à dégager pour rendre crédible une autre politique : • sur Panama papers : en poussant le débat sur nos propositions pour reprendre le contrôle sur l’argent et les banques contre la finance ; • sur la loi El Khomri : en avançant les propositions de sécurisation de l’emploi, de la formation, et de changement du travail de notre campagne « Zéro chômage, pour une société de partage » ; • sur le pouvoir citoyen : Quels nouveaux droits, quels services publics, quelle nouvelle république ? Plus généralement, nous devons permettre au maximum de citoyens, partout et sous toutes les formes possibles, d’écrire leurs exigences populaires pour dire avec leurs mots : « voilà ce que nous voulons pour nous et pour la France ». Le Conseil national propose que le Parti communiste, dont la force motrice est l’énergie militante des femmes et des hommes qui en sont membres ou qui l’entourent, se lance avec une très grande ambition dans l’expression de ce mandat populaire. Cela passe : • par un travail de contact populaire d’une ampleur inégalée. C’est le sens de la « grande consultation citoyenne » que nous lançons avec l’objectif de parler à 500 000 citoyens. Cette consultation prendra tout son sens si elle donne lieu à des restitutions publiques et à des événements qui permettent aux citoyens qui +le désirent de poursuivre leur implication. A la fête de l’Humanité, une grande restitution nationale aura lieu ; • par l’écriture ou la mise en avant de toutes les plateformes citoyennes et sociales qui émergent des mobilisations sociales, dans les Nuits debout et partout où des collectifs citoyens peuvent voir le jour ; • par l’implication dans ce travail d’écriture populaire de tous les acteurs citoyens engagés dans le mouvement syndical, associatif et politique avec lesquels nous devons intensifier les contacts, les espaces de dialogue, les constructions communes. A l’automne, une grande étape nationale de convergence de ces exigences citoyennes doit être construite. Le congrès doit pousser le débat sur ce point. Le Parti communiste doit être à tous les niveaux une force de propositions pour cette convergence nationale de projets. Pour nous, cette mobilisation citoyenne doit être le coeur de la préparation des échéances de 2017, à l’opposé des pratiques politiques dominantes. 2- Comment préparer les élections de 2017 ? Dès maintenant, construire la bataille des législatives Le discours sur l’impuissance de la politique s’accompagne, depuis la mise en place du quinquennat, d’un verrouillage institutionnel renforcé, dont une des clés est l’ultra-présidentialisation. Aussi, les élections législatives ne peuvent être renvoyées à un simple « après » élection présidentielle, déconnectées des enjeux réels de la fonction législative. Elles doivent faire élire une assemblée nationale déterminant le gouvernement du pays selon l’intérêt général, et non donner une majorité aux ordres du Président. Ce doit être une bataille nationale rassembleuse qui s’enracine sur les besoins et les luttes des 577 territoires que représentent les circonscriptions, dans une cohérence unitaire nationale. Elles doivent être abordées comme une échéance à part entière à partir d’une idée simple : quel que soit le Président, le changement aura besoin d’une majorité législative et de députés en phase avec les exigences citoyennes, qui rendent des comptes au peuple et pas au Président. Il ne faut pas seulement le dire, il faut passer aux actes dans nos priorités. Sous des formes appropriées et propres à chaque territoire, nous appelons donc les communistes à amplifier dès maintenant le chantier de l’implication et de la construction citoyenne en engageant les constructions locales, circonscription par circonscription, qui permettront de faire émerger les projets, les candidatures capables de porter ces exigences et de l’emporter partout où ce sera possible. Un cycle de formation nationale sera mis à la disposition de tous ces candidats, leurs équipes de campagne, et les directions départementales, dès cet été. Amplifier nos efforts pour une candidature de rassemblement à l’élection présidentielle porteuse d’un réel projet de rupture à gauche, capable de battre la droite et l’extrême-droite Notre ambition de rassemblement sur un nouveau projet à gauche doit s’incarner dans l’élection présidentielle. Nous savons, compte tenu du caractère ultra-personnalisé de cette élection, que le lien entre construction populaire et élection présidentielle est le plus difficile à faire. Ce défi est aiguisé par le nouveau cycle politique ouvert à partir des élections européennes avec la place prise par le FN. Le danger FN change la nature d’un scrutin où seuls deux candidats restent en lice au second tour et va dénaturer le sens du premier tour de l’élection présidentielle. Il est aussi rendu plus ardu par le désarroi créé dans le peuple de gauche qui a élu Hollande en 2012 et qui entendent aujourd’hui l’Elysée, Matignon et Solferino dénaturer le sens de la gauche et théoriser les deux gauches irréconciliables pour mieux diviser et casser toute la gauche. Dans ces conditions, la candidature de gauche à laquelle nous voulons travailler ne peut évidemment en aucun cas être celle de François Hollande qui s’acharne, malgré le rejet populaire, à vouloir repartir, ni celle d’un autre représentant de la même politique, soutenue, depuis 2012, par la direction du parti socialiste. Pour une alternative à cette politique, Nous cherchons à construire une candidature en phase avec les attentes citoyennes de changement et s’appuyant sur un contrat populaire et citoyen le plus large possible. C’est pourquoi nous regrettons les trop nombreuses candidatures annoncées à gauche et nous les appelons à s’inscrire dans la construction collective nécessaire. C’est dans ces conditions, propres à l’échéance de 2017, et pour entraîner le maximum des forces disponibles dans toute la gauche sociale et politique pour une construction alternative à la politique de François Hollande, que nous sommes disponibles pour construire un processus collectif citoyen, une primaire citoyenne à gauche si elle répond à ces objectifs. Pour nous, un tel processus suppose de donner la priorité à la construction d’un projet politique issu de débats citoyens et porteur des exigences populaires autour de cette question : « quelle France voulons- nous ? ». A son terme on pourrait imaginer une votation citoyenne pour valider la plateforme politique élaborée par le débat, et désigner le ou la candidate qui en serait porteur. Si un tel processus advient, les communistes auront à décider d’y engager ou d’y soutenir un candidat dans une conférence nationale conformément à nos statuts. Le Parti communiste s’adresse donc solennellement aux forces politiques et sociales, aux femmes et aux hommes qui s’impliquent dans le mouvement social, dans la vie associative, et à toutes les forces disponibles pour un tel processus collectif pour leur dire : passons ensemble aux actes, en commençant par la construction d’une grande phase de débats et de consultation citoyenne. Nous savons que la plupart des signataires des deux appels aux primaires, de nombreux écologistes et socialistes, de nombreux militants du FDG, de nombreux citoyens sont favorables à un tel processus. Nous proposons à tous ceux qui veulent avancer de se rencontrer très vite pour organiser une première vague de débats citoyens avant l’été dans les départements. Et nous proposons qu’en juin quatre grandes rencontres de dimension nationale débattent à partir des questions d’actualité qui mobilisent le pays : Quelle politique de gauche en matière d’emploi et de travail , d’augmentation des salaires, pensions et minima sociaux ? Quelle politique bancaire, monétaire et fiscale contre l’évasion fiscale et pour que l’argent serve l’Humain d’abord ? Quels pouvoirs citoyens pour démocratiser la République ? Quelle alternative de gauche en Europe ? Ainsi, nous vérifierons ensemble si un tel processus répond à la demande du pays.
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Panama Leaks: les sales magouilles derrière le plus grand hold-up du monde
11,5 millions de documents provenant de l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage de sociétés offshore, ont été analysés par un groupement de journalistes. L’ampleur de la fraude dévoilée laisse dubitatif sur les politiques publiques enclenchées depuis des années pour lutter contre ce fléau. Mais la multiplication des révélations pourrait créer une réelle faille de confiance dans les réseaux d’évasion.
Tous les pays sont concernés, 214 000 entreprises Offshore, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques... Il va falloir du temps pour appréhender et décortiquer l’ensemble du système d’évasion fiscale révélé par le Consortium international des journalistes d’investi...
Lire la suite - 04-04-2016

Tous les pays sont concernés, 214 000 entreprises Offshore, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques... Il va falloir du temps pour appréhender et décortiquer l’ensemble du système d’évasion fiscale révélé par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Et pourtant la fuite ne vient que d’un seul de ces cabinets d’avocats spécialisé dans la création de société écran au Panama, Mossack Fonseca.

« La pratique était connue mais ce que dévoilent ces informations, en provenance d’un seul cabinet d’avocats, est délirant: il s’agit d’une institutionnalisation, au niveau des plus puissants, de l’utilisation de sociétés opaques, à des fins de fraude fiscale ou de blanchiment d’argent », explique Lucie Watrinet de CCFD-Terre Solidaire. « Tout cela n’est permis que par l’opacité. Il faut donc impérativement imposer les mesures de transparence pour y mettre un terme et prévoir des poursuites à l’encontre des fraudeurs, mais aussi des banques et des cabinets d’avocats qui organisent ces pratiques scandaleuses ».

Une société écran, ou offshore est l’outil qui remplace le traditionnel compte en Suisse. Car depuis quelques temps, ce dernier n’est plus si secret qu’il le fut. Le riche ou l’entreprise qui veut frauder crée alors, via un cabinet comme Mossack Fonseca, une fausse société dans un paradis fiscal, qui ne fonctionne qu’avec des prête-noms, comme ça la source reste à l’abri du fisc. Pour gérer son argent le client utilise des procurations privées. Il enrichit donc ces parasites financiers, mais les sommes restent moindres que si le client payait des impôts. On connaissait l’indécence des chiffres. L’évasion fiscale, c’est au bas mot 25 000 milliards d’euros planqués dans les paradis fiscaux.

  • 15 fois le PIB français
  • plus de 2 fois la dette cumulée de tous les pays européens
  • 10 fois la dette cumulée des pays dits du tiers monde…
  • Ou encore la totalité des pertes subies lors de la crise des subprimes et du krach financier qui s’en est suivi.
Il faut aussi avoir bien conscience que le fléau de l’évasion fiscale touche autant les pays du nord que du Sud. Oxfam rappelle que « chaque année l’évasion fiscale coûte ainsi aux pays pauvres plus de 170 milliards de dollars, alors que 400 millions de leurs habitant-e-s n’ont même pas accès à des services de base en matière de santé. »

Infographie. Ces milliards à l’ombre des paradis fiscaux

Ce que montrent ces documents, c’est la sale petite tambouille qui mène à ce résultat. Ces réseaux d’évasion fiscale basés sur des sociétés Offshore servent en même temps à échapper au fisc et à blanchir l’argent de la drogue. Dans ces petits papiers, la Société Générale côtoie les cartels et le Hezbollah.

D’ailleurs la filiale luxembourgeoise de la Société Générale figure parmi les 10 premières banques ayant facilité la création de sociétés écran par l’intermédiaire de Mossack Fonseca… Ce qui n’est pas si étonnant lorsqu’on sait que la Société Générale déclare presque deux fois plus de bénéfices au Luxembourg qu’en France, alors même que l’économie luxembourgeoise est 43 fois plus petite que l’économie française…

« Pour ouvrir un compte Offshore aujourd’hui, on peut le faire de son smartphone. On ouvre un compte, rempli un petit questionnaire, désigne un responsable de société, on choisit son paradis fiscal, on fait un versement avec la photocopie de son passeport, et on a créé une société en 10 minutes » nous expliquait Eric Bocquet, rapporteur de commissions d’enquête au Sénat sur l’évasion fiscale et ses acteurs. « On doit établir la chaine de responsabilité de l’évasion fiscale. » Pour le Sénateur communiste, il faut casser cette logique mortifère qui fait que ces banquiers, ces avocats fiscalistes sont formés dans les meilleures écoles du système républicain et ne craignent rien. Alors il faut une volonté politique et plus de transparence réclament Oxfam et le CCFD CCFD-Terre Solidaire.

La Commission Européenne, les Etats et l’OCDE promettent une lutte sans merci contre l’évasion fiscale mais difficile de trouver des mesures efficaces. Il faut dire que des dizaines de personnalités politiques de premier plan, au nombre desquels des chefs d’état, sont directement concernés par les Panama Papers. La première fournée des révélations donne 128 dirigeants politiques et douze chefs d’Etat ou de gouvernement, dont six encore en activité. Rappelons également que le Président de la Commission Européenne, tête de pont de la lutte contre l’évasion fiscale gouvernait le premier paradis fiscal européen...

« Il est temps de faire la lumière sur l’activité réelle des entreprises dans les tous les paradis fiscaux et d’adopter en France et en Europe le reporting pays par pays public pour toutes les multinationales. La loi Sapin II offre une nouvelle occasion d’avancer dans ce sens et la multiplication des scandales montre qu’il est urgent d’agir » a réagi Manon Aubry, d’Oxfam France.

D’autant que ce projet de loi peut protéger les lanceurs d’alerte. Car en organisant des fuites d’ampleur comme celles-ci, ils peuvent briser la confiance
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Le Conseil national du PCF adopte le « Projet de base commune de discussion » du 37ème congrès
Réuni les 5 et 6 mars à Paris, le Conseil national du PCF a adopté une résolution appelant à amplifier sous toutes ses formes la mobilisation contre le projet de loi El Khomri et à participer aux journées d’action des 9 et 31 mars.
Cette résolution lance également une campagne nationale d’actions et de propositions sur le thème « Zéro chômage, pour une société de partage ».

Le Conseil national a adopté le « Projet de base commune de discussion » soumis par la direction nationale aux débat des communistes pour le ...
Lire la suite - 06-03-2016

Cette résolution lance également une campagne nationale d’actions et de propositions sur le thème « Zéro chômage, pour une société de partage ».

Le Conseil national a adopté le « Projet de base commune de discussion » soumis par la direction nationale aux débat des communistes pour le 37eme congrès du PCF qui aura lieu du 2 au 5 juin.

Ce projet comporte trois textes.
Le premier intitulé « Le temps du commun » porte sur le projet du Parti communiste.

Le second, intitulé « 2017 : une autre voie pour la France » propose de « construire dans les conditions inédites crées par l’échec du quinquennat de François Hollande une nouvelle étape de rassemblement à gauche pour ouvrir un chemin d’espoir ». Il s’agit de « poursuivre la démarche du Front de gauche et d’écrire une nouvelle étape »
Le PCF lance « une grande consultation citoyenne pour construire un mandat populaire pour 2017 », avec l’objectif de rencontrer 500.000 personnes d’ici la fin de l’été. Le PCF propose de construire dès maintenant, à travers des « état généraux » dans chaque circonscription des candidatures aux élections législatives pour une majorité sur un contrat de législature démocratique et d’intégrité.
Il propose de s’incrire dans le processus de primaire à gauche sur la base de la construction avant l’été d’un socle commun d’entrée dans cette primaire. Pour le conseil national, « ce processus, pour réussir, passe par une démarche collective, populaire et citoyenne ». Il doit viser à « écarter l’impasse Hollande et Valls par l’émergence d’une autre voie à gauche ».

Enfin, le troisième texte vise à construire « les transformations utiles et concrètes pour un Parti communiste de nouvelle génération », ce texte doit déboucher sur l’adoption d’un relevé de décisions lors du Congrès.

Les 3 textes de la base commune ont été respectivement adopté par 90 %, 81 % et 88 %. Il seront rendus publics lors d’une conférence de presse qui précédera « les lundi de gauche » :

Lundi 6 mars à 18h au siège du conseil national

Espace Neimeyer, 2 place Colonel Fabien, Parie 19eme

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, présentera et commentera pour la presse les travaux du Conseil national.
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Révolution numérique - Entre aliénation et émancipation. Rencontre débat organisé dans le cadre des états généraux de la révolution numérique au siège du pcf le 12 février 2016. Avec Pierre Laurent, secrétaire national du pcf et Bernard Stiegler, philosophe.
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Chaque lundi à partir du 1er février des échanges, des rencontres, des débats. À l’invitation de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF.
Je souhaite apporter ma pierre,
celle du Parti communiste, à un débat nécessaire à gauche, sur les enjeux de la période et les grands défis auxquels la France est confrontée. Je le fais en invitant des personnalités, acteurs et actrices du monde associatif, syndical et politique, d...
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4 Vérités : "Il faut un nouveau projet de gauche", martèle Pierre Laurent
Pierre Laurent est l'invité des 4 Vérités sur France 2. Le secrétaire national du parti communiste français observe les grèves qui agitent le pays cette semaine, et notamment le conflit taxis-VTC. "Qu'on organise mieux les choses ! Les chauffeurs de taxi ne demandent que ça : qu'on réglemente la pro...
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Intervention de Pierre LAURENT - manifestation syndicale de la fonction publique
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Pierre Laurent réagit à la réforme constitutionnelle
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Agglo Melun Val de Seine : des projets... et une augmentation des impôts locaux
Lors du conseil communautaire de l'agglomération Melun Val de Seine, ce lundi, les élus ont réalisé le débat d'orientation budgétaire. Une hausse des impôts locaux est envisagée pour parvenir à la réalisation de projets structurants dans les 16 communes.
Le département, puis la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (CAMVS). Après le conseil communautaire extraordinaire réalisé la semaine dernière, à la suite de l’extension du périmètre de l’agglo à Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy, une nouvelle séance s’est déroulée ce lundi 18 janvier à M...
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Six tombes du carré musulman profanées au cimetière de Vosves. Nous condamnons cet acte.
Un rassemblement de recueil aura lieu ce dimanche 24 à 11:00 devant l'entrée sud du cimetière de Dammarie pour dénoncer les profanations quelles qu'elles soient !
Six tombes situées dans le carré musulman du cimetière de Vosves à Dammarie-lès-Lys ont été dégradées, dans la nuit de vendredi à samedi. De la peinture rouge a été répandue sur les sépultures situées dans le fond du carré musulman. “C’est la première fois que de tels actes sont commis ici”, confie ...
Lire la suite - 16-01-2016

Six tombes situées dans le carré musulman du cimetière de Vosves à Dammarie-lès-Lys ont été dégradées, dans la nuit de vendredi à samedi. De la peinture rouge a été répandue sur les sépultures situées dans le fond du carré musulman. “C’est la première fois que de tels actes sont commis ici”, confie Abdelkader Belarbi, le président de l’association cultuelle des musulmans de Dammarie-lès-Lys (ACMD).

D’après lui, une plainte commune a été déposée par les familles dont les tombes ont été touchées et l’association va également porter plainte pour dénoncer ces faits. “C’est un manque de respect évident pour les morts, poursuit le président. Il s’agit bien d’une profanation, même s’il n’y a pas de signe visant la communauté musulmane.” Les sépultures ont rapidement été nettoyées après que les constatations de la police ont été réalisées.

“Je m’associe à la peine des familles et condamne bien sûr ce type d’actes de vandalisme”, indique Gilles Battail, le maire de Dammarie-lès-Lys. Et d’ajouter : “Nous nous associerons à la plainte mais il faut également garder notre calme et laisser les enquêteurs faire leur travail.” Un constat identique à celui d’Abdelkader Belarbi : “Nous voulons dénoncer cet acte mais il faut aussi calmer le jeu.

Une enquête de police a été ouverte, les investigations sont menées par les policiers de Melun. Une réunion doit se tenir dans le courant de la semaine avec le maire et les représentants de la communauté musulmane de Dammarie-lès-Lys.
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L’APPEL DES GOODYEAR
CGT GOODYEAR AMIENS-NORD
Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participer avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.
En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.

Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut ...
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Vœux de Pierre LAURENT 11 janvier 2016
Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Cher-e-s camarades,
Cher-e-s ami-e-s,
Mesdames, Messieurs,

Merci à toutes et tous pour votre présence. Le moment est donc venu de dire ensemble bienvenue à 2016 et adieu à 2015. Autant le dire de suite, notre adieu à cette année terrible ...
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Mesdames, Messieurs les ambassadeurs,
Cher-e-s camarades,
Cher-e-s ami-e-s,
Mesdames, Messieurs,

Merci à toutes et tous pour votre présence. Le moment est donc venu de dire ensemble bienvenue à 2016 et adieu à 2015. Autant le dire de suite, notre adieu à cette année terrible est sans regret. C’est même avec une furieuse envie de retrouver l’espoir et la paix que nous tournons la page. La paix, c’est le premier message que j’ai voulu vous adresser avec ces visages de Picasso sur ma carte de vœux. Le peintre les avait spécialement dessinés pour un congrès du PCF - nous tiendrons le prochain entre les 2 et 5 juin prochains - et Eluard les avait accompagnés d’un poème dont quelques vers figurent sur cette carte. Quel beau symbole et quelle actualité ! Picasso et Eluard unis dans l’hommage à leur parti, comme ils le furent dans leurs gestes créateurs pour célébrer la paix et la liberté.

Oui, l’année 2015 aura été terrible. Entamée par la tuerie de nos compagnons de Charlie Hebdo auxquels nous pensons tant ces jours-ci, celle de l’Hyper Cacher et achevée par le carnage du 13 novembre, au cœur du Paris populaire et festif que nous aimons tant. Nous ferons tout pour tourner la page, pour qu’aucun peuple ne revive la même horreur, pour qu’enfin l’esprit du 11 janvier qui nous réunissait, il y a tout juste un an - celui d’une République de la liberté, de l’égalité et de la fraternité -, trouve enfin la force de se faire respecter.

Il ne suffira pas pour cela de multiplier les cérémonies sans âme, d’user et d’abuser des symboles en les vidant de leur histoire, d’accumuler les discours où les mots perdent leur sens.

J’étais hier place de la République, pour mes amis de Charlie et pour toutes les victimes de la violence terroriste. Je vous le dis, j’étais triste devant cette place de la République vidée de son peuple par le quadrillage sécuritaire. J’étais en colère devant ces mots trahis. Ceux de Victor Hugo utilisés à contre-emploi, ces paroles du Temps des Cerises, en hommage à ces communards de toutes nationalités qui ne peuvent décidément pas cohabiter avec la déchéance de la nationalité.

Oui, souhaitons nous pour 2016 au moins une chose : que les mots retrouvent leur sens et que cessent les impostures. Non, le Front national n’est pas le parti des ouvriers mais son poison, Nicolas Sarkozy n’est pas plus Républicain que Donald Trump, le programme de François Hollande n’est pas celui d’un candidat de gauche. Les expéditions punitives à Ajaccio ne sont pas des processus de défense de la laïcité, mais le contraire, et la Corée du Nord est au communisme ce que le gros rouge qui tache est au Bourgogne qui m’est cher.

Année terrible, oui, 2015 le fut décidément bien encore.

Terribles les images du flot des réfugiés, du corps abandonné du petit Aylan, enfant kurde de Syrie, sur une plage de Turquie, terrible la réalité de la jungle de Calais. Souhaitons qu’en 2016, la France s’honore de redevenir une terre d’accueil hospitalière à celles et ceux qui fuient la barbarie de Daech, les guerres et les persécutions.
 
Terribles ces vies broyées au quotidien en France par le chômage de millions de travailleurs et de travailleuses, de jeunes, d’anciens, rejetés, broyés. Souhaitons que 2016, soit l’année du recul du chômage et qu’elle redonne toute sa valeur au travail.

Terrible cette tablée hypocrite et cynique de gouvernants européens condamnant le peuple grec à l’austérité malgré ses choix démocratiques et le courage de ses gouvernants. Souhaitons qu’en 2016, Grecs, Portugais, Espagnols soient plus forts ensemble pour se faire respecter. Le combat continue à Athènes comme ailleurs et je salue ici la décision historique du Parlement grec qui, le 22 décembre, a voté à l’unanimité, sous la présidence d’honneur de Mahmoud Abbas, la reconnaissance de l’État de Palestine. (Je salue Monsieur Salman El Herfi, ambassadeur de Palestine).

Terribles enfin, en France, ces élections régionales qui voient progresser le scénario catastrophe dans lequel la gauche risque fort de disparaître, si nous ne trouvons pas la force de redresser la barre. Souhaitons que 2016 soit l’avenir de la refondation et de la reconstruction à gauche, de l’alternative contre l’austérité et contre ce système politique verrouillé, bloqué, qui semble se complaire dans cet affaiblissement. Voilà les pages que nous voulons tourner. Soyons-en convaincus. Il ne s’agit pas pour moi de vœux pieux. La réalité, je veux la regarder en face avec les millions de jeunes et moins jeunes qui cherchent des solutions et un autre avenir pour la France. Une chose est sûre, il y a urgence.

Les urgences, je les connais. Vous les connaissez. En 2015, j’ai entrepris un tour des régions de France. J’ai beaucoup appris et écouté, découvert, produit des idées avec ceux que j’ai rencontrés. Des femmes et des hommes fabuleux, qui aiment notre pays, qui ont envie de construire du commun, qui ont envie d’expérimenter, qui ont envie de s’épanouir dans leur travail, dans la société. J’ai vu des fermes où les paysans construisent des circuits courts, s’intègrent dans une économie circulaire. J’ai vu des chercheurs se battre pour faire vivre une recherche utile à l’humanité.

J’ai vu des travailleurs, de véritables lutteurs, fondre en pleurs à l’évocation de la casse de leurs outils de travail et de la négation de leurs compétences. J’ai vu des syndicalistes qui ont construit leurs projets et sauvé leurs boîtes. J’ai vu des femmes et des hommes qui mettent de l’éthique dans ce qu’ils font et refusent d’être traités comme des incapables. J’ai vu des élus de terrains qui inventent, écoutent les populations. Mais j’ai compris également que tout ce monde-là était écœuré par les trahisons, les renoncements, les manœuvres politiciennes. Tous sont en demande d’espoir, et ils ont trop souvent le sentiment de n’avoir ni lieu, ni moment pour se parler, pour échanger leurs expériences. Alors chacun refait le monde dans son coin, et parfois avec de belles réussites. Mais je leur dis à tous : en 2016, nous avons besoin de plus de commun, de plus de confiance, de plus d’espoir, de plus de partage. Ensemble, nous serons plus forts et le pays avec.

Alors, c’est le premier appel que je lance. C’est le moment d’ouvrir ces espaces, de rencontres, de recherches, de constructions, d’innovation, de luttes et d’actions, ces lieux de valeurs aussi. Partout, faites émerger des fabriques citoyennes, des coopératives populaires d’idées et d’actions. C’est ce mouvement populaire qui peut changer la donne. « Une partie de la gauche s’égare au nom de grandes valeurs », assène Manuel Valls.

Moi, je vous dis, laissons Manuel Valls à ses dérives. Oui, égarons-nous au nom des valeurs, et inventons, inventons, inventons. J’ai en tête une tribune du journal l’Humanité : « Nous allons nous battre, nous autres les égarés, car notre espoir est grand et nos valeurs sont grandes… Notre Espoir, cela pourrait être le nom de notre rassemblement, le nom de ce déclic salutaire du peuple de gauche. » Voilà ce qu’a écrit Philippe Torreton, il a raison. C’est ce qu’il faut faire !v Alors, n’abordons pas 2016 le cœur plein de chagrin et de frayeur. Abordons 2016 avec au cœur nos raisons d’espérer, avec du courage et de l’envie ! Et si la flamme paraît trop pâle, si la fenêtre par où elle brille est étroite, il ne sera pas dit que nous aurons failli, en renonçant à en forcer l’ouverture, et à souffler sur les braises pour rallumer les feux du changement.

Cet espoir, il existe. Ne les écoutez pas ! Notre peuple n’a pas renoncé à tout, la société française n’est pas seulement pleine de ressentiments, d’aigreur et de repli réactionnaire. Elle est emplie aussi d’énergie, de vitalité positive et progressiste que nous allons cultiver, nourrir, faire prospérer.

La société que nous voulons, la France en commun à laquelle tant de citoyens mais aussi tant de milliers de gens sur la planète continuent d’aspirer malgré ce qui nous est arrivé, nous la savons possible et plus encore nécessaire. Cette société, c’est celle qui osera clamer comme devise : « zéro chômeur, tous travailleurs », parce que le chômage ce n’est pas la compétitivité, c’est le poison qui ronge nos solidarités, et parce que le travail, ce n’est pas un coût, c’est la source de nos richesses.

Cette société fixera le cap résolu d’une nouvelle industrialisation productive, de la révolution numérique, et la transition écologique – avec un seul et même objectif : un nouveau mode de développement où social et écologie se conjuguent pour l’humain et la planète, pour une société du bien-vivre et du bien-commun.

Cette société, c’est celle qui redonnera du sens à l’égalité, à la liberté, à la fraternité, en refondant la République pour tous, dans les actes. C’est celle qui rendra à la France l’aura d’une nation ouverte et respectée.

Cette société, c’est celle qui reprendra la tête du combat mondial pour la paix, le désarmement et la sécurité collective par le progrès humain partagé.

Car, si nous ne prenons pas vite ces nouvelles routes, alors la France s’exposera encore à la précarité, l’insécurité, la division, la guerre et l’exclusion.

Et pourtant les voilà repartis en fanfare sur les chemins de l’abîme.

Les patrons viennent ainsi de reprendre leur offensive et d’écrire à François Hollande pour lui demander « un plan d’urgence audacieux pour l’emploi ». Mais quel est ce plan ? Aucune proposition pour l’emploi. Un seul credo, toujours le même : rendre les travailleurs plus flexibles, casser le Code du travail, en finir avec le CDI et poursuivre l’effacement des cotisations sociales. Ils ont trouvé un nouveau mot : « le contrat de travail agile ! », mais l’idée c’est toujours la même vieille recette. Pourquoi se priveraient-ils, Macron leur a encore ouvert la porte : le modèle c’est l’ubérisation et le prétendu « entreprenariat individuel ». En vérité, la solitude du travailleur face aux patrons. Finies les conventions collectives, les grilles de salaire et de qualifications. L’embauche de gré à gré, voilà leur rêve.

Nous le disons, c’est de la foutaise !

Oui, tout n’a pas été essayé contre le chômage ! Ce qui n’a pas été essayé, c’est de reconnaître le travail et les qualifications par de bons salaires, une hausse des salaires, à commencer par le SMIC aujourd’hui indigne. Ce qui n’a pas été essayé, c’est d’en finir avec l’austérité et de lancer de grands plans d’investissements pour moderniser le pays, pour la transition énergétique et environnementale : industrie, bâtiment, services publics des transports et de l’énergie, formation, éducation, recherche, sécurité. Pour les services du bien-vivre aussi, petite enfance, accompagnement des personnes âgées, handicapées... Ce qui n’a pas été essayé, c’est une nouvelle réduction du temps de travail hebdomadaire, mais aussi du temps de travail sur la vie en avançant l’âge ouvrant droit à la retraite. Ce qui n’a pas été essayé, c’est l’interdiction du travail détaché. Ce qui n’a pas été essayé, c’est de réformer la fiscalité, de réduire drastiquement les dividendes et les recettes financières du capital. Ce qui n’a pas été essayé, c’est de donner sa chance, une vraie chance et un vrai élan à l’économie sociale et solidaire. Et surtout, ce qui n’a pas été essayé, c’est de donner aux salariés, à leurs représentants, des droits nouveaux pour que les décisions économiques - qu’est-ce qu’on produit, comment, où, dans quelles conditions -, pour que les réponses à ces questions ne soient pas uniquement dictées pas la cupidité vorace des actionnaires ! Ne sommes-nous pas nous-mêmes trop habitués. En 2016, nous allons relancer toutes nos batailles contre le chômage et en faire une priorité. En 2015, nous avions occupé des banques, nous avions manifesté devant les préfectures pour demander la transparence des comptes du CICE. Les députés et sénateurs communistes ont demandé la constitution de commissions d’enquêtes sur les centaines de milliards mal utilisés ou détournés par le grand patronat.

Le Président de la République, lors de ses vœux, a de nouveau pris des engagements. Mais on sait ce qui se cache derrière : le travail à n’importe quel prix en surexploitant la jeunesse.

Nous, nous prenons l’affaire au sérieux. Nous allons demander de convoquer au plan national, régional, des départements et des grandes villes et agglomérations, des assises pour la formation qualifiante des jeunes, des chômeurs, et de celles et ceux qui souhaitent travailler et souhaitent un temps de formation. De réunir avec les organismes d’État, les représentants des collectivités territoriales, les syndicats, les employeurs, les directions et salariés de pôle emploi, des centres de formation, les associations de chômeurs… Recenser les besoins, mettre en concordance les moyens, mobiliser les forces vives.

Zéro chômeur, tous travailleurs, c’est possible. Avec l’aide des élu-e-s communistes, rassemblons les jeunes et moins jeunes pour poser ensemble et chacun leur candidature, portons-les aux pouvoirs publics. Aidons chacune et chacun à réussir sa vie dans un cadre à la fois individuel et collectif. Sans attendre, relançons l’action pour rencontrer des syndicalistes, des associations de chômeurs et de solidarité, des hommes et des femmes concernés pour recenser les besoins et les offres, mener des luttes locales pour l’ouverture de stages ou l’embauche, pour présenter des candidatures à la formation. Partout, relançons nos campagnes pour un contrôle des fonds publics distribués aux entreprises, exiger la création de fonds publics régionaux démocratisés pour la création d’emplois et remettre sur la table notre proposition d’un parcours sécurisé d’emploi et de formation. C’est possible.

Nous ne négligerons aucun terrain même les plus neufs. Et ici même, nous tiendrons les 18 et 19 mars les premiers Etats généraux du numérique, avec la participation des grands noms du secteur, pour construire l’alternative de progrès social à la surexploitation et à l’ubérisation.

Beaucoup de choses peuvent être engagées, il faut y réfléchir et se lancer. Avec deux certitudes. La première est que nous ne pouvons attendre rien de bon des vieilles recettes, des vieilles méthodes ringardes du patronat et de Monsieur Macron : elles ont toutes échoué. La seconde certitude, c’est qu’on ne relèvera pas le défi de l’emploi, et plus généralement on ne relèvera pas les défis auxquels la France est confrontée sans mobiliser toutes les énergies, sans mobiliser le monde du travail, de la recherche et de la création. Alors n’attendons pas !

2016, ce doit être l’année de la République pour tous, pas celle de l’état d’urgence et de la déchéance de la nationalité qui, sous prétexte de combattre le terrorisme, en vérité ferait de trois millions d’adultes binationaux des sous-citoyens.

Face aux crimes, des millions de Français ont dit, toute cette année 2015, leur attachement aux valeurs de la République. Mais ce mot est chaque jour sali par celles et ceux qui l’embrassent pour mieux l’étouffer.

De quoi parle-t-on lorsque tous les puissants du monde politico médiatique nous répètent à satiété : liberté, égalité, fraternité ? La République, ce n’est pas un slogan publicitaire ou un talisman que l’on brandira tel une tresse d’ail devant des vampires. La République c’est une construction démocratique modifiée au fil des siècles, de la révolution à ce jour, dans de divers combats. Pour nous comme pour Jaurès, elle ne peut être que sociale et laïque, c’est-à-dire respectueuse de tous, attentive à donner à chacun les moyens de son épanouissement et de son émancipation.

Il y a un an, la France disait son désir de paix et de République pour refuser la peur et la division. Des voix s’élevaient pour dire le mal-être des plus discriminés. C’est à tous qu’il fallait répondre pour hisser la République vers le meilleur. Las, rien n’a été fait à part de beaux discours. Et depuis le choc du 13 novembre, c’est l’espoir du 11 janvier qui est fauché et trahi. Plus question de solidarité, mais seulement de surveillance. Plus question de liberté, mais seulement de suspicion. Des moyens pour la police, très bien Monsieur Hollande. Mais, où sont les profs, les éducateurs, les formateurs, les maîtres d’apprentissage, les personnels soignants, les espaces culturels, les emplois associatifs, que la France – soi-disant en état d’urgence sociale – attend ?

Disons-le haut et fort : l’égalité n’est pas compatible avec l’austérité ! Il faut sortir de la camisole libérale, faire mordre la poussière aux fondamentalistes de l’austérité. C’est notre combat politique et une exigence pour revivifier notre République. Alors Monsieur le Président de la République, vous voulez changer la Constitution, d’accord. Nous aussi. Mais nous ne voulons pas la changer sous la dictée du terrorisme. Nous voulons la changer pour donner plus de pouvoirs au peuple, en finir avec ce régime plus personnel encore qu’une monarchie. Allez-y, allons-y, changeons pour instaurer la proportionnelle à chaque élection. Accordons le droit de vote à tous les habitants majeurs de France et donc aux étrangers qui vivent ici. Osez construire la République pour tous ! Mais si c’est pour décider cette incroyable déchéance de nationalité, si c’est pour faire entrer dans le droit commun l’état d’exception, alors c’est non, c’est mille fois non.

A quoi jouez-vous ? A protéger les Français ? Cela n’est d’aucune efficacité. A faire peur, à diviser, à maintenir votre rôle d’autorité ? Si c’est cela, le prix à payer pour la République est insupportable et le cadeau fait, une nouvelle fois, au Front national est indigne et malsain. Car n’est-ce pas là tout simplement ce qui vous anime ? Je le crains et nous sommes nombreuses et nombreux à le croire et à ne pas l’accepter. Oui, Monsieur le Président de la République, il est temps maintenant de sortir de l’état d’urgence et de présenter un plan complet et sérieux de luttes et de prévention contre le terrorisme. Ce plan, il devra avoir deux piliers, paix et sécurité.

Pourquoi, Monsieur le Président, avoir passé sous silence dans vos vœux les efforts pour obtenir une solution politique et la fin des combats en Syrie ? Pourquoi tant de modération face aux crimes de l’Arabie saoudite, avec cet assassinat en masse de 48 Iraniens ? Pourquoi cet accord complice et honteux de l’Union européenne avec la Turquie, reprenant les négociations sur l’adhésion de ce pays, en échange du silence sur les crimes du régime d’Erdogan, avec pour prix de ce silence quelques dizaines de milliers de réfugiés. Pourquoi cette impunité à l’égard des crimes et de la colonisation israélienne. Pourquoi ce commerce des armes toujours aussi florissant ?

Monsieur François Hollande, est-ce ainsi que la France parle paix et sécurité ? Voilà pourtant les racines du danger qui menace nos concitoyens.

Alors oui, rappelons-nous encore ce soir le 11 janvier.

Le 11 janvier fut une réponse massive, digne, déterminée au terrorisme. Cet immense message populaire constituait aussi une réponse digne, massive, déterminée à tous ceux qui, utilisant les actes terroristes, ont voulu fracturer la société dans des conflits, ou pour le moins des méfiances inter-religieuses, diviser le peuple entre soi-disant Français de souche et les autres, ethnicisé les rapports sociaux. Une réponse à ceux qui voulaient, à l’occasion, ringardiser l’attachement à nos valeurs républicaines. Est-ce ceux-ci que rejoignent aujourd’hui le Président de la République et son Premier ministre ?

Le message que la France doit envoyer au monde est un message d’ouverture, d’accueil, de désarmement et de paix. « L’intelligence défend la paix, l’intelligence à horreur de la guerre », disait Paul Vaillant-Couturier. D’autres disent qu’il faut faire « la guerre à la guerre » ou « la grande paix humaine est possible ». C’est connu et c’est ce que dit le poème d’Eluard, les guerres prennent racines dans l’esprit des hommes et c’est donc dans l’esprit des hommes que doit se forger une culture de paix.

Il n’y a ni angélisme, ni tentative de justification à réfléchir pourquoi des jeunes Français se transforment en terroristes, en kamikazes. Ou, il faut se défendre ; oui, il faut des précautions, et quoi de mieux que des personnels policiers en nombre, formés, aguerris, équipés pour poursuivre les terroristes et les empêcher de nuire. Nous sommes favorables à des mesures efficaces pour que chaque citoyenne et citoyen français soit en sûreté, se sente en sécurité, y compris des mesures exceptionnelles.

Mais ça ne répond pas à la question : Comment éviter autant que possible que notre pays, nos quartiers, nos villes, nos villages fabriquent aussi des kamikazes, des terroristes ? Et là, je n’ai pas d’autres réponses que l’égalité. Je n’ai pas d’autres réponses que l’éducation, la culture. Je n’ai pas d’autres réponses que le respect, le respect de tous, de la liberté de tous, la laïcité. Je n’ai pas d’autres réponses que de donner à chaque jeune la possibilité de construire sa vie, l’envie de vivre une grande aventure humaine. Je n’ai pas d’autres réponses que le refus de la violence, que la culture de la paix et de la fraternité.

2016, sera donc encore et toujours une année de combat. Et nous serons au rendez-vous pour relever la gauche du fossé dans lequel les gouvernants s’acharnent à l’enfoncer, sous le regard réjoui de la droite et de Madame Le Pen.

Une élection présidentielle où la voix de la gauche serait réduite au silence, absente au second tour, doublée en voix off par Emmanuel Macron au premier tour, voilà leur rêve !

Nous ne laisserons jamais faire cela.

Je l’ai dit, ce qu’il faut au pays en 2017, c’est un candidat de gauche au service du peuple, un candidat porteur d’un projet de gauche pour la France, sur les valeurs de la gauche, qui rompe avec les errements du pouvoir actuel. Et cette candidature, c’est maintenant qu’il faut s’engager à la construire.

J’en prends l’engagement devant vous. Je ne ménagerai aucun effort pour y parvenir.

Il y a urgence et c’est comme pour le climat, si nous ne nous en mêlons pas, ça n’arrivera pas.

Dans les jours et les semaines qui viennent, je multiplierai les contacts, les rencontres, les initiatives. Ma porte est ouverte. Je suis prêt à tout discuter. Comment fédérer les énergies disponibles ? Comment faire du projet commun ? Comment discuter des candidatures ? Rien n’est tabou. Inventons. Je le dis à tous, à mes amis du Front de gauche, parce que notre énergie et notre expérience seront décisives pour que nous fassions mieux qu’en 2012. Je le dis aux socialistes, qui ne veulent pas d’une présidentielle qui ressemble à la régionale de PACA ou du Nord-Picardie. Je le dis aux écologistes. Je le dis aux syndicalistes, aux responsables associatifs, l’heure est grave.

La gauche sociale et politique ne peut rester l’arme au pied face au désastre.

On me dit : primaire. Ce n’est pas ma culture, mais je dis : discutons, échangeons, construisons ensemble car :
« Quand les blés sont sous la grêle,
Fou qui fait le délicat,
Fou qui songe à ces querelles,
Au cœur du commun combat » (Aragon)

Alors, bien sûr, nous ne sommes pas au bout du chemin. Les pièges seront nombreux. Il y aura des opinions diverses. Il y aura même dans les jours à venir d’autres propositions.

Je le répète. L’urgence est d’ouvrir les portes et de parler, puisque l’Elysée n’a qu’une obsession, les verrouiller. Et donnons déjà un rendez-vous en mars pour faire le point de tout cela.

Samedi, devant le Conseil national de notre parti, je lancerai la préparation de notre congrès, qui aura lieu des 2 au 5 juin, à Saint-Denis/Aubervilliers.

Les communistes vont participer activement dans toute la France à une très profonde réflexion. Un parti comme le nôtre a connu, dans sa longue histoire, ses heures de gloire et aussi bien des vicissitudes. Mais toujours, les communistes ont été présents aux rendez-vous de la France et de son peuple. Dans ce moment intense de recomposition politique, où le libéralisme semble disposer de toutes les manettes, où le danger d’extrême droite est prégnant, le PCF va devoir faire preuve d’audace, d’imagination, de créativité, d’inventivité, et de détermination pour se transformer si il veut participer avec d’autres à révolutionner la société. Nous sommes décidés à changer pour être à la hauteur.

J’invite toutes celles et tous ceux qui veulent participer à cet effort créatif à rejoindre le Parti communiste. Ce parti qui compte un peu plus de 120 000 militants, 120 000 têtes pensantes, mais qui ne demande qu’à s’enrichir de nouvelles réflexions, de nouvelles expériences, de nouveaux savoirs, de nouvelles connaissances. Bref de nouvelles têtes pensantes. Vous y serez les bienvenus. Samedi je proposerai que nous mettions à disposition de tous les citoyens, syndicalistes, associatifs, militants politiques écologistes et de gauche des « fabriques coopératives » thématiques pour écouter, croiser nos propositions. Expérimentées dans plusieurs régions, et notamment en Île-de-France, je peux témoigner de la pertinence de la démarche des fabriques coopératives. Ce sera notre début de réponse à Philippe Torreton.

Voilà, mes amis, je conclus. Je ne peux qu’avoir une pensée émue pour l’équipe de Charlie Hebdo, pour toutes les victimes et proches des différents attentats. Je ne peux qu’adresser une pensée fraternelle et solidaire aux combattants kurdes, aux démocrates turcs. A nos amis palestiniens, aux pacifistes israéliens, aux camarades du monde entier qui luttent, parfois dans des conditions extrêmes. A eux comme à vous est dédié le poème de Paul Eluard, devant lequel je passe chaque jour dans cette maison avant d’entrer dans mon bureau :
« Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom »
Liberté

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Lundi 11 janvier 2016 - Espace Oscar Niemeyer ( siège du Parti communiste français )
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Pierre Laurent invité de Public Sénat 7 janvier 2016
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Revoir le débat des régionales en Ile-de-France sur France 3 Paris
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Attentats Paris - Discours d'Éliane Assassi au Congrès réuni à Versailles
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Attentats Paris - Discours d'André Chassaigne au Congrès réuni à Versailles
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15 novembre 2015 - Réaction de Pierre LAURENT
Réaction de Pierre LAURENT suite à la rencontre avec François HOLLANDE, Président de la République...
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Face aux attentats, rassemblons-nous pour la liberté, l’égalité, la fraternité, et la paix (Pierre Laurent)
Notre pays vient de vivre l’un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis, revendiquées par Daesh, faisant à cette heure 127 morts et 200 blessés, sont effroyables. La France est en deuil.
Notre pays vient de vivre l’un des pires événements de son histoire. Les attaques terroristes simultanées de la nuit dernière à Paris et à Saint-Denis, revendiquées par Daesh, faisant à cette heure 127 morts et 200 blessés, sont effroyables. La France est en deuil. ...
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Le PCF honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux.
Une soirée d’hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d’une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés so...
Lire la suite - 27-05-2015

Une soirée d’hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d’une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l’occupation » publié aux Éditions de l’atelier.

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Résolution du Conseil national du PCF

Le 27 mai est la journée nationale de la Résistance car date anniversaire de la création du CNR et de l’unification de la Résistance.

Elle prend cette année un relief tout particulier, parce que c’est le 70eanniversaire de la victoire contre le nazisme et parce que le Président de la République a décidé de panthéoniser quatre héros et martyrs de la résistance : Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay. Parce que la grave crise traversée par l’Europe et la poussée des forces d’extrême droite, notamment en France, appellent à faire vivre les valeurs progressistes de la Résistance. Parce qu’il y a 70 ans naissait la Sécurité Sociale conformément aux vœux du programme du CNR dont les acquis doivent être toujours défendus.

Le PCF rend hommage aux résistants qui entrent au Panthéon. Le secrétaire national du PCF participera à toutes les cérémonies officielles. Mais nous ne comprenons pas l’ostracisme dont sont victimes les communistes dans le choix présidentiel. Cela contrarie les valeurs de la République qui ont prévalu en ces temps sombres, et qui restent de pleine actualité. La Résistance des femmes et hommes communistes a été essentielle, nous appelons le Président à ne pas l’oublier pour des raisons de politique politicienne.

Le PCF quant à lui honorera toute la Résistance et appelle ses militantes et militantes, les citoyennes et citoyens, jeunes et moins jeunes à se rassembler, à organiser devant la place de la mairie, au cimetière, devant une plaque commémorative, devant une plaque de rue... des cérémonies et des initiatives dans toute la France, pour rendre hommage aux résistantes et résistants qui ont combattu pour des jours heureux. Cela sera aussi l’occasion de réparer l’oubli de communistes dans le choix présidentiel alors que de nombreux noms de résistantes et résistants communistes ont circulé pour l’entrée au Panthéon : Marie-Claude Vaillant-Couturier, Martha Desrumeaux, Missak Manouchian et ses camarades de l’affiche rouge…

Une soirée d’hommage, où sont conviés toutes celles et tous ceux qui le désirent, aura lieu au siège national du Parti communiste français - 2 place du Colonel Fabien - autour d’une pièce de théâtre sur Marie-Claude Vaillant-Couturier et de la présentation du « dictionnaire des fusillés sous l’occupation » publié aux Éditions de l’atelier.

Conseil national du PCF - Paris 10 avril 2015
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Le Festival Pour un Autre Monde est heureux de vous annoncer l’ouverture de ses portes le vendredi 22 et le samedi 23 mai 2015
Pour sa 13ème édition, le PAM 2015 vous invite à 2 jours de festivités ! Cet audacieux défi fait suite à l’optimisme et à la volonté des bénévoles qui souhaitent voir, comme toujours, le festival s’enrichir et grandir.

Toujours avec le même objectif de partager un moment de convivialité ...
Lire la suite - 22-05-2015

Pour sa 13ème édition, le PAM 2015 vous invite à 2 jours de festivités ! Cet audacieux défi fait suite à l’optimisme et à la volonté des bénévoles qui souhaitent voir, comme toujours, le festival s’enrichir et grandir.

Toujours avec le même objectif de partager un moment de convivialité et d'humanisme, le collectif d’organisation, appelle chacun d’entre nous à se mobiliser pour cet évènement.

FESTIVAL POUR UN AUTRE MONDE 13 EME EDITION

COMMUNIQUE DE PRESSE

FESTIVAL POUR UN AUTRE MONDE 2015 OUVERTURE DES PORTES
VENDREDI 22 MAI A PARTIR DE 17H
ET
SAMEDI 23 MAI A PARTIR DE 12H RENDEZ - VOUS AU CHATEAU DU BREAU 77190 VILLIERS EN BIERE

PREVENTES : 7€ SUR PLACE : 10€

Plus d’informations : contact@festival - autremonde.fr - 06.95.94.57.40 www.festival - autremonde.fr

PROGRAMMATION

GRANDE SCENE

Vendredi 22 Mai

MIDJO (Funk)
LES SPAMS (Rock Celtique Festif)
NATURAL RESPECT (Reggae)
PASS PAR TOUT (Rock Festif)
OTEZUKA (Electro)

Samedi 23 Mai

MOSTER (Hip Hop Electro Rock)
KÂYA MANGA (Reggae)
LES BOUCANIERS ( Rock ambré)
DACROOKS (Rock Pêchu)
KABARET (Electro Swing)
N ORBI (Hard Teck)

PROGRAMMATION SECONDE SCENE

DUB MIX

Vendredi 22 Mai

CITYZEN ZEN
STEPPER ALLIANCE
LION STATION
DUB HERMINATOR
SID

Samedi 23 Mai

QUEEN FAFA
DUB HERMINATOR
RUB A DUB REBEL
PRAYANAM
FOOT PRINT SYSTEM
STARF’WOULAII


ANIMATIONS
  • MAQUILLAGE
  • CHATEAU GONFLABLE
  • MAGIE
  • SPECTACLE DE FEU
  • THEATRE
  • PERCUSSION S
  • BATUKADA
  • GRAFFITI
  • BODYGRAPH
  • LIGHTPAINTING
  • TRONCHBOX
  • SLACKLINE
  • SCUL P TURE
  • MASSAGE

ASSOCIATIONS

SOLIDARITE
PREVENTION
ECOLOGIE

RESTAURATION POSSIBLE SUR PLACE
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France Culture : Interview sur l’utilisation du Crédit Impôt Recherche à Mitrychem

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manifestation contre la loi Macron.

"M.MACRON devrait plutôt contrôler l’utilisation des aides de l’état plutôt que de réduire les droits des salariés. Nous, avant de savoir si il faut travailler le dimanche nous demandons à pouvoir travailler la semaine. Mitrychem doit vivre" Sylvain Bernard
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Pierre Laurent invité de BFM-TV pour réagir aux propos de F. Hollande comparant Le Pen à un tract du PCF des années 70
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La loi Macron, la loi qui favorise les privatisations, par Michel Billout, sénateur de Seine-et-Marne
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Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale : prenons l'argent ailleurs que dans les poches des familles (Pierre Laurent)
Le président de la République vient de déclarer : « Il n'y a pas de plan d'économie qui soit indolore ». Oui, c'est douloureux pour les classes moyennes et populaires, les femmes, les familles monoparentales, les jeunes couples, à qui le gouvernement impose un plan d'austérité de 21 milliards d'euros sur la protection sociale.
Ce choix met en péril la protection sociale à la française, la relance économique, la vitalité et la jeunesse du pays. Le gouvernement suivra t-il le modèle allemand jusqu'à la chute démographique ? Réduire le congé parental, avec un tel niveau d'inégalités salariale, revient à faire perdre leurs dr...
Lire la suite - 01-10-2014

Ce choix met en péril la protection sociale à la française, la relance économique, la vitalité et la jeunesse du pays. Le gouvernement suivra t-il le modèle allemand jusqu'à la chute démographique ? Réduire le congé parental, avec un tel niveau d'inégalités salariale, revient à faire perdre leurs droits aux femmes, sans que cela ne bénéficie au partage des tâches éducatives.

Faire passer la prime de naissance de 923 à 300 euros pour le deuxième enfant, c'est porter un nouveau coup au pouvoir d'achat et influer négativement sur le taux de natalité français. Cette économie, à court terme, de 250 millions d'euros, est une entrave au redressement économique du pays. Les communistes et leurs parlementaires, en lien avec les associations et mouvements mutualistes, prendront toutes les initiatives pour s'opposer à ces orientations et modifier en profondeur le PLFSS.

Prenons l'argent ailleurs que dans les poches des familles ! Des dizaines de milliards d'euros circulent hors de l'économie réelle, hors des comptes publics, hors des salaires et du pouvoir d'achat. Il est possible de mettre à contribution les énormes revenus financiers à hauteur des salaires, cela dégagerait plus de 70 milliards d'euros. Depuis 20 ans, le cumul des exonérations de cotisations sociales patronales s'élève à 300 milliards d'euros. Le Pacte de responsabilité prévoit 30 milliards d'exonérations sur la seule branche famille. Il faut cesser de priver la sécurité sociale de ces contributions des entreprises.

La fraude aux cotisations des entreprises représente entre 20,1 et 24,9 milliards d'euros selon la Cour des Comptes, elle dépasse le montant du trou de la Sécurité sociale. Pourquoi alors ne pas annoncer le renforcement de la lutte contre la fraude patronale en donnant les moyens humains et financiers aux organismes qui en sont chargés ?

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
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Sénat : Un groupe communiste et citoyen plus que jamais utile aux populations, aux collectivités territoriales et à la gauche
La majorité sénatoriale repasse à droite. Ce n'est pas une bonne nouvelle pour notre peuple. Pire, pour la première fois le FN va siéger au sénat en faisant élire deux sénateurs dans le Var et les Bouches du Rhône. C’est une défaite pour le gouvernement Valls et le Parti socialiste, conséquence du résultat des élections municipales, d'un fort mécontentement populaire et d’une réforme territoriale autoritaire et austéritaire.
Le PCF se félicite de l’élection de Christine Prunaud dans les Côtes d'Armor et de la réélection de Thierry Foucaud en Seine-maritime. Les candidates et candidats que nous soutenions ont obtenu des résultats en progression dans 16 départements.

Avec 18 élu(e)s au service des territo...
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RENCONTRE DÉBAT
Mardi 21 Janvier à 20 heures
Espace St-Jean à Melun

Le coût du capital et
justice fiscale
Dans le cadre de cette grande campagne d’actions et de débats, la section du Parti Communiste Français vous invite à un débat sur le coût du capital en France et la bataille des solutions pour sortir de la crise
Avec la participation d’Yves Dimicoli, économiste et Thomas Guyard, chef de file du Front de Gauche à Melun
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La blague du jour
Mignon défenseur de la démocratie!!
JC Mignon, notre député-maire UMP à Dammarie-lès-Lys et président de l'assemblée parlementaire du conseil de l'Europe, brigue le poste de secrétaire général du conseil de l'Europe pour défendre la démocratie et les droits de l'Homme en Europe. Oui oui, la démocratie et tout le reste. Vous avez bien lu.

JC Mignon? celui-là même qui nous refuse une salle pour une réunion publique, celui qui refuse de voir la démocratie s'exprimer à Dammarie?

Je n'y vois qu'une seule explication : Dammarie-les-Lys ne fait pas partie de l'Europe!
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Les élu-e-s Front de gauche PCF-GU-AC à la région refusent les hausses de tarifs et de la TVA et veulent de nouvelles ressources pour les transports et le pass Navigo unique
Mercredi 11 décembre, au Conseil du STIF, les élu-e-s Front de gauche et communistes refuseront l’augmentation des tarifs pour les usagers, conséquence de la hausse de la TVA sur les transports.
Nous proposerons également un vœu pour demander d’appliquer aux transports en commun le taux réduit de TVA, à 5,5%.

À quelques jours du budget de la Région, nous réaffirmons notre ambition de mettre en place le pass Navigo unique au tarif de la zone 1-2. Nous portons cette proposition dep...
Lire la suite - 10-12-2013

Nous proposerons également un vœu pour demander d’appliquer aux transports en commun le taux réduit de TVA, à 5,5%.

À quelques jours du budget de la Région, nous réaffirmons notre ambition de mettre en place le pass Navigo unique au tarif de la zone 1-2. Nous portons cette proposition depuis 2004, puis avec toute la majorité régionale depuis 2010. Cette année, nous proposerons un nouveau pas cette année avec le dézonage du pass Navigo pendant toutes les vacances scolaires.

Nous refusons à la fois de renoncer à cet engagement ou de le faire financer par les usagers et les collectivités. La zone unique est une mesure de justice sociale : elle ne peut se faire au prix d’une augmentation des tarifs, ou de moins de services publics. Ce d’autant plus que des milliers de Francilien-ne-s vivent la galère au quotidien à cause d’incidents et de pannes multiples.

Ce sont bien les entreprises qui doivent davantage contribuer aux transports, à travers le versement transport. Ce sont elles qui bénéficient de leur amélioration ; elles aussi qui paieront moins de contribution aux forfaits de leurs salarié-e-s avec la mise en place du pass unique. Il est donc juste et légitime qu’elles y contribuent.

Dans les jours qui viennent également, Laurence Cohen, sénatrice et administratrice du STIF, défendra un amendement à la loi de finances rectificatives pour harmoniser le taux du versement transport en Île-de-France. Cette modification des taux permettrait de dégager 800 millions d’euros par an, et ainsi de financer la zone unique au tarif de la zone 1-2 et de renforcer l’offre de transport.

Cette proposition est défendue par toute la majorité régionale mais refusée jusque là par les parlementaires socialistes. Nous espérons qu’ils et elles soutiendront cette fois cette proposition dans l’intérêt des Francilien-ne-s.

Alors que le Grand Paris est sur les rails, il est temps de mettre fin à des zones tarifaires injustes ! Une seule Région, un seul tarif, un seul versement transport !
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Vote "pour" ou" contre" la hausse de la TVA au 1er janvier
Malgré un froid sibérien, de nombreuses personnes se sont arrêtées pour cette votation citoyenne organisée par les militants du PCF de l'agglomération melunaise à la gare de Melun. La pétition a été largement signée. Taxons le capital, pas les familles. ...
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Mandela : « le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine nous a quittés » (Pierre Laurent)
C'est avec une très grande tristesse que j'apprends le décès de Nelson Mandela.

Un grand homme nous quitte. Nelson Mandela restera à jamais le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine, une de ces figures universelles qui marquent l'histoire. Face à un régime d'apartheid qui niait la d...
Lire la suite - 06-12-2013

C'est avec une très grande tristesse que j'apprends le décès de Nelson Mandela.

Un grand homme nous quitte. Nelson Mandela restera à jamais le symbole de la lutte pour l'émancipation humaine, une de ces figures universelles qui marquent l'histoire. Face à un régime d'apartheid qui niait la dignité humaine et avait érigé le racisme et l'humiliation en système, il n' a jamais plié.

Cela lui coûta 27 ans de bagne, mais le mena à la présidence de l'Afrique du Sud.

Avec ses compagnons de l'ANC, dans l'alliance indéfectible avec le Parti communiste sud-africain et la Cosatu, il se fixa et atteignit l'objectif qui paraissait insensé d'unir tout son peuple sous la bannière de la Charte de la Liberté. Toute la destinée d'un peuple s'est incarnée en lui.

Madiba fut le premier président de sa nation élu au suffrage universel et non-racial. Les communistes français s'honorent d'avoir contribué dès le premier jour et sans relâche à ce qui devint un puissant mouvement de solidarité internationale aux côtés de cette marche vers la liberté du peuple sud-africain.

La lutte contre l'apartheid, jusqu'au boycott, et pour la libération de Nelson Mandela ont profondément marqué l'histoire du Parti communiste français. Elle a, personnellement, été le terreau de mes engagements de jeunesse. De l'occupation de l'Ambassade d'Afrique du Sud, entièrement repeinte en noir pour crier la honte de ce régime, aux grandes manifestations parisiennes, en passant par la douleur de l'assassinat à Paris de Dulcie September, le PCF et les jeunesses communistes ont été de tous les combats.

Hier, la libération de Madiba et de tout le peuple sud-africain était une victoire pour l'ensemble du genre humain.

Aujourd'hui, le deuil des Sud-Africains est celui de l'humanité toute entière.
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Dammarie Les Lys : Les communaux étaient appelés à se mobiliser à l’appel de la CGT – FO et CFTC pour dénoncer la souffrance au travail, le non respect du statut des territoriaux et le respect des instances statuaires.
Ils obtiennent 5 recrutements, une enquête suite à un accident de travail et la souffrance au travail sera abordée en instance.
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Une scandaleuse atteinte à la démocratie
En tant qu’élu du Parti Communiste Français au Conseil Municipal et membre du Front de Gauche, j’ai demandé à Mr Mignon une salle municipale pour une réunion publique sur le thème de « la ville durable » et de la « rénovation urbaine ». Mr Mignon refuse.
Le maire UMP vient de refuser cette salle au prétexte que nous ne serions pas en campagne électorale. Comme si la citoyenneté, la vie politique et démocratique se réduisaient aux seules périodes d’élection !

Je dénonce avec beaucoup de force ce refus. C’est une décision profondément inj...
Lire la suite - 25-11-2013

Le maire UMP vient de refuser cette salle au prétexte que nous ne serions pas en campagne électorale. Comme si la citoyenneté, la vie politique et démocratique se réduisaient aux seules périodes d’élection !

Je dénonce avec beaucoup de force ce refus. C’est une décision profondément injuste et anti-démocratique, qui bafoue les droits les plus élémentaires de l’opposition municipale, les droits de réunion et d’expression.

Cette décision en dit long, s’il en fallait une preuve supplémentaire, sur le caractère autoritaire et autocrate de Mr Mignon qui ne supporte pas la moindre contestation de sa politique. Et ce n’est pas par hasard, si cette décision empêche un débat sur la rénovation urbaine qui a été menée sans réelle concertation avec les habitants.

J’appelle toutes les forces de gauche et de progrès, tous les démocrates à s’élever contre ce déni de démocratie et à interpeller Mr Mignon.

Lors des prochaines élections municipales, les Dammariennes et Dammariens auront l’occasion d’en finir avec ce maire cumulant de très nombreux mandats, ses méthodes brutales et autoritaires, sa gestion anti-sociale et sourde aux besoins des habitants. Ils auront l’occasion de faire passer un souffle de démocratie sur notre ville.

Vous pouvez compter sur mon engagement total pour rassembler les Dammariens autour d’un projet neuf, qui donne enfin la priorité à l’humain et à la participation active des citoyens



"Le gouvernement a abandonné les objectifs d'une politique de gauche, et la droite et l'extrême droite essayent d'utiliser cette colère"

"Il y a beaucoup de gens dans ce pays qui n'y arrivent plus. Ils sont à des dizaines d'euros près pour s'en sortir. L'augmentation de la TVA est une mesure extrêmement injuste, c'est l'impôt le plus injuste"

"c'est le coût du capital qu'il faut frapper"

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Appel EELV/PCF/Front de Gauche
Venez discuter de l'avenir de Melun le 6 novembre à l'espace Saint-Jean à Melun à 20h
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Feu vert pour le projet de plateforme public-privé à Melun:
une erreur stratégique sanitaire de première ampleur.
Nos cotisations sociales et nos impôts ne doivent pas financer la privatisation de la santé ni le renoncement aux soins.
Le projet de groupement de coopération sanitaire entre les quatre hôpitaux du sud seine-et-marne, Melun, Fontainebleau, Montereau et Nemours ne répond pas aux besoins des populations.

Il s'intègre dans un budget de rigueur où l'évolution de l'Objectif National des Dépenses d'Assur...
Lire la suite - 24-10-2013

Le projet de groupement de coopération sanitaire entre les quatre hôpitaux du sud seine-et-marne, Melun, Fontainebleau, Montereau et Nemours ne répond pas aux besoins des populations.

Il s'intègre dans un budget de rigueur où l'évolution de l'Objectif National des Dépenses d'Assurance Maladie (ONDAM) n'a jamais été aussi faible avec 2,4 % d'augmentation alors que l'estimation pour répondre aux besoins est de 3,8 %. Comment espérer une bonne prise en charge hospitalière sans donner les moyens nécessaires à l'hôpital public, qui se voit au contraire imposer 440 millions d'euros d'efforts supplémentaires. A combien de suppression d'emplois et de lits correspondra cet ONDAM dans les hôpitaux publics?

Ce projet réalisé par un cabinet privé pour le compte de l'Agence Régionale de Santé (ARS) découpe l'offre de soins en part de marché. Il stipule que les activités au sein des établissements de soins doivent être suffisamment disjointes entre service public et privé lucratif pour répondre aux exigences de réduction des financements publics et au démantèlement de la Sécurité Sociale. Combien a coûté ce projet commandé par l'ARS ?

Frédéric Valletoux, maire de Fontainebleau et président de la Fédération hospitalière de France, cautionne ce projet : « Ce cadre cohérent doit permettre de concilier les impératifs de proximité (la notion d'hôpital de proximité de plein exercice disparaît) et de sécurité des prises en charge des patients (diminution de l'offre de soins), tout en apportant une réponse partenariale (les activités « rentables » livrées au secteur privé lucratif et aux dépassements d'honoraire) aux enjeux de démographie médicale du territoire (pénurie des personnels soignants), dans un contexte financier exigeant.(gestion purement comptable des établissements dans un cadre de restriction budgétaire) » .

Ce projet s'est fait sans entendre les usagers, ni les élus et ne répond pas aux besoins de soins des populations. Aujourd'hui, nous constatons une augmentation du renoncement aux soins pour de plus en plus de citoyens (33%). Le développement du secteur libéral lucratif est inscrit dans le Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale. Pour la première fois, l'évolution des dépenses de santé pour les soins de ville est supérieure à celle de l'hôpital public. Les restrictions pèsent aussi sur le médico-social, la prévention (médecine du travail, médecine scolaire, protection maternelle et infantile...) et la permanence des soins. Les restes à charge ainsi que les dépassements d'honoraires ne cessent d'augmenter pour les patients.

Il n'y a aucune remise en cause de la loi Bachelot : Hôpital-Patients-Santé-Territoire (HPST). Pourtant, la Loi de Finances de la Sécurité Sociale a essuyé un rejet unanime de tous les conseils d'administration de toutes les caisses de Sécurité Sociale.
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Communiqué de presse
des élus communistes de l'agglomération melunaise
le 24 octobre 2013
"Non, le projet de plate-forme public privé ne fait pas l'unanimité des élus"
Contrairement à ce que l'on peut entendre de la part des « élus de premier ordre » sur l'agglomération melunaise, ainsi que sur les circonscriptions de Sénart et de Melun, cette plate-forme publique-privée ne garantit pas l’accès aux soins pour tous, ni le développement, ni le maintien à long...
Lire la suite - 24-10-2013

Contrairement à ce que l'on peut entendre de la part des « élus de premier ordre » sur l'agglomération melunaise, ainsi que sur les circonscriptions de Sénart et de Melun, cette plate-forme publique-privée ne garantit pas l’accès aux soins pour tous, ni le développement, ni le maintien à long terme d’une chirurgie publique sur cet établissement.

Le partage des activités suit les directives de l'Agence Régionale de Santé (ARS). A travers la réorganisation territoriale des établissements de soins, l'ARS impose aux futurs projets intégrés dans le groupement de coopération sanitaire du sud seine-et-marne, dont fait partie la plate-forme de Melun, une séparation très concrète, en terme de part de marché, entre les activités du service public et du secteur privé lucratif pour répondre au cadre de restriction budgétaire (voir le projet rendu par le cabinet Montaigne à l'ARS sur le groupement de coopération sanitaire).

Le projet d'établissement public-privé de santé de Fontainebleau a été finalement rejeté pour ces raisons. Les activités n'étaient pas suffisamment disjointes entre le public et le privé.

Quoiqu'il en soit, le futur établissement de Melun n'apporte pas de réponses à la dramatique situation constatée dans le volet hospitalier du schéma d'organisation des soins en Seine-et-Marne.

La santé est traitée comme une marchandise qui coûterait trop chère à l’État et qu'il faudrait privatiser pour en assurer l'efficience économique et sociale.

Or, le simple constat est là pour nous en apporter la preuve, la disparition de structures ou d'activités publiques de santé, réduit également l'offre privée (en exemple la fermeture de la maternité de la clinique Saint-Jean) et elle amplifie le renoncement aux soins.

C'est la conséquence des politiques menées depuis de nombreuses années. La loi Hôpital-Patients-Santé-Territoire est un accélérateur de la casse du système public de santé. Il faut l'abroger.

Tous les usagers peuvent le mesurer, la notion d'hôpital public de proximité et de plein exercice disparaît. Les activités dites rentables sont livrées au secteur privé lucratif et à ses dépassements d'honoraire. Les restes à charge et les complémentaires de santé, de plus en plus élevés, conduisent nos concitoyens à renoncer aux soins (33%).

Ce projet de plate-forme public privé ne fait pas l'unanimité des élus. De nombreux élus de l'agglomération melunaise, communistes entre autres, dénoncent ce projet sur sa capacité à répondre aux besoins de santé des populations et sur la destination des financements publics provenant des cotisations sociales et des impôts.

Nous nous souvenons, il y a quelques mois, Pierre Carrassus (ancien maire de Vaux-le-Pénil) s'était engagé aux dernières législatives pour un hôpital 100% public se voulant être le principal cheval de bataille de sa campagne.

Michel Billout, sénateur de Seine-et-Marne demande également que le projet du futur hôpital soit 100 % public afin de permettre à cet établissement d'avoir les moyens de son fonctionnement et de son développement futur au profit d'un bassin de recrutement de 300 000 habitants, en constante augmentation.

Des élus sont donc opposés à ce projet de plate-forme de santé public-privé et militent pour un hôpital public de plein exercice. Mais ils ne sont pas les seuls, comme peut en témoigner la manifestation du 6 avril dernier réunissant plus de 300 personnes à Melun. Nos concitoyens veulent être soignés quelques soient leurs pathologies et leurs ressources financières.

Il y a urgence à répondre à leurs attentes légitimes puisque ce sont leurs cotisations sociales et leurs impôts qui sont mobilisés en l'occurrence.

Vincent Benoist, Jean-Pierre Poupard
conseillers municipaux à Dammarie-Lès-Lys et Le Mée-Sur-Seine
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Des propositions alternatives pour le financement des retraites
Par Catherine Mills, Maître de Conférences honoraire à l’Université Paris-I Panthéon Sorbonne, et Frédéric Rauch, Rédacteur en chef de la revue Économie et Politique. Projet de loi fin août et débat parlementaire achevé mi-octobre, le gouvernement a choisi la précipitation. Il espère ainsi juguler le mouvement social et tuer le débat public.

DOSSIER RETRAITE
Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en deçà des prévisions et des déficits passés, le déséquilibre de la branche vieil...
Lire la suite - 20-08-2013

Pourtant, la catastrophe démographique n’aura pas lieu. Avec un taux de fécondité de 2,1 enfants par femme, l’augmentation du nombre de retraités est compensée par l’arrivée d’actifs sur le marché du travail. De même, en deçà des prévisions et des déficits passés, le déséquilibre de la branche vieillesse ne dépassera pas 4,5 milliards d’euros cette année. Et la progression du besoin de financement des régimes d’ici à 2020 plafonnera à 1% du produit intérieur brut (PIB). Soit pas plus de 20 milliards d’euros. L’équivalent du coût annuel du crédit d’impôt compétitivité-emploi!

Mais l’équilibre des comptes reste l’obsession de François Hollande. Il l’a répété lors de la conférence sociale de juin: «Nous avons deux obligations, renflouer les régimes d’ici 2020, et, au-delà, les équilibrer durablement.» Retraités et actifs en feront les frais. À long terme, avec la flexibilité maximale de l’emploi (avec l’ANI en 2013) et la crise, l’allongement de la durée de cotisation à 44 ans conduira à une réduction du niveau des pensions des futurs retraités, qui s’ajoutera à celles des réformes engagées depuis 1993. À court terme, sur la base du rapport Moreau, les ménages devront mettre la main à la poche à hauteur de 10,6 milliards d’euros: 7 pour les retraités et 3,6 pour les actifs.

Quant aux entreprises, le rapport évoque une hausse des cotisations patronales (+ 0,1%, soit 3 milliards d’euros), mais souligne dans la foulée qu’elle nuirait à leur compétitivité. C’est négliger à bon compte qu’elles en récupéreront une bonne partie en exonérations de cotisations et que cette hausse ne comblera pas le recul depuis 1993 des cotisations patronales dans le financement de la Sécurité sociale (-0,7%).

Au final, il n’y aura donc pas plus de justice ni d’effort partagé dans cette réforme qu’il n’y en avait dans les précédentes.

Cependant, le gouvernement va plus loin que ses prédécesseurs avec la création d’un comité de pilotage des retraites. Composé d’experts «indépendants», ce comité aurait pour mission d’assurer l’équilibre financier à moyen et long termes des régimes de retraite, en faisant évoluer en permanence les paramètres, les critères et les modes de calcul des pensions. Ses conclusions seraient transposées sans négociations ni débat public dans les projets de loi de financement de la Sécurité sociale. Ainsi, «pour éviter une réforme tous les trois ans», durée de cotisation, âge légal ouvrant droit à pension, niveau de la pension servie, modalités d’indexation… seraient constamment évolutifs. La réforme de septembre serait alors systémique.

Cette «règle d’or» appliquée aux régimes de retraite entérinerait définitivement le plafonnement des pensions servies, pour le plus grand bonheur des complémentaires privées. Et sans le dire, elle changerait la logique de notre système de retraite. D’un système à «cotisation définie-prestation définie», nous glisserions vers un système à «cotisation indéfinie-prestation indéfinie». Chaque assuré social contribuerait toujours plus mais sans savoir ce qu’il percevra une fois à la retraite ni pendant sa retraite, condamnant chaque retraité à l’insécurité perpétuelle sur sa pension de base et à des retraites complémentaires par capitalisation.

Le gouvernement donnerait ainsi corps aux recommandations de la Commission européenne et au programme de réforme structurelle des retraites de la Banque mondiale, visant toutes deux la mise en place d’un système de retraite multipilier (retraite obligatoire de base publique, retraite obligatoire d’entreprise par capitalisation, retraite individuelle par capitalisation). Et il signerait la mort de notre système de Sécurité sociale, des grands principes de solidarité et d’universalité qui l’ont forgé.

Face au désastre, la responsabilité de la gauche qui n’a pas renoncé au changement et du mouvement syndical est immense. La réussite de l’initiative interprofessionnelle du 10 septembre doit être massive pour donner l’élan nécessaire à la riposte sociale et ouvrir l’alternative.

Notre système de retraite par répartition ne souffre pas d’un excès de dépenses, mais d’une insuffisance de recettes. Insuffisance imputable aux effets de la crise sur l’emploi et la masse salariale, à la politique d’austérité conduite en France et en Europe, et aux logiques financières des entreprises jouant la valeur pour l’actionnaire contre l’emploi et les salaires. Lorsque les salariés perdent 1 point de masse salariale, le système des retraites perd 0,8 milliard d’euros de recettes. Lorsque le pays compte 100000 chômeurs de plus, le financement des retraites perd 1 milliard d’euros. Développer l’emploi et les salaires, c’est donc la condition d’une sécurisation de nos retraites! Et c’est possible.

Voici quatre pistes de propositions alternatives qui le démontrent.

1 La première consiste à sortir d’abord du cadre idéologique imposé par le patronat sur le coût du travail. Car ce qui plombe la compétitivité et l’emploi des entreprises françaises, ce n’est pas le coût du travail mais le coût du capital. Elles paient par an deux fois plus de frais financiers (charges d’intérêt et dividendes) que de cotisations sociales patronales. C’est ce cancer financier qu’il faut combattre. Pour cela, nous proposons la sécurisation de l’emploi et de la formation, de nouveaux pouvoirs des salariés sur les gestions des entreprises, un pôle financier public et un crédit sélectif pour l’emploi et la formation...

2 La deuxième piste est de renforcer l’articulation entre le financement des retraites et l’entreprise, par une réforme visant le développement des cotisations sociales qui s’oppose à la financiarisation et à la fiscalisation. C’est le rôle de la modulation des cotisations sociales patronales en fonction de la politique salariale, d’emploi et de formation des entreprises. Lorsqu’une entreprise diminue la part de ses salaires et emplois dans sa valeur ajoutée pour accroître sa rentabilité financière, son taux de cotisation est augmenté. À l’inverse, si elle l’augmente, son taux de cotisation est relativement abaissé. Loin d’être une exonération déguisée aux entreprises, cette modulation contribuerait à faire pression sur les logiques financières des entreprises et à les pousser à accroître le volume d’emplois et le niveau des salaires.

3 Un troisième axe serait de supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales. Inventées pour créer des emplois, elles sont inefficaces et coûteuses (290 milliards d’euros en vingt ans). Centrées sur les bas salaires, elles tirent vers le bas l’échelle des salaires et minent les recettes de la Sécurité sociale.

4 Enfin, quatrième volet, il s’agit d’instaurer une cotisation sociale additionnelle sur les revenus financiers des entreprises. En leur appliquant les taux actuels de cotisations patronales de chaque branche, on pourrait prélever dès 2014 plus de 80 milliards d’euros de recettes nouvelles pour la Sécurité sociale, dont 30 pour notre système de retraite solidaire. Cela permettrait de revenir sur les régressions passées et d’améliorer pensions et minima sociaux. Mieux, en augmentant le coût de la financiarisation, elle inciterait les entreprises à privilégier la croissance réelle, au bénéfice de la Sécurité sociale, de la retraite par répartition, au lieu de condamner à la capitalisation.

Lisibles, crédibles, cohérentes et rassembleuses, ces alternatives participent de la construction du rapport de forces et d’une réforme socialement efficace de notre système de retraite.
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Le festival Pour un Autre Monde revient pour la 11ème année consécutive en 2013. Comme les sessions précédentes, il sera riche en débats, concerts, animations, restauration et autres stands associatifs et de prévention
Les autres années avaient une thématique, un fil conducteur, pour cette édition quelque peu spéciale, notre équipe souhaiterait mettre en lumière les thèmes de la jeunesse, du changement, et de la protection de l’eau.
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info lycée dammarie les lys
Charlotte Blandiot Faride, Conseillère Régionale communiste d'Ile de France
représentante de cette collectivité au CA du Lycée Joliot Curie de Dammarie les Lys
En tant que Conseillère Régionale et représentante de cette collectivité au CA du Lycée Joliot Curie de Dammarie les Lys, je tenais à vous informer de la décision de la Région de soumettre au vote de la prochaine commission permanente une subvention exceptionnelle de 90 000 euros pour le réaménag...

Départ collectif en car pour la manifestation de dimanche : pour une Europe solidaire, non au traité d'austérité
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Pour une Europe solidaire, non au pacte budgétaire !
Manifestation unitaire
Dimanche 30 septembre à 13h30
place de la Nation à Paris
Départ collectif en car

11h45 : place du marché à Dammarie les lys
12h00 : gigastore à Melun
12h20 : mairie de Savigny le Temple...

vendredi 28 septembre à 20H3O réunion- débat, salle Dumaine (près de la place) Livry sur Seine co-organisé par Attac 77 SUD et le front de gauche de Livry sur Seine sur le thème :
PACTE BUDGETAIRE EUROPEEN L’AUSTERITE PERPETUELLE
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Venez tous à la fête de l'Humanité.
la fête du changement.
retrouvez le stand de l'agglo melunaise avenue Lise LONDON
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le 10 juin, je vote pour les candidats PCF du Front de gauche
1° circonscription : Thomas GUYARD
3° circonscription : Jean-Luc MAILLOT
11° circonscription : Catherine PETIT

10 ans de majorité UMP à l'Assemblée nationale : un bilan déplorable, ça suffit.
Réduction des effectifs dans la fonction publique (santé, éducation, police, territoriale, social...)
Traité de Lisbonne (dumping social, dumping fiscal, désindustrialisation...)
Bouclier fiscal, ISF : des millions pour les riches
1 million de chômeurs en plus
Baisse du pouvoir d'achat
Augmentation des déficits publics comme jamais
Les marchés financiers rois du pétrole, spéculation à outrance, banque centrale européenne qui prête aux banques à taux bas au lieu de prêter directement aux États.
Marchandisation de la santé - incompétence et incapacité à construire un nouvel hôpital public à Melun
TROP C'EST TROP
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Festival pour un autre monde
10 ans de Festival pour un Autre Monde, ça se fête !
avec Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste Français
Venez nombreux
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5 ans de Sarko ça suffit.
le 6 mai, je vote Hollande
Réduction des effectifs dans la fonction publque (santé, éducation, police, territoriaux, social...)
Traité de Lisbonne (dumping social, dumping fiscal, désindustrialisation...)
Bouclier fiscal, ISF : des millions pour les riches
1 million de chômeurs en plus
Baisse du pouvoir d'achat
Augmentation des déficits publics comme jamais
Les marchés financiers rois du pétrole, spéculation à outrance, banque centrale européenne qui prête aux banques à taux bas au lieu de prêter directement aux États.
TROP C'EST TROP

Déclaration de Pierre Laurent...
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Rubelles, une zone de non droit pour les enfants ?
rassemblement devant l'école Claudine Fabrici de Rubelles à 8h15.
voir le communiqué de presse des organisations signataires de l'appel...
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Déclaration de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
président du Conseil national de campagne du Front de gauche
Et maintenant, Sarkozy dehors !

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment notre pays, qui, depuis cinq ans, ont durement souffert de la politique de Nicolas Sarkozy, souffert de la voir affaiblir, appauvrir, abîmer la France, les résultats (connus à cette heure) du ...
Lire la suite - 25-04-2012

Et maintenant, Sarkozy dehors !

Pour toutes celles et tous ceux qui aiment notre pays, qui, depuis cinq ans, ont durement souffert de la politique de Nicolas Sarkozy, souffert de la voir affaiblir, appauvrir, abîmer la France, les résultats (connus à cette heure) du premier tour de l'élection présidentielle résonnent comme un appel à tout mettre en œuvre pour battre le président sortant.

Comme on le redoutait, le score du Front national peut servir de réservoir au candidat Sarkozy. Le président sortant, en recul par rapport à 2007, peut être battu le 6 mai prochain.

Le second tour mettra aux prises, pour la droite, Nicolas Sarkozy, pour la gauche, François Hollande, le candidat socialiste que le suffrage universel a placé en tête. La droite doit maintenant subir une large défaite. C'est la nouvelle et prochaine étape indispensable de la révolution citoyenne que nous avons entamée.

À gauche, les près de 12 % et quelque 4 millions de voix crédités au candidat commun du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon représentent un score inédit et un événement de cette élection, comme l'a été notre campagne, une campagne dont se sont emparé des centaines de milliers de femmes et d'hommes, et de jeunes dans tout le pays. Le peuple combattant, la gauche du courage et de l'engagement sont de retour, et dans leur sillage, l'espoir de changer la vie, d'ouvrir un autre avenir à notre pays, la France, et du même coup à l'Europe.

Je veux saluer toutes les électrices et tous les électeurs qui ont porté leur choix sur le bulletin de Jean-Luc Mélenchon, et le programme du Front de gauche qu'il représentait.

Je veux remercier du fond du cœur toutes les militantes et tous les militants communistes et du Front de gauche, toutes celles et tous ceux, quelle que soit la forme de leur engagement, qui ont su donner corps à cette espérance et rendu possible ce résultat.

Au nom du Parti communiste français, j'appelle au plus large et au plus fort rassemblement possible de toute la gauche, de tout notre peuple, pour battre Nicolas Sarkozy, en votant pour le candidat socialiste François Hollande. La défaite du président sortant devra être ample, claire et nette, et nous y mettrons toutes nos forces.

Tout doit être fait pour empêcher la réélection du candidat de l'UMP et du Medef, qui n'a pas hésité sur bien des points à reprendre à son compte le programme du Front national. La droite et l'extrême droite ne passeront pas. La France ne mérite pas cinq années supplémentaires de ce cauchemar.

Combattre et mettre en échec les idées xénophobes et racistes de Marine Le Pen demeurent d'une brûlante actualité. Le Front de gauche est fier du travail qu'il a entamé, bien seul dans cette campagne, pour faire reculer les idées du FN. Nous allons l'amplifier dans les élections législatives à venir. Aucun député de ce parti ne doit être élu à l'Assemblée nationale. Le PCF, le Front de gauche, vont continuer à rassembler autour des choix qu'ils ont portés dans cette campagne. Nos propositions pour mener une audacieuse politique de gauche sont disponibles ; elles sont de nature à sortir le pays de la crise en tournant le dos à l'austérité et en reprenant le pouvoir aux forces de l'argent.

C'est le cas de l'augmentation du SMIC et des salaires, du retour immédiat de la retraite à 60 ans à taux plein pour tous, de l'interdiction des licenciements boursiers. C'est le cas d'une réforme de la fiscalité, de la création d'un pôle public bancaire et financier. C'est le cas de l'exigence de soumettre à ratification du peuple français tout nouveau traité européen, renégocié ou non.

Le PCF, Le Front de gauche mobiliseront le pays dans les semaines à venir pour donner plus de poids encore à ces propositions, pour faire élire une majorité de gauche à l'Assemblée nationale, avec le maximum de députés du Front de gauche.

La France aura besoin de députés courageux pour abroger sans tergiverser les lois Sarkozy, pour en élaborer et en voter de nouvelles qui constituent de réelles conquêtes politiques, sociales et économiques en faveur des travailleurs. Les députés du Front de gauche seront porteurs à l'Assemblée du mouvement de mobilisation citoyenne qui a surgi au cours de cette campagne électorale.

Le 6 mai prochain, la victoire de la gauche est à portée de main. Elle sera complète à l'issue des élections législatives avec la confirmation de la place du Front de gauche dans la nouvelle vie politique française.

La campagne électorale et le résultat du Front de gauche et de son candidat commun, Jean-Luc Mélenchon, prouvent que le peuple de France et que les peuples européens ne sont pas condamnés à subir la loi des marchés capitalistes.

Un autre chemin est désormais ouvert.

J'appelle les millions de citoyens qui ont commencé à l'emprunter avec nous à poursuivre la route, à investir le Front de gauche, les assemblées citoyennes, les fronts de luttes, de propositions et d'action que nous avons créés. Faites-en votre affaire, pour réussir le changement auquel notre peuple aspire.

Hommage à Marcel Petit
la rue de la déportation à Dammarie lès lys devient la rue de la déportation Marcel Petit
Dimanche 29 Avril 2012 à 10h30
Journée de la Déportation
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merci aux 5156 électrices et électeurs de l'agglomération melunaise et aux 5339 de la 1ère circonscription, qui ont porté leurs votes sur le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon et le programme l'Humain d'abord.
11,25% sur la CAMVS
10,42% sur la 1ere circonscription
12,96% sur la 11eme circonscription
14,05% à Dammarie
12,33% au Mée
11,58% à Melun
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LE 19 AVRIL VA SE TENIR UN GRAND RASSEMBLEMENT PORTE DE VERSAILLES.
Ce n’est pas un meeting « en plus ». Ce sera le dernier, le point d’orgue d’une campagne exceptionnelle, inédite, qui a redonné l’espoir au peuple parce que le peuple s’en est emparée. La Bastille a été un tournant, le peuple a répondu à l’appel de la VIe République.
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La Gazette du Lys
Un nouveau journal à Dammarie
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Assemblée citoyenne jeudi 29 mars 2012 à 20H30 au Centre Schweitzer à Dammarie Lès Lys, avec vos candidats du Front de gauche de la 1ère circonscription ( cantons de Perthes en gatinais, Melun-nord et Melun-sud)
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Le succès de la marche bouscule la campagne présidentielle

Nous étions 120 000 pour reprendre la Bastille avec le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon pour construire la 6ème République !
L’incontestable dynamique politique créée par le Front de gauche, dimanche, a suscité de multiples réactions politiques. Le Parti socialiste continue d’en minimiser la portée.

«C’est une journée qui va modifier le centre de gravité de la campagne?», analysait Pierre Laurent, après que le Fr...
Lire la suite - 18-03-2012

L’incontestable dynamique politique créée par le Front de gauche, dimanche, a suscité de multiples réactions politiques. Le Parti socialiste continue d’en minimiser la portée.

«C’est une journée qui va modifier le centre de gravité de la campagne?», analysait Pierre Laurent, après que le Front de gauche a fait place comble à la Bastille. Les réactions politiques suscitées par la mobilisation massive de dimanche démontrent un changement incontestable du rapport de forces politique à gauche, qui pourrait modifier les contours du reste de la campagne présidentielle. Interrogé sur le succès de la «?marche pour la VIe?République?», François Hollande a tenté, hier, d’en minimiser la portée, en évoquant «?un jeu de rôle?». «?Je me mets dans la situation de pouvoir diriger la France demain, pas de faire un charivari?», a-t-il déclaré. «?J’ai une responsabilité particulière, je ne peux pas me laisser aller, me laisser entraîner sur une route qui ne serait pas la mienne, je ne peux pas être dans la surenchère?», a précisé le député de Corrèze, tentant de s’adresser aux électeurs socialistes tentés par le vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon.

Depuis la poussée dans les sondages de ce dernier, le Parti socialiste a commencé à lancer doucement mais sûrement un appel au «?vote efficace?», nouvel ersatz du «?vote utile?». «?Je suis dans ce devoir-là qui m’amène à convaincre les Français de me donner toute la force nécessaire dès le premier tour?», expliquait encore François Hollande samedi soir, tentant de réduire le Front de gauche à une candidature de témoignage. «?Nous sommes alliés avec Jean-Luc Mélenchon. Nous partageons une plate-forme commune?», a commenté quant à elle Ségolène Royal. «?Ce que l’on peut dire, c’est qu’il y a une poussée de la gauche face à la crise et contre Nicolas Sarkozy. C’est positif, et la bonne santé de la gauche, c’est d’abord la force et la solidité de François Hollande?», a argumenté la porte-parole du candidat socialiste Delphine Batho, tout en excluant la moindre évolution dans le programme et la campagne du candidat socialiste.

«?Jean-Luc Mélenchon fait de la politique avec un rétroviseur… Il y a un petit côté nostalgique sympa, les moments où il y avait des grands tribuns et puis d’ailleurs il n’y avait pas de femmes, c’était plus pratique?», a déclaré, ostensiblement amère, Cécile Duflot, la patronne d’Europe Écologie-les Verts (EELV). Réagissant à l’analyse du secrétaire national du PCF sur le changement du paysage politique qui «?ne sera pas celui prévu par certains au moment de l’accord Verts-PS?», Noël Mamère est à son tour monté au créneau. Le député EELV a reconnu avoir «?des motifs d’inquiétude car cet accord risque d’être fragilisé par le score qu’on nous annonce à la présidentielle et les amis de Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent risquent de faire monter les enchères?».

La droite n’a pas non plus manqué de réagir, cherchant à la fois à décrédibiliser l’alternative que représente le Front de gauche et à déstabiliser François Hollande. «?Il s’est passé quelque chose à la Bastille de très important. Mélenchon tire la campagne à gauche, ce qui va libérer les terres du centre?», a opportunément réagi l’ex-premier ministre Jean-Pierre Raffarin, tentant de se rassurer sur le report de voix de l’électorat centriste en faveur de Nicolas Sarkozy. Henri Guaino, conseiller spécial du président sortant, a même fait mine de chanter les louanges du candidat du Front de gauche. «?Je trouve très intéressant que M. Mélenchon soit là et fasse vivre une partie de l’échiquier politique?», a-t-il déclaré, avant de convenir?: «?C’est sur les solutions que nous diver?geons assez radicalement.?» Une posture d’autant plus périlleuse pour la droite, toujours donnée largement perdante au second tour, que, quand le Front de gauche convainc, c’est toute la gauche qui grandit en remettant au centre du débat des propositions alternatives à la droite sarkozyste.

Maud Vergnol - lHumanité

Privés d'école à Rubelles
La mairie de Rubelles refuse de scolariser des enfants de familles demandeuses d'asile, bien qu'un instituteur spécialisé soit prêt depuis des mois pour accueillir ces enfants.
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MES/Pacte budgétaire = L'austérité pour satisfaire les marchés financiers.
Les parlementaires du Parti communiste français membre du Front de Gauche et une vingtaine de députés socialistes ont voté contre l’un des traités Sarkozy-Merkel, baptisé « mécanisme européen de stabilité ».
Le même talon de fer austéritaire, antisocial et inefficace qui s’applique en ce moment au peuple grec. En effet, cette nouvelle mécanique européenne consiste à imposer aux États qui ont besoin d’argent « une stricte conditionnalité, sous la forme notamment de programme d’ajustement macroéconomique ...
Lire la suite - 27-02-2012

Le même talon de fer austéritaire, antisocial et inefficace qui s’applique en ce moment au peuple grec. En effet, cette nouvelle mécanique européenne consiste à imposer aux États qui ont besoin d’argent « une stricte conditionnalité, sous la forme notamment de programme d’ajustement macroéconomique ». Autrement dit, au lieu d’activer la Banque centrale européenne pour racheter la dette par création monétaire, ce traité conditionne l’octroi d’une aide à l’application de l’austérité à perpétuité, au pompage des ressources du pays par les marchés financiers.

Et pour que cela soit clair et bien verrouillé, un État ne peut recevoir de l’aide qu’à la condition d’avoir ratifié l’autre traité Sarkozy-Merkel. Celui qui fait que c’est la Commission de Bruxelles qui élabore le budget des États en lieu et place des parlements nationaux, qui oblige à réduire les dépenses sociales et publiques jusqu’à l’équilibre des budgets, baptisé « règle d’or », celui qui permet des sanctions et de déférer un État ne respectant pas l’austérité devant la Cour de justice européenne. Le texte édicte qu’« il est convenu que l’action d’une assistance financière dans le cadre des nouveaux programmes, en vertu du mécanisme européen de stabilité, sera conditionnée… par la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance ». Voter ce texte ou le laisser passer en s’abstenant (position officielle du PS) revient donc à enchaîner la France au totalitarisme européen de l’austérité.

Ajoutons que notre pays va devoir débourser en plusieurs tranches, « ?de manière irrévocable et inconditionnelle? », 142?milliards d’euros, soit plus de la moitié du budget de l’État, pour un fonds dont les statuts interdisent au gouvernement et au Parlement d’en contrôler l’utilisation. Aucun parlementaire ne devrait être prêt à une telle abdication !

François Hollande déclare vouloir renégocier le deuxième traité. Mais son abstention n’est pas la bonne méthode. D’autant qu’avec la majorité de gauche au Sénat, il aurait été possible de bloquer cet inique processus.

Sachant que le Parti Populaire Européen (PPE où siège l’UMP);les Libéraux (où siège le MODEM); le groupe des ” Socialistes et des Démocrates”; et le groupe des Verts ont fait cause commune en présentant d’emblée une résolution unique! Elle l’emporta évidemment,par 443 voix contre 124 et 75 abstentions. On y cherchera vainement,et pour cause, la moindre critique de fond de ce traité,qu’il s’agisse de son essence-même (l’abandon de toute ambition sociale et la pérennisation d’une politique d’austérité) ou des moyens prévus pour remplir ses “missions”(en particulier la violation d’un principe démocratique fondamental,en retirant aux parlements nationaux leur droit souverain de maîtriser le budget ).Un très grand nombre d’électrices et d’électeurs socialistes, communistes, écologistes et au-delà se sont retrouvés dans l’appel unitaire à le rejeter ensemble, lancé par le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon. peuple, parlementaires, votez non ! À Sarkozy qui a bafoué le « non » au traité constitutionnel et qui prétend que « la parole de la France est engagée », répondons que la voix la plus solennelle, la plus forte et incontestable de la France est celle du peuple. Donnons-lui donc la parole ! Il faut un référendum sur les deux traités.

Parlementaires, votez NON au mécanisme européen de stabilité
de Patrick Le Hyaric
L’Assemblée nationale est appelée à se prononcer cet après-midi sur l’un des traités Sarkozy-Merkel, baptisé «mécanisme européen de stabilité». Il ne s’agit pas d’une caisse de secours pour venir en aide aux pays européens en difficulté dans le cadre d’une solidarité bien comprise. C’est un «FMI eur...
Lire la suite - 21-02-2012

L’Assemblée nationale est appelée à se prononcer cet après-midi sur l’un des traités Sarkozy-Merkel, baptisé «mécanisme européen de stabilité». Il ne s’agit pas d’une caisse de secours pour venir en aide aux pays européens en difficulté dans le cadre d’une solidarité bien comprise. C’est un «FMI européen», au sein duquel siégera le FMI de Washington. C’est une camisole de force. Le même talon de fer austéritaire, antisocial et inefficace qui s’applique en ce moment au peuple grec.

En effet, cette nouvelle mécanique européenne consiste à imposer aux États qui ont besoin d’argent «une stricte conditionnalité, sous la forme notamment de programme d’ajustement macroéconomique». Autrement dit, au lieu d’activer la Banque centrale européenne pour racheter la dette par création monétaire, ce traité conditionne l’octroi d’une aide à l’application de l’austérité à perpétuité, au pompage des ressources du pays par les marchés financiers.

Et pour que cela soit clair et bien verrouillé, un État ne peut recevoir de l’aide qu’à la condition d’avoir ratifié l’autre traité Sarkozy-Merkel. Celui qui fait que c’est la Commission de Bruxelles qui élabore le budget des États en lieu et place des parlements nationaux, qui oblige à réduire les dépenses sociales et publiques jusqu’à l’équilibre des budgets, baptisé «règle d’or», celui qui permet des sanctions et de déférer un État ne respectant pas l’austérité devant la Cour de justice européenne.

Enchaîner la France au totalitarisme européen de l'austérité

Le texte édicte qu’«il est convenu que l’action d’une assistance financière dans le cadre des nouveaux programmes, en vertu du mécanisme européen de stabilité, sera conditionnée… par la ratification du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance». Voter ce texte ou le laisser passer en s’abstenant revient donc à enchaîner la France au totalitarisme européen de l’austérité. Ajoutons que notre pays va devoir débourser en plusieurs tranches, «de manière irrévocable et inconditionnelle», 142 milliards d’euros, soit plus de la moitié du budget de l’État, pour un fonds dont les statuts interdisent au gouvernement et au Parlement d’en contrôler l’utilisation. Aucun parlementaire ne devrait être prêt à une telle abdication!

François Hollande a déclaré vouloir renégocier le deuxième traité. Il ne pourra le faire sans s’opposer à celui soumis ce soir à l’Assemblée nationale. L’abstention n’est donc pas la bonne méthode. D’autant qu’avec la majorité de gauche au Sénat, il est possible, le 28 février, de bloquer cet inique processus. Nous avons la conviction qu’un très grand nombre d’électrices et d’électeurs socialistes, communistes, écologistes et au-delà se retrouvent dans l’appel unitaire à le rejeter ensemble, lancé par le Front de gauche et Jean-Luc Mélenchon.

Coup de force contre la démocratie

Qu’ils soient entendus pour que soit conjuré un coup de force contre la démocratie et préservées les chances de mise en œuvre et de réussite d’une politique de gauche. Au nom de la souveraineté du peuple, parlementaires, votez non!

À M. Sarkozy qui a bafoué le «non» au traité constitutionnel et qui prétend que «la parole de la France est engagée», répondez avec nous que la voix la plus solennelle, la plus forte et incontestable de la France est celle du peuple. Donnons-lui donc la parole! Dites avec nous : il faut un référendum sur les deux traités.

"Pierre Carassus a décidé de se présenter "sans étiquette" aux prochaines élections législatives. Je regrette profondément ce choix."
Thomas Guyard, candidat du Front de Gauche sur la 1ère circonscription de Seine et Marne (cantons de Melun-nord, Melun-sud et de Perthes en Gatinais)
Dommage

Lorsqu’il y a quelques mois, mes camarades du Front de Gauche ont rencontré Pierre Carassus pour lui proposer d’être candidat aux prochaines élections, celui-ci a éclaté de rire et a affirmé qu’il voulait mettre un terme à sa carrière politique.

Ainsi, ...

Il aura manqué quatre voix au Sénat pour protéger les salariés


La proposition de loi déposée par le groupe Communiste Républicain et Citoyen, tendant à interdire les licenciements boursiers n’a malheureusement pas été adoptée au Sénat. Il aura manqué quatre voix à la majorité de gauche pour que les salariés soient enfin protégés face à une logique financière qui, systématiquement, fait primer les actionnaires sur l’emploi et le droit des travailleurs.
Comme l’a rappelé en séance Nicole BORVO, Présidente du groupe CRC : « Les masques tombent. On ne peut pas d’un côté dans les circonscriptions électorales se présenter devant les salariés licenciés et leur apporter son soutien, et de l’autre, ne pas voter une proposition de loi qui, si elle avait ét...

Fermetures de classes, suppressions de postes... c’est NON !
Mercredi 15 février 2012, l’ensemble de la communauté éducative s’est rassemblé malgré la pluie devant le conseil général à Melun pour dénoncer la destruction de l’école. Syndicalistes, professeurs, parents d’élèves... tous se sont réunis pour dire NON !
Le mépris du ministre de l’éducation et de son administration est de plus en plus clair, et personne dans ce rassemblement n’était dupe des manipulations politiciennes des députés UMP qui votent à l’Assemblée Nationale la destruction de l’éducation nationale, actent les suppressions de postes, rédui...

Sarkozy : « Coup de poignard dans le pouvoir d'achat populaire »
par Pierre Laurent, secrétaire national du PCF
Je suis scandalisé par les annonces de Nicolas Sarkozy ce soir.

Au terme d'un quinquennat qui a poussé le pays dans la récession et saccagé l'emploi industriel, il décide, à quelques semaines des élections, deux énormes nouveaux cadeaux au patronat. Premier cadeau : un allègement de 13 mill...

A l’occasion de sa visite à Dammarie-lès-Lys, les jeunes communistes de l’agglomération interpellent le ministre de la culture et de la communication, Frédéric Mitterrand, au sujet de la politique culturelle de l’agglomération melunaise.
Monsieur le Ministre de la culture et de la communication, A l’occasion de votre visite à Dammarie-lès-Lys, nous nous permettons de vous interpeler sur une décision prise par les élus locaux ayant altéré le dynamisme culturel du sud de la Seine-et-Marne. En effet, pendant 21 ans, la ville de Melun a...
Lire la suite - 21-01-2012

Monsieur le Ministre de la culture et de la communication, A l’occasion de votre visite à Dammarie-lès-Lys, nous nous permettons de vous interpeler sur une décision prise par les élus locaux ayant altéré le dynamisme culturel du sud de la Seine-et-Marne. En effet, pendant 21 ans, la ville de Melun a accueilli un des plus grands festivals d’Ile-de-France, Le Bruit de Melun. Cet évènement était devenu une manifestation majeure mobilisant énormément d’énergie mais aussi d’enthousiasme pour l’ensemble de la population environnante. Plus qu’un simple évènement culturel, le Bruit de Melun réunissant 12000 personnes chaque année était une tradition, une coutume locale, une habitude annuelle ouvrant merveilleusement bien l’été. Ce festival avait plusieurs vocations. La première et la plus importante était de permettre à la population du Sud de l’Ile-de-France d’avoir accès à des concerts de qualité, de découvrir sur scène des artistes de renommée nationale et même parfois internationale (Parmi lesquels : Louise Attaque, Bénabar, Amadou et Mariam, Cali, -M-, …). Le Bruit de Melun fut une de ces manifestations qui anima la banlieue parisienne, permettant son désenclavement. La seconde vocation du Bruit de Melun était de permettre à des groupes locaux de se produire sur scène. Mais bien plus qu’un festival musical, Le Bruit de Melun était le théâtre d’une véritable effervescence artistique et culturelle avec la présence de nombreuses associations caritatives, d’artistes graffeurs, d’expositions en tous genres... Ce moteur de l’activité culturelle était devenu un lieu de rendez-vous emblématique pour l’ensemble des seine-et-marnais qui connurent en 2008 la dernière édition du Bruit de Melun marquant la fin d’une histoire. Le Bruit de Melun fût arrêté en raison de la suppression de la subvention qui le faisait vivre, une subvention de l’agglomération melunaise de 382 000 euros. D’ailleurs, le Bruit de Melun ne fût pas la seule victime des réductions de subventions de l’agglomération Melun Val de Seine. Chaque année a lieu un autre évènement musical à l’initiative du centre des Musiques Didier Lockwood, Les Violons croisés. Le concert se déroule devant un public de 1300 personnes. Didier Lockwood se réjouissait du fait que cette manifestation soit à la fois « populaire et élitiste ». L’agglomération Melun Val de Seine a cessé de financer ce projet, tout comme celui du Bruit de Melun. L’année 2008, nous le savons, est le début d’une crise économique sans précédent. Nous avons conscience que nous vivons à une époque où, à en croire les médias et les politiques, il faut « se serrer la ceinture ». Et bien contraints, nous le faisons tous. Alors, imaginez la colère qui a envahi toutes les personnes qui fréquentaient le Bruit de Melun, lorsqu’un projet commercial a été financé en partie par l’agglomération melunaise. Il s’agit d’un centre commercial dédié aux loisirs appelé la Cartonnerie se trouvant à Dammarie-lès-Lys. Nous sommes navrés de constater que la culture est mise à mal pour des raisons purement économiques, que le commerce et l’appât du gain justifient le recul des financements publics destinés à la culture. Pourtant la France a toujours défendu l’idée que la culture doit être protégée vis-à-vis des aléas du marché économique. Monsieur le Ministre de la culture et de communication, nous avons conscience de la difficulté de votre tâche, et en tant que groupement de jeunes nous vous sommes reconnaissants d’avoir organisé la gratuité des musées. En revanche, la politique de réduction budgétaire que défend le gouvernement auquel vous appartenez est dangereuse lorsqu’elle s’applique au domaine de la culture et de l’éducation. La révision générale des politiques publiques prévoit un transfert de compétences en vers les collectivités territoriales qui serait très honorable si les moyens matériels étaient donnés à ces collectivités pour remplir leurs tâches. Ce transfert sans moyens creuse les inégalités, les collectivités territoriales ne disposant pas des mêmes ressources. Nous vous demandons de défendre au mieux l’accès à la culture pour tous, et sans inégalité d’ici la fin de votre mandat. Nous espérons, dans les années à venir, voir à nouveau des projets tels que le Bruit de Melun fleurir en banlieue. Et pour se faire, nous souhaitons que vous débloquiez des fonds pour voir renaître ce festival, ou des manifestations équivalentes. Nous comptons sur vous pour redonner à la culture son importance. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments respectueux. Margot Cimic et Joanna Quiros pour l’agora des jeunes communistes de Seine-et-Marne

Thomas Guyard et Sophie Lauret, candidats aux élections législatives vous invitent à débattre autour de notre programme “L’Humain d’abord”
lors d'une assemblée citoyenne,
Jeudi 2 Février 2012
20 h 30
Espace St-Jean
Melun
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La santé n’est pas une marchandise, c’est un projet de société !
Cela fait maintenant une quinzaine d’années que l’on parle de la construction d’un nouvel hôpital à Melun. Pour autant, ce nouvel hôpital public tant attendu par les populations et les personnels soignants, a subi l’évolution des politiques de santé de la droite. D’un projet d’hôpital public, nous s...
Lire la suite - 19-01-2012

Cela fait maintenant une quinzaine d’années que l’on parle de la construction d’un nouvel hôpital à Melun. Pour autant, ce nouvel hôpital public tant attendu par les populations et les personnels soignants, a subi l’évolution des politiques de santé de la droite. D’un projet d’hôpital public, nous sommes passés à un partenariat public-privé où la chirurgie et un ensemble de spécialités deviennent du seul ressort des cliniques privées ; d’une logique solidaire et universelle pour répondre aux besoins de tous, nous sommes passés à une banale logique comptable chargée de dépassements d’honoraire ; d’une activité hospitalière de plein exercice de proximité, nous sommes passés à une dégradation de l’accès aux soins. De plus en plus de nos concitoyens renoncent aux soins, soit pour un problème de coût, soit pour un problème de délai. Les hôpitaux souffrent avant tout d’un sous financement. Les dépenses augmentent et ne peuvent qu’augmenter. Les raisons sont multiples : l’allongement de l’espérance de vie, l’amélioration des techniques médicales, le renouvellement des équipements, les nécessités de travailler en équipe, les réseaux de soins et de prévention... On veut nous faire croire que nous n’aurions plus les moyens. De ce faux constat, l’État UMP concentre les moyens pour réduire les dépenses et supprime alors bon nombre d’hôpitaux publics de proximité par l’intermédiaire de la loi Bachelot (2009) et la mise en place des agences régionales de santé sous tutelle directe des ministères de la santé et du travail. Il privatise la santé. Il organise la désertification médicale, la fermeture des urgences chirurgicales de proximité et la pénurie de la permanence des soins. Il suffit de regarder la carte sanitaire. La tarification à l’activité (2005) est un élément central de la nouvelle gouvernance hospitalière mise en place par ordonnances, dans la mesure où ce sont désormais les recettes issues des activités hospitalières qui vont déterminer les dépenses et non l’inverse. Déjà le plan Juppé (1995) avait mis en place la restriction budgétaire en fermant l’enveloppe du financement des hôpitaux. Avec, également, les franchises médicales, les déremboursements, les dépassements d’honoraires, l’introduction des assurances privées dans la gestion de la sécurité sociale, la réforme de la dépendance, la mise à mal de la psychiatrie publique… nous devrions tous constater la réduction du déficit. Le problème n’est donc pas lié aux dépenses. Il faut regarder du côté des recettes et donc du côté du financement de la sécurité sociale. Peut-on croire que les exonérations successives de cotisations patronales (33 milliards d’euros en 2009) aident à répondre aux besoins en matière de santé ? Le financement de la protection sociale doit être construit à partir des cotisations sur les salaires avec une modulation et une contribution sur les revenus financiers des entreprises, des banques et des assurances. Dès lors, on comprend très vite que le niveau des salaires et le taux d’emploi sont deux leviers importants pour augmenter les recettes de la sécurité sociale. Ces leviers ont permis d’avoir entre 1999 et 2001 un solde positif du régime général de la sécurité sociale. Défendons alors la reconstruction d’un hôpital public, et pas seulement la chirurgie publique. Refusons l’introduction d’un partenariat privé, qu’il soit du domaine médical ou par la location de l’équipement. Refusons l’investissement public (achat de terrain) dans des projets d’établissement de soins privés qui excluent l’accès aux personnes les plus fragiles socialement et économiquement. Abrogeons toutes ces lois destructrices de la santé publique et contraire à l’intérêt général. Nous affirmons que l’hôpital public est un atout à protéger. L’hôpital public est, outre sa capacité d’accueil et de soins, un lieu de partage des connaissances et de recherche, une structure de coordination des activités sanitaires (soins, réseaux, prévention). Il garantit l’accès de tous à la médecine moderne. Il assure la prise en charge des plus démunis. C’est un point fort du maillage sanitaire.

L'ARNAQUE DE LA TVA SOCIALE
Retour sur un vieux projet : Pendant la campagne présidentielle de 2007, Sarkozy a préparé le terrain en proposant d’ « imposer la consommation plutôt que le travail ».

François Bayrou s’était aussi prononcé en faveur d’une telle hausse de la TVA.

Au Parti Socialiste, Manuel Valls se p...
Lire la suite - 14-01-2012

Retour sur un vieux projet : Pendant la campagne présidentielle de 2007, Sarkozy a préparé le terrain en proposant d’ « imposer la consommation plutôt que le travail ».

François Bayrou s’était aussi prononcé en faveur d’une telle hausse de la TVA.

Au Parti Socialiste, Manuel Valls se prononce également pour cette mesure dès 2007.

Face au tollé suscité par ce projet dans la campagne des législatives de 2007, la TVA sociale est alors progressivement mise en sourdine. A la rentrée de septembre, Éric Besson comme secrétaire d’Etat à la prospective et Christine Lagarde comme ministre de l’économie remettent chacun un rapport sur le sujet. Mais le premier Ministre met le projet en sommeil, en appelant à élargir la réflexion sur le financement de la protection sociale et confie à un député UMP, Yves Bur, le soin d’écrire lui aussi un rapport. Rapport qui existe mais qui n’a jamais été rendu public par le gouvernement…

Une mesure très injuste et inefficace Le mécanisme de la TVA « sociale » consiste à faire de la redistribution à l’envers en allégeant les prélèvements sur les employeurs pour les augmenter sur les ménages. Et au sein même des ménages, la hausse de la TVA pénaliserait surtout les ménages modestes, beaucoup plus exposés à la TVA que les ménages aisés qui épargnent une partie de leur revenu.

Les 10 % des ménages les plus riches consacrent 3,4 % de leur revenu à la TVA, les 10 % les plus pauvres 8,1 %. La TVA est ainsi un impôt dégressif, dont la charge baisse quand le revenu augmente, à l’exact opposé de l’impôt sur le revenu.

D’autre part, elle s’inscrit dans la logique des politiques de baisse du coût du travail qui n’ont aucun effet sur les délocalisations, ne créent pas d’emploi mais par contre détruisent le financement de la protection sociale.

Sarkozy, un Robin des Bois à l’envers !

Derrière les arguments bidons, le véritable motif de la « TVA sociale » serait donc tout simplement d’augmenter la TVA pour contenir le déficit public creusé par l’appauvrissement délibéré de l’Etat par la droite.

Comme l’a fait Angela Merkel en 2007 en passant la TVA de 16 % à 19 % en Allemagne.

Suite aux nombreux cadeaux fiscaux réalisés et pour satisfaire les marchés et les agences de notation, la droite est obligée de trouver de nouvelles recettes pour l’Etat.

Les libéraux ne supportant pas le principe même de taxer les profits et la spéculation, la droite au pouvoir choisit donc d’augmenter l’impôt le plus injuste qui soit : la TVA.

Excepté pour ses amis, le bilan de Nicolas Sarkozy est affligeant. Fin 2011, le chômage a atteint en France son plus haut niveau depuis plus de 10 ans. Celui qui se prétendait le candidat du pouvoir d’achat a été le président de l’appauvrissement des Françaises et des Français. En ce début d’année, le candidat-président n’a donc plus qu’une seule solution pour cacher son bilan désastreux : mentir éhontément.

Seul le Front de Gauche et son candidat à l’élection présidentielle Jean-Luc Mélenchon avancent des mesures concrètes pour lutter contre les délocalisations : interdiction des licenciements boursiers, droit de reprise des salariés en cas de délocalisation, visas sociaux et écologiques ou encore obligation de rembourser les aides publiques pour les entreprises qui délocalisent.

Appel du Parti communiste français
Ensemble pour Défendre et Développer les Hôpitaux Publics du sud Seine et Marne
Le PCF appelle les usagers, les professionnels de santé et les élu-e-s à se mobiliser le samedi 10 décembre 2011 à 10h devant la Mairie de Fontainebleau pour que leurs besoins en matière de santé et de prévention soient défendus et entendus.
La situation dramatique dans laquelle se trouvent les bassins de vie de Melun, Sénart, Nemours, Fontainebleau et Montereau en matière de santé publique et de prévention risque de s'amplifier avec les restructurations, les rationalisations de services telles la chirurgie de Melun et de Fontainebleau,...
Lire la suite - 08-12-2011

La situation dramatique dans laquelle se trouvent les bassins de vie de Melun, Sénart, Nemours, Fontainebleau et Montereau en matière de santé publique et de prévention risque de s'amplifier avec les restructurations, les rationalisations de services telles la chirurgie de Melun et de Fontainebleau, la réduction de postes, la montée du partenariat Public/Privé ayant comme conséquences l'amplification des dépassements d'honoraires et l’absence de centres de santé pratiquant l'ambulatoire et assurant le tiers payant.

Nous proposons le maintien et le développement d'hôpitaux publics de plein exercice du sud Seine et Marne pour répondre aux besoins des populations.

Nous proposons la mise en œuvre de structures publiques assumant le maillage sanitaire de proximité avec des centres de santé hospitaliers.

Nous proposons que les moyens financiers et humains correspondent aux besoins des populations.

Nous refusons le postulat selon lequel la santé comme toute autre marchandise devrait être subordonnée à la seule logique comptable.

Nous refusons, comme ailleurs, de voir se transformer les hôpitaux publics du sud Seine et Marne en entreprises de soins inspirées du modèle privé commercial à cause de la tarification à l'activité (T2A).

Nous refusons donc la convergence « public/privé ».

Nous refusons l'extension de zones sous médicalisées avec des transferts de services entre les hôpitaux : Montereau/ Nemours/Fontainebleau/Melun. Nous refusons les transferts des urgences hospitalières déjà saturées. Les patients sont alors dans l'obligation de se diriger vers ces dernières par manque d'établissements ambulatoires publics tels les centres de santé pratiquant le tiers payant et par manque de permanences de soins à partir de certaines heures.

Nous refusons les transferts de moyens du public vers le privé, plus lucratif pour les libéraux.

Le PCF appelle les usagers, les professionnels de santé et les élu-e-s à se mobiliser le samedi 10 décembre 2011 à 10h devant la Mairie de Fontainebleau pour que leurs besoins en matière de santé et de prévention soient défendus et entendus.

La chirurgie de nuit regroupée dans trois hôpitaux
L’agence régionale de santé doit annoncer aujourd’hui que Melun, Meaux et Lagny assureront la permanence des soins.

Cette réorganisation inquiète les personnels et les élus. L’ARS doit en effet dévoiler aujourd’hui des changements effectifs au 1er janvier, notamment la réouverture de la chiru...
Lire la suite - 01-12-2011

L’agence régionale de santé doit annoncer aujourd’hui que Melun, Meaux et Lagny assureront la permanence des soins.

Cette réorganisation inquiète les personnels et les élus. L’ARS doit en effet dévoiler aujourd’hui des changements effectifs au 1er janvier, notamment la réouverture de la chirurgie de nuit à l’hôpital Marc-Jacquet de Melun. Le service avait été fermé il y a deux ans et transféré à Montereau.

Loin de réjouir les syndicats, la réouverture du bloc les inquiète. « Cette décision a été prise aux dépens de l’hôpital de Fontainebleau, qui va perdre son service de nuit, s’alarme Amélie Gauthier, infirmière anesthésiste. Cela va se traduire par une prise en charge plus tardive de certains patients et donc un risque accru pour leur santé. » « En fait, l’ARS déshabille Paul pour habiller Jacques », résume Fabienne Bezio, déléguée CGT à Melun.

Lagny et Meaux, un jour sur deux
Cette réorganisation affectera aussi les hôpitaux de Lagny et Meaux, sites également candidats pour assurer la permanence de soins. « En gros, la chirurgie de nuit sera assurée un jour sur deux à tour de rôle par ces deux villes dans le nord du département. Ce sont les urgences qui aiguilleront les patients vers l’un ou l’autre », explique Jean-Claude Casta, agent hospitalier à Meaux.

« Nous avons plusieurs autoroutes, des voies ferrées. Que se passera-t-il lorsqu’il y aura un accident grave? Comment les équipes vont-elles pouvoir faire face? », s’interroge Daniel Brunel, membre du collectif santé Lagny-Jossigny-Val-Maubuée et adjoint au maire de Torcy.

A Montereau, la CGT souligne que « la ville accueille cinq sites Seveso. Donc, une permanence de soins de nuit est indispensable. Il y a aussi la Silec, spécialiste des câbles électriques, qui emploie 1300 personnes et dont le personnel travaille en 3 x 8 ».

« Cela fait plus d’un an que nous réfléchissons à cette réorganisation, rappelle Eric Véchard, directeur territorial de l’ARS. L’un des principaux objectifs est d’assurer une meilleure sécurité des patients. »

Le PCF considère qu’il s’agit plutôt d’une mesure d’économie et de la poursuite de la marchandisation de la santé au profit des cliniques privées. La preuve en est la multiplication des partenariats public-privé dans le département avec la privatisation de la chirurgie et de la radiologie, entre autre.

LETTRE OUVERTE DES PERSONNELS DU LYCÉE LÉONARD DE VINCI DE MELUN
Suite à l’agression de trois de nos élèves et de notre collègue, nous publions une : LETTRE OUVERTE DES PERSONNELS DU LYCÉE LÉONARD DE VINCI DE MELUN, Aux élus du peuple et à l’administration de tutelle
Melun, le 29/11/11

Le 22 novembre, les personnels enseignants du lycée ont exercé leur droit de retrait suite à l’agression de l’un des leurs et de ses élèves. Cette agression a eu lieu dans un contexte de dégradation du climat scolaire perceptible depuis plusieurs années : le lycée Léonard...

Le film : Grandpuits & petites victoires renoue avec l’Histoire populaire française
Un film de Olivier Azam (co-réalisateur avec Daniel Mermet de Chomsky&cie) Produit par Les Mutins de Pangée et distribué par Les Films des Deux rives.


Grandpuits & petites victoires Bande-annonce par toutlecine
Le film : Grandpuits & petites victoires renoue avec l’Histoire populaire française, nous replonge au coeur du conflit qui a mobilisé des millions de Français opposés à la réforme des retraites. Tout en nous faisant vivre un grève de l’intérieur au côté de personnages attachants, le film met en pers...

Financement de la zone unique par le VT : une idée qui fait son chemin
Lors de la séance du Conseil régional d’Île-de-France du 17 novembre, le groupe Front de gauche PCF-GU-AC a, dans une question orale, réaffirmé sa proposition d’un pass Navigo unique dans toute la Région, au tarif des zones 1-2.
Lors de la séance du Conseil régional d’Île-de-France du 17 novembre, le groupe Front de gauche PCF-GU-AC a, dans une question orale, réaffirmé sa proposition d’un pass Navigo unique dans toute la Région, au tarif des zones 1-2. C’est une mesure élémentaire de justice sociale et territoriale qui n’a...
Lire la suite - 17-11-2011

Lors de la séance du Conseil régional d’Île-de-France du 17 novembre, le groupe Front de gauche PCF-GU-AC a, dans une question orale, réaffirmé sa proposition d’un pass Navigo unique dans toute la Région, au tarif des zones 1-2. C’est une mesure élémentaire de justice sociale et territoriale qui n’a que trop tardé. Elle ne saurait être vidée de son contenu en la faisant reposer sur une explosion des contributions des usagers ou des collectivités !

C’est pourquoi nous proposons de mettre davantage à contribution les entreprises, à travers une harmonisation par le haut du versement transports (VT) en Île-de-France, portant son taux à 2,6%.

Cette mesure dégagerait 800 millions d’euros : assez pour mettre en œuvre la zone unique au tarif des zones 1-2 et pour renforcer l’investissement pour l’amélioration de l’offre.

Interpellé par Laurence Cohen, le président Huchon a indiqué que, face aux difficultés économiques et sociales que rencontrent aujourd’hui les Francilien-ne-s et face à l’asphyxie financière des collectivités, la clé résidait en effet dans cette harmonisation du versement transports.

Notre groupe se félicite de cette prise de position nouvelle, qui reconnaît la pertinence de nos propositions. Nous souhaitons qu’elle se traduise, dès les prochaines semaines, par des initiatives communes, avec l’ensemble des élu-e-s de gauche de la Région, des départements, du Sénat et de l’Assemblée nationale, pour obtenir rapidement l’adoption de cette mesure.

Dès novembre, les sénatrices et les sénateurs du groupe Communiste, Républicain et citoyen déposeront un amendement à la loi de finance en ce sens. Nous espérons qu’il y recevra le soutien de toute la majorité de gauche.

Nous sommes persuadés que les Franciliennes et les Franciliens sauront également apporter tout leur appui à la mesure de financement de la zone unique par le versement transport, condition indispensable pour bénéficier de transports publics à la hauteur des besoins.

NE LAISSONS PAS LES MARCHÉS DÉCIDER DE NOTRE DESTIN
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agression particulièrement violente dans l’enceinte du lycée Joliot-Curie de Dammarie
Charlotte Blandiot-Faride, conseillère régionale d’Ile de France, élue du Front de gauche, en charge du lycée Joliot-Curie, et Thomas Guyard, candidat Front de gauche aux dernières cantonales, se sont déplacés et ont défilé à leurs côtés.
Suite à une agression particulièrement violente dans l’enceinte du lycée Joliot Curie de Dammarie les Lys, les professeurs, élèves et parents d’élèves ont manifesté vendredi 21 octobre au matin entre 10 heures et midi depuis leur lycée jusqu’à la préfecture.

Une bataille au couteau dans la c...

Aide alimentaire européenne : une décision politique cruciale
Voir le communiqué de presse du Secours Populaire Français.

Lutter pour un programme qui a prouvé son efficacité en matière de sécurité alimentaire et d’insertion contre un système capitaliste organisateur de la misère de masse.
Les ministres européens de l’Agriculture se réunissent ce jeudi 20 octobre, à Luxembourg. C’est la dernière chance de maintenir le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) pour 2012 et 2013, et éviter ainsi une crise alimentaire majeure.

Les Banques Alimentaires, la Croix Rouge fra...
Lire la suite - 20-10-2011

Les ministres européens de l’Agriculture se réunissent ce jeudi 20 octobre, à Luxembourg. C’est la dernière chance de maintenir le Programme européen d’aide aux plus démunis (PEAD) pour 2012 et 2013, et éviter ainsi une crise alimentaire majeure.

Les Banques Alimentaires, la Croix Rouge française, les Restos du Cœur et le Secours populaire français dénoncent depuis de nombreux mois le risque humanitaire que fait peser la réduction soudaine et drastique du PEAD, en pleine période de crise.

Après des mois de mobilisation, de sensibilisation et de pédagogie, le sort de plus de 18 millions d’Européens pauvres est désormais entre les mains des gouvernements.

Fortes de leur volonté de voir construire une Europe à visage humain, de respecter les résolutions votées très majoritairement par le Parlement européen et la Commission et de ne pas interrompre, dans la brutalité et la précipitation, un programme qui a prouvé son efficacité en matière de sécurité alimentaire et d’insertion, les organisations françaises interpellent les six gouvernements européens qui continuent de poser leur veto, au premier rang duquel se trouve l’Allemagne.

La décision est maintenant uniquement politique.

Les associations ne voient qu’une issue possible ce 20 octobre : que les 27 ministres européens de l’Agriculture prennent enfin conscience de l’urgence humanitaire et votent la réforme du PEAD.

A défaut, elles ne pourront plus répondre dignement aux besoins élémentaires et vitaux de 18 millions d’Européens.

Contact presse Secours populaire français Karine Vauloup
Tél. : 01 44 78 21 57 / 06 77 04 57 33
Mail : karine.vauloup@secourspopulaire.fr

Emprunts toxiques à Dammarie ?
La mécanique infernale de l’emprunt toxique. Entre 1995 et 2009, les collectivités se sont jetées sur un crédit alléchant proposé par la banque des collectivités territoriales, Dexia. La crise fait ressortir la nocivité de ce type de financement.

voir les emprunts dits toxiques de Dammarie selon le quotidien Libération
Tandis que se confirme le démantèlement de la banque des collectivités territoriales Dexia , plusieurs milliers de communes et quelque centaines d’hôpitaux publics sont étranglés par la montée des taux d’intérêt d’emprunts toxiques, contractés auprès d’elle dans les années 2000.

Dans un rappo...
Lire la suite - 11-10-2011

Tandis que se confirme le démantèlement de la banque des collectivités territoriales Dexia , plusieurs milliers de communes et quelque centaines d’hôpitaux publics sont étranglés par la montée des taux d’intérêt d’emprunts toxiques, contractés auprès d’elle dans les années 2000.

Dans un rapport datant du 13 juillet, la Cour des comptes estimait que 30 à 35 milliards d’euros, sur 160 milliards de dettes souscrites par les collectivités, étaient toxiques et que 10 à 12 milliards présentaient un « risque potentiel très élevé ».

Avec, à terme, des communes complètement endettées, une augmentation des impôts locaux et un risque de déficit des services publics, notamment dans les hôpitaux particulièrement touchés par ce type d’emprunts.

Les chiffres sont impressionnants.

Selon Libération, le surcoût de ces emprunts était évalué à 3,9 milliards d’euros pour les collectivités.

Mais au fond, qu’est-ce qu’un emprunt toxique ? Un emprunt structuré, parce qu’il comprend plusieurs périodes, qui reposent sur des taux d’intérêt variables indexés sur des valeurs extrêmement volatiles comme les variations de change.

Leurs noms sont incompréhensibles : TofisMS +, Digi CMS ou encore Fixia USD monétaire. Les premières années, le remboursement est très faible, voire nul, avant d’évoluer en fonction des valeurs variables comme le yen, le franc suisse, le dollar ou encore le baril de pétrole, l’inflation, voire les fameux subprimes.

Bref, de la pure spéculation, avec le risque de voir grimper, sans aucune limite, les taux d’intérêt.

Prenons l’exemple du franc suisse, qui a aujourd’hui le vent en poupe. Jusqu’à très récemment, la parité euro/franc suisse ne variait qu’à la marge, autour de 1,40 franc suisse pour 1'euro. Le produit financier apparaissait donc peu risqué. Alléchant, d’autant que ces emprunts peuvent être remboursés sur des durées plus longues que celles des prêts classiques.

La décentralisation se traduisant trop souvent par des transferts de charges et de responsabilités aux départements et aux communes, mais sans transfert de ressources, ces emprunts tombaient à pic.

Mais la crise de l’endettement de la zone euro a changé la donne. Le franc suisse pris comme valeur refuge explose. Et le rapport euro/franc suisse plonge et passe sous 1,40, le seuil initial; le taux devient alors variable et monte de manière exponentielle.

La ville d’Unieux, dont 40% de ses emprunts sont «toxiques», a vu son taux d’intérêt passer de 3,7% à 14,7% en mai dernier, pour un surplus de 663000 euros dans son budget, soit l’équivalent de 13 postes d’employés municipaux.

Clotilde Mathieu - L'Humanité

pot de la fête
Nous vous convions tous, communistes, sympathisants, amis et nouveaux adhérents au « pot de la fête » le Vendredi 7 Octobre 2011 à partir de 19 heures à la section
Cher Camarade, Une fois de plus, la Fête de l’Humanité 2011 a été le plus grand rassemblement populaire national dans cette rentrée. Porteuse de colère, de luttes contre la crise du système capitaliste et porteuse d’autres choix que ceux de Sarkozy et l’espoir dans un Front de Gauche dont le program...

Budget 2012 : les actionnaires restent les enfants gâtés de Sarkozy
Par Roland MUZEAU, député communiste
Le projet de loi de finances présenté le 28 septembre en Conseil des ministres poursuit dans la voie de l’injustice et de l’inefficacité.

Une fois de plus, le choix a été fait de privilégier l’austérité, dans l’unique but de satisfaire aux exigences des agences de notation. Au prétexte de r...
Lire la suite - 30-09-2011

Le projet de loi de finances présenté le 28 septembre en Conseil des ministres poursuit dans la voie de l’injustice et de l’inefficacité.

Une fois de plus, le choix a été fait de privilégier l’austérité, dans l’unique but de satisfaire aux exigences des agences de notation. Au prétexte de réaliser des économies, le gouvernement a annoncé de nouvelles restrictions budgétaires, parmi lesquelles la suppression l’an prochain de 30 000 postes de fonctionnaires, la compression des dépenses de fonctionnement et d’intervention (comme le RSA), le gel des dotations aux collectivités locales...

Ces mesures dangereuses mettent en péril les moyens d’action de l’Etat et des collectivités et compromettent, du même coup, le retour de la croissance.

Quant au nouveau "coup de rabot" sur les niches fiscales, il ne concernera les hauts revenus et les grandes entreprises que pour moitié, l’autre moitié étant une nouvelle fois supportée par l’ensemble de nos concitoyens et plus lourdement encore par les foyers les plus modestes, notamment par la voie de l’augmentation de la taxe sur les mutuelles.

Les actionnaires et les rentiers restent les enfants gâtés de la politique de Sarkozy. La mesure de taxation des hauts revenus en est l’illustration puisqu’il ne s’agit en réalité que d’un artifice cosmétique. Cette taxe de 300 millions d’euros ne saurait, en effet, faire oublier que le gouvernement a consenti, en juillet dernier, une baisse de deux milliards d’euros de l’impôt de solidarité sur la fortune.

Cette politique de fuite en avant va plonger notre pays dans la récession. A contrario, il faut relancer la demande intérieure :
- en augmentant les salaires,
- en interdisant les licenciements boursiers,
- en relançant les investissements publics et
- en supprimant immédiatement 50 milliards d’euros d’exonérations fiscales qui, sans jamais avoir apporté la preuve de leur efficacité économique, bénéficient aux plus fortunés et aux plus grandes entreprises.

Manifestations/Éducation : le Président est hors-sujet !
Hier, partout en France, les enseignants défilaient pour sauver l’éducation nationale mise à mal par les suppressions de postes, la casse de la formation des maîtres et les réformes de contenu.

La mobilisation est de plus en plus large contre les réformes de la droite : 54% de grévistes dans ...
Lire la suite - 28-09-2011

Hier, partout en France, les enseignants défilaient pour sauver l’éducation nationale mise à mal par les suppressions de postes, la casse de la formation des maîtres et les réformes de contenu.

La mobilisation est de plus en plus large contre les réformes de la droite : 54% de grévistes dans le primaire et 46% dans le secondaire selon la FSU, des enseignants du privé défilant aux côtés de ceux du public, de nombreuses écoles fermées…

Le PCF se félicite de cette large mobilisation.

La présence de 165 000 manifestants mobilisés contre la casse du service public de l’Éducation montre à quel point la politique du gouvernement fait mal.

Face à ce mécontentement, le gouvernement joue la division. Nicolas Sarkozy veut opposer les enseignants à l’ensemble des salariés. « Les fonctionnaires ont un travail difficile mais ont un statut qui les protège », a-t-il déclaré.

Mais, Monsieur le Président, vous êtes hors sujet ! Le statut des fonctionnaires protège d’abord la qualité du service rendu au public.

Si l’éducation nationale doit être un service public, c’est pour que tous les enfants, quelle que soit leur origine géographique ou sociale, aient un même accès aux savoirs.

Ils sont garants d'une école de l’égalité ! Cette école, construisons-la ensemble.

Le PCF appelle tous ceux qui résistent à la construction par la droite d’une école inégalitaire à se rassembler pour construire l’école de l’avenir : une école qui transmette à tous les enfants les savoirs et l’autonomie de pensée nécessaires pour maîtriser leur vie.

Ensemble, avec le Front de gauche et son programme "l'humain d'abord", portons dans toutes les luttes sociales et électorales à venir le projet d’une nouvelle phase de démocratisation scolaire, pour une école de la réussite de tous.

Réau va accueillir un centre de déchets géant.
Le village de Réau deviendra bientôt une plaque tournante des déchets de Sénart et de l’agglomération melunaise. L’enquête publique relative à la construction d’un pôle de 9,4 ha sur un champ de colza entre la maison de retraite du Plessis-Picard et l’autoroute A 5a vient de démarrer. Le projet comp...
Lire la suite - 27-09-2011

Le village de Réau deviendra bientôt une plaque tournante des déchets de Sénart et de l’agglomération melunaise. L’enquête publique relative à la construction d’un pôle de 9,4 ha sur un champ de colza entre la maison de retraite du Plessis-Picard et l’autoroute A 5a vient de démarrer. Le projet comprend un centre de compostage des déchets verts (30 000 t par an, 33 villes et 192000 habitants concernés), un quai de transfert compactant les ordures sénartaises avant leur envoi vers l’incinérateur de Vaux-le-Pénil et une déchetterie traitant 4500 t par an. Le permis de construire est instruit depuis hier. Ce chantier à 20 M€ débutera au premier trimestre 2012 pour une mise en service fin 2013.

« On nous a déjà imposé la prison, les autoroutes A 5a et A 5b, la ligne de TGV, un parking pour 250 poids lourds, bientôt une zone d’activités logistiques… Ça commence à faire beaucoup, grince Dominique Beaujouan, adjoint au maire de Réau chargé de l’urbanisme. Mais on ne pouvait pas refuser ce projet imposé par la préfecture. »

La ville craignait surtout les odeurs des déchets verts en décomposition.
Elle a donc exigé que l’unité soit fermée. « Autour de la plate-forme de compostage de Cesson, qui est à l’air libre, l’odeur est épouvantable, reconnaît Michel Cerisier, le commissaire-enquêteur. A Réau, les déchets verts se décomposeront dans un lieu fermé et l’air sera filtré avant d’être rejeté. » Une étude confirme que la qualité de l’air sera « faiblement » impactée par le futur pôle. « Construire un centre fermé coûte beaucoup plus cher et le coût du traitement grimpe de 28 € à 52 € la tonne, mais c’était l’une des conditions exigées par la ville », ajoute le directeur du Smitom-Lombric, responsable du projet.
Le site de compostage de Cesson, devenu obsolète et trop petit, fermera une fois que celui de Réau sera ouvert. « Son compost est donné aux agriculteurs car il n’est pas de bonne qualité, explique Michel Cerisier. Celui de Réau sera meilleur et pourra être acheté par les habitants pour leurs jardins. » Le pôle drainera jusqu’à 480 véhicules par jour entre le rond-point d’Auchan Boissénart sur la D306 et l’autoroute A 5a, dont 222 camions. Mais l’impact sera « très faible » sur la circulation d’après une étude car il y aura d’autant moins de trafic vers la déchetterie voisine de Savigny et vers la plate-forme de compostage de Cesson qui aura fermé, et car le quai de transfert diminuera le nombre de camions entre Sénart et Vaux-le-Pénil. Même la directrice de la maison de retraite du Plessis-Picard, située à 500 m du futur pôle, ne s’inquiète pas : « Ce projet ne me dérange pas. Au contraire, il va même générer des emplois. » « Une dizaine de postes seront créés », confirme le directeur du Smitom.

Dossier d’enquête publique consultable à la mairie de Réau jusqu’au 22 octobre. Le commissaire-enquêteur sera présent les 29 septembre, 4, 13 et 22 octobre.

Le Parisien

Sénat : avantage à la gauche
Michel Billout sénateur du PCF réélu.
Si le nombre de sièges reste paritaire, la gauche a amélioré sensiblement son nombre de voix. Créditée de 1066 voix (37,55%) lors du précédent scrutin, la liste de rassemblement de la gauche (PS-PC-EELV) a obtenu 218 votes supplémentaires cette année et recueille 43,12% des suffrages exprimés. Dans ...

Fête de l’humanité :
La santé n’est pas une marchandise, venez en débattre !
Débat au Stand fédéral du PCF de Seine-et Marne, Allée Lise London
Samedi 17 septembre à 14 h 30
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Arrêtés anti-expulsions locatives et coupures d’énergie.
Douze maires de nouveau assignés par l’Etat.
Communiqué de presse des maires de BLANC-MESNIL, BOBIGNY, BONDY, LA COURNEUVE, MONTREUIL, SAINT-DENIS, SAINT-OUEN, SEVRAN, STAINS, TREMBLAY-EN-FRANCE, VILLEPINTE, VILLETANEUSE.
Douze maires de Seine-Saint-Denis sont une nouvelle fois appelés à comparaître devant le tribunal administra...
Lire la suite - 07-09-2011

Communiqué de presse des maires de BLANC-MESNIL, BOBIGNY, BONDY, LA COURNEUVE, MONTREUIL, SAINT-DENIS, SAINT-OUEN, SEVRAN, STAINS, TREMBLAY-EN-FRANCE, VILLEPINTE, VILLETANEUSE.
Douze maires de Seine-Saint-Denis sont une nouvelle fois appelés à comparaître devant le tribunal administratif de Montreuil, le 8 septembre 2011 à 15h30.

Pour avoir adopté des arrêtés visant à protéger les populations les plus fragiles en interdisant les expulsions locatives et les coupures d’énergie sous certaines conditions, les villes de Blanc-Mesnil, Bobigny, Bondy, La Courneuve, Montreuil, Sevran, Saint-Denis, Saint-Ouen, Stains, Tremblay-en-France, Villetaneuse et Villepinte sont déférés devant la Justice par le Préfet de Seine-Saint-Denis.

L’Etat persiste à faire condamner les maires qui se battent pour le droit de tous à un logement décent, garanti par la déclaration universelle des droits de l’Homme, et de nombreux textes internationaux. Pourtant, chaque jour dans ces villes, les maires sont confrontés à l’urgence sociale et à la précarité des familles frappées de plein fouet par une crise économique sans précédent.

Les budgets de l’aide d’urgence des centres communaux d’action sociale (CCAS) explosent, les structures d’hébergement d’urgence sont saturées. Dans le même temps, l’Etat annonce des coupes sombres dans le budget de l’hébergement d’urgence. Le Samu social, dont le financement de l’hébergement en hôtel a été amputé de 25%, a dû fermer son centre réservé aux femmes du 11e arrondissement de Paris. Face à une situation sans équivalent, son président, Xavier Emmanuelli, a démissionné.

Comment dès lors condamner les communes qui prennent leurs responsabilités à bras le corps, alors même qu’elles pallient toujours plus l’impéritie et le désengagement de l’Etat en la matière ? Comment justifier l’expulsion de familles pour quelques centaines d’euros de dettes locatives, alors que partout dans le monde, c’est par centaine de milliards que les gouvernements s’endettent ?

Le droit à une vie matérielle digne, le droit au logement font partout consensus, et chaque année, la solidité juridique de leur fondement est accréditée par les faits.

Dans ces conditions, les maires des douze villes réaffirment plus que jamais leur opposition aux expulsions locatives, et appellent leurs citoyens à venir exprimer leur soutien lors de l’audience du 8 septembre prochain.

Détournement du 1% logement.
le gouvernement persiste et signe
Les 3,68 milliards détournés du budget d’Action logement (ex 1 % logement) entre 2009 et 2011 ne lui ont pas suffi. Le gouvernement a en effet annoncé le maintien de ce hold-up à hauteur de 3.25 milliards d’euros sur trois ans, jusqu’en 2014.

Ce détournement a pour seul objectif de pallier ...
Lire la suite - 05-09-2011

Les 3,68 milliards détournés du budget d’Action logement (ex 1 % logement) entre 2009 et 2011 ne lui ont pas suffi. Le gouvernement a en effet annoncé le maintien de ce hold-up à hauteur de 3.25 milliards d’euros sur trois ans, jusqu’en 2014.

Ce détournement a pour seul objectif de pallier les désengagements de l’État en matière de construction de logements et de rénovation urbaine. Les caisses de l’ANRU (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine) et de l’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) sont vides, alors le gouvernement pioche l’argent où il le veut, compromettant à chaque fois la réalisation de milliers de logements qui perdent de fait leur financement. Ainsi ce sont 70 000 logements sur toute la France, et 45 000 logements pour les jeunes qui sont menacés de ne pas sortir de terre par cette décision unilatérale du gouvernement.

Alors que les responsables d’action logement estiment à 25 % la part maximum de leur budget pouvant être alloué sous forme de subventions, toute ponction supérieure menaçant l’équilibre du dispositif, l’État persiste et signe en maintenant des prélèvements supérieurs à 30 % (et jusqu’à 45 % prévue pour 2014). Au moment où les ressources propres d’Action logement sont en baisse de 200 millions d’euros entre 2010 et 2011, on voit que l’attaque est brutale.

On retrouve là la même logique que celle qui avait conduit au prélèvement arbitraire par l’État de 245 millions d’euros sur le budget des offices HLM en 2010 pour pallier (déjà !) son désengagement vis-à-vis de la rénovation urbaine, un prélèvement dont les conséquences ont été dramatiques sur la production de logements sociaux.

Cette politique inique de l’État est dans la ligne directe des attaques répétées que la Droite au pouvoir a entrepris contre le logement social. Baisse du budget ville et logement de 200 millions en 3 ans, baisse des aides à la pierre de 135 millions, baisse des APL de 90 millions, mise en œuvre de la loi Boutin mettant en place des surloyers exorbitants. Le seul leitmotiv de la Droite sarkozyste : réaliser une France de propriétaires, fussent-ils à crédit.

L’Association Nationale des Élus Communistes et Républicains dénonce fortement ce nouveau détournement de l’Etat des ressources d’Action logement. Elle demande l’ouverture de vraies négociations contractuelles entre l’Etat, le patronat et les syndicats, pour aboutir à une solution qui ne mette en péril ni le fonctionnement d’Action Logement, ni la programmation de construction de logements prévue. En ôtant à tous les organismes, que ce soient Action logement ou les offices HLM, les moyens de réaliser des logements, le gouvernement ne règle pas la crise, il l’accentue. Avec pour résultat de plus en plus de familles à la rue, ne trouvant pas à se loger. Quand on voit que le budget dédié à l’hébergement d’urgence va être réduit par l’Etat de 30 %, que celui des Centres d’Hébergement et de Réinsertion Sociale (CHRS) est diminué de 10 à 25 %, toujours par l’Etat, on se dit que la situation ne pourra pas s’arranger tant que ce gouvernement ne prendra pas ses responsabilités en augmentant les financements publics pour construire massivement des logements, plutôt que de siphonner les organismes chargés de les réaliser. Jean Jacques Porcheron Coordinateur du collectif logement de l’ANECR

Activité en baisse, chômage en hausse, le CAC 40 pavoise.
Les groupes les plus importants cotés à la Bourse de Paris ont dégagé au premier semestre 2011 un bénéfice de 47 milliards d’euros, en progression de plus de 7 % par rapport à 2010. Un redressement obtenu contre les salaires et l’emploi.
Les fleurons de l’économie française, géants du CAC 40 et authentiques multinationales, ont au cours des six premiers mois de cette année dégagé un bénéfice total qui tourne autour de 47 milliards d’euros, en hausse de 7,4 % par rapport à la même période de 2010. Certes les résultats restent contras...
Lire la suite - 03-09-2011

Les fleurons de l’économie française, géants du CAC 40 et authentiques multinationales, ont au cours des six premiers mois de cette année dégagé un bénéfice total qui tourne autour de 47 milliards d’euros, en hausse de 7,4 % par rapport à la même période de 2010. Certes les résultats restent contrastés, et si 27 groupes améliorent leur résultat net, 13 d’entre eux subissent un recul. Il est à noter cependant que seuls Carrefour et Véolia Environnement affichent des pertes, tous leurs confrères dégageant des résultats positifs.



Le luxe se porte à merveille

En tête, Total, avec un bénéfice de 6,7 milliards d’euros, en hausse de 16,8 %, a été porté par la hausse du prix du pétrole et des carburants et donc par les prélèvements dans les porte-monnaie des automobilistes. Les deux autres mastodontes de l’énergie ont des résultats contrastés. Le bénéfice d’EDF est en forte tension (+ 53,9 %) alors que celui de GDF Suez est en net recul (– 23,2 %) en raison essentiellement d’effets de périmètre. Le luxe se porte à merveille, la preuve par LVMH (+ 24,8 %), tandis que Mme Bettencourt, principale actionnaire de L’Oréal, n’a pas à se plaindre du numéro un mondial du shampooing qui déclare un résultat net en progression de 11,6 %. Parmi les banques et les valeurs financières, BNP Paribas est en net progrès mais la Société générale pique du nez (– 22,5 %).

Comment expliquer cette floraison des résultats des cracks du CAC ? Il y en a au moins deux. L’exemple de Renault est significatif de la première de ces raisons?: la recherche de profits dans des contrées plus exotiques. Au premier semestre 2011, le groupe Renault a atteint un plus-haut historique de ventes avec 1,4 million de véhicules. Dans un marché mondial en hausse de 5,9 %, les ventes progressent de 1,9 % par rapport au premier semestre 2010. En fait, la marque au losange réalise sa croissance en Eurasie (+ 73,3 %) et dans les Amériques (+ 34,9 %). La part des véhicules du groupe hors Europe représente désormais 39,5?% des ventes, contre 33,4 % en 2010. En Europe, les ventes baissent de 7,4 %. Sa part de marché diminue. En France, il affiche une baisse de ses ventes de 9,9 % en raison notamment de ce que la direction qualifie pudiquement de « contraintes d’approvisionnement » et d’un marché plus élevé que prévu. En vérité, les capacités de production et les effectifs dans l’Hexagone ont été trop réduits, ce qui a provoqué des goulots d’étranglement. Ces choix de gestion des groupes automobiles expliquent la vive progression des importations de véhicules au premier semestre 2011 (+ 8,6 %, après + 0,6 %), particulièrement depuis l’Allemagne.

Les aides publiques contre les salaires et l'emploi

On touche là la seconde raison de ce redressement apparent du CAC : la mobilisation des aides publiques pour aider les groupes lors de la crise a été opérée sans critères sociaux tant et si bien que la relance a certes permis de redresser la rentabilité des groupes mais cela s’est fait contre les salaires et l’emploi, avec une progression des délocalisations de production. Cela explique que le déficit des véhicules soit devenu le deuxième plus gros déficit après celui de l’énergie.

Gare cependant au retour de bâton pour nos cracks du CAC. La croissance des marchés émergents commence à s’essouffler et la chute des Bourses en juillet-août va peser sur les résultats.

Carrefour dans le rouge. Carrefour, numéro deux mondial de la grande distribution, est, avec Véolia Environnement, la seule entreprise du CAC 40 à afficher un résultat net négatif de 249?millions d’euros pour le premier semestre 2011, en recul de 365 % par rapport au premier semestre 2010. Dans un contexte de faiblesse ?de la consommation, Carrefour ne parvient pas à redresser la barre malgré des plans successifs de relance. ?Après « En avant ! » en juin, le PDG, Lars Olofsson, a annoncé, mercredi, le plan « Reset », pour « remise à zéro ».

L'existence des CCAS menacée par un sénateur UMP.
L'article 18 de la proposition de loi du sénateur UMP Éric Doligé, déposée le 4 août 2011, "supprime l'obligation pour les communes de disposer d'un centre communal d'action sociale et précise les modalités de (sa) dissolution". L'union nationale des CCAS (UNCCAS) dénonce une fausse bonne idée qui f...

Pierre Laurent : "La règle d’or, nous allons la refuser au Parlement"
Nous appelons à la mobilisation sociale contre l’austérité, pour empêcher l’adoption de la «règle d’or» budgétaire qui va appauvrir l’État et les collectivités locales.
Au deuxième trimestre 2010, le recours jamais vu aux heures supplémentaires détaxées a atteint 186 millions d’heures, ce qui équivaut à 400000 emplois à temps plein. Autrement dit, les niches fiscales qui encouragent le capital détruisent l’emploi et la croissance.
Á l’occasion de la sortie de son livre, le Nouveau Pari communiste, écrit cet été, le secrétaire national du PCF s’explique sur les enjeux de la rentrée et le rôle qu’il entend faire jouer à son parti et au Front de gauche pour hisser l’ensemble de la gauche à la hauteur des réponses qu’on attend d’...
Lire la suite - 01-09-2011

Á l’occasion de la sortie de son livre, le Nouveau Pari communiste, écrit cet été, le secrétaire national du PCF s’explique sur les enjeux de la rentrée et le rôle qu’il entend faire jouer à son parti et au Front de gauche pour hisser l’ensemble de la gauche à la hauteur des réponses qu’on attend d’elle.

La rentrée est marquée par l’aggravation de la crise et la réponse qu’y apporte le gouvernement?: 12 milliards d’économies budgétaires supplémentaires. La réduction de la dette est-elle la priorité, selon vous?

Pierre Laurent. Nous sommes dans une situation exceptionnelle de crise et toutes les réponses du gouvernement sont en échec. Les chiffres du chômage sont les plus graves depuis 2009, la pauvreté s’accroît de façon dramatique, et François Fillon a lui-même pronostiqué le recul de la croissance en 2011 et 2012. L’approche qui prétend réduire les déficits en renforçant l’austérité, en écrasant les dépenses publiques et les salaires, et en privilégiant le remboursement de la dette aux spéculateurs et aux banquiers, va conduire à des catastrophes. Nous connaîtrons un nouvel accroissement des déficits, la récession et une augmentation du chômage et de la pauvreté. La priorité des priorités, c’est d’inverser la vapeur, fermer le robinet de la finance spéculative et réinvestir dans la relance sociale, en brisant notamment le tabou sur l’augmentation des salaires. Nous appelons à la mobilisation sociale contre l’austérité, pour empêcher l’adoption de la «règle d’or» budgétaire qui va appauvrir l’État et les collectivités locales, et amplifier notre campagne contre la vie chère, pour l’augmentation des salaires et la création d’emplois.

Un rapport de l’Inspection générale des finances préconise de s’attaquer à certaines «niches» comme l’exonération d’impôt sur les prestations familiales ou l’abattement sur les salaires et les pensions. Qu’en pensez-vous?
Pierre Laurent. C’est une logique folle! Bien sûr qu’il faut cibler les niches fiscales et sociales, mais à l’inverse de ce que préconise ce rapport! Au deuxième trimestre 2010, le recours jamais vu aux heures supplémentaires détaxées a atteint 186 millions d’heures, ce qui équivaut à 400000 emplois à temps plein. Autrement dit, les niches fiscales qui encouragent le capital détruisent l’emploi et la croissance. Les dividendes versés aux actionnaires atteignent maintenant 210 milliards d’euros, cela représente le tiers de la masse salariale versée par les entreprises. Ce sont ces prélèvements financiers sur le travail qui étouffent la croissance. C’est à cela qu’il faut s’attaquer: taxer les revenus financiers de la spéculation, faire contribuer les profits, encourager le pouvoir d’achat, investir dans l’industrie et les services publics en promouvant un nouveau type de croissance.

Le PS dit refuser la rigueur et, en même temps, par souci d’apparaître crédible, propose de concilier priorité au désendettement et investissement dans les dépenses d’avenir…
Pierre Laurent. Qu’est-ce qui est responsable? Continuer d’accompagner la logique des politiques actuelles, même avec des corrections, sans ?aucun espoir de déboucher sur une réelle sortie de crise? Ou, au contraire, engager une rupture avec ces logiques? La responsabilité de la gauche face au coup d’État de la finance est d’organiser la sortie de la crise. Le Front de gauche ne se présente pas aux élections pour concourir au titre de meilleur gestionnaire de la crise. Le devoir de la gauche est de dire la vérité sur l’échec des recettes actuelles et d’engager un débat national sur les solutions à mettre en œuvre. C’est le sens de l’offre publique de débat lancée par Jean-Luc Mélenchon pour le Front de gauche, le week-end dernier. La règle d’or, nous allons la refuser au Parlement, mais il faut la refuser aussi dans les faits.

Vous dites dans votre livre qu’un second mandat de Nicolas Sarkozy serait un cauchemar. Comment susciter l’élan nécessaire pour le vaincre?
Pierre Laurent. D’abord, je confirme: un second mandat de Nicolas Sarkozy serait une catastrophe pour la France. Nous ne sommes pas sûrs de pouvoir reconnaître notre pays et ses valeurs après dix ans de sarkozysme. Il nous faut donc chasser Sarkozy du pouvoir et sa politique, en construisant un rassemblement sur des choix alternatifs centrés sur la réponse aux besoins sociaux et la réduction des inégalités. Nous appelons dans tout le pays à la création d’assemblées citoyennes pour construire ces solutions et les porter tous ensemble. Beaucoup de jeunes, d’ouvriers, d’employés qui ne supportent plus la politique gouvernementale doutent de la capacité de la gauche à mettre en œuvre d’autres choix. Cette campagne électorale doit être le moyen pour eux de reprendre du pouvoir sur les choix politiques à venir, donc sur leur vie.

Mais comment, pour le Front de gauche, peser dans une élection aussi difficile que la présidentielle?
Pierre Laurent. Nous connaissons cet obstacle. Mais je le répète, nous sommes dans une situation exceptionnelle. La droite fait l’objet d’un rejet profond dans le pays. Et l’échec des solutions prônées par le pouvoir ou de ses variantes rend plus ouvert que jamais le débat sur d’autres voies. Donc la possibilité de rassembler autour de choix politiques différents est plus grande que jamais. Rien ne dit que l’élection présidentielle se jouera dans les rails tracés d’avance. Le Front de gauche peut être un espace de rassemblement inédit qui déjoue les pronostics.

Vous dites, dans votre livre, que la décision de désigner Jean-Luc Mélenchon comme candidat du Front de gauche à la présidentielle n’allait pas de soi pour les communistes. Sont-ils aujourd’hui rassemblés et en campagne?
Pierre Laurent. L’ambiance des universités d’été confirme que nous sommes déjà à pied d’œuvre. La Fête de l’Humanité qui se prépare de manière très active, la mobilisation très forte dans toutes les fêtes et initiatives du PCF cet été, tout cela indique que nous allons franchir, avec la Fête de l’Humanité, une étape spectaculaire dans l’adhésion populaire à l’espoir créé avec le Front de gauche. Ceux qui spéculent sur des dissensions ou des divisions au sein du Front de gauche vont en être pour leurs frais. Le débat du printemps dernier était nécessaire, mais il est aujourd’hui derrière nous, la dynamique enclenchée par le choix des communistes en juin est désormais en marche.

Où en est-on de l’accord aux législatives et de la composition du conseil national de campagne?
Pierre Laurent. Nous avons travaillé activement depuis la désignation du candidat à la présidentielle et nous serons prêts à la Fête de l’Humanité. Je présiderai le conseil national de campagne du Front de gauche pour lequel nous allons solliciter de très nombreuses personnalités de nos partis, des élus, des acteurs du mouvement social, syndical et associatif. Marie-George Buffet prendra en charge la constitution d’un front des luttes avec les syndicalistes, Clémentine Autain sera chargée du développement de fronts thématiques, Christian Picquet animera le comité de coordination de la campagne… Nous sommes maintenant assurés que cette exigence d’un front et d’une campagne collective où tout le monde trouve sa place va voir le jour, comme l’a dit Jean-Luc Mélenchon ce week-end, lors de notre université d’été, en revendiquant une parole qui l’engage au nom du nous collectif du Front de gauche. À la Fête de l’Humanité, le lancement du programme partagé du Front de gauche intitulé «?l’Humain d’abord?» donnera chair à cet engagement collectif.

« Et le Parti communiste dans tout ça? », écrivez-vous au début d’un chapitre de votre livre. Justement, quelle place et quel rôle peut-il occuper dans la période actuelle?
Pierre Laurent. Le Parti communiste a une très grande responsabilité et il dispose de moyens pour y faire face. Notre attention aux problèmes populaires, nos analyses solides sur les causes de la crise et les réponses à lui apporter, et notre force militante, notre réseau d’élus, peuvent contribuer à donner l’ampleur nécessaire au déploiement du Front de gauche. Les semaines à venir seront décisives.

Au chapitre des transformations du PCF, vous parlez d’approfondir la démocratie interne dans votre livre. Mais le PCF n’a-t-il pas déjà mené ces transformations depuis ?la mutation des années 1990?
Pierre Laurent. Le PCF n’a pas cessé de se transformer depuis quinze ans, souvent davantage qu’on ne peut l’imaginer. 50 000 adhérents ont participé au débat sur le choix pour l’élection présidentielle. Si, à l’issue de ce choix, le rassemblement des communistes a pu s’opérer, c’est parce que la démocratie militante est devenue une réalité incontournable. Notre objectif est, maintenant, de refaire du PCF, non pas une force nationale qui compte, il l’est déjà, mais une force politique de premier plan. Un des atouts du PCF est l’afflux, depuis 2005, de nouvelles générations qui constituent une force militante extrêmement active mais qui a encore insuffisamment les commandes.

A lire également : Pierre Laurent : « Il y a un grand mensonge sur les responsabilités de cette crise » Résister, riposter, changer : La Fête de l’Humanité Pierre Laurent parie sur le renouveau du Parti communiste

FILLON va geler les dotations aux collectivités locales.
Le gouvernement assume le mot austérité. Son but : réunir quasi 12 milliards d’euros pour 2011 et 2012 à coup d’économies et de taxes. Fillon et ses ministres font grand cas de « la contribution exceptionnelle des plus riches ». Une broutille symbolique représentant 2% de la somme à rassembler, mais qui leur permet de prétendre que les mesures sont justes, sans froisser les derniers amis qui leur reste. « Une comparaison simple : cette taxe rapportera 200 millions alors que l’allègement de l’ISF coûte 2 milliards au budget de l’Etat. Le Gouvernement ne reprend aux riches qu’un dixième de ce qu’il leur offre avec l’allégement de l’ISF. »
F. Fillon a présenté le 24 août son plan "de réduction des déficits de 12 milliards d’euros".
Concernant les collectivités locales, il a précisé, lors des questions des journalistes, "que pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, nous avons décidé de geler les dotations aux col...

Rendez-vous de la vignette
Péniche bords de Seine
Rendez-vous de la vignette sur les bords de Seine à 19h, péniche quai des brumes...

Pierre Laurent, le secrétaire national du PCF s’explique.
Un livre qui fera date pour comprendre la rénovation en cours du communisme français.
Juin 2010, un nouveau visage prend la tête du PCF. Mais qui est Pierre Laurent ? Quel est son projet ? L’accession du directeur de la rédaction de L’Humanité à ce poste est-elle le signal d’un nouveau départ pour le PCF ? Pour la première fois, le secrétaire national du PCF s’explique. Il détaille c...

Coût de la rentrée scolaire :
de plus en plus cher
Luc Chatel avait annoncé le 18 mai dernier dans un communiqué de presse que l’opération « Les essentiels de la rentrée » ne serait pas reconduite en 2011.
Les familles qui ont commencé à faire leurs achats pour la rentrée ont constaté que l'évolution des prix a dépassé l'augmentation générale d...
Lire la suite - 17-08-2011

Luc Chatel avait annoncé le 18 mai dernier dans un communiqué de presse que l’opération « Les essentiels de la rentrée » ne serait pas reconduite en 2011.
Les familles qui ont commencé à faire leurs achats pour la rentrée ont constaté que l'évolution des prix a dépassé l'augmentation générale des prix à la consommation, soit + 6,8 % alors que l'allocation de rentrée scolaire, versée sous condition de ressources n'augmente que de 1,5 %.
Le 17 août une conférence de presse organisée par l'association Familles de France a rendu compte du résultat de ses études sur l'évolution du coût, le voici, + 6,8% en un an en moyenne, plus ou moins selon la catégorie d'achats : papeterie, vêtements, articles plus durables.
Le Ministre de l’Education nationale peut toujours appeler d’ores et déjà les établissements scolaires « à limiter les demandes de fournitures scolaires au strict nécessaire », (comme si les enseignants déjà ne se limitaient pas), il n'empêchera pas le maintien, voire l'extension d'une pratique nouvelle : depuis de nombreuses années les enseignants des écoles primaires donnent à leurs élèves comme le font depuis longtemps leurs collègues du secondaire des listes de matériel à acheter : mode pour imiter les « grands », ou nécessité par manque de crédits, ou par leur utilisation mal choisie ? Il semble révolu le temps où les instituteurs distribuaient gratuitement aux écoliers des cahiers, des stylos, des règles et des crayons...
Cela permettait aux familles de ne pas courir les magasins et aussi de pouvoir compter sur un minimum garanti pour chaque écolier.
Les familles modestes vont connaître des difficultés financières pour affronter la rentrée scolaire car en plus de l'augmentation des prix des fournitures, elles devront subir des augmentations importantes de la restauration scolaire et des accueils péri scolaires.
Nous savons que de nombreuses associations familiales organisent des bourses aux vêtements, c 'est une ressource pour habiller à frais un peu moindres les enfants qui grandissent.
Les collectivités territoriales doivent affronter deux difficultés : la hausse des prix de l'énergie en 2011 et des denrées alimentaires, ce qui contraint beaucoup d'entre elles à répercuter sur les usagers une partie des surcoûts.
Mais on peut s'interroger aussi sur l'utilité pédagogique de matériels fort coûteux comme les tableaux blancs interactifs (guère plus qu'un vidéoprojecteur, en somme ...) qui ont grevé inutilement les finances des collectivités locales, ce qui pèse nécessairement sur les familles, par l'impôt : sur internet on trouve aujourd'hui le tarif de 2000 euros, mais nous avons entendu parler de prix bien plus élevés … qui empoche la différence ? Et nos enfants savent-ils plus de choses, après ?
Les accueils et la restauration scolaire ne sont pas des superflus : beaucoup de familles sont contraintes d'utiliser ces services parce que les parents travaillent ou sont à la recherche d'un emploi.
Aujourd'hui tous les acteurs et observateurs ont constaté que le nombre d'usagers continue d'augmenter, y compris parce que pour certaines familles particulièrement démunies, le repas à la cantine est le seul de la journée.
Les associations familiales et de parents d'élèves doivent exiger ensemble :
- Le respect du principe de la gratuité des fournitures scolaires essentielles en ce qui concerne l'âge de la scolarisation obligatoire;
- L'extension de l'allocation scolaire pour les enfants scolarisés en maternelle,
et une allocation différenciée pour les élèves de l'enseignement professionnel.
Cela nous semble un minimum....
Jean-François Chalot et Isabelle Voltaire
CDAFAL 77

Rompre avec l'endettement sur les marchés financiers
Il faut impérativement cesser d'encourager les marchés financiers par la fuite en avant généralisée dans l'endettement public auprès d'eux, comme ne cessent de le faire les États-Unis et l'Union européenne aujourd'hui.
Certes, l'intervention de la BCE, lundi, a permis, dans l'immédiat, d'éviter...
Lire la suite - 08-08-2011

Il faut impérativement cesser d'encourager les marchés financiers par la fuite en avant généralisée dans l'endettement public auprès d'eux, comme ne cessent de le faire les États-Unis et l'Union européenne aujourd'hui.
Certes, l'intervention de la BCE, lundi, a permis, dans l'immédiat, d'éviter le krach que l'on prédisait après la dégradation, par une agence, de la notation de la dette fédérale des États-unis en écho au relèvement de son plafond pour que Washington puisse continuer de soutenir son effort de guerre, ses énormes dépenses de domination et de gâchis financiers grâce aux privilèges du dollar.
Cependant, le rachat par la BCE de titres de dettes souveraines de l'Italie et de l'Espagne, au delà de ceux de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal, ne vise qu'à maintenir la confiance des créanciers privés (banques, assurances, fonds spéculatifs...) le temps que les décisions prises au sommet européen extraordinaire du 21 juillet dernier soient ratifiées par les États de la zone euro.
Ce sera, alors, au Fonds européen de stabilité financière de prendre le relai en amplifiant l'endettement public de la zone euro sur les marchés mondiaux, en rivalité avec celui des États-Unis, avec, pour contrepartie, une casse accrue de l'emploi, des salaires, de la formation, des retraites et de services publics.
Il est urgent de rompre avec cette logique folle qui fait que, désormais, la dette publique mondiale approche les 40 billions (millions de milliards) de dollars, contre 29 500 fin 2007, tandis que la croissance pique à nouveau du nez et que le chômage redouble!
Il faut, au contraire, moyennant une création monétaire nouvelle massive des banques centrales et du FMI, faire reculer la domination des marchés financiers avec, au-delà du remboursement de dettes, un immense effort commun de promotion de l'emploi, de la formation, des salaires, de la protection sociale et des services publics en France, en Europe et dans le monde.
Il devient urgent, en effet, de faire prévaloir, dans les financements, des finalités sociales face aux difficultés considérables qui assaillent les populations, à l'explosion des gâchis financiers et des dépenses de surarmement qui préparent une crise mondiale d'une tout autre ampleur que celle de 2008-2009.
La BCE doit être profondément réorientée dans ce sens, à l'appui des luttes sociales qui, de partout, montent en Europe. Les peuples européens ont tout à gagner, en même temps, à un rapprochement avec les pays émergents et en développement pour contraindre les États-Unis à entrer dans une négociation internationale nouvelle, pour faire reculer le rôle du dollar en promouvant une monnaie commune mondiale, à partir des droits de tirage spéciaux du FMI, pour un co-développement pacifique de toute l'humanité.
C'est dire si, en France, il faut absolument refuser la prétendue « règle d'or » des finances publiques proposée par Sarkozy, mettre en cause les pactes de stabilité et de compétitivité et, avec un pôle financier public et des fonds publics régionaux, mobiliser un nouveau crédit sélectif pour sécuriser l'emploi, la formation, les salaires, les retraites et une croissance réelle durable. Aucune voix à gauche ne doit manquer pour faire barrage à la règle d'or.

Tuerie en Norvège : Marine Le Pen ne vaut pas mieux que le père
Marine Le Pen a finalement approuvé les propos de son père qui avait estimé que la « naïveté » du gouvernement norvégien sur l'immigration était « plus grave » que les massacres, qualifiés « d'accidents », qui ont fait 77 morts le 22 juillet.
Alors qu'un pays enterre ses morts, l'héritière le P...

Fermeture de classe au Lycée George Sand du Mée-sur-Seine.
les mauvaises surprises réservées par le Rectorat aux lycées avant les vacances !
Lycée George Sand du Mée-sur-Seine : fermeture d’une classe de 1ère et regroupement des élèves de 1ère S et de 1ère ES dans une même classe. Cette fusion aberrante d’un point de vue pédagogique réunit dans une même classe des élèves passant le nouveau bac d’histoire-géographie en fin de 1ère avec de...

Meeting du Front de gauche place Stalingrad à Paris devant 6500 personnes
"« Ce que vous venez de décider, m'ont dit tous ces gens, c'est une véritable bouffée d'oxygène ! »
Et de l'oxygène, notre pays, la France tous ceux qui y vivent et y travaillent en ont bien besoin !
Oui, ce soir, nous entrons en campagne, mes amis, mes camarades, pour chasser la droite, pour infliger à Nicolas Sarkozy une défaite à la mesure des souffrances, du mépris qu'il inflige depuis 4 ans à notre peuple."
Pierre Laurent

voir la vidéo du discours de J L Mélenchon
Pierre Laurent au Meeting du Front de gauche place Stalingrad à Paris
Chers amis, chers camarades,
Quel lancement de campagne! Il est des signes qui ne trompent pas et ce soir, nous en avons un beau avec ce magnifique rassemblement.
Ce soir, quand je nous vois si nombreux, toutes et t...
Lire la suite - 30-06-2011

Pierre Laurent au Meeting du Front de gauche place Stalingrad à Paris
Chers amis, chers camarades,
Quel lancement de campagne! Il est des signes qui ne trompent pas et ce soir, nous en avons un beau avec ce magnifique rassemblement.
Ce soir, quand je nous vois si nombreux, toutes et tous plein d'énergie, toutes et tous rassemblés, je vois un espoir qui se lève !
Dans tous les coins de la France que j'ai parcourus ces derniers mois, j'ai rencontré des femmes, des hommes, beaucoup de jeunes, qui résistent, qui se rebellent, qui arrachent des victoires comme les Conti cette semaine face à l'arbitraire du fichage ADN.
Des femmes, des hommes, beaucoup de jeunes, prêts à envahir le terrain politique pour ça change vraiment.
Ah, bien sûr, tout est fait pour les ignorer, minorer leurs actions, mais ils sont là et bien là !
Ce qu'ils veulent est très simple et très ambitieux à la fois : ils veulent que la gauche gagne en 2012 et ils veulent en être ! Ils veulent que cela soit leur victoire, pour que leur vie change vraiment.
Cet espoir, je l'ai senti grandir ces derniers jours. Partout où je me suis rendu depuis le vote des communistes faisant leur l'accord du Front de gauche, et la candidature de Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle, on me l'a dit: « Merci, merci d'avoir fait le choix de l'espoir en unissant le Front de gauche ». Je veux féliciter tous les militants du Front de gauche, tous mes camarades communistes, merci à André Chassaigne d'avoir rendu possible cette entrée en campagne.
« Ce que vous venez de décider, m'ont dit tous ces gens, c'est une véritable bouffée d'oxygène ! »
Et de l'oxygène, notre pays, la France tous ceux qui y vivent et y travaillent en ont bien besoin !
Oui, ce soir, nous entrons en campagne, mes amis, mes camarades, pour chasser la droite, pour infliger à Nicolas Sarkozy une défaite à la mesure des souffrances, du mépris qu'il inflige depuis 4 ans à notre peuple.
En 2012, nous aurons vécu 5 ans sous ce régime ; et il est hors de question d'en reprendre pour 5 ans de plus ! La France ne s'en remettrait pas. Nous n'acceptons pas le saccage programmé que cela entraînerait.
Quand on voit ce que notre pays est devenu et combien notre peuple souffre, qui sait dans quel état serait la France si Sarkozy faisait un deuxième mandat !
Oh, bien sûr, la machine à promettre est repartie. « Il n'y aura pas de fermetures de classes en 2012 ! » De qui se moque-t-il ?
Nous savons bien que le traitement de choc infligé à la Grèce est devant nous avec le Pacte de l'euro+. Pour qui nous prennent-ils ?
Et puis il y a tout ce qu'ils ne diront jamais. N'oubliez pas que la réforme des retraites n'était pas au programme 2007 de Sarkozy. Eh bien, la casse de la Sécurité sociale, qui sera après 2012 son objectif central pour l'offrir sur un plateau aux banques et aux assurances, ne figurera pas au programme 2012 de Sarkozy.
Alors, oui, nous entrons en campagne pour dévoiler les mensonges permanents que va constituer la campagne de l'UMP. Le règne de Sarkozy est un accident de l'histoire, nous le renverrons d'où il n'aurait jamais dû sortir, les oubliettes de l'Ancien régime !
Nous entrons en campagne pour arracher cette page lamentable de notre vie politique !
Ce soir, nous entrons aussi en campagne, pour débarrasser la France du Front national, pour écarter du chemin le piège tendu par l'extrême droite et tous ceux qui veulent convaincre les salariés de la conversion sociale du Front national comme ils avaient réussi à maquiller Nicolas Sarkozy en candidat du travail en 2007.
Nous entrons en campagne pour démasquer cette imposture de l'extrême droite qui n'est qu'une béquille fabriquée pour sauver la droite en danger. Ah bien sûr, pour frapper plus insidieusement, pour faire plus mal, l'extrême droite s'adapte. L'antisémitisme brutal de Jean-Marie Le Pen fait place à la stigmatisation des musulmans de Marine Le Pen. La haine de classe trop visible du père fait place à l'antisyndicalisme plus subtil de la fille. Mais l'arme du crime reste la même : la division des travailleurs !
Dans le programme du FN, les privilèges du capital, ça n'existe pas.
Quand Marine Le Pen tape sur le système politique, c'est pour dénoncer et disqualifier la démocratie. Le FN, c'est la mauvaise herbe qui étouffe et asphyxie les travailleurs, qui veut les empêcher de s'unir et de se battre ensemble contre le capital.
Toutes celles et tous ceux qui perdent leur vie à la gagner ont besoin d'union contre les forces de l'argent ! Français, immigrés, même patron, même combat ! Et rien, ni personne, ne nous détournera de ce mot d'ordre qui a toujours été l'honneur de la classe ouvrière!
Contre le pouvoir des marchés financiers, contre ce gouvernement qui protège les riches et les privilégiés en puisant sa politique directement dans le programme du FN, nous bâtissons un mouvement populaire qui reprend son destin en main.
Notre pays a besoin de justice ! d'égalité, de liberté ! La fraternité et la solidarité des travailleurs, d''où qu'ils viennent, sont leur meilleure arme contre l'exploitation et la domination capitalistes. Nous ne laisserons pas le piège de la division se refermer sur la France, et ses travailleurs.
Oui,ce soir, nous entrons en campagne pour construire l'espoir. Venus de toutes les familles de la gauche , nous voulons la victoire ! Nous voulons en 2012 que la gauche gagne, qu'une politique de gauche à la hauteur des exigences de la situation, du moment historique, soit mise en œuvre. Et nous y mettrons toutes notre énergie, toute notre ardeur !
Nous en avons les forces – je le sais, je le vois, je le sens ! – il y a tant de femmes et d'hommes prêts à agir et quand ces forces, cette vitalité, cette créativité se rassemble, tout les possibles s'ouvrent !
Pensez à l'année qui vient de s'écouler. Qui imaginait, il y a un an, que les peuples tunisien et égyptien chasseraient du pouvoir leurs vieux dictateurs !
Qui imaginait, il y a un an, l'ampleur qu'allait prendre le mouvement social pour la défense de la retraite à 60 ans à taux plein !
Qui imaginait que face à l'Europe ultra-libérale et les politiques d'hyper austérité de leurs gouvernements, les Indignés espagnols envahiraient la Puerta del Sol pour dire : « Assez ! La politique c'est avec nous et c'est pour nous, pas pour les banques ! »
Qui imaginait que les Grecs résisteraient jusqu'à aujourd'hui au chantage des marchés, du FMI, de l'Union européenne réunis !
En une année, il peut se passer énormément de choses, moi, je vous l'assure, tout va changer d'ici avril 2012. Alors mes amis, mes camarades, est-ce que cela va changer avec les citoyens, avec les gens ou contre eux ? Voilà le défi. Le monde change sous nos yeux, à toute vitesse, en permanence, à nous de faire tourner la planète dans le bon sens.
Alors, oui, ce soir, nous entrons en campagne avec l'ambition de bousculer tous les scénarios établis. Nous entrons en campagne en lançant un défi au système politique dominant.
Nous, nous n'avons qu'un objectif, que le peuple entre en scène, qu'il ait droit au chapitre, que le débat politique porte sur ses attentes pas sur l'ordre du jour dicté par l'Elysée, et que le choix sur les solutions soit réellement ouvert, pas bordé d'avance par les discours dogmatiques qui opposent à toute solution novatrice les rengaines des conservateurs: « Ah, oui, mais c'est, dans le monde d'aujourd'hui, c'est pas possible! ».
Vous savez, cette rengaine qu'on nous sert à toutes les sauces : « une campagne citoyenne, collective? Ah oui, mais ça, dans une présidentielle, ce n'est pas possible! ». « Taxer les capitaux, les revenus financiers? Ah oui, mais ça, dans la mondialisation, ce n'est pas possible! ».
Nous, ce soir, nous entrons en campagne pour dire stop à ce hold-up démocratique permanent.
En démocratie, ceux qui fixent l'ordre du jour, ce sont les citoyens, et personne d'autre !
En 2004, messieurs les censeurs, nous ne vous avons pas écouté, et c'est nous qui avions raison. C'est vous qui avez gâché une belle occasion de repenser l'Europe.
Alors, aujourd'hui, à toutes les femmes, à tous les hommes qui se battent pour leur salaires, pour leur outil de travail, pour l'école de leur enfant, pour l'hôpital de leur ville, nous disons : « Ne vous laissez pas voler 2012 ! Entrez en campagne ! »
Ne vous laissez pas voler le débat politique : Prenez la parole! Prenez le pouvoir!
Nous voulons débattre d'ici le printemps prochain. Mais ce n'est pas de savoir si Sarkozy et Carla auront une fille ou garçon, mais si les femmes seules qui élèvent leur enfant, qui ont un salaire de misère seront enfin défendues et protégées par une société solidaire qui taxe les profits et les hauts salaires au lieu de taper sur les travailleurs pauvres en les traitant d'assistés !
Ce que nous voulons savoir, ce n'est pas comment DSK prépare sa défense, mais quand toutes les femmes de chambre du monde cesseront d'être harcelées par le sexisme dominant.
Ce qui compte, ce n'est pas de savoir si Madame Parisot est crédible quand elle barre la une du Parisien avec ce titre « Halte au sexisme », mais quand il sera mis fin aux écarts de salaires entre femmes et hommes !
Et vous les jeunes, qui, paraît-il, ne devez pas manifester pour les retraites, entrez en campagne avec le Front de gauche pour imposer votre droit à être respectés !
Ne vous laissez pas voler le débat sur les solutions, sur les idées, sur les propositions !
Ce qui doit être au cœur du débat n'est pas de savoir à quel degré réguler le capitalisme sans froisser les banquiers, la question est de savoir si nous aurons le cran de renverser leur pouvoir, si le peuple va pouvoir reprendre la main sur l'argent et les décisions !
Ce que nous voulons savoir, c'est si le Pacte de l'euro+ qui est une camisole condamnant à perpétuité les peuples européens à l'austérité, sera soumis à la ratification des Français.
Si la loi sur un autre financement des retraites que nous avons déposée à l'Assemblée sera enfin inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée et votée par une majorité de gauche.
Si un débat réel et pluraliste, dans lequel les salariés auront leur mot à dire, sera organisé sur l'avenir des politiques énergétiques, leur maitrise publique, sur l'arrêt de toutes les politiques de déréglementation.
Si nos propositions sur de nouveaux droits des travailleurs dans les entreprises sont effectivement mises à l'ordre du jour
Ne vous laissez pas voler la gauche ! Je les entends déjà ceux qui crient à la désunion. Nous comprenons ceux qui à gauche craignent de perdre en 2012 parce que la gauche n'aurait pas su s'unir.
Cette crainte, c'est parce que nous la partageons et que nous voulons à tout prix éviter ce désastre que nous disons : « S'unir oui, mille fois, mais à nous, à vous de décider sur quelles idées; pas à ceux qui nous confisquent le débat »
L'union, nous la voulons, c'est pour cela que nous développons le Front de gauche. L'union sur ce que les citoyens, les gens eux-mêmes, toutes ces femmes et hommes et tous ensemble, dans le débat, mettrons au premier rang des priorités de la gauche ! »
Mes amis, mes camarades,
Le Front de gauche qui entre en campagne est là pour donner de la force à la France qui crée, la France qui construit,
la France qui se bat, qui veut offrir un avenir à sa jeunesse, qui veut le respect au travail, un salaire décent, un toit sur la tête
cette France, notre France n'est pas dans les thinks tank prétentieux, ou dans les cabinets ministériels :
ce sont ces femmes et ces hommes, nos collègues, nos voisins, nos potes d'assoc, du syndicats ou d'enfance qui ne supportent plus que la politique se fasse sans eux et finalement contre eux !
Mettons-nous en tas : débattons, imaginons, décidons ensemble !
Partout, dans tout le pays, dans nos quartiers, nos entreprises, d'où que nous venions, quel que que soit notre engagement par ailleurs, nous pouvons ouvrir le chemin de l'espoir.
Avec le Front de gauche, toutes les femmes et les hommes disponibles, bourrés d'énergie et de talents, peuvent constituer la Fédération des espoirs qui fera gagner une gauche de combat en 2012, au service de notre peuple.
Alors, oui, à toutes et tous, dès ce soir, entrons en campagne et rendez-vous à la fête de l'Humanité les 16, 17 et 18 septembre prochains !

Meeting de lancement de campagne du Front de gauche
Pour ce premier meeting de campagne, l’esprit est à la fête ! Car notre rassemblement est une première victoire. Deux ans après sa création, le Front de Gauche est au rendez-vous, uni et élargi. Nous vous convions à partager un moment musical, écouter nos propositions et participer à des animations ludiques et instructives.
Se rendre au meeting Place Stalingrad - 75019 Paris Le Bus : la ligne 26 station Jaurès Stalingrad. Les Métros : lignes 2, 5 et 7 stations Jaurès ou Stalingrad. Le Vélib : les stations à proximité Et surtout, essayez d’éviter la voiture… Les temps forts de la soiréeÀ partir de 18h30, la soirée comme...
Lire la suite - 29-06-2011

Se rendre au meeting Place Stalingrad - 75019 Paris Le Bus : la ligne 26 station Jaurès Stalingrad. Les Métros : lignes 2, 5 et 7 stations Jaurès ou Stalingrad. Le Vélib : les stations à proximité Et surtout, essayez d’éviter la voiture… Les temps forts de la soiréeÀ partir de 18h30, la soirée commence en musique avec la Batucada Del Mundo, le groupe de rock La Belle Rouge et les chants militants de La Parisienne Libérée.Vous pourrez découvrir les stands du « village militant » :Gauche Unitaire, République et Socialisme, Parti de Gauche, Parti Communiste Français, FASE, Convergences et Alternative, le collectif l’Appel et la pioche, ainsi que l’association « Casse-toi pov’ con! ».Vous trouverez aussi :- une librairie en partenariat avec les Editions Bruno Leprince- des jeux : « 30 secondes chrono pour le Front de Gauche », « le Dégage tout », « la Roue des grosses fortunes » et « Questions pour une révolution »- et bien sûr la buvette où vous trouverez casse-croûte et boissons (sans alcool). »À 20h00 Meeting unitaire : * · Pierre Laurent, secrétaire national du Parti Communiste Français. * · Christian Picquet, porte-parole de la Gauche Unitaire. * · Martine Billard, co-présidente du Parti de Gauche. * · Lucien Jallamion, porte-parole de République et Socialisme. * · Danielle Obono, Convergences et Alternative * · Clémentine Autain, de la Fédération pour une Alternative Sociale et Écologique. Et Jean-Luc Mélenchon, le candidat commun à la présidentielle de 2012

Hommage à Jean-Serge Nerin, le policier dammarien abattu par l’ETA
Lors de la cérémonie de sortie de la 15e promotion, un vibrant hommage a été rendu à Jean-Serge Nerin, commandant de police, décédé le 16 mars 2010, à 52 ans. Il avait été tué lors d’une banale patrouille, à Villiers-en-Bière, en tombant nez à nez avec des terroristes de l’ETA, qui avaient ouvert le...

La rénovation des quartiers nord de Melun objet d’une consultation
Les personnes intéressées peuvent contacter les Foyers de Seine-et-Marne qui pilotent le projet en appelant le 01.64.14.43.31.
La transformation du quartier se traduit également par l’arrivée de petites et moyennes entreprises.
La transformation du quartier se traduit également par l’arrivée de petites et moyennes entreprises. L’écopôle en accueillera une dizaine à l’automne.
Une enquête publique vient d’être lancée sur le programme de rénovation urbaine des Hauts de Melun. Les habitants pourront donner leur avis sur c...
Lire la suite - 22-06-2011

La transformation du quartier se traduit également par l’arrivée de petites et moyennes entreprises. L’écopôle en accueillera une dizaine à l’automne.
Une enquête publique vient d’être lancée sur le programme de rénovation urbaine des Hauts de Melun. Les habitants pourront donner leur avis sur ce vaste chantier jusqu’au 7 juillet en consignant leurs remarques dans le registre mis à leur disposition à la Maison du projet.
Selon la mairie, ce programme estimé à 196 M€ concerne « plus de 4 000 ménages » dans les quartiers nord de la ville, rebaptisés depuis les Hauts-de-Melun.
Etalé de 2008 à 2013, il comporte 1701 réhabilitations, 1909 résidentialisations, 444 démolitions et reconstructions, essentiellement à Melun et dans l’agglomération, et neuf constructions ou restructurations d’équipements publics. « 40% des programmes sont commencés et une dizaine d’opérations sont terminées », annonce Stéphanie Bascou, directrice générale adjointe chargée de la rénovation urbaine. Et de citer le nouveau centre social Lavoisier aux Mézereaux, la démolition des préfabriqués des Cèdres, les nouveaux logements bâtis rue d’Estienne-d’Orves.
En ce moment, les chantiers se multiplient dans le quartier Montaigu, en particulier avec la requalification du parvis de l’église et la construction de l’écopôle situé en zone franche urbaine (ZFU) place Loïc-Baron. Ce dernier accueillera une dizaine de petites et moyennes entreprises en septembre. Les dirigeants bénéficieront des avantages de la ZFU : exonération d’impôts et de charges sociales pendant cinq ans. Dans ce bâtiment basse consommation, sept lots sont encore disponibles. Les personnes intéressées peuvent contacter les Foyers de Seine-et-Marne qui pilotent le projet en appelant le 01.64.14.43.31. Quant à la résidence Couperin, ses trente logements seront inaugurés vendredi.
Le Parisien - Sophie Bordier

Les chiffres de l’emploi passés au crible sur l'agglomération melunaise
+2% de demandeurs d'emploi
40% d’entre eux vivent en ZUS.
L’agglomération de Melun Val de Seine a dévoilé des chiffres clés lors d’un séminaire organisé par la collectivité. Premier constat : le territoire compte plus d’emplois (46546) que d’actifs ayant un job (46381 sur 109007 habitants), ce qui est un signe d’attractivité. Les personnes qui trava...

Inquiétudes sur l’avenir de la clinique des Fontaines
Salariés et médecins de la clinique des Fontaines de Melun ont manifesté devant la préfecture. Ils protestent contre la perspective de rachat de leur établissement par le groupe Saint-Jean l’Ermitage.
«Les Fontaines, on vend pas! » « Non à la vente forcée! » Panneaux et slogans ont fleuri hier après-midi devant la préfecture lors d’une manifestation organisée par une centaine de salariés (et de médecins) de la clinique des Fontaines de Melun. En cause, les perspectives de vente de leur établissem...
Lire la suite - 18-06-2011

«Les Fontaines, on vend pas! » « Non à la vente forcée! » Panneaux et slogans ont fleuri hier après-midi devant la préfecture lors d’une manifestation organisée par une centaine de salariés (et de médecins) de la clinique des Fontaines de Melun. En cause, les perspectives de vente de leur établissement au groupe Saint-Jean l’Ermitage, dans le cadre de la future plate-forme hospitalière prévue au nord de Melun en partenariat avec l’hôpital Marc-Jacquet. Le groupe Saint-Jean l’Ermitage a fait une offre de rachat des Fontaines. Une vraie secousse pour ce site qui compte 180 salariés et une quarantaine de médecins. Chez le personnel administratif et soignant, ce rachat est synonyme de régression. « On perdra la participation, l’intéressement… si on garde notre emploi », soupire Cindy, secrétaire de direction. Les médecins ne sont pas en reste. Dans une lettre à Claude Evin, directeur de l’agence régionale de santé (ARS), 31 praticiens ont signé pour s’étonner de sa « relation privilégiée avec un seul des acteurs privés concernés ». « La clinique des Fontaines est pourtant partie prenante du projet depuis le début, rappelle l’un d’eux. Elle a signé le projet médical partagé avec l’hôpital et la tutelle en 2007 alors que les cliniques Saint-Jean l’Ermitage ont claqué la porte plusieurs fois sur ce projet. L’ARS les a obligées à revenir. » Un autre poursuit : « Ce groupe refuse le principe du groupement de coopération sanitaire (GCS), qui est pourtant inscrit dans la loi Hôpital Santé Patient Territoire (NDLR : décret de juillet 2010). Quand il refuse d’être racheté, on les écoute encore, et nous, non. On a la même carte d’électeur au départ! » Un autre évoque ce marché insidieux qui leur serait mis en main : vendre ou risquer de perdre le renouvellement de leurs autorisations. Tous refusent ce « diktat » incompréhensible. Un rendez-vous à l’ARS mercredi Une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet. « Il a été attentif et transmettra à l’ARS », annonce le délégué CFDT, Thierry Leroux, aux manifestants. Le 22 juin à 15 heures, le délégué territorial de l’ARS à Melun recevra une délégation de la clinique. Des courriers ont été adressés au ministre de la Santé, Xavier Bertrand, (signataire du feu vert du projet en 2006) et au président de la République, Nicolas Sarkozy. Contacté, le délégué départemental de l’ARS, Eric Véchard a expliqué : « Notre souhait c’est de voir un partenariat public privé, à Melun, avec toutes les activités réunies. Il faut faire la part des choses entre la volonté des personnels et celle de leurs dirigeants respectifs. »
Le Parisien

conférence départementale des assises régionales citoyennes de la santé
au centre culturel de Chelles le 21 juin.
Les communistes vous invitent à vous saisir de la conférence citoyenne départementale pour construire ensemble un projet santé régional.
voir le tract...
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rendez-vous départemental le 28 juin avec Pierre Laurent
La Fête aura cette année un sens très fort à sept mois des échéances de 2012. Temps fort de la campagne commune présidentielle / législatives, elle sera le rassemblement de celles et de ceux qui veulent battre N. Sarkozy et la droite et construire une vraie alternative à gauche....

Carte de l'intercommunalité
l'État tente le passage en force.
Des villes sont expulsées du département contre leurs avis, des fusions et redécoupages autoritaires, des disparitions de syndicats intercommunaux sans étude d'impact.
Donnons-nous le temps de la réflexion croisée et partagée pour répondre efficacement aux besoins des habitants.
voir le 4 pages de l'ADECR...
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notre conférence nationale des 3, 4 et 5 juin a adopté une résolution qui détermine nos ambitions pour 2012.
A partir du Conseil national du mois d'avril, des synthèses des assemblées des sections et départementales et des débats, notre conférence nationale des 3, 4 et 5 juin a adopté une résolution qui détermine nos ambitions pour les échéances nationales de 2012 (présidentielle, législatives et programme...
Lire la suite - 06-06-2011

A partir du Conseil national du mois d'avril, des synthèses des assemblées des sections et départementales et des débats, notre conférence nationale des 3, 4 et 5 juin a adopté une résolution qui détermine nos ambitions pour les échéances nationales de 2012 (présidentielle, législatives et programme populaire partagé). Aussi, nous réaffirmons notre choix d’une campagne qui fasse la différence par sa démarche collective et partagée, dans laquelle notre Parti doit jouer pleinement son rôle. Elle propose aux communistes de soutenir la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle. Il s’agira d’incarner la démarche de rassemblement du Front de gauche et de porter devant les électrices et les électeurs une ambition partagée de transformation sociale. Dans le cadre d’un scrutin difficile, nous voulons montrer la force de notre engagement au service de notre peuple. Cette proposition est un acte fort, il doit nous permettre de consolider encore le Front de gauche. Pour autant, elle a voté le bulletin de vote qui laisse le choix aux communistes appelés à se prononcer partout en France du 16 au 18 pour désigner le candidat du Front de Gauche. André Gérin, ayant retiré sa candidature dans un souci de rassemblement du PCF, tout en gardant ses convictions sur le PCF, le vote se fera sur 3 candidatures, 2 pour représenter le Front de Gauche: Jean-Luc Mélenchon et André Chassaigne, et 1 pour sortir du Front de Gauche avec Emmanuel Dang Tran.

Le Festival pour un Autre Monde
Le 28 mai 2011 au château du Bréau, Villiers en Bière
Vous avez dit Festival Pour un Autre Monde ?

Le Festival Pour un Autre Monde est devenu en 8 ans le rendez-vous alter-mondialiste du sud Seine-et-Marne, mobilisant annuellement environ 2.000 festivaliers, 200 techniciens, militants et bénévoles ainsi que 200 artistes de tous les styles.
...

Compte-rendu de la 7ième initiative départementale à Melun du jeudi 28 avril 2011.
lire le compte-rendu...
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Hôpital : Sarkozy vante le mariage public-privé
voir les articles de presse...
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front uni contre la vie chère
signez la pétition : front uni contre la vie chère...
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Mort de Ben Laden
Qu’en sera-t-il du terrorisme?
L'édito de Patrick Apel-Muller

« Justice est faite », a affirmé ce matin George Bush, répété mot pour mot par l’Elysée. Eh bien non! Si personne ne plaindra Oussama Ben Laden inspirateur d’attentats les plus atrocement meurtriers, les racines du terrorisme n’ont pas été arrachées d...

Le Front national ou l’imposture sociale
voir l'argumentaire...
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Assises citoyennes de la santé à Melun
Jeudi 28 avril à 20h30 Espace Saint-Jean à Melun
Intervenants :
Fabienne Bezio : Infirmière, syndicaliste à l’hôpital de Melun
Deux médecins de l’hôpital de Melun
Jean Luc Gibelin : Directeur d’Hôpital universitaire, signataire de l’appel pour des Assises régionales IDF
Gérard Salkowsky : Signataire des Assises citoyennes de la santé en Seine et Marne. Membre de la commission nationale de la santé du PCF
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Le surloyer : "un recul pour la mixité sociale"
Surloyer : la machine à exclure titre L’Humanité du 22 avril qui publie une interview de Stéphane Peu, président de l’office HLM de Plaine Commune Habitat en Seine-Saint-Denis. Il y décrypte les conséquences néfastes de la loi Boutin sur le logement social en France. Au moins 140 000 ménages vivant ...
Lire la suite - 22-04-2011

Surloyer : la machine à exclure titre L’Humanité du 22 avril qui publie une interview de Stéphane Peu, président de l’office HLM de Plaine Commune Habitat en Seine-Saint-Denis. Il y décrypte les conséquences néfastes de la loi Boutin sur le logement social en France. Au moins 140 000 ménages vivant en HLM sont frappés par cette vertigineuse augmentation des loyers. En les poussant dehors, la loi Boutin détruit la mixité sociale. Pour Stéphane Peu, le vrai objectif des surloyers est \"très clairement de faire sortir du parc social les personnes un peu moins modestes que les autres. Cette idée qui peut apparaitre comme justifiée de prime abord, modifie la conseption même du logement social en France. Elle en fait un logement résiduel pour les plus en difficulté et non plus un logement à caractère universel pour le salariat. Derrière, se profile un nouveau recul de la mixité sociale dans ces quartiers où cette mesure accentuera fatalement la concentration des plus pauvres et la ghettoïsation. Au-delà, ces surloyers sont aussi un moyen pour le gouvernement de porter le discrédit sur les HLM en suggérant qu’ils ne remplissent plus leur mission sociale, ce qui est totalement faux, et qu’il ne serait donc pas forcément nécessaire d’en construire de nouveaux. Or, tout le monde sait que le problème du logement ne pourra être réglé que par un immense effort de construction avec un investissement public massif, surtout dans les zones tendues, et non pas en chassant les locataires\".

Santé en danger : Journée d'action unitaire le 2 avril
RASSEMBLEMENT devant l’entrée principale de l’hôpital MARC JACQUET, Rue Fréteau de Pény, SAMEDI 2 AVRIL 2011 à 10h00.

Rendez-vous de l'ILE de FRANCE
14h30 BASTILLE
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Cantonales : les clichés sur le coma dépassé du PCF volent en éclat.
Au lendemain des élections cantonales qui ont mis en lumière, dans un contexte historique d'abstention, la défaite de la majorité présidentielle et la poussée du FN, un des enseignements majeurs du scrutin semble échapper à nombre de commentateurs. Il s'agit du score du Front de gauche et particuliè...
Lire la suite - 28-03-2011

Au lendemain des élections cantonales qui ont mis en lumière, dans un contexte historique d'abstention, la défaite de la majorité présidentielle et la poussée du FN, un des enseignements majeurs du scrutin semble échapper à nombre de commentateurs. Il s'agit du score du Front de gauche et particulièrement celui des communistes qui en portaient les couleurs. Avec 118 élus ou réélus hier dont 113 communistes, les clichés sur le coma dépassé du PCF volent en éclat. Le Front de gauche devient la deuxième force de gauche avec, pour ordre de grandeur, 5 fois plus de conseillers généraux qu'EELV en France, soit près de 250 conseillers généraux. En plus de garder la présidence des conseils généraux de l'Allier et du Val-de-Marne, le PCF renforce ses positions et se remet en situation de conquête pour les prochaines législatives et municipales. Fort de ces bons résultats, avec ses partenaires du Front de gauche, le PCF va amplifier la démarche politique qu’il a initiée. Il va consacrer toute son énergie à mobiliser les salarié-es qui n'en peuvent plus de la politique gouvernementale. La démocratie est malade dans notre pays. L'ostracisme médiatique à l'égard du PCF, en dépit des résultats du suffrage universel, n'a que trop duré. Il n'est pas trop tard pour faire cesser cette discrimination. Le vote des 20 et 27 mars a démontré qu'il demeurait, au risque d'en faire tousser quelques uns, une force politique majeure qui comptera pour l'avenir.

Déclaration de Thomas Guyard
cantonales de Melun-sud - 2' tour
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Résultats des cantonales
Canton du Chatelet en brie : 8,83 %
Canton de Le Mée sur Seine : Catherine Petit : 5,12 %
Canton de Melun-Sud : Thomas Guyard : 5,99 %

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Dimanche Votez Front de Gauche
Ne vous tirez pas une balle dans le pied
Catherine PETIT canton du Mée et Thomas GUYARD canton de Melun-sud.

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Thomas Guyard
votre espoir à gauche
canton de Melun-sud
le 4 pages

le 4 pages du candidat du Front de gauche avec ses priorités locales
partie 1 partie 2...

Les régimes fiscaux d’exception des grands groupes.
Le coût est élevé pour les finances publiques et l’impact peu probant.
Des études montrent que nombre de dispositions permettent aux multinationales françaises d’abaisser leur imposition. Le coût est élevé pour les finances publiques et l’impact peu probant.
Selon une enquête réalisée par le Journal du dimanche, une entreprise du CAC 40 sur quatre n’a pas pay...
Lire la suite - 03-03-2011

Des études montrent que nombre de dispositions permettent aux multinationales françaises d’abaisser leur imposition. Le coût est élevé pour les finances publiques et l’impact peu probant.
Selon une enquête réalisée par le Journal du dimanche, une entreprise du CAC 40 sur quatre n’a pas payé d’impôt sur les sociétés (IS) en France en 2009. Ainsi, Total, Danone, Essilor, Saint-Gobain, Schneider, Suez Environnement et ArcelorMittal n’acquittent aucun impôt sur leurs bénéfices en France. Sans frauder, les grands groupes bénéficient de multiples moyens pour échapper au taux marginal de l’impôt sur les sociétés de 33 %.
Dans son rapport public annuel, la Cour des comptes met l’accent sur les dépenses fiscales consacrées au développement des entreprises et de l’emploi, plus couramment appelées les niches fiscales. Selon les sages de la rue Cambronne, celles-ci ont « un impact économique difficile à mesurer. Leur coût est accru et les effets d’aubaine importants… d’autant que les entreprises savent les utiliser rapidement et de manière optimale ».
Ciblant quelques exemples, l’institution pointe, notamment, le régime de l’intégration fiscale. Un dispositif permettant à une société mère de regrouper avec les siens les résultats de ses filiales françaises détenues à 95 % au moins et d’être imposée sur la somme des bénéfices et des pertes de chacune des sociétés du groupe fiscal. De fait, une société qui a des filiales déficitaires peut reporter leurs pertes sur les filiales bénéficiaires pour échapper à l’impôt.
C’est ainsi que le groupe Total, champion des bénéfices record, sous le prétexte que ses activités raffineries hexagonales enregistrent des pertes, ne paie pas d’impôt en France, mais verse 7,7 milliards d’impôt ailleurs dans le monde. Créé en 1988, ce régime n’a fait l’objet d’une évaluation qu’en 2008. Son coût est évalué par la Cour des comptes à 19,5 milliards d’euros en 2008 et bénéficie à un nombre de plus en plus important de sociétés. En 2001, 11 000 groupes intégrés comprenant 37 700 sociétés en jouissaient. En 2008, ils étaient 21 000 groupes comprenant 80 000 sociétés. Par ailleurs, la Cour épingle le régime du bénéfice mondial consolidé. Un avantage qui « permet à un groupe international de déterminer son résultat imposable en France, en compensant les résultats bénéficiaires et déficitaires des sociétés filiales détenues à au moins 50 % et des établissements implantés à l’étranger. Pour un coût estimé à 302 millions d’euros, ce régime ne concerne plus aujourd’hui que 5 groupes multinationaux et constitue pour ces multinationales “un effet d’aubaine” ».
En octobre déjà, le Conseil des prélèvements obligatoires montrait que les entreprises du CAC 40 n’étaient taxées qu’à hauteur de 8 % en moyenne, contre 22 % pour les PME au titre de l’IS.

CLOTILDE MATHIEU - L'HUMANITÉ

rencontre avec Thomas GUYARD
JEUDI 3 MARS à 20H30
CANDIDAT DU FRONT DE GAUCHE pour LE CANTON DE MELUN-SUD
STUDIO DE CONFÉRENCE
ESPACE St-JEAN à MELUN
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Pierre Carassus - Maire de Vaux le Pénil
"J’apporte mon soutien à Thomas GUYARD"
"Un changement de cap est nécessaire. C’est pourquoi j’apporte mon soutien à Thomas GUYARD, candidat du Front de Gauche."
Je connais Thomas Guyard depuis son plus jeune âge. J’ai vu ce jeune homme acquérir le sens des responsabilités et de l’engagement, puis faire le choix du métier d’enseignant. Comme tel, il défend avec fermeté le service public, notre école républicaine que le gouvernement saigne de suppressions de ...

Saint-Baratin


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Pierre Laurent :
« Sarkozy ne sort pas grandi de cette soirée laborieuse »
"Ce soir, j’ai écouté Nicolas Sarkozy avec beaucoup de colère. Le président de la République a offert aux Français un spectacle pathétique et plus inquiétant que jamais.
Aux policiers, il affirme que les effectifs sont suffisants, aux magistrats que les moyens ne sont pas le problème, aux chôme...
Lire la suite - 10-02-2011

"Ce soir, j’ai écouté Nicolas Sarkozy avec beaucoup de colère. Le président de la République a offert aux Français un spectacle pathétique et plus inquiétant que jamais.
Aux policiers, il affirme que les effectifs sont suffisants, aux magistrats que les moyens ne sont pas le problème, aux chômeurs qu'il va les envoyer en stage, aux agriculteurs que les marchés ont fait leur bonheur, aux ouvriers que la "vraie" pénibilité est d'être sans emploi...
Il confirme surtout qu'il est incapable d'écouter les Français.
A ceux qui étaient mobilisés aujourd'hui, ou hier contre sa réforme des retraites, il répond toujours sur le même ton, sentencieux et hautain.
Ce soir, le chef de l’Etat n’a pas hésité pas à mentir aux Français : Contrairement a ce qu’il a dit, l'avocat d'affaires a en réalité déjà décidé d'offrir un contrat juteux aux assureurs, celui du "marché" de la dépendance !
Toute la soirée, il aura martelé des choix politiques qui sont des échecs et qui ont des conséquences gravissimes qu'il s'agisse de sécurité ou d'emploi. Avec lui, c'est assez simple : 16 000 postes de profs en moins, cela fait 5 000 places de prison en plus...
Pour finir le président a été odieux et insultant à l’égard des français de religion musulmane.
En emboitant le pas d’Angela Merkel et de David Cameron, il a condamné le multiculturalisme tournant le dos aux valeurs les plus fondamentales de la république française.
En taxant "d'échec", la diversité culturelle de la France, Sarkozy ajoute un tome 2 à son discours de Grenoble et ne sort décidément pas grandi de cette soirée laborieuse."

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF,

Paris, le 10 février 2011.

Grève Éducation nationale
Depuis plusieurs années, les différents gouvernements s’acharnent à tailler dans les effectifs de la fonction publique réduisant à chaque fois un peu plus les services publics offerts à la population.
Dans l’Education nationale, c’est à un véritable plan social que nous assistons : les 16 000 suppressions de postes prévues pour la rentrée 2011 viennent s’ajouter à celles des cinq dernières années pour atteindre un total de 66 000 suppressions.
La droite, son président en tête, allume des contr...

Dammarie-les-Lys pourrait accueillir une nouvelle prison.
Le préfet de seine et marne a sélectionné six communes où pourrait être implantée une nouvelle prison.
En janvier, les maires de Bailly-Romainvilliers, Boissise-le-Roi, Bussy-Saint-Georges, Dammarie-les-Lys, Le Pin et Mitry-Mory ont été avisés par la préfecture que leur ville avait été choisie comme « site potentiellement éligible » pour accueillir une future prison.
Une éventualité dénoncée par l...
Lire la suite - 08-02-2011

En janvier, les maires de Bailly-Romainvilliers, Boissise-le-Roi, Bussy-Saint-Georges, Dammarie-les-Lys, Le Pin et Mitry-Mory ont été avisés par la préfecture que leur ville avait été choisie comme « site potentiellement éligible » pour accueillir une future prison.
Une éventualité dénoncée par la plupart des intéressés.
La préfecture précise cependant que ces « études préalables » réalisées à la demande du ministère de la Justice ne préjugent en rien de la décision qui interviendra ». « Nul ne peut dire aujourd’hui s’il y aura un nouveau centre pénitentiaire en Seine-et-Marne, ni encore moins esquisser un calendrier de réalisation », assure-t-on au service communication du préfet. La perspective de l’arrivée d’une nouvelle prison dans le département semble en effet hypothétique, alors que plusieurs lieux de détention doivent déjà ouvrir prochainement. A commencer par Réau, où les premiers prisonniers sont attendus en octobre.
Et l’agglomération de Melun devrait accueillir un nouvel établissement à partir de 2015, l’actuelle prison étant promise à la destruction.
Toujours est-il que, dans le cadre de la loi de 2004, le ministère de la Justice prévoit la construction de 30 nouveaux centres de détention en France. Or, comme le précise un porte-parole de la préfecture, la Seine-et-Marne représente « la plus grosse réserve foncière » dans la région.
En avril 2010, l'annonce d'un nouvel établissement de 700 places maximum, qui répondra aux normes européennes et qui sera bâti ailleurs dans l'agglomération d'ici à 2018 avait été faite dans un courrier rédigé par Michèle Alliot-Marie, ministre de la Justice.
« Dans le cadre de la fermeture des 12000 places de prison les plus vétustes de France, le centre de détention de Melun sera fermé dès que nous aurons construit un nouvel établissement dans l'agglomération, confirme Didier Guillaume, porte-parole du ministère. Le terrain n'est pas encore choisi, mais la nouvelle prison fera au maximum 700 places.
« Nous ne savons pas pour l'instant si l'État implantera la nouvelle prison sur un terrain qui lui appartient ou s'il en achètera un, précise le maire Gérard Millet. Mais de nombreuses possibilités d'implantation existent dans l'agglomération. »
Côté aménagement, en revanche, les élus du secteur de Melun envisagent déjà l'avenir de ce terrain, qui appartient à l'État mais est idéalement situé.

Le département, un atout efficace pour les services publics et la démocratie
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3,6 millions de français mal logés
A nouveau la Fondation Abbé Pierre attire l’attention sur le scandale du mal –logement en France
3 ,6 millions de personnes, soit 100.000 de plus que l’an dernier, sont confrontées à la précarité en ce domaine.
En réalité , comme le souligne également la Fondation Abbé Pierre, ce sont des millions de personnes qui vivent dans des conditions de logement inadmissibles à notre époque et dans un...
Lire la suite - 02-02-2011

3 ,6 millions de personnes, soit 100.000 de plus que l’an dernier, sont confrontées à la précarité en ce domaine.
En réalité , comme le souligne également la Fondation Abbé Pierre, ce sont des millions de personnes qui vivent dans des conditions de logement inadmissibles à notre époque et dans un pays tel que le notre, ce que le Conseil de l’Europe avait d’ailleurs dénoncé en juin 2008.
Au drame que vivent déjà ces millions de personnes s’ajoute la cruauté des expulsions locatives. Leur nombre ne cesse d’augmenter à la suite de l’envolée des impayés de loyers dus à l’augmentation du chômage et des difficultés à vivre que la crise aggrave lourdement.
Cette situation n’a rien d’une fatalité.
Elle résulte des choix politiques et économiques du gouvernement de la Droite qui a décidé de sacrifier le logement social ,comme il sacrifie les services publics et la solidarité nationale, au profit des intérêts égoïstes du privé.Le prélèvement et véritable hold up de 340 millions d’euros sur trois ans, sur les organismes HLM, comme la diminution du budget en faveur du logement social passant de 850 millions d’euros en 2008 à 480 millions en 2010, tendance qui va se poursuivre, le montrent suffisamment.
Quant à l’intention de faire en sorte que les locataires deviennent propriétaires ce n’est qu’un leurre pour permettre à l’Etat de se désengager encore d’avantage et un piège quand on sait que les copropriétés ont de plus en plus de difficultés à faire face aux charges.Le logement est devenu le premier poste de dépense des ménages, représentant plus de 25% de leurs ressources.Il est donc urgent d’imposer une autre politique du logement.Le PCF propose de réorienter dès maintenant les finances publiques en vue de la construction de logements accessibles à tous au lieu de favoriser le logement privé spéculatif.Il propose également la construction d’un grand service public national, décentralisé, structuré autour d’un pôle public financier,d’une agence nationale foncière et d’une entreprise publique de la construction pour mettre en œuvre une véritable Sécurité Sociale du logement correspondant aux besoins des familles et à leurs moyens de contribution.

Trois candidats du Front de gauche en lice aux cantonales.
Prêts pour le Ier tour des cantonales : Thomas Guyard pour Melun-Sud et Catherine Petit pour celui du Mée-sur-Seine.
Le Front de gauche a dévoilé trois candidats inédits qui se présenteront le 20 mars prochain pour le renouvellement des cantons du Mée-sur-Seine et Melun-Sud.
Thomas Guyard (PCF), 30 ans, est professeur de lettres à Melun. Pour le canton de Melun-Sud, il milite « pour une ville plus viv...

CAF MELUN : EN GRÈVE POUR AMÉLIORATION DES CONDITIONS DE TRAVAIL
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mobilisation du 22 janvier à Paris pour l'école
16 000 postes d'enseignants supprimés
NON A LA SAIGNÉE
Le gouvernement poursuit son entreprise d'instauration d'une école à plusieurs vitesses. Il veut supprimer à la rentrée 2011, 16 000 postes d'enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs ! L'État répond ainsi au dogme libéral de la baisse des...

Mobilisation contre la précarisation à Melun
Sous les bannières de la CGT, de Solidaires et des syndicats d’enseignants de la FSU, du Snuipp et du Snes, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées hier à 12h30 devant la préfecture de la Seine-et-Marne, à Melun. Objectif : contester la « précarisation croissante de la fonction publique »....

Vœux de la section PCF de l'agglomération melunaise
Cher camarade, cher ami,
C’est toujours un moment chaleureux de présenter des vœux, D’abord des vœux amicaux à votre encontre et celle de vos proches, des souhaits de santé, de bonheur et de réalisation de vos et leurs rêves. Des vœux à l’ encontre de l’action du parti communiste et de ses militants, qu’ils soient utiles à l’urgence de transformation sociale de la société française. Des vœux de succès à tous ses élus et candidats. Enfin des vœux d’espérances d’un monde meilleur aux peuples qui souffrent ici et dans le monde, victimes de la cupidité d’un capitalisme ravageur d’humanité et parmi eux : Les Haïtiens victimes du choléra et de la peste de l’indifférence du G20, les Palestiniens contraints par l'État d’Israël et la communauté internationale de vivre dans une prison à ciel ouvert, les Tunisiens qui viennent d’engager une révolte (l’avenir dira s’il faut parler de révolution) contre un pouvoir cumulant dictature et accaparant des richesses. Ma pensée va au responsable du parti communiste tunisien détenu par le pouvoir depuis plusieurs jours. Mon indignation est tournée vers le pouvoir français qui fidèle à l’histoire de son protectorat, protège Ben Ali plutôt que le peuple tunisien...
Je disais que les vœux étaient un moment chaleureux, les vœux présidentiels l’auront été. Quelle chaleur avec l’exhaussement de nouveaux vœux pour les riches. Pour le peuple de France, point de surprise toujours le mensonge et le mépris d’un président balayant d’un revers de main les souffrances pro...
Lire la suite - 14-01-2011

Je disais que les vœux étaient un moment chaleureux, les vœux présidentiels l’auront été. Quelle chaleur avec l’exhaussement de nouveaux vœux pour les riches. Pour le peuple de France, point de surprise toujours le mensonge et le mépris d’un président balayant d’un revers de main les souffrances provoquées par sa politique et les contestations qu’elle suscite. Nicolas Sarkozy excelle dans ce type d‘individu dont Victor Hugo disait : « il y a des gens qui laissent tomber un pot de fleurs sur la tête du cinquième étage et qui vous disent : je vous offre des roses »
Cérémonies après cérémonies, il annonce que tout est rupture pour que rien ne change et quand parfois par oubli ou stratégie, il omet un sujet dans sa longue liste de casse des droits sociaux et démocratiques, il y a un socialiste pour lui rappeler et faire « valser les 35 Heures »
Nous sommes donc avertis : 2011 ne sera pas qu’un long entrainement au match de 2012, il sera un bout de ce match. Les annonces du gouvernement sont claires, mais plus encore les urgences sociales ne peuvent prendre une année sabbatique. Et puis quelle responsabilité prendrions-nous à laisser retomber la pâte du mouvement social de 2010 ?
Sur la reforme des retraites, le boxeur Sarkozy a gagné aux points mais, il n’a pas réussi son autre ambition : celle de mettre le mouvement social KO. Ce mouvement a permis à des millions de Français de se convaincre de l’inégalité du partage des richesses, de l’injustice et de l’inefficacité de la politique conduite, de poser des exigences d’alternative sans pour l’instant en dessiner les contours. A sa façon, le succès de librairie du petit opuscule de Stéphane HESSEL « indignez-vous » ne confirme-t-il pas l’état de recherche de millions de nos concitoyens. A l’image des prérévolutionnaires de 1789, le peuple de France n’a t-il pas besoin aujourd’hui de « ces lumières » Et le parti communiste ne pourrait-il pas être une lueur, la lueur politique. Je le pense.

Nous avons acquis une conviction impliquant une démarche qui vaut de notre action quotidienne à la constitution du front de gauche. Cette conviction est simple : la mise en échec du capitalisme donc de la politique actuelle passera par la construction avec nos concitoyens d’un projet porté par eux et que mettra en application, le moment venu, une nouvelle majorité de gauche.
Pour la construction de ce projet partagé d’abord avec le peuple puis avec toutes les forces qui s’y associeront puis le respecteront, nous disposons de deux atouts : le mouvement social de 2010. Ne pourrions-nous pas cibler les millions de manifestants en France, les cinq cent de la région de Melun et les rendre acteurs des rencontres d’élaboration du projet que nous allons proposer tout au long de cette année. La première aura lieu avant les vacances de février sur le thème de la santé. Ensuite le second atout, c’est le début de reconnaissance du parti communiste, de son utilité dans l’action sur les retraites en atteste les adhésions réalisées pendant le mouvement.
Évidemment, les élections cantonales du 20 et 27 mars vont être un moment pour la construction de projets allant du local au national et portant sur des sujets essentiels à la vie des gens comme l’emploi, la santé, les transports, le logement, l’éducation ou les salaires et pensions. Elles le seront pour affirmer la démarche du front de gauche, front de gauche qui ne peut se résumer à un  tête-à-tête  entre formations politiques  mais nécessite un élargissement des forces qui y participent. L’abstention à cette élection risque d’être record pour deux raisons, d’abord personne n’en parle, la droite travaillant le mutisme pour éviter une nouvelle sanction électorale. Ensuite, pourquoi se déplacer pour élire des conseillers généraux qui disparaissent dans trois ans avec la loi adoptée des collectivités locales. La campagne sera donc courte, peu médiatisée et très politique. Ce n’est pas forcement pour nous handicaper.
Vous le savez, la section est concernée par le renouvellement de trois cantons : Melun Sud, Le Mée/Seine, Le Châtelet. Alors que tout semblait bouclé, il semble que le parti de gauche désire rediscuter sur Melun. Si je devais présenter ce soir la cérémonie des césars des cantonales, je vous dirais que les nominés sont Catherine Petit accompagnée d’Alain Bergevin (syndicaliste SNECMA) sur le Mée, de Thomas Guyard accompagné de Solange Blaise Perrin (du parti de gauche), de Sylvie Breuil avec son compagnon électoral Nicolas Robin (parti de gauche) Comme lors des cérémonies, ils vont se présenter et peut-être vous remercier.
Notre tâche pour 2011 est à la fois immense et difficile.
D’abord l’enjeu de la crédibilité de la gauche. La bataille d’héritiers lors de l’anniversaire de la mort de Mitterrand est un véritable coup de Jarnac aux ambitions d’une alternative aux politiques colonisées par la finance et de construction d’une majorité à gauche pour la mettre en œuvre. Comme l’est la course à l’échalote des candidatures au primaire cachant toujours la proéminence des idées libérales au sein du parti socialiste. Si je devais formuler un vœu c’est que jamais la candidature du candidat du Front de gauche nous conduise à une telle caricature de la politique et de la démocratie.
La dureté de la vie, la présence de 8 millions de pauvres maintiennent voir amplifient les replis individualistes parfois nationalistes, la vision que l’autre est un danger. Ainsi, si nous analysons un glissement à gauche des acteurs du mouvement social, le glissement à droite se poursuit en atteste les 43 % des électeurs UMP disposés à des alliances avec le Front national dont le leader annoncé serait devenu plus fréquentable. Pourtant, son esprit est habillé de la même chemise brune que son père.
Oui, il ne sera pas facile de transformer la colère populaire, les mobilisations sociales massives en un changement politique concret pour la vie quotidienne. C’est le chemin que nous avons décidez d’emprunter nourri par cette maxime que l’utopie est la vérité de demain.
Ce chemin qui doit être emprunté par tant de gens divers demande l’affirmation du parti communiste de ses analyses et propositions. Évidemment, dés qu’on se mélange, le risque d’effacement existe à fortiori quand il s’agit de représentation du peuple. Mais l’utilité donc la reconnaissance de notre identité ne réside-t-elle d’abord pas dans la dynamique de l’élaboration du projet partagé, dans notre apport à ce dernier. Une fois élaboré le projet partagé du Front de gauche, il faudra à ce dernier établir un serment, un serment de respecter les engagements pour les élus et un serment de contrôler sa mise en œuvre pour ses acteurs. N’est-ce pas dans ce cadre que la candidature doit être examinée. Et elle le sera d’ailleurs par les communistes en juin prochain.
Pour engager nos combats emplis d’idées nouvelles et d’actions, une adresse du comité national parviendra aux communistes dans les jours qui viennent.
Pour conclure et pour symboliser notre engagement, je vous propose de faire nôtre ces quelques vers du dernier album de Bernard Lavilliers :
Portez-les vos idées, vos visages/Guerroyer les moulins, les nuages/N’oubliez rien de vos rêves fous/tenez-les, portez-les jusqu’au bout.

Jean-Luc Maillot

Des logements sociaux bâtis sur un terrain pollué
Les analyses réalisées par Socotec, agence chargée de l’étude des sols, sont formelles : il existe « des risques sanitaires inacceptables liés à la présence de produits polluants ».
En mai, 143 logements sociaux flambant neufs se dresseront rue des Frères-Thibault et chemin des Montenailles à Dammarie-les-Lys. Une construction érigée… sur un terrain miné : les sols et les eaux souterraines de l’emplacement sont sérieusement pollués.
Les analyses réalisées par Socotec,...
Lire la suite - 10-01-2011

En mai, 143 logements sociaux flambant neufs se dresseront rue des Frères-Thibault et chemin des Montenailles à Dammarie-les-Lys. Une construction érigée… sur un terrain miné : les sols et les eaux souterraines de l’emplacement sont sérieusement pollués.
Les analyses réalisées par Socotec, agence chargée de l’étude des sols, sont formelles : il existe « des risques sanitaires inacceptables liés à la présence de produits polluants ».
L’endroit était un garage
Avant d’être investi par Logirep — le maître d’œuvre — l’endroit était un garage puis un site de Réseau ferré de France. Résultat : les sols présentent du benzène et du toluène, des liquides dont l’inhalation entraîne des altérations du système nerveux avec des céphalées, des vertiges et de la fatigue, sans parler de leur caractère cancérigène et des effets nocifs sur la reproduction. Autres composants détectés : de l’éthylbenzène et des xylènes, provoquant des troubles digestifs, des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, des diarrhées et des migraines.
Du naphtalène et du styrène complètent le cocktail explosif au-dessus duquel des familles viendront bientôt s’installer. « Ces produits sont tous nocifs par inhalation et inflammables, précise un technicien. Ils sont plus lourds que l’air et s’accumuleront dans des volumes confinés, comme le vide sanitaire, la galerie technique du bâtiment, située sous le rez-de-chaussée… » Sans remettre en cause les travaux déjà engagés, Socotec préconise l’installation d’un dispositif de ventilation et la mise en garde du personnel intervenant dans le vide sanitaire. Terrassements supplémentaires au rez-de-chaussée et suivi régulier des analyses au sol complètent la liste des instructions.
De son côté, Logirep se dit conscient de cette pollution et affirme que ces conseils sont suivis à la lettre. « Les logements ne disposeront pas de jardins privatifs, explique Olivier Struillou, chef du service des programmes. Nous contenons la pollution via des projections de béton et une couche de terre végétalisée de 50 cm. En ce qui concerne le vide sanitaire, la ventilation sera installée… »
Début 2010, le chantier avait été stoppé par la Cramif, le temps que de nouveaux relevés soient effectués. Et, de l’aveu même de Logirep, les réunions avec l’inspection du travail ont été « houleuses », celle-ci demandant à ce que des aménagements supplémentaires soient prévus pour contenir les produits dangereux. « Mais nous avons commandé une nouvelle étude, précise Olivier Struillou. Nous ne prenons pas de risques et faisons plus que ce qui est préconisé ! »
Ce zèle affiché ne convainc pas tout le monde. « Logirep a d’ores et déjà dit qu’ils ne pourraient pas exécuter tous les équipements nécessaires, affirme une source proche de l’affaire. On peut craindre des travaux à l’économie ! »
Le Parisien - Gisèle Le Guen et Thomas Poupeau

En septembre 2011, il y aura plus d’élèves et moins de profs !
Dévoilée la semaine dernière, la répartition, par académie, des 16 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2011 montre qu’aucune région de France ne sera épargnée par le désengagement massif de l’État dans l’éducation.
La saignée continue de plus belle. Le ministère de l’Éducation nationale a dévoilé la semaine dernière, en comité technique paritaire ministériel (CTPM), la répartition par académie des quelque 16 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2011 dans le premier et le second degrés. Aucune région...
Lire la suite - 03-01-2011

La saignée continue de plus belle. Le ministère de l’Éducation nationale a dévoilé la semaine dernière, en comité technique paritaire ministériel (CTPM), la répartition par académie des quelque 16 000 suppressions de postes prévues à la rentrée 2011 dans le premier et le second degrés. Aucune région ne sera épargnée. Primaire et collège, premières victimes Selon ce document, que l’Humanité s’est procuré, maternelle et primaire verront disparaître, au total, 8 967 postes, dont 5 600 au titre d’une « résorption » d’un actuel « surnombre » d’enseignants, lié à une mauvaise anticipation du nombre de départs en retraite en 2010. Des enseignants qui étaient néanmoins dans les classes... Dans le même temps, quelque 8 900 nouveaux élèves sont attendus sur les bancs de l’école. Le secondaire, qui comptera à la rentrée prochaine 48 500 élèves de plus, devra faire avec 4 800 postes de moins. Le ministre Luc Chatel ayant promis une réforme du lycée « à moyens constants », c’est le collège qui devrait principalement faire les frais de cette coupe claire. S’ajoutent, enfin, 600 postes au sein des personnels administratifs et 1 633 dans l’enseignement privé sous contrat. Les académies dans le rouge Dans le primaire, l’académie de Lille sera la plus touchée, en valeur absolue, avec 336 postes de moins. Elle est suivie par l’académie de Nancy-Metz, qui voit 298 postes supprimés, et celle de Caen (– 195 postes). Dans le secondaire, Nancy-Metz arrive en tête (524 postes supprimés) suivi de Versailles (493 postes), puis Lille (470 postes) et Créteil (426 postes). Cette répartition par académie va être transmise désormais aux recteurs. Ils dévoileront en février la répartition par département, puis, en mars, celle par établissement. Le faux argument de la démographie Selon le ministère, cette répartition, pilotée pour la première fois directement par les recteurs, « repose sur une prise en compte approfondie des spécificités de chaque académie ». L’argument vaudrait pour la Martinique (– 139 postes) et l’académie de Nancy-Metz (– 524 postes), deux lieux où le nombre d’élèves en secondaire est annoncé à la baisse. Mais ne tient pas dans de nombreuses autres académies comme celle de Lille (+ 1,34 % d’élèves et 470 postes en moins) ou de Créteil (+ 1,19 % d’élèves et 426 postes en moins), qui accueillent, par ailleurs, de nombreuses zones d’éducation prioritaire. Surtout, cette politique de la serpe ne tient pas compte de la réalité démographique à moyen terme : 774 800 naissances en 2000 contre 830 000, en moyenne, depuis 2006. Soit 7 % de plus. Dans le même temps, 90 000 postes ont été supprimés dans l’éducation nationale, dont 66 400 depuis 2007... Une politique qui va à contresens En 2010, la majeure partie des suppressions de postes a été absorbée par la disparition de l’année de stage des jeunes enseignants. « Cette fois, ce seront les postes devant les élèves qui vont être concernés », déplore le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. Comme le précise le « Schéma d’emploi 2011-2013 » du ministère, révélé en mai dernier, les inspecteurs d’académie sont invités à actionner plusieurs « leviers » pour tenir ces objectifs budgétaires. Au programme : augmenter le nombre d’élèves par classe, piocher dans les postes d’enseignants spécialisés dans la difficulté scolaire (Rased) ou encore diminuer la scolarisation des enfants de moins de trois ans... « C’est un contresens éducatif qui s’oppose aux conclusions de la Cour des comptes et aux résultats des tests Pisa qui montrent que la France prend mal en charge les élèves en difficulté et laisse se creuser les inégalités », fulmine Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp-FSU. Le collectif l’éducation est notre avenir, qui rassemble 25 organisations de l’éducation (enseignants, lycéens, étudiants et parents d’élèves), a d’ores et déjà prévu une journée de mobilisation le 22 janvier prochain pour protester contre ce « budget de pénurie ».

Budget régional du logement : Des ambitions et des actes !
Lors du Conseil régional consacré au budget 2011, le groupe Front de gauche PCF-GU-AC a fait adopter plusieurs amendements pour un total de 10 millions d’€ supplémentaires pour le logement.
« Le logement social comme priorité » : c’était un des axes forts de notre campagne aux élections régionales de 2010. Dès le premier budget, cette priorité commence à se transformer en actes. Face à la situation insupportable du logement en Île-de-France, la Région devait marquer son ambition : être...

Budget régional transports 2011 : suppression de la zone 6
le groupe Front de Gauche PCF-GU-AC a proposé la suppression des zones 5 et 6 pour s’engager vers une zone unique au tarif des zones 1 et 2. Tout en regrettant de ne pas avoir été suivis par la majorité, nous apprécions qu’un premier pas ait été franchi en ce sens.
Lors de l’examen du budget Transports 2011, le groupe Front de Gauche PCF-GU-AC a proposé la suppression des zones 5 et 6 pour s’engager vers une zone unique au tarif des zones 1 et 2. Tout en regrettant de ne pas avoir été suivis par la majorité, nous apprécions qu’un premier pas ait été franchi en...
Lire la suite - 03-01-2011

Lors de l’examen du budget Transports 2011, le groupe Front de Gauche PCF-GU-AC a proposé la suppression des zones 5 et 6 pour s’engager vers une zone unique au tarif des zones 1 et 2. Tout en regrettant de ne pas avoir été suivis par la majorité, nous apprécions qu’un premier pas ait été franchi en ce sens avec la suppression de la zone 6. Nous continuerons à exiger la création de cette zone unique, seule réponse sociale et territoriale pour garantir le droit à la mobilité de tous et toutes. Dans le même esprit, et également après des années de luttes, la gratuité pour les jeunes en insertion va enfin être effective. C’est une belle victoire ! Afin de poursuivre cette politique tarifaire, notre groupe a également fait adopter deux amendements pour le lancement d’études sur la gratuité de la carte Imagine R et le dézonage des pass Navigo le week-end. Nous continuerons à porter ces revendications pour plus de justice sociale. Laurence Cohen, Conseillère Régionale et Administratrice du STIF, s’est félicitée de la hausse de plus de 4% par rapport à 2010. D’un montant global d’1,5 milliard d’euros, ce budget fait une large part à des projets essentiels pour les territoires et usagers de banlieue, tels que les tramways T4, T7, T8, le prolongement du T3, celui de la ligne 8 du métro à Créteil, ou encore la Tangentielle ferrée Ouest. Le gouvernement doit à son tour assumer ses responsabilités en s’engageant financièrement en donnant de nouvelles ressources au STIF pour réaliser les projets du Plan de Mobilisation pour les transports de la Région et des départements. Les élu-es du groupe continueront à se battre pour offrir enfin aux Francilien-nes des transports en commun modernes, de qualité, à des tarifs justes, quel que soit l’endroit où ils vivent et où ils travaillent. Ce combat est l’affaire toutes et tous, les usagers, les salarié-e-s, les élu-e-s doivent s’en emparer.

La CGT énergie appelle les agents EDF/GDF à ne pas couper l’electricité ou le gaz aux familles en difficultés
Elle rappelle tout d’abord que la FNME est favorable à l’instauration d’une trêve hivernale des coupures comme il en existe une pour les expulsions locatives et soutient la proposition de loi déposée en ce sens par Marie-George Buffet.
Pour garantir l’accès de tous à l’énergie, cela passe par une amélioration du pouvoir d’achat et donc une hausse des salaires. Plus spécifiquement, l’accès à l’énergie est un droit qui doit être reconnu. Chacun doit pouvoir se chauffer et s’éclairer correctement. Elle rappelle tout d’abord que la FN...
Lire la suite - 24-12-2010

Pour garantir l’accès de tous à l’énergie, cela passe par une amélioration du pouvoir d’achat et donc une hausse des salaires. Plus spécifiquement, l’accès à l’énergie est un droit qui doit être reconnu. Chacun doit pouvoir se chauffer et s’éclairer correctement. Elle rappelle tout d’abord que la FNME est favorable à l’instauration d’une trêve hivernale des coupures comme il en existe une pour les expulsions locatives et soutient la proposition de loi déposée en ce sens par MG Buffet. Les systèmes d’aides doivent être revus. La tarification sociale de l’électricité et du gaz doit être plus accessible. Il faut mettre fin à la flambée des prix et revenir à une tarification plus juste. Concernant la hausse des tarifs du gaz et de l’électricité, MC Cailletaux revendique qu’ils soient fixés par une commission pluraliste et transparente. - Pour le gaz les prix ont explosé en 2009 alors qu’on a surabondance de gaz et que la demande mondiale a chuté en raison de la crise, et ce uniquement parce que ces prix sont indexés sur le prix du pétrole. - Pour l’électricité, la loi NOME va mécaniquement provoquer une flambée des prix dont l’ampleur dépendra du prix de cession que fixera le gouvernement. Cette hausse sera complément artificielle, puisqu’elle n’a pour but que de permettre à la concurrence de se développer sur le marché. Chose qu’elle ne pouvait pas faire aisément jusqu’à présent car les prix étaient trop bas pour lui permettre de rivaliser EDF. Elle propose la création d’un pôle public de l’énergie fondé sur la coopération entre opérateurs, qui permettra à terme une appropriation sociale de tout le secteur. Elle envisage également un recours à l’emprunt et n’est pas hostile à une hausse modérée et juste des tarifs.

Le Ministre Apparu frappe la CNL à la caisse
non-reconduction d’une subvention de fonctionnement de 150 000 euros.
Alors que depuis des années les organisations représentatives des locataires sont attributaires d’une subvention du Ministère du Logement pour leur fonctionnement national, le cabinet de Monsieur Apparu vient de faire savoir au Président de la CNL que cette association n’en bénéficierait pas en 2011...

Les dotations de l’Etat aux collectivités seront gelées jusqu’en 2014
Le Parlement a définitivement adopté, le 15 décembre, le projet de loi de finances pour 2011. Ce texte prévoyait un gel des dotations de l’Etat aux collectivités pendant 3 ans (2011-2013). Mais ce gel est porté à 4 ans par le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011...
Lire la suite - 24-12-2010

Le Parlement a définitivement adopté, le 15 décembre, le projet de loi de finances pour 2011. Ce texte prévoyait un gel des dotations de l’Etat aux collectivités pendant 3 ans (2011-2013). Mais ce gel est porté à 4 ans par le projet de loi de programmation des finances publiques pour les années 2011 à 2014. Le projet de loi de programmation des finances publiques, adopté concomitamment au projet de loi de finances, le 15 décembre prévoit en effet, dans son article 7, « pour chacune des années 2011 à 2014 » une stabilisation « en valeur, à périmètre constant » des « prélèvements sur recettes de l’État établis au profit des collectivités territoriales », à l’exception du Fonds de compensation pour la taxe sur la valeur ajoutée (FCTVA), du prélèvement sur recettes « amendes de la circulation » et des dotations de compensation de la réforme de la taxe professionnelle. La dotation générale de décentralisation de la formation professionnelle inscrite sur la mission « Travail et emploi » et les « dépenses du budget général relevant de la mission « Relations avec les collectivités territoriales » sont également gelées jusqu’en 2014. Ce gel « s’accompagnera d’un encadrement des normes réglementaires imposées par l’État aux collectivités locales et d’un renforcement de la péréquation », précise le rapport sur la programmation pluriannuelle des finances publiques pour les années 2011 à 2014. Par ailleurs, « l’instauration d’un moratoire sur les normes réglementaires (hormis les normes obligatoires internationales ou d’application de la loi) et le renforcement du rôle de la commission consultative d’évaluation des normes permettront de limiter leur impact financier sur les collectivités. » Philippe Richert, ministre des Collectivités territoriales, a indiqué, le 20 décembre, que les dotations de l’Etat aux collectivités devraient progresser de 3 à 4% d’ici 2015 à condition que l’économie ne subisse pas une nouvelle dégradation. « Je peux vous garantir qu’il y aura une croissance des dotations (...). La hausse sera de 3,3% au niveau régional, de 3,8% au niveau départemental et de 3,9% pour le bloc communal sur la période 2010-2015″, a assuré le ministre, à Orléans, devant un parterre d’élus et de représentants du monde économique et associatif lors d’une table ronde sur la réforme des collectivités.

Non au financement injuste du réseau de transport du Grand Paris !
Déclaration des élus communistes et républicains.
les députés UMP ont entériné la proposition du gouvernement d’instaurer une taxe spéciale : vingt euros de plus par an par famille.
Lors de l’examen du dernier collectif budgétaire 2010, les députés UMP ont entériné la proposition du gouvernement d’instaurer une taxe spéciale d’équipement spécifique au profit de la Société du Grand Paris pour le financement des réseaux de transports d’Ile-de-France Grand Huit et Arc Expre...
Lire la suite - 23-12-2010

Lors de l’examen du dernier collectif budgétaire 2010, les députés UMP ont entériné la proposition du gouvernement d’instaurer une taxe spéciale d’équipement spécifique au profit de la Société du Grand Paris pour le financement des réseaux de transports d’Ile-de-France Grand Huit et Arc Express.
Il était prévu initialement un prélèvement sur la spéculation foncière mais le gouvernement a préféré reculer pour répondre aux lobbies des constructeurs et taxer à hauteur de 117 millions d’euros la totalité des habitants d’Ile-de-France. Ce sont donc les majors du BTP et les promoteurs, avides de profits supplémentaires, qui déterminent la politique budgétaire avec l’Etat.
Il s’agit, ni plus ni moins, de la part de l’Etat d’un véritable pillage exercé sur les familles franciliennes. L’Etat ajoute à la taxe habitation perçue sur les ménages d’Ile-de-France une taxe supplémentaire correspondant à vingt euros de plus par an par famille, une nouvelle taxe par ailleurs injuste puisqu’elle ne se basera pas sur les revenus. C’est un véritable scandale alors que le gouvernement n’inscrit pas les quatre milliards d’euros promis par l’ancien ministre Michel Mercier pour la Société du Grand Paris.
Au lieu de faire payer les familles, il eût été plus opportun d’harmoniser par le haut le « versement-transport » actuellement acquitté par les entreprises d’Ile-de-France pour le financement des infrastructures de transport. Porter son taux à 2,6% pour toutes les entreprises permettrait de percevoir une recette de 800 millions d’euros par an. Celle-ci pourrait financer les investissements du Grand Huit et d’Arc Express, mais également la mise en place d’une tarification solidaire par un tarif unique des transports franciliens au tarif actuel de la zone 1 et 2.
Les élus communistes et républicains s’opposent donc à cette taxe inadmissible imposée par l’Etat sur les ménages. Ils se battront aux côtés des habitants et dans leurs assemblées pour un financement plus juste des infrastructures de transports d’Ile-de-France propre à développer un service public essentiel à la population.

NON ! L’hôpital public n’est pas une entreprise !
La situation de la santé dans notredépartement ne cesse de se dégrader. L’accès pour toutes et pour tous aux soins, à la prévention est en net recul.
Le département représente, de part sa superficie, plus de la moitié du territoire de la région Ile-de-France. Chaque année, il gagne en population, tant au niveau de ses habitants que des salariés. Malgré ce développement démographique, il reste le département où le manque de structures de santé pub...
Lire la suite - 20-12-2010

Le département représente, de part sa superficie, plus de la moitié du territoire de la région Ile-de-France. Chaque année, il gagne en population, tant au niveau de ses habitants que des salariés. Malgré ce développement démographique, il reste le département où le manque de structures de santé publique de proximité ,les difficultés de mobilité en matière de transports et la pénurie de médecins sont les plus importantes de la région, de la métropole. Le 3 novembre 2010, s’est tenue une première initiative du Conseil général : une première phase d’un véritable travail nécessaire pour déterminer les besoins de santé à partir de débats publics dans tout le département, afin d’alimenter les assises régionales prévues en 2011 par la région Ile-de-France. Nous appelons usagers, patients, élus, organisations de salariés de la santé, professionnels de ce secteurs, associations, comités de défense locaux, organisations politiques à participer aux 11 réunions publiques [1] qui se tiendront à partir de janvier 2011 sur les bassins de vie et de santé du département, dans le cadre de ces assises citoyennes. Mettons en commun nos idées, nos propositions, nos expériences pour construire un projet d’avenir pour notre système de santé sur la base des attentes et des besoins, des connaissances et compétences, de structures répondant dans la proximité et à l’universalité d’accès aux soins, à la prévention, aux besoins sanitaires et sociaux de tous.

Bouleversement sur l’avenue Montaigne à Dammarie.
Cette grande artère (D 372), très fréquentée, va connaître de grands changements.
Dans le cadre du programme de rénovation urbaine, cette portion de départementale va être transformée en boulevard urbain, ce qui va permettre notamment de mieux relier cet axe à la Plaine-du-Lys.
Pour l’instant, il n’existe que deux solutions, via le rond-point de Montebelluna ou l’esplanade de...

Dette publique de la France : les mensonges de Sarkozy!
La dette publique est trop rentable pour disparaître.
Si la dette publique de la France est bien un problème, ce n’est pas celui qu’on prétend. Si l’État emprunte de l’argent, c’est pour pouvoir combler ses déficits budgétaires, c'est-à-dire la différence entre ses dépenses et ses recettes fiscales. Ce déficit s’est élevé à 56 milliards € en 2008 et à ...
Lire la suite - 09-12-2010

Si la dette publique de la France est bien un problème, ce n’est pas celui qu’on prétend. Si l’État emprunte de l’argent, c’est pour pouvoir combler ses déficits budgétaires, c'est-à-dire la différence entre ses dépenses et ses recettes fiscales. Ce déficit s’est élevé à 56 milliards € en 2008 et à 100 milliards € en 2009. Ce déficit ne provient pas d’un excès de dépenses publiques mais de la politique de baisse des impôts.
D’après Gilles Carrez, rapporteur UMP de la commission des Finances de l'Assemblée nationale :
«L’accumulation de baisses d’impôts depuis 2000 semble avoir conduit à un accroissement du déficit structurel car, si le taux de prélèvements obligatoires apparaît en baisse tendancielle sur la décennie, le taux de dépenses publiques, en revanche, reste stable.»
En clair: les dépenses sont constantes, les recettes diminuent.
S’il n’y avait pas eu toutes les baisses d’impôt effectuées depuis dix ans, les recettes de l’État auraient dû se monter en 2008 à 348 milliards €, à comparer aux 265 milliards € collectés en réalité.
Il manque donc chaque année au moins 83 milliards € dans les caisses de l’État! Cela concerne surtout l’impôt sur le revenu, payé par les plus riches, ainsi que l’impôt sur les sociétés : crédit d’impôt recherche, taxation réduite des plus-values, taxe professionnelle. Il faut y ajouter les droits de succession, le bouclier fiscal, la baisse de la TVA pour les restaurateurs. Qui ne paie pas ses impôts s’enrichit. Chaque année, le déficit se reproduisant au rythme des nouvelles baisses d’impôts, on entretient ainsi le mythe d’un État trop dépensier
Sarkozy et la droite augmentent volontairement la dette publique de la France pour mieux culpabiliser les citoyens.
La dette publique est trop rentable pour disparaître. Rentable économiquement, mais aussi politiquement, car elle fonde la baisse des impôts, qui est un vrai programme politique à elle toute seule. C’est bien une véritable contre-révolution fiscale qui s’opère. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen stipule que l’impôt est une «contribution commune, également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés». Cet impôt-là est en train de disparaître. L’histoire ne se répète pas, dit-on. C’est faux. Il est encore temps de mater cette contre-révolution fiscale! Débiteurs de tous les pays, unissez-vous.

Les inégalités s'aggravent dans l'école française
L'école française reçoit une note moyenne pour ses performances dans une étude internationale de référence qui relève un fort accroissement des inégalités et de la proportion d'élèves en difficultés
Publiée tous les trois ans, la dernière livraison de l'étude internationale Pisa (Programme international pour le suivi des acquis) réalisée en 2009 par l'OCDE sur 65 pays montre une stagnation de la France dans la moyenne des pays riches ou en développement et met en lumière des problèmes structure...
Lire la suite - 08-12-2010

Publiée tous les trois ans, la dernière livraison de l'étude internationale Pisa (Programme international pour le suivi des acquis) réalisée en 2009 par l'OCDE sur 65 pays montre une stagnation de la France dans la moyenne des pays riches ou en développement et met en lumière des problèmes structurels.
Les experts de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui ont interrogé en France 4.300 élèves de 15 ans, placent le pays au 22e rang sur 65 pour les critères de lecture et de la culture mathématique et au 27e rang pour celui de la culture scientifique.
En baisse depuis 2000, lorsqu'elle s'élevait à 505, la note française pour la lecture est en 2009 de 496, proche de la moyenne des 65 pays (493) mais très loin derrière les premiers de la classe, la Corée du Sud (539), la Finlande (536) ou encore le Canada (524) et le Japon (520). La France se situe en 2009 au même plan que le Danemark, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne ou la Suède.
L'étude montre que la proportion d'élèves en difficulté en France a fortement augmenté de 2000 à 2009, de 15,2% à 19,7%. A l'autre bout de l'échelle, les excellents élèves sont passés de 8,5 à 9,6%.
Plus que dans la moyenne de l'OCDE, la réussite scolaire est liée en France au statut social des parents, montre l'étude.
RÉDUCTIONS D'EFFECTIFS
Ce constat d'une école française plus inégalitaire ne peut exonérer la droite, qui est au pouvoir depuis 2002, et ses réformes qui ont conduit à la suppression d'environ 40.000 emplois à temps plein dans l'enseignement ces trois dernières années.
"Ces résultats médiocres, voire mauvais, de la France mesurés par cette enquête internationale sont le résultat d'une politique dangereuse et irresponsable menée depuis 2002 et plus encore depuis 2007", écrit le secrétaire à l'Éducation du Parti socialiste, Bruno Julliard, dans un communiqué.
"La France doit recommencer, comme tous ses partenaires, à investir dans l'éducation", dit-il.
Le ministre Luc Chatel a répondu que, selon son analyse de l'étude , les moyens étaient sans rapport avec la performance du secteur éducatif.
"Le sujet n'est pas le problème des moyens", a-t-il dit. Le gouvernement a déjà réaffirmé que les suppressions d'effectifs se poursuivraient au même rythme dans l'éducation en 2011, dans le cadre de l'assainissement des finances publiques.
Le ministre promet de remédier aux problèmes par un "plan sciences" qui sera prochainement présenté et un "plan illettrisme" en cours d'application. Il promet un développement au lycée de l'aide personnalisée proposée déjà en primaire et évoque une autonomie accrue des établissements.
Les syndicats d'enseignants critiquent depuis 2007 la politique du gouvernement, estimant qu'elle mène inéluctablement à un "décrochage" accru des élèves scolarisées dans des écoles difficiles, dont les parents gagnent peu d'argent et ont peu de temps pour les encourager à travailler à la maison.

Jean-Claude Mignon conteste le projet de contournement.
Face au projet de contournement de Saint-Fargeau-Ponthierry voté par le conseil général, le député-maire de Dammarie-les-Lys, Jean-Claude Mignon (UMP), exprime son désaccord. « La majorité de gauche du conseil général a décidé d’abandonner purement et simplement le contournement de Melun et de mobil...
Lire la suite - 06-12-2010

Face au projet de contournement de Saint-Fargeau-Ponthierry voté par le conseil général, le député-maire de Dammarie-les-Lys, Jean-Claude Mignon (UMP), exprime son désaccord. « La majorité de gauche du conseil général a décidé d’abandonner purement et simplement le contournement de Melun et de mobiliser des fonds importants pour réaliser le contournement d’une seule commune, celle de Saint-Fargeau-Ponthierry.
Cette décision est inacceptable et moralement insupportable. C’est aberrant et choquant de ne servir que les intérêts du conseiller général du canton (NDLR : Lionel Walker) et de repousser les problèmes de circulation sur les autres communes. Les études montrent que les automobilistes vont se reporter massivement sur la départementale 372, les abords de Dammarie et de Pringy. La condition majeure d’acceptation de ce projet, c’est l’engagement du contournement global de Melun. »
Réponse de Lionel Walker (DVG) : « Le projet global n’est pas faisable, ni politiquement, car les communes de la rive droite (Le Mée et Vert-Saint-Denis) n’en veulent pas, ni financièrement, car l’Etat se désengage.
Le conseil général a décidé d’avancer au coup par coup. Il cofinance les études sur les ponts pour traverser la Seine et il a opté pour un tracé reliant l’A 6 et le sud de Melun. Cela ne ramènera pas plus de circulation à Dammarie. Avec ses 4000 logements envisagés au Clos-Saint-Louis, Jean-Claude Mignon devrait se satisfaire d’avoir une voie de dégagement de la circulation. »

Le futur parc de loisirs inquiète les riverains.
Grand Jumbo Circus, toboggan géant, petit train, manèges : face au complexe de loisirs de la Cartonnerie, à Dammarie-les-Lys.
Grand Jumbo Circus, toboggan géant, petit train, manèges : face au complexe de loisirs de la Cartonnerie, à Dammarie-les-Lys, les structures de jeux n’en finissent pas de s’installer en attendant le 27 mars 2011, date d’ouverture du Ty Bamboo, le nom du parc aménagé par le roi des forains, Marcel Ca...
Lire la suite - 04-12-2010

Grand Jumbo Circus, toboggan géant, petit train, manèges : face au complexe de loisirs de la Cartonnerie, à Dammarie-les-Lys, les structures de jeux n’en finissent pas de s’installer en attendant le 27 mars 2011, date d’ouverture du Ty Bamboo, le nom du parc aménagé par le roi des forains, Marcel Campion. Côté nuisances, ce dernier veut rassurer les habitants des lotissements tout proches, allée des Sablons et allée Ronsard. « Nous sommes là pour durer, pas pour embêter les gens! Les riverains ont cru qu’ils subiraient les flonflons de la fête tous les jours! Une vingtaine de personnes ont contacté la mairie et j’ai pu les rencontrer et discuter avec eux. Je leur ai expliqué qu’il s’agirait plutôt d’une ambiance de jardin d’enfant ludique. La musique sera plutôt dans les bâtiments fermés. Et le parc, ouvert tous les jours, fermera le soir à 19 heures. Des riverains ont trouvé que deux manèges étaient trop près de chez eux. On a modifié leur emplacement », affirme Marcel Campion. Si les riverains prennent acte de cet effort, ils ne sont pas pour autant rassurés. En septembre dernier, une association des riverains de l’allée des Sablons s’est créée. « On a envoyé au maire une pétition d’une trentaine de signatures comptant aussi les riverains de l’allée Ronsard. Nous avons réclamé le recul des attractions sur dix mètres, un mur antibruit et l’enlèvement des manèges les plus bruyants, s’insurge Murielle Moreau, présidente de l’association. Une réunion s’est tenue le 16 septembre avec monsieur Campion. Le gros manège et le toboggan qui donnaient juste derrière chez nous ont été déplacés. On nous a promis de nous montrer un plan des végétations prévues. Mais depuis, rien. Et impossible de fixer un rendez-vous avec le maire. Si on rencontre des soucis à l’ouverture du parc en mars 2011, on saisira un huissier! » Pour Paola, une voisine, « faire une fête foraine permanente juste à côté des maisons, c’est n’importe quoi! Le week-end, on va entendre les enfants hurler sur les toboggans, sans parler du bruit des mécanismes du petit train, etc. Ils auraient dû créer ce parc derrière la Cartonnerie, vers les friches. C’est regrettable que les riverains n’aient pas été consultés. Avant, ici, c’était calme, il y avait un bois derrière. Avec ce projet, on continuera à payer 1900 € d’impôts fonciers par an, mais pour quelle tranquillité ? » Directeur de cabinet du maire de Dammarie, Arnaud Triplet commente : « L’accord s’est conclu avec M. Campion et l’aménageur BDM. C’est à nous de voir comment le projet peut s’intégrer dans son environnement, on va être vigilant. Mais installer ça derrière la Cartonnerie, ça n’aurait pas été assez visible du public pour BDM. »

les bus de l'agglomération à l'arrêt après une agression
les milliers d'euros dépensés dans la vidéo-surveillance ne règlent pas l'insécurité
Après l’agression d’une conductrice de bus en gare de Melun (Seine-et-Marne), hier peu après 19 heures, les conducteurs du réseau Véolia couvrant l’agglomération de Melun ont cessé le travail en signe de protestation. Ce matin, le mouvement est reconduit : aucun bus Véolia ne circule dans l’agglomér...

Karachi: Jean-Jacques Candelier, député PCF a transmis les PV de la mission d'information parlementaire au juge
Alors que le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) avait refusé...
Comme il s’était proposé de le faire, le député communiste Jean-Jacques Candelier a transmis au juge Marc Trévidic les procès-verbaux d'audition de la mission d'information parlementaire sur l’attentat de Karachi, a-t-on appris auprès de son entourage.
Cette attaque au Pakistan avait tué 11 Fra...

DROIT A L’EAU : proposition de loi des parlementaires communistes
Suite à l’appel lancé par l’Observatoire des Usagers de l’Assainissement en Île-de-France (OBUSASS) et d’associations nationales, les parlementaires communistes ont déposé une proposition de loi visant à mettre en œuvre le droit à l’eau.
Pourquoi une nouvelle loi ? Le droit à l’eau proclamé par la loi de 2006 n’a jamais été appliqué. L’article 1 précise : « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acce...
Lire la suite - 29-11-2010

Pourquoi une nouvelle loi ? Le droit à l’eau proclamé par la loi de 2006 n’a jamais été appliqué. L’article 1 précise : « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous. » Mais depuis, rien n’a changé.
Le prix de l’eau n’arrête pas de grimper, alors que les salaires stagnent et que les loyers explosent.
Le poids de la facture de l’eau pour les ménages les plus précaires devient insupportable. Les menaces de coupures se multiplient. En effet, le système d’aide à l’impayé d’eau via les fonds de solidarité logement est refusé aux locataires d’habitat collectif. Ce système est inadapté et ne fonctionne pas du fait de l'égoïsme des entreprises privées de l'eau.
Selon l’ONU, au-delà de 3 % des revenus, le droit à l'eau est gravement menacé.
Il est urgent de faire prévaloir un nouveau droit, conforme à l’application de la loi de 2006 garantissant l’accès à l’eau pour tous et corrigeant les inégalités grandissante du prix de l’eau en France. Des études montrent que la facture de l’eau peut atteindre 10 % des revenus d'un ménage précaire alors que la moyenne est de 0,8 %. Dans certaines régions, le prix au m3 peut atteindre jusqu’à 7,5 € alors que pour les mêmes ressources, il est parfois de moins de 3€.
Grâce à la mobilisation, un projet de loi gouvernemental est en cours d’élaboration.
Les interventions des parlementaires et des élus communistes qui siègent dans les syndicats de l’eau et de l’assainissement, la mobilisation citoyenne et associative ont porté leurs fruits. Le Comité National de l'Eau et le Ministère de l’Ecologie ont validé le principe d’un nouveau projet de loi gouvernemental sur la mise en œuvre du droit effectif à l’eau. Ce projet de loi arrivera prochainement au Parlement. Le gouvernement a confirmé à plusieurs reprises son principe. Il reprend en grande partie les propositions de l’OBUSASS [www.obusass-idf.fr] relayé par la proposition de loi de nos parlementaires.
Il s’agira de la création d’une « allocation eau » versée obligatoirement par les CAF, CNAV et Caisses Agricoles à toutes les familles y compris en logement collectif dont la facture d’eau dans le budget des familles dépasse 3 %.
Elle sera financée sur la facture d’eau par une contribution des collectivités territoriales, des syndicats d’eau et d’assainissement, les régies, et les opérateurs publics et privés. Elle sera collectée par les agences de l’eau et versée au fonds de solidarité logement pour un montant de 50 millions d’€.
Par exemple, pour une famille habitant en région parisienne, bénéficiaire des minima-sociaux avec 2 enfants, dont le prix du m3 moyen est de 4,39 € et qui aujourd’hui paye 460 € par an de facture d’eau, bénéficiera d’une allocation eau d’un montant de 167€.
265 000 familles pourraient être bénéficiaires de ce dispositif en Ile de France et toutes celles dont les revenus sont inférieurs à 1270€ en France.

Pour les communistes, l’eau doit devenir un bien commun, public et nationalisé. Cela constituerait une grande avancée sociale ! C’est pourquoi au Parlement, nos parlementaires se battrons pour rendre obligatoire le financement du droit à l’eau par les entreprises. Ils veilleront à l’intérêt de toutes les familles qui vont être concernées par cette mesure nouvelle. Les communistes et leurs élus sont disponibles afin de poursuivre le débat, avec toutes celles et ceux qui souhaitent construire un grand service public national de l’eau.
POUR UN GRAND SERVICE PUBLIC NATIONAL DE L’EAU
En 2012 la France accueillera, à Marseille, le Forum mondial de l’Eau. Un évènement majeur! Dans sa préparation, les communistes et leurs élus proposent la création d’un grand service public national de l’eau pour balayer les inégalités d’accès et de prix de l’eau. Seul le service public peut le faire à partir d'une vision nationale du progrès social pour tous, de l’égalité de traitement, de l’équité territoriale, de l'appropriation nationale et publique des outils de recherche et de brevets aujourd’hui détenus par les grands groupes. Ce qui fut possible pour EDF-GDF au moment des grandes luttes sociales d’après guerre, doit l’être pour l’eau qui est essentiel à la vie. Aujourd’hui la privatisation du Gaz et de l’Électricité entraîne pour des millions d’usagers une augmentation des tarifs insupportable.
LES GRANDS GROUPES DOIVENT CONTRIBUER AU FINANCEMENT !
Nous nous félicitons que le gouvernement reprenne l’idée d’une allocation eau proposée par les parlementaires communistes.
Toutefois aujourd’hui, le Gouvernement refuse de rendre obligatoire le principe de solidarité nationale en faisant payer Véolia et La Lyonnaise qui ont réalisé en 2008, 5,5 milliards de chiffres d’affaires chacune. Seules 72 000 familles ont été aidées. Alors que la facturation d‘eau représente 11 milliards les entreprises n’ont consenties que 2,2 millions de remises gracieuses à quelques familles. C’est inacceptable !
Les parlementaires communistes en lien avec les associations, les citoyens et conformément à leur proposition de loi déposeront des amendements pour que 1 % du chiffre d’affaire de ces entreprises soit consacré au financement de l’allocation eau.
Cela représenterait 110 millions qui viendront s’ajouter aux 50 millions prévus par le Gouvernement. Cette mesure constituerait une mesure de justice sociale vis-à-vis des grands groupes qui réalisent d’énormes profits sur le dos des usagers en faisant de ce bien une marchandise dans la loi du marché.
Égalité et tarif unique pour l’eau !
Marie George BUFFET à l’Assemblée nationale et Eliane ASSASSI au sénat ont déposé au nom des parlementaires communistes une proposition de loi en novembre 2009, car l'eau ne doit plus être une marchandise !
Elle doit être un bien commun pour toute l’humanité. Pour cela elle doit être gérée démocratiquement dans le cadre d'un véritable service public pour garantir l’égalité et un tarif unique sur tout le territoire comme ce fut le cas pour l’électricité, le gaz et la SNCF.
Si la distribution et le traitement de l’eau ont un coût incontestable et nécessite des investissements afin de garantir sa qualité, sa préservation et donc maintenir un bon état écologique, il est anormal que ce soit sur les seuls usagers que reposent l’essentiel de l’effort de financement.

Contournement de Melun : une petite rocade plutôt qu’une autoroute
Comment désengorger l’agglomération de Melun?
La question taraude les élus locaux, qui ont attendu pendant près de trente ans le grand contournement autoroutier promis par l’Etat. Mais une nouvelle stratégie se dessine : multiplier les petites liaisons.
Avantage : le dossier peut avancer assez rapidement et ne déclenche pas de grosses levées...
Lire la suite - 29-11-2010

La question taraude les élus locaux, qui ont attendu pendant près de trente ans le grand contournement autoroutier promis par l’Etat. Mais une nouvelle stratégie se dessine : multiplier les petites liaisons.
Avantage : le dossier peut avancer assez rapidement et ne déclenche pas de grosses levées de boucliers.
C’est dans cet esprit que le conseil général a lancé vendredi un projet de rocade qui relierait l’A 6 à la départementale 142 en passant au sud de Saint-Fargeau-Ponthierry.
« Cette petite chaussée à deux fois une voie permettrait de fluidifier la circulation existante et d’anticiper l’augmentation du trafic », argumente Lionel Walker, maire divers gauche de la commune et conseiller général.
Actuellement, 25000 véhicules dont 4% de poids lourds, empruntent chaque jour la D 607 (ex-N 7), seul point de passage pour rejoindre le sud de Melun lorsqu’on vient de l’A 6 nord.
Résultat : des bouchons fréquents dans la traversée de Saint-Fargeau-Ponthierry et Pringy.
Et la situation ne devrait pas s’arranger : d’après le département, ces voies recevront 20 % à 40% de trafic supplémentaire vers 2015-2020, en raison notamment de la création de 4 000 logements à Dammarie-les-Lys, au Clos-Saint-Louis.
Quatre grands couloirs ont été étudiés. « Le fuseau retenu a reçu le consentement des dix maires concernés.
Il présente l’avantage d’être le plus direct et le plus efficace », souligne Lionel Walker.
Ces 7 km de voies nouvelles devraient entraîner une baisse 30% de la circulation dans la traversée de Saint-Fargeau-Ponthierry. Ils permettront aussi de maintenir à son niveau actuel le trafic sur la D 372 au niveau de Perthes-en-Gâtinais et de Cély-en-Bière.
Vendredi, en séance publique, la droite a approuvé le projet tout en exprimant un point de vue divergent sur les suites à donner. « Cette liaison doit être le premier maillon du contournement de Melun », a plaidé Jean-Claude Agisson, conseiller général de la ville-préfecture.
Une sortie qui a agacé la gauche : « Ce grand périphérique ne pourra jamais être réalisé dans la mesure où les communes impactées n’en veulent pas.
Cette solution est de surcroît trop coûteuse », a rétorqué Lionel Walker.

Grand hôpital de Melun : Bertrand interpellé
A peine devenu ministre du Travail, de l’Emploi et de la Santé, Xavier Bertrand (UMP) a déjà reçu deux courriers des élus de l’agglomération melunaise. A droite, Jean-Claude Mignon, le député et maire (UMP) de Dammarie, fait le point sur le dossier du futur grand hôpital en insistant sur le respect ...

Nicolas Sarkozy ne gouverne que pour lui même
« Je suis obligé d’écouter et au final je suis de moins en moins influençable ».Voilà la phrase prononcée ce soir qui aurait pu résumer la totalité de son intervention, prestation scandaleuse et méprisante pour le pays.
L’intervention du Président de la République est à nouveau une insupportable fin de non recevoir aux exigences des Français-e-s. La seule mesure concrète annoncée, la suppression de l’ISF, est indécente. Elle représente plus de 3 milliards par an de nouveaux cadeaux fiscaux au prétexte de la ...

Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé
Faisant suite à une mise en scène aussi longue que méprisante pour la population, le « nouveau Premier Ministre » a désigné Xavier Bertrand, Ministre du travail de l’emploi et de la Santé alors que Roselyne Bachelot récupère les Solidarités et la Cohésion sociale.

Après avoir dépecé l’...
Lire la suite - 15-11-2010

Faisant suite à une mise en scène aussi longue que méprisante pour la population, le « nouveau Premier Ministre » a désigné Xavier Bertrand, Ministre du travail de l’emploi et de la Santé alors que Roselyne Bachelot récupère les Solidarités et la Cohésion sociale.

Après avoir dépecé l’hôpital public, les services déconcentrés du Ministère de la santé et imposé un recul démocratique considérable dans la santé, Roselyne Bachelot prend en charge le dossier de la dépendance. Le pire est à craindre de cette ancienne collaboratrice des groupes pharmaceutiques qui veillera, à n’en pas douter, aux intérêts du MEDEF dans le dossier du financement de la dépendance.

Il est parfaitement ahurissant que la santé soit reléguée au rang de Secrétariat d’État alors que c’est une des toutes premières préoccupations des Français-e-s.

Nora Berra occupera ce poste déqualifié. Médecin aux Hospices Civils de Lyon tout en étant médecin au sein de trois des principaux groupes pharmaceutiques, la nouvelle Secrétaire d’État continuera de cultiver le conflit d’intérêt, qui reste la marque de fabrique des gouvernements de l’ère Sarkozy.

Il n’y a rien de bon à attendre de cette « nouvelle » équipe. La santé et la protection sociale sont en danger.

Le PCF dénonce la mise à l’index de la Santé et appelle à la mobilisation et à l’intervention de tous les professionnels, personnels et usagers pour préserver ce bien précieux pour la population.

Meeting du PCF
Lundi 8 novembre 2010 à 19h Gymnase Japy
– 2, rue Japy 75011 Paris
Le mouvement social contre la réforme des retraites a atteint une force inégalée depuis des décennies, par son importance et sa longueur. Le pouvoir, lui, est plus que jamais impopulaire.
Le PCF, ses élu-e-s et ses parlementaires se sont battus tout au long du débat parlementaire pour faire éch...

Nuit agitée à la raffinerie de Grandpuits
L’évacuation du site, hier, a fait trois blessés. Les sympathisants du mouvement ont été tenus à l’écart. Retour sur ces dernières heures où le conflit a basculé.
3 h 10
Les premiers cars de gendarmes mobiles encerclent la raffinerie de Grandpuits. Le piquet de grève, en place depuis une dizaine de jours, est encore peu fourni.
Très vite, les coups de fil s’enchaînent. Une heure plus tard, une cinquantaine de salariés se tiennent prêts à empêche...
Lire la suite - 23-10-2010

3 h 10
Les premiers cars de gendarmes mobiles encerclent la raffinerie de Grandpuits. Le piquet de grève, en place depuis une dizaine de jours, est encore peu fourni.
Très vite, les coups de fil s’enchaînent. Une heure plus tard, une cinquantaine de salariés se tiennent prêts à empêcher leurs collègues réquisitionnés d’entrer.
« Notre objectif n’est pas de relancer la production de la raffinerie, simplement de remettre en route le chargement de camions-citernes pour répondre aux besoins de la population », assure la préfecture.

5 h 23
Impossible pour les personnes extérieures à la raffinerie de rejoindre le piquet de grève : les militaires filtrent l’accès.
Seuls les médias sont autorisés à passer. Sur les conseils d’un délégué CGT, une vingtaine de riverains et de fonctionnaires solidaires du mouvement se dirigent vers la base de chargement, à 400 m de là.
Ils bloqueront pendant quelques minutes les camions avant d’être chassés par les gendarmes.

6 h 37
Parmi eux, Marcel, 62 ans. Cet ancien métallo vit à côté de la raffinerie, à Nangis. Il vient quasiment tous les jours depuis le début du mouvement.
Il apporte des vivres mais aussi un soutien financier : il a déjà versé 10% de sa retraite aux grévistes.
« Je leur tire mon chapeau. Ils défendent comme des lions l’avenir de nos enfants et nos petits-enfants. » Et d’ajouter : « J’ai eu la chance de bénéficier d’une préretraite à 58 ans. Si j’avais dû travailler quatre ans de plus, je ne sais pas comment j’aurais tenu, je suis déjà tout déglingué. »

8 h 20
Un groupe de gendarmes s’approche de l’entrée. Le directeur du site observe la manœuvre depuis un bureau, au troisième étage.
A l’appel de Charles Foulard, le patron de la CGT de Total, quelque 80 salariés serrent les rangs devant les grilles de la raffinerie. Tout à coup, c’est l’empoignade. Dans la mêlée, deux salariés et un syndicaliste sont légèrement blessés. Ils seront conduits à l’hôpital pour des examens de contrôle.

8 h 57
Les manifestants cèdent rapidement. Quelques élus locaux assistent, médusés, à la scène. Dans la foulée, le sénateur communiste Michel Billout fait parvenir une lettre au préfet où il dénonce « des méthodes d’un autre âge ». « Trois salariés ont été blessés alors qu’ils ne menaçaient aucunement les forces de l’ordre », déplore-t-il.
Un sentiment partagé par les soutiens qui afflueront de toute l’Ile-de-France.

14 h 33
« Ce qui s’est passé ce matin est de toute évidence une atteinte au droit de grève », estime Marie-Ange, employée de la Sécurité sociale venu de Montreuil (Seine-Saint-Denis).
Un avis partagé par la CGT et la CFDT. Dans le courant de l’après-midi, les centrales ont déposé des recours contre les réquisitions préfectorales. Des procédures qui devaient être examinées hier soir par le tribunal administratif de Melun.
Un peu plus tôt les manifestants s’étaient réunis à Mormant, avant de se disperser dans le calme. « Si Grandpuits a besoin de nous, on reviendra », promet Mehdi, comptable à Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne).

Fin de journée
Le tribunal administratif de Melun suspend l’arrêté préfectoral de réquisition des salariés de la raffinerie, car il porte « une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève ».
Le juge reproche au préfet de Seine-et-Marne d’avoir réquisitionné « la quasi-totalité du personnel de la raffinerie », ce qui « a eu pour effet d’instaurer un service normal » au sein de l’entreprise.

manifestation intersyndicale à Melun contre la réforme des retraites






Le refus de la réforme des retraites est plus que jamais général. Le pays ne reculera pas et aucun vote du parlement imposé par le gouvernement n’arrêtera le mouvement actuel. Nicolas Sarkozy et le gouvernement ne sont plus légitimes à imposer la réforme. Un mandat présidentiel n’ouvre pas de parent...

La tension monte à Grandpuits
Après l’arrêté de réquisition du préfet, des camions-citernes sont sortis hier de la raffinerie de Grandpuits.
Mais les grévistes ont de nouveau bloqué le site. L'accord entre grévistes et préfecture n'aurait pas été respecté.
A la raffinerie de Grandpuits, Charles Foulard, coordinateur national de la CGT pour le groupe Total, harangue ses troupes. « La direction de Total et le gouvernement se sont livrés à une atteinte caractérisée du droit de grève, en réquisitionnant trois de vos collègues pour rouvrir les vannes de ca...
Lire la suite - 20-10-2010

A la raffinerie de Grandpuits, Charles Foulard, coordinateur national de la CGT pour le groupe Total, harangue ses troupes. « La direction de Total et le gouvernement se sont livrés à une atteinte caractérisée du droit de grève, en réquisitionnant trois de vos collègues pour rouvrir les vannes de carburant à des camions-citernes.
Déjà neuf de ces véhicules ont réussi à charger. On va tout bloquer avec des chaînes! »
Un peu plus tôt, à 13 h 30, le directeur du site de Grandpuits et la gendarmerie s’étaient présentés devant les grévistes avec un arrêté préfectoral de réquisition pour toute la clientèle de Total, valable jusqu’à 22 h 30. « Nous aurions pu accepter s’il s’agissait de fournir des services publics, comme un hôpital. Mais là, c’était pour des stations-service de la région parisienne, nous en avons la preuve. Et, en plus, on nous a menacés de cinq ans de prison. » Contactée, la préfecture a refusé de s’exprimer.
A 17 h 30, un cortège d’une trentaine d’hommes part pour la base de chargement, située à 800 m de l’entrée du site. « On va voir s’ils nous envoient les CRS », confie, un peu inquiet, Mohamed Touis, délégué CFDT. En fait, il n’y a de visible qu’une simple camionnette de gendarmes de Melun. Les grilles d’entrée et de sortie de la base de carburant sont bloquées grâce à de longues chaînes en acier. La dizaine de gendarmes présents regarde le spectacle, sans intervenir. Puis un petit camion amène des palettes de bois et des pneus, afin d’installer un bûcher devant chaque piquet de grève. Tous les salariés en grève semblent motivés. « On ira jusqu’au bout.
Nous voulons dénoncer un malaise général de notre société.
Les retraites, c’est juste la goutte d’eau qui fait déborder le vase. »

Un millier de lycéens défilent dans le calme à Melun
«La retraite à 60 ans! Sarkozy, t’es foutu, la jeunesse est dans la rue! »
Les lycéens de l’agglomération melunaise ont défilé dans la ville-préfecture, brandissant banderoles et slogans contre la réforme des retraites. La manifestation s’est déroulée dans le calme.
Avant 10 heures, place Saint-Jean à Melun, ils sont déjà soixante-dix, venus du lycée Benjamin-Franklin...
Lire la suite - 20-10-2010

Les lycéens de l’agglomération melunaise ont défilé dans la ville-préfecture, brandissant banderoles et slogans contre la réforme des retraites. La manifestation s’est déroulée dans le calme.
Avant 10 heures, place Saint-Jean à Melun, ils sont déjà soixante-dix, venus du lycée Benjamin-Franklin de La Rochette.
Puis les rangs s’étoffent avec l’arrivée de 400 élèves du lycée George Sand du Mée-sur-Seine. Avec eux, des élèves du lycée Léonard-de-Vinci de Melun, et de Joliot-Curie de Dammarie-les-Lys. Au plus fort de la manifestation, ils seront près de mille lycéens, selon la police.
Dans le cortège, les jeunes lycéens se succèdent au micro. L’un d’eux a aussi la casquette de secrétaire général du Mouvement des jeunes socialistes. Des adultes grévistes de France Télécom, de collectivités territoriales ou de SUD-Rail s’improvisent « encadrants » de la manifestation. « Il faut éviter que des casseurs gâchent ce rassemblement », expliquent-ils. Mais la présence de policiers casqués écœure certains. « C’est disproportionné, c’est de la provocation ! » s’insurge un membre de SUD-Rail.
Chacun y va de ses arguments. « Dans le bâtiment, les métiers sont durs. C’est inadmissible de faire partir les gens à 65 ans ! » lance Mario, 19 ans, en terminale bac pro études et estimatif du bâtiment à La Rochette. « A 67 ans, nos problèmes de santé vont s’aggraver! » ajoute Thomas, 16 ans, en 1re bac pro maçonnerie. « Je veux être hôtesse de l’air. Je ne me vois pas dans l’avion à 68 ans ! » s’exclame Harmonie, 18 ans, du lycée George-Sand. Jérôme, 17 ans, acquiesce : « On nous incite à faire de longues études. Nous rentrerons donc plus tard dans la vie active. Mais s’il faut cotiser plus de quarante-deux ans, cela veut dire que nous allons travailler après 70 ans ! Il faudrait que les années d’études soient reconnues comme des années de travail! »
Il est environ midi lorsque le cortège se disloque devant la gare SNCF. De nombreux lycéens se regroupent autour de manifestants de SUD-Rail qui tapent sur des bidons à la manière des Tambours du Bronx. Appelant à la grève générale.
Sophie Bordier - Le Parisien

Retraites : Une mobilisation historique
Malgré les votes au canon à l’Assemblée nationale, malgré les manoeuvres dilatoires au Sénat, malgré les menaces physiques du ministre de l’éducation envers les lycéens, c’est une immense mobilisation qui a déferlé sur toutes les villes de France. Plus nombreuse, plus déterminée, plus jeune et plus joyeuse que jamais, historique !
Le gouvernement désormais ultra minoritaire voit ses mensonges s’écrouler un à un. Les arguments d’autorités de la droite ont vécu.
Une autre reforme des retraites doit voir le jour, une reforme qui ne soit pas dictée par le MEDEF. Aujourd’hui c’est un peuple sûr de lui et sûr de son droit qui vi...

Députés et sénateurs communistes marchent du Fouquet's à l'Elysée
Les parlementaires communistes ont frappé un grand coup ce mercredi 6 octobre sur les Champs-Élysées.
Députés et sénateurs communistes et du Parti de Gauche, en compagnie de Pierre Laurent le secrétaire national du PCF, s’étaient donnés rendez-vous symboliquement devant le Fouquet’s à midi.
...

Le 2 octobre, derrière les syndicats pour opposer un « non ferme » au gouvernement !
Trajet / Parcours : départ 14h30 de République en direction de Nation Deux parcours : - Parcours principal : République-Bastille-Nation Carré de tête - Solidaires - UNSA - FSU - Deuxième parcours : République - Bd Voltaire - Nation devrait concerner CFTC - CGT - CGC - CFDT
A la guerre sociale menée contre nos droits, le peuple a répondu par une gigantesque mobilisation fraternelle et solidaire. La rue a parlé et elle est unanime : le rejet du projet gouvernement est clair, net et massif. Le peuple français doit être entendu et la démocratie respectée ! Fillon oppose u...
Lire la suite - 01-10-2010

A la guerre sociale menée contre nos droits, le peuple a répondu par une gigantesque mobilisation fraternelle et solidaire. La rue a parlé et elle est unanime : le rejet du projet gouvernement est clair, net et massif. Le peuple français doit être entendu et la démocratie respectée ! Fillon oppose un « non ferme et tranquille » aux manifestants. Le mépris, le manque de respect du premier ministre cache mal la fébrilité du gouvernement, alors que 3 millions de personnes sont descendues dire leur refus de cette réforme et leur obstination à ne rien lâcher. En réalité, le pouvoir a perdu la bataille de l’opinion publique ! A la suite de la rencontre intersyndicale qui a eu lieu ce matin au siège de la CGT, deux nouvelles journées de mobilisation et de manifestation ont été décidées le samedi 2 octobre et le mardi 12 octobre. J’appelle les citoyen-ne-s et l’ensemble du peuple français à amplifier le mouvement engagé, jusqu’à la victoire contre le projet gouvernemental. Samedi 2 et mardi 12 octobre, soyons tous dans la rue, derrière les syndicats, pour opposer un « non ferme » au gouvernement ! Le PCF soutiendra toutes les actions de lutte décidées par les salariés et leurs syndicats dans l’unité. Jour après jour et dès le 5 octobre au Sénat, les initiatives doivent se multiplier : carte postale à envoyer massivement à l’Élysée ; signature de la pétition autour du projet de loi alternatif élaboré par les parlementaires communistes et du Parti de Gauche qui a déjà recueilli plus de 150.000 signatures... Une autre réforme des retraites est possible, qui garantisse pour toutes et tous, un véritable droit à la retraite à 60 ans, avec une pension décente. Les parlementaires communistes, au Sénat après l’Assemblée, restent entièrement mobilisés aux côtés des salariés. Ils prendront toutes les initiatives nécessaires pour continuer à porter la voix du mouvement engagé dans le pays. Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF Paris, le 24 septembre 2010.

Déclaration de Pierre Laurent,
secrétaire national du PCF
Retraites :
« Amplifier le mouvement jusqu'à la victoire »
Nous vivons depuis ce matin une nouvelle journée de mobilisation exceptionnelle avec un élargissement notable du mouvement dans le secteur privé.
C’est à un véritable déferlement humain auquel nous avons à nouveau assisté sur tout le territoire national. A la guerre sociale menée contre nos droit...

Retraites :
L'heure est à la mobilisation massive le 23 septembre
Alors que 74% des salarié-e-s refusent le recul des âges légaux de départ et que 63% réclament l’ouverture d’un vrai débat national incluant des propositions alternatives (CSA-La CGT), Nicolas Sarkozy et les députés UMP ont choisi d’utiliser la force pour faire passer à l’Assemblée nationale leur « réforme » sur les retraites.
Les syndicats unis sont, eux, déterminés à faire céder le gouvernement.
Le 23 septembre, journée nationale de grèves et de manifestations, comptera pour imposer le droit à la retraite à 60 ans à taux plein.

Avec la retraite à 62 ans (à 67 ans à taux plein) c’est la vie des salarié-e-s qui serait mise à mal. L’objectif de la droite et de mettre en cau...

Réforme territoriale :
un texte adopté et très modifié à l’Assemblée.
La réforme des collectivités a été adoptée le 16 septembre 2010 à toute vitesse en 2ème lecture à l’Assemblée nationale.

L’Assemblée nationale a rétabli le scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour l’élection du futur conseiller territorial.

La majorité UMP a rétabli le seui...

Assemblée nationale : Les parlementaires communistes à la rencontre des manifestants
Des milliers de salariés et militants syndicaux se sont rassemblés mercredi à la mi-journée place de la Concorde face à l’Assemblée nationale, pour exhorter les députés à ne pas voter la réforme des retraites dont l’adoption en première lecture a finalement eu lieu dans l’après midi. Les députés et sénateurs communistes ont décidé d’aller à leur rencontre pour manifester solidarité et détermination : « La retraite, c’est 60 ans ! ».
...

Vœu pour la réouverture des urgences chirurgicales de l'hôpital de Melun la nuit
Ce vœu du groupe minoritaire l'Alternative à Dammarie a été adopté à l'unanimité par le conseil municipal. Il va falloir donc mettre les moyens nécessaires pour assurer ces urgences. C'est l'aveu de l'échec de la politique sanitaire du gouvernement et du législateur ainsi que de sa mise en oeuvre par la direction de l'hôpital. Un grand écart que doit assumer maintenant M. Mignon, député-maire de Dammarie.
Le groupe minoritaire l'Alternative fait le vœu de la réouverture des urgences chirurgicales de l'hôpital de Melun la nuit .
En effet depuis la fermeture du bloc opératoire la nuit la semaine et les week-end de graves dysfonctionnements se sont produits mettant en danger l'intégrité physique de...

Retraites : les syndicats déterminés
L’Humanité s’entretient avec les leaders de toutes les organisations syndicales. Soutenus par l’opinion, tous s’opposent au projet de réforme des retraites. Extraits.

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT :
Le président de la République est en grande difficulté. Il est d...
Lire la suite - 06-09-2010

L’Humanité s’entretient avec les leaders de toutes les organisations syndicales. Soutenus par l’opinion, tous s’opposent au projet de réforme des retraites. Extraits.

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT :
Le président de la République est en grande difficulté. Il est d’abord critiqué sur l’orientation de sa politique économique et sociale. Dans la période la plus aiguë de la crise, les mobilisations ont été importantes en France, plus que dans les autres pays européens.
S’il n’y a pas d’approche nouvelle de la philosophie de cette réforme, qui se caractérise avant tout par l’objectif de faire des économies sur les retraites à verser à l’avenir, nous ne changerons pas notre appréciation.

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT :
Tant que le gouvernement ne remettra pas en cause les 62 ans et les 67 ans, la réforme ne sera pas acceptable.
Notre objectif est que le gouvernement ouvre le débat sur une autre réforme.

Annick Coupé, porte-parole de l'union syndicale Solidaires :
Chacun a compris qu’il travaillerait plus longtemps pour gagner moins. Au-delà, ce dossier pose des questions de fond sur la société dans laquelle nous voulons vivre.
Il faudra un nouveau rendez-vous interprofessionnel très vite.

Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU :
Que les organisations syndicales soient toutes déterminées à ne pas laisser passer cette réforme est une preuve de sa gravité
On nous dit qu’il va falloir travailler plus longtemps mais les jeunes n’arrivent pas à entrer sur le marché du travail et les seniors en sont expulsés !

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière :
Notre approche est à l’opposé de celle du gouvernement : il y a un problème des retraites, il est d’ordre financier, comment peut-on y répondre durablement ?
Tout le monde dit que ce texte est mauvais. Nous exigeons son retrait.

Jacques Voisin, président de la CFTC :
Le gouvernement veut rompre avec notre modèle social, il faut imposer une contre-rupture.
La question de reconstruire la solidarité, celle de nouvelles solidarités, n’est pas posée.

Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC :
Si on veut conserver le système solidaire de répartition qui constitue le socle de la solidarité intergénérationnel, il faut autre chose que des réformes à la petite semaine, de simples plans comptables.
Mardi, nous montrerons qu’il y a des attentes fortes de la population, c’est un rendez-vous crucial.

Alain Olive, secrétaire général de l\'UNSA :
Se contenter de reculer les deux bornes d’âge, 62 ans et 67 ans, c’est faire une impasse totale sur la dégradation du marché du travail depuis trente ans.
Je pense que le 7 septembre va être une journée supérieure au 24 juin.

Université d’été 2010 du PCF
Feu d’artifice de débats
Le PCF tiendra son université d’été les 27, 28 et 29 août 2010.
Présentation et entretien avec Patrice Bessac - Directeur de l’Université
Trois jours durant, dans une dizaine de salles, est programmé un véritable festival de débats, plus de cinquante (!) au total, conférences, ateliers de...
Lire la suite - 26-08-2010

Le PCF tiendra son université d’été les 27, 28 et 29 août 2010.
Présentation et entretien avec Patrice Bessac - Directeur de l’Université
Trois jours durant, dans une dizaine de salles, est programmé un véritable festival de débats, plus de cinquante (!) au total, conférences, ateliers de travail , expériences militantes, portant sur les enjeux les plus divers ( sociaux, démocratiques, économiques, écologiques, politiques, internationaux).
La simple énumération de quelques uns des sujets abordés, l’oligarchie du pouvoir, le nouvel ordre alimentaire, le militantisme, les médias, le sport, l’habitat, le féminisme, la Palestine, les collectivités territoriales, la réforme Bachelot, la crise financière, l’Europe, la psychiatrie, l’eau, le Parti de Gauche Européen (PGE), la monnaie, la culture, l’école, la jeunesse communiste, le climat, les retraites, l’industrie, l’islamisme, l’économie équitable, l’internationalisme, la crise de la politique, l’Amérique latine, la morale, Allègre l’imposteur, etc...
Tout cela montre assez que les étudiants- e-s n’auront vraiment que l’embarras du choix.
Un souci particulier est mis sur le travail (militant) de communication : communication écrite, construire une maquette, la vidéo, le web, l’expression orale, relations avec la presse, les images du PCF.
Vendredi 27 à 20h est prévu un « apéro-parlotte » sur la Coupe du monde avec Marie-George Buffet, députée et ancienne ministre de la jeunesse et des sports et Charles Biétry, journaliste sportif.
Samedi 28 à 12h, Pierre Laurent, secrétaire national, recevra la presse avec Patrice Bessac, porte-parole du PCF et directeur de l’Université, Olivier Dartigolles, porteparole du PCF.
Dimanche à 11h30, le secrétaire national prononcera un discours de clôture.
L’Université du PCF se tiendra au club Belambra « Les Tuquets », à Seignosse- le-Penon (40510, Landes).

Financement des hôpitaux : le mauvais exemple allemand
Un an après son vote controversé, la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) commence à entrer en application. Efficience et rentabilité sont dorénavant les maîtres mots du management hospitalier. Chaque hôpital doit d’abord et avant tout équilibrer son budget. Or le budget n’est plus déterminé depuis 2009 que par le “tarif des maladies prises en charge et des actes médicaux réalisés”. C’est l’application de “la tarification à l’activité” (T2A). Un pays en Europe a déjà réalisé cette mutation pour le financement de ses hôpitaux : l’Allemagne
Par Dr Anne Gervais, Pr André Baruchel, Pr André Grimaldi (Paris) ; Dr Nils Bölke, Dr Thorsten Schulten (Dusseldorf), Dr Ordrun Schuler (Tecklenburg)
Un an après son vote controversé, la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) commence à entrer en application. Efficience et rentabilité...
Lire la suite - 25-08-2010

Par Dr Anne Gervais, Pr André Baruchel, Pr André Grimaldi (Paris) ; Dr Nils Bölke, Dr Thorsten Schulten (Dusseldorf), Dr Ordrun Schuler (Tecklenburg)
Un an après son vote controversé, la loi Hôpital, patients, santé, territoires (HPST) commence à entrer en application. Efficience et rentabilité sont dorénavant les maîtres mots du management hospitalier.
Chaque hôpital doit d’abord et avant tout équilibrer son budget.
Or le budget n’est plus déterminé depuis 2009 que par le “tarif des maladies prises en charge et des actes médicaux réalisés”.
C’est l’application de “la tarification à l’activité” (T2A).
Un pays en Europe a déjà réalisé cette mutation pour le financement de ses hôpitaux : l’Allemagne.
Comme en France, le nombre d’hôpitaux et de lits d’hospitalisation, en Allemagne, a connu une importante diminution dans la dernière décennie, mais tous les secteurs d’hospitalisations n’ont pas été touchés d’égale façon : si entre 2004 et 2008 le nombre d’hôpitaux publics de soins aigus est passé de 671 à 571, les cliniques, quant à elles, voyaient leur nombre croître de 444 à 537. Alors qu’en 1991 les hôpitaux publics constituaient 46 % des hôpitaux, ils n’étaient plus que 32 % en 2009, tandis que les établissements privés, eux, passaient de 15 % à 30,6 %, et les hôpitaux privés à but non lucratif passaient de 39 % à 37,5 %.
Jusqu’à la fin des années 1990, la privatisation concernait essentiellement les petits hôpitaux mais depuis 2000 les gros hôpitaux publics, notamment les CHU, ont été touchés.
Ainsi, les hôpitaux de la ville de Hambourg ont été vendus en 2005, les CHU fusionnés de Giessen et Marburg l’ont été en 2006.
Jusqu’à la T2A, le financement des hôpitaux en Allemagne était assuré par un système dual : frais de fonctionnement à la charge de l’assurance maladie avec un système de forfait journalier, frais d’investissement à la charge des Länder.
L’application de la T2A, à la place des forfaits journaliers, a mis en faillite la plupart des hôpitaux publics : le rapport 2008 de la Krankenhaus Rating Report signalait qu’en 2008 un tiers des hôpitaux étaient dans le rouge. Le déficit était estimé à 2,2 milliards d’euros.
Comme en France, l’essentiel de la dépense des hôpitaux étant constitué des frais de personnels (65 %), des économies ont été massivement effectuées sur ce poste de dépenses : les dépenses de personnel ne représentent maintenant que 60 % des frais. D’une façon générale, la charge de travail des employés est supérieure dans le privé par rapport au public : plus de lits par employés (+30 % par médecin).
Dans le même temps, la durée moyenne de séjour a été abaissée (de 10 jours en 1998 à 8 jours en 2008), intensifiant d’autant le travail. Le manque de personnel est une cause de mécontentement général des patients.
MECONTENTEMENT DES PATIENTS, INSATISFACTION DES SOIGNANTS
Par ailleurs les salaires dans les hôpitaux ne sont plus fixés par les tarifs de la fonction publique, mais dans chaque hôpital, élargissant la fourchette de la grille des salaires pour les soignants.Tous les employés de la santé ont vu leurs salaires baisser en passant dans le privé sauf les médecins chefs de services et leurs adjoints ayant des fonctions managériales. Il faut signaler que ces modifications des conditions de travail et de rémunération ont entraîné une grève “historique”, la première depuis trente ans, chez les médecins des hôpitaux publics et communaux.
Pire encore, depuis quelques années le départ des médecins hospitaliers vers la Suisse, la Scandinavie et dans des cabinets privés provoque une véritable pénurie à l’hôpital. Cet exil et cette pénurie commencent également à toucher les soignants non médicaux.
La résistance à la privatisation est maintenant croissante dans la population : en 2004, un référendum à Hambourg a retardé d’une année la vente des hôpitaux, 77 % des votants s’étant exprimés contre la vente.
Des collectifs “Gesundheit ist keine Ware” (la santé n’est pas une marchandise) se sont créés. Car pour les patients, les dysfonctionnements sont nombreux : outre le manque de personnel, la diminution de durée des séjours et les sorties prématurées sont la cause de réhospitalisations encombrant d’autant plus les urgences qu’elles doivent se faire dans un autre hôpital que l’hôpital du premier séjour (au risque sinon que le deuxième séjour ne soit pas “rémunéré” car dépendant du premier séjour).
Ainsi, on assiste à une explosion des transferts d’hôpitaux à hôpitaux (+50 % entre 2001 et 2006).
Enfin, la T2A ne semble pas efficace pour maîtriser les coûts : les dépenses de santé par habitant sont très voisines en France et en Allemagne (3601 dollars par an en France, 3588 en Allemagne, d’après l’OCDE en 2007) et, si les dépenses publiques de santé baissent en Allemagne (passage de 79 % de la dépense publique à 77 % entre 2000 et 2007), la participation directe des ménages est, elle, en hausse : passage de 11 % à 13 % de participation à la dépense sur la même période. Source de mécontentement pour les patients, source d’insatisfaction pour les soignants, les nouvelles modalités de fonctionnements des hôpitaux allemands semblent donc n’avoir apporté un bénéfice clair et croissant qu’aux actionnaires du secteur privé de la santé.
Pourquoi faut-il que la France suive cet exemple ?

Réforme de la retraite : la mobilisation en marche
L’intersyndicale se réunit ce soir pour préparer la journée unitaire interprofessionnelle du 7 septembre.

Les appels à la manifestation et à la grève se multiplient.
Ce soir au siège de la FSU se réunit l’intersyndicale. Une réunion à huit, de nouveau, puisque la CGC et FO o...
Lire la suite - 23-08-2010

L’intersyndicale se réunit ce soir pour préparer la journée unitaire interprofessionnelle du 7 septembre.

Les appels à la manifestation et à la grève se multiplient.
Ce soir au siège de la FSU se réunit l’intersyndicale. Une réunion à huit, de nouveau, puisque la CGC et FO ont décidé de participer aux manifestations du 7 septembre avec la CGT, la CFDT, la FSU, la CFTC, l’Unsa et ­Solidaires. Les mots d’ordre de ce grand rendez-vous de lutte, notamment contre le projet de ­réforme de la retraite, devraient y être confirmés et affinés. On pourra sans doute mieux mesurer dès ce soir le climat de la rentrée.
Tout indique déjà qu’elle devrait être chaude. La réussite de la journée unitaire interprofessionnelle du 24 juin a donné le ton pour le rendez-vous de septembre. Les appels à l’action se multiplient dans les entreprises. Les organisations syndicales CFDT, CFE-CGC-Unsa, CFTC, CGT, SUD de France Télécom appellent les salariés du groupe à se mobiliser et à participer massivement « aux actions de grève et de manifestations unitaires interprofessionnelles le 7 septembre sur les retraites, l’emploi, les salaires ».
Ensemble, ces organisations affirment leur opposition au projet gouvernemental qu’elles qualifient de « profondément injuste et inacceptable, en particulier avec un allongement réel de la durée des cotisations et la remise en question de l’âge légal de départ à soixante ans ». « Cette réforme brutale entraînerait un recul social sans précédent », estiment-elles.
De leur côté, les fédérations syndicales de cheminots CGT, Unsa, SUD rail et CFDT se sont rencontrées le 18 août et ont décidé de déposer une demande de concertation immédiate (DCI) afin d’obtenir des réponses du gouvernement et de la direction SNCF « sur les questions concernant les retraites, l’avenir du service public ferroviaire, le fret, l’emploi et le pouvoir d’achat ». Les organisations de la SNCF, qui se reverront le 27 août, appellent les cheminots à participer à la journée du 7 septembre par la grève et la manifestation. Ces syndicats demandent également aux cheminots de participer aux manifestations du 4 septembre 2010 « contre les stratégies de stigmatisation et de discrimination, et pour affirmer leur attachement à la liberté, à l’égalité et à la fraternité ».
Des appels à la grève, des préavis de grève illimités ont par ailleurs été déposés par les syndicats Sud et FO de la RATP.

L'Humanité - O. M.

FONTAINEBLEAU
Le grand hôpital sur les rails
Contrairement aux incertitudes qui planent sur le grand hôpital de Melun, celui de Fontainebleau, qui mêle le public et le privé (polyclinique de la Forêt), est confirmé
Contrairement aux incertitudes qui planent sur le grand hôpital de Melun, celui de Fontainebleau, qui mêle le public et le privé (polyclinique de la Forêt), est confirmé, comme vient de l’annoncer Frédéric Valletoux, le maire UMP de la cité impériale : « J’ai rencontré Claude Evin, directeur de l’ag...

Polémique autour du million d'euros pour la salle Pierre-Bachelet
C'est une bouffée d'oxygène pour la salle de spectacles Pierre-Bachelet à Dammarie-les-Lys, près du complexe de loisirs de la Cartonnerie. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine vient de voter l'octroi d'une somme de 1 M€ au titre du fonds de concours pour compléter l'investissement sur ce...
Lire la suite - 17-07-2010

C'est une bouffée d'oxygène pour la salle de spectacles Pierre-Bachelet à Dammarie-les-Lys, près du complexe de loisirs de la Cartonnerie. La communauté d'agglomération Melun Val de Seine vient de voter l'octroi d'une somme de 1 M€ au titre du fonds de concours pour compléter l'investissement sur ce site. « Cela permettra d'achever l'aménagement de cette salle. On a déjà perdu six mois. Grâce au vote de l'agglomération, nous avons la certitude que le projet pourra se faire, assure Jean-Claude Mignon, député et maire (UMP) de Dammarie, ravi. Nous espérons ouvrir à la fin du premier semestre 2011. Dammarie a déjà inscrit 2 M€ sur son budget. » L'élu s'enthousiasme : « Ce sera une sorte de mini-Bercy! Il y aura entre 2500 et 3000 places. Nous voulons que ce soit une salle de spectacle, mais aussi un équipement polyvalent permettant d'organiser des événements sportifs et culturels, des salons professionnels, etc. J'ai été contacté pour organiser un Championnat du monde de boxe! Cette salle représente un enjeu majeur pour le Sud seine-et-marnais. Elle répond à un véritable besoin pour notre territoire, qui doit donner des signes forts de son attractivité et de ses potentialités. » Reste que ce vote n'a pas fait l'unanimité. Les élus de La Rochette se sont abstenus, ceux de Boissise-la-Bertrand, Rubelles et Livry-sur-Seine ont voté contre. Vaux-le-Pénil n'a pas participé au vote. « Ce n'est pas cohérent avec les décisions prises en 2008 de nous recentrer sur nos compétences premières comme le développement économique, l'habitat, les transports. La culture n'en fait pas partie : le festival le Bruit de Melun a été supprimé. A terme, on ne saura pas gérer cette situation quand d'autres communes demanderont ce type d'aide », justifie Michel Le Maoult, le maire de Livry. Maire de La Rochette, Pierre Yvroud (SE) explique son abstention. « L'agglomération a mis 4 M€ pour le futur musée de la gendarmerie, 5 ou 6 M€ pour l'agrandissement de son siège. Pourquoi ne pas investir dans une salle communautaire plutôt que d'aider une salle communale? » Maire de Vaux-le-Pénil, Pierre Carassus (Gauche républicaine) voit carrément rouge : « Avoir une communauté qui fait les choses à la gueule du client, ce n'est pas vivable. On a proposé d'adopter une position de principe selon laquelle l'agglomération pourrait financer jusqu'à 1 M€ tout équipement communal de rayonnement intercommunal. En bureau, six étaient pour, sept contre et un absent. C'est inadmissible qu'on vote une subvention à une commune sans dire que le principe est admis pour tous. Même Dammarie était pour ce principe! » Pour le maire de Melun, Gérard Millet (UMP), « Vaux-le-Pénil a proposé des critères trop rigides. Cela n'empêchera pas qu'on puisse demander l'aide de l'agglo pour notre conservatoire ou notre projet de salle de 500 à 600 places dans l'ancien centre culturel. » Des projets au rayonnement intercommunal. Le Parisien

Dammarie-Lès-Lys et Melun
DISTRIBUTION DE LAIT organisée par le PCF avec des producteurs bretons
Les communistes et producteurs laitiers entendaient ainsi sensibiliser les consommateurs aux difficultés de la profession et l’inefficacité de la nouvelle loi à y faire face.
Alors que la commission mixte paritaire rendra ses conclusions au Sénat sur le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMA), les communistes de Seine et Marne ont organisé une distribution gratuite de lait en partenariat avec des producteurs bretons à Dammarie-Lès-Lys et Melu...
Lire la suite - 14-07-2010

Alors que la commission mixte paritaire rendra ses conclusions au Sénat sur le projet de loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche (LMA), les communistes de Seine et Marne ont organisé une distribution gratuite de lait en partenariat avec des producteurs bretons à Dammarie-Lès-Lys et Melun.
Les communistes et producteurs laitiers entendent ainsi sensibiliser les consommateurs aux difficultés de la profession et l’inefficacité de la nouvelle loi à y faire face.
Pire, pour bon nombre de producteurs, la LMA va aggraver les situations : en effet les industriels pourront, avec cette loi, contractualiser avec les producteurs de leurs choix. Les laiteries s’embarrasseront-elles demain de petits élevages de montagne, difficiles d’accès et ne produisant « que » 150 000 litres par an ? Il leur suffira de ne pas signer de contrat pour contraindre des exploitants à la faillite.
Pourtant, il y a urgence et le combat est inégal . Alors que le prix du lait a augmenté de 183 % en 6 ans pour les consommateurs (sur le prix de la brique de lait), les producteurs ont enregistrés une baisse de -50 % en seulement 2 ans sur le prix du lait.
Les producteurs perçoivent 270-280 € pour mille litres. Il faut monter à 400 €! Remettons des prix qui rémunèrent le travail! Il faut légiférer sur la répartition des moyens.
Alors qu’un milliard d’êtres humains dans le monde souffrent de la famine et de la malnutrition, le consommateur paie de plus en plus cher le lait, la production s’effondre, la grande distribution a des marges de plus en plus excessives !
NON à la loi du profit qui gaspille les ressources naturelles, OUI au développement durable qui préserve les équilibres et répond aux besoins

Avec la participation de :
Xavier COMPAIN, membre du Conseil national du PCF chargé de l’agriculture, de la pêche et de la forêt
Michel BINEL, président départemental MODEF, côtes d’Armor
Loïc MICHEL, porte parole (local) de la confédération paysanne d’Ille-et-Vilaine
Des militants de l’APLI (association des producteurs de lait)
Michèle GUZMAN responsable nationale et secrétaire départementale du PCF
Norbert PETIT secrétaire de la section PCF de l'agglomération melunaise
Vincent BENOIST conseiller municipal à Dammarie les lys
Marie-Claire PICARD responsable associatif à Melun

A l’occasion de l’examen du projet de loi en Conseil des Ministres
RASSEMBLEMENT MARDI 13 JUILLET de 12 à 14H
Ministère du Travail
127, rue de Grenelle – M°Varennes
Les député-e-s communistes, républicains et du parti de gauche, ont déposé une proposition de loi qui, tout en rétablissant la justice sociale, assurerait également un financement dynamique du système de retraite autour de ces principes.
Les député-e-s communistes, républicains et du parti de gauche, ont déposé une proposition de loi qui, tout en rétablissant la justice sociale, assurerait également un financement dynamique du système de retraite autour de ces principes :
1-Désintoxiquer notre économie de la finance : ...

Explication de vote du groupe CRC-SPG
Le Sénat adopte en deuxième lecture la réforme des collectivités
Le Sénat a adopté de justesse en deuxième lecture, par 166 voix contre 160, le 8 juillet, le projet de loi de réforme des collectivités après l’avoir radicalement remanié.
Dans l’explication de vote du groupe CRC-SPG, Nicole Borvo Cohen-Seat a stigmatisé un "projet de loi en lambeau, confus et ce fiasco législatif" qui annonce "l’évaporation des communes et des départements".
Explication de vote de N. Borvo Cohen Seat :
Nul ne peut se satisfaire de ...
Lire la suite - 08-07-2010

Dans l’explication de vote du groupe CRC-SPG, Nicole Borvo Cohen-Seat a stigmatisé un "projet de loi en lambeau, confus et ce fiasco législatif" qui annonce "l’évaporation des communes et des départements".
Explication de vote de N. Borvo Cohen Seat :
Nul ne peut se satisfaire de ce fiasco législatif. Cela tient à ce texte, qui a été critiqué par toutes les associations d’élus locaux. Beaucoup dénoncent une régression de la décentralisation démocratique, l’évaporation annoncée des communes et des départements, une volonté de concentration des pouvoirs, la multiplication des structures qui transforme le mille-feuille en pudding indigeste.
Le Gouvernement a fait preuve de précipitation, d’improvisation, d’obstination, de suffisance. Sur tous les bancs du Sénat se sont élevées des voix pour défendre les collectivités. Quelques-uns de nos amendements ont été adoptés, parmi eux le n°166 dont la suppression, en deuxième délibération, est désolante. J’apprécie qu’ait été voté notre amendement sur l’article 8 prévoyant la consultation des citoyens, dont l’Assemblée nationale ne voulait pas.
La question est désormais de savoir ce que sera le texte de deuxième lecture de l’Assemblée nationale. Si l’on en croit le Président de la République, l’autre chambre réglera les problèmes... Ce serait une piètre conclusion pour un débat essentiel pour les collectivités dont nous sommes les représentants.
Moi aussi, je vous demande le retrait de ce texte, dans l’attente de la nouvelle phase, démocratique, de décentralisation, que nos concitoyens appellent de leurs voeux.

Été 2010 – Canicule Sociale :
HLM, nouvelle ponction de l’Etat !
Communiqué USH
Le gouvernement veut prélever sur les organismes HLM 340 millions d’euros par an
l’Union Sociale pour l’Habitat (USH), exprime sa stupéfaction et son indignation du projet du gouvernement consistant à prélever 340 millions par an au mouvement HLM. Pour l’USH cela s’apparente à "un véritable hold up ".
Le Président et le Comité exécutif de l’Union sociale pour l’habitat on...
Lire la suite - 08-07-2010

l’Union Sociale pour l’Habitat (USH), exprime sa stupéfaction et son indignation du projet du gouvernement consistant à prélever 340 millions par an au mouvement HLM. Pour l’USH cela s’apparente à "un véritable hold up ".
Le Président et le Comité exécutif de l’Union sociale pour l’habitat ont pris connaissance, avec stupéfaction, du projet du Gouvernement consistant à prélever sur les organismes Hlm 340 millions d’euros par an.
Ce prélèvement viendrait se substituer pour ce montant aux financements de l’Etat pour le logement social. Cette mesure qui s’ajoute à la diminution régulière des aides à la pierre depuis plusieurs années, annoncerait la fin de ces aides et le désengagement total de l’Etat de la construction et de la réhabilitation du logement social en France.
Ce qui se joue là, c’est la fin d’un modèle fondé sur le rôle redistributif d’un Etat garant de la solidarité nationale et son remplacement par un modèle injuste basé sur le financement, par les ménages les plus modestes, des aides au logement qui leur sont destinées. Alors que les loyers sont les seules recettes des organismes Hlm, ce prélèvement compromettrait notamment la volonté du Mouvement Hlm de viser une forte modération de l’évolution des loyers Hlm en 2011. Ce sont, de la sorte, les habitants qui seraient les premiers perdants d’une telle mesure.
Cette ponction annoncée - qui représente plus de 2% des loyers collectés en 2010 - constituerait un véritable hold up sur les moyens du logement social.
Elle mettrait durablement en cause la poursuite des actions engagées par le Mouvement Hlm en faveur de la construction de nouveaux logements, de la Rénovation urbaine et de la réhabilitation du parc existant, toutes actions qui nécessitent d’importantes mises de fonds propres des organismes. Ainsi, ce prélèvement de 340 millions d’euros correspond au montant des fonds propres que les organismes consacrent aujourd’hui à la construction de 20 000 logements, et réduirait donc d’autant la production.
Cette annonce est d’autant moins compréhensible que, alors que notre pays traverse une crise majeure, le Mouvement Hlm a tenu ses engagements sur tous les fronts : économique, social et écologique.
Ainsi, 2009 restera comme une année historique de la production de logements sociaux, du fait d’une mobilisation sans précédent des organismes de logement social et de leurs partenaires que sont les collectivités territoriales pour répondre à l’urgence des besoins.
2010 annonçait la confirmation de cette tendance qui se verrait largement compromise par cette ponction, dès cette année et surtout à partir de 2011. Autant de retards qui seraient pris dans les réponses à apporter à nos concitoyens des classes modestes et moyennes qui restent aux portes d’un logement accessible. Pourquoi taxer ainsi un secteur locomotive de l’économie, qui soutient fortement l’activité du bâtiment, et saper son rôle essentiel d’amortisseur de la crise ?
Par-delà et enfin, une telle décision ne pourrait que contribuer à miner durablement la relation de confiance et la qualité du dialogue entre l’Etat et le Mouvement Hlm. Cette mesure rendrait notamment caducs les engagements du Mouvement Hlm auprès de l’Etat dans le cadre des Conventions d’utilité sociale.
L’Union sociale pour l’habitat et son Comité exécutif demandent solennellement au Gouvernement et au Parlement de revenir sur ce projet inéquitable et contre-productif et d’enrayer le désengagement de l’Etat vis-à-vis d’un secteur dont l’importance a été soulignée de manière unanime par les Etats Généraux du Logement le 4 mai dernier. Ce désengagement serait un signal désastreux pour des collectivités locales à la peine, alors que des marges de manoeuvre existent au niveau des niches fiscales immobilières.

Le Sénat rejette le mode d’élection du conseiller territorial
Le Sénat a rejeté le 6 juillet, le mode d’élection du conseiller territorial par 178 voix contre 159. Comme le 16 juin dernier en première lecture, une majorité de sénateurs a ainsi voté contre le scrutin uninominal à deux tours prévu pour l’élection du conseiller territorial. Ne reste pratiquement ...

Sauvegarde et développement du service public de santé à Melun
Réponse de la ministre à la question de Michel Billout, sénateur communiste
M. le président :
"La parole est à M. Michel Billout, auteur de la question n° 924, adressée à Mme la ministre de la santé et des sports."

M. Michel Billout :
"Madame la ministre, je souhaite attirer votre attention sur les dysfonctionnements que connaît aujourd’...
Lire la suite - 29-06-2010

M. le président :
"La parole est à M. Michel Billout, auteur de la question n° 924, adressée à Mme la ministre de la santé et des sports."

M. Michel Billout :
"Madame la ministre, je souhaite attirer votre attention sur les dysfonctionnements que connaît aujourd’hui l’hôpital de Melun, sur la nécessité d’y remédier et d’en tirer les enseignements pour redéfinir le projet de nouvel hôpital.
Voilà plusieurs mois, la permanence de l’équipe médicale au bloc opératoire de l’hôpital de Melun a été supprimée, entre 18 heures 30 et 8 heures du matin, en semaine, et totalement le week-end. Le dernier acte chirurgical doit donc être programmé, en semaine, à 17 heures, dans la mesure où la salle de réveil est fermée à partir de 18 heures 30.
La direction de l’hôpital a justifié une telle décision en indiquant qu’une cinquantaine de patients seulement étaient opérés chaque année sur la plage horaire comprise entre minuit et 5 heures du matin. Quel est le rapport avec les horaires de fermeture ? Curieuse conception de l’arithmétique, vous en conviendrez !
Les praticiens se sont livrés à un décompte extrêmement précis des situations : au cours des six derniers mois, 116 patients ont dû être transférés du service d’urgence de Melun vers d’autres établissements, en grande majorité privés, entre 18 heures et 8 heures du matin, du fait de la fermeture du bloc opératoire. Sur ce total, on relève 35 urgences vitales, heureusement sans incident particulier, mais jusqu’à quand la chance jouera-t-elle ?
En revanche, certains cas trop lourds ont dû être pris en charge au bloc opératoire de la maternité. Selon les personnels que j’ai rencontrés, cette mesure, outre les risques qu’elle impose aux patients et aux équipes médicales, fragilise bien évidemment le dispositif de la maternité.
Une création inter-hospitalière et un groupement de coopération sanitaire avec le centre hospitalier de Montereau ont été décidés en 2009, mais sans réels moyens ni en termes de capacités d’accueil ni en personnels : la permanence en chirurgie viscérale, par exemple, n’est pas assurée toutes les nuits à Montereau.
Cette coopération est donc devenue rapidement caduque dans la réalité. Ainsi, la fermeture du bloc chirurgical met en péril la vie des patients et affaiblit grandement l’hôpital.
Une telle situation provoque évidemment une évasion du personnel médical :
en 2008, on comptait six chirurgiens viscéraux pour seulement deux et demi aujourd’hui. Les personnels auraient pu espérer que cette hémorragie cesserait avec la création d’un nouvel hôpital à Melun, si le projet initial n’avait prévu de confier à un partenaire privé l’ensemble des opérations chirurgicales planifiées et de ne conserver dans le secteur public principalement que les urgences.
Au vu des dysfonctionnements constatés et des difficultés budgétaires de l’hôpital public provoquées par de trop nombreux transferts vers le secteur privé, je souhaite connaître les raisons qui poussent le Gouvernement à favoriser la privatisation du système de santé dans le secteur du sud de la Seine-et-Marne et je demande que le projet du futur hôpital soit à 100 % public, afin de permettre à cet établissement d’avoir les moyens de son fonctionnement et de son développement futur au profit d’un bassin de recrutement de 300 000 habitants, en constante augmentation.
Je souhaite également être assuré que ce futur hôpital verra réellement le jour à Melun, dans la mesure où l’Agence régionale de santé semble réfléchir à un projet de territoire qui pourrait intégrer les patients du secteur de Melun au futur hôpital d’Évry-Corbeil.
Je souhaite enfin connaître les dispositions que compte prendre le Gouvernement pour que la sécurité sanitaire, qui n’est plus totalement assurée en soirée, la nuit et le week-end sur le secteur de Melun, soit rétablie. C’est une véritable question d’urgence ! "

M. le président :
" La parole est à Mme la ministre."

Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé et des sports :
" Monsieur le sénateur, votre question me permet de répondre pour mon compte, si je puis dire, dans tous les sens du terme, puisque nos dépenses hospitalières publiques sont les plus élevées du monde !
Vous m’interrogez, très précisément, sur la situation de l’hôpital de Melun et sur la question de l’offre publique de soins.
La garantie de l’accès aux soins et l’amélioration de la qualité de l’offre de soins sont évidemment parmi mes toutes premières priorités : l’hôpital public est la pierre angulaire de notre système de santé et doit donc répondre à ces objectifs essentiels de ma politique. L’hôpital public doit aussi s’adapter aux nouveaux besoins de la population implantée sur son territoire et rechercher l’équilibre budgétaire, car l’absence de ce dernier freine toute évolution et toute perspective de développement pour l’hôpital public.
Dans ce contexte, l’hôpital doit évidemment prendre en considération les autres partenaires de son territoire.
L’hôpital public de Melun a connu pendant longtemps de profondes difficultés. De réels progrès ont été enregistrés ces dernières années dans l’amélioration de la prise en charge des patients et du respect de l’équilibre budgétaire.
Je rappelle à ce sujet que les deux tiers des hôpitaux français sont en équilibre budgétaire ou en excédent : il ne s’agit donc pas d’une mission impossible. C’est bien le déficit qui est l’exception dans notre pays, et non l’excédent !
Aujourd’hui, à l’hôpital public de Melun, les professionnels de santé et l’équipe de direction, je tiens à le souligner, sont très mobilisés. L’établissement a développé des actions de coopération importantes avec d’autres établissements publics – vous avez cité le centre hospitalier de Montereau, monsieur le sénateur –, en cherchant à améliorer la prise en charge des urgences chirurgicales. Une organisation a été définie, en concertation avec les différents services concernés, qu’il s’agisse des urgences et du SAMU, pour assurer la qualité et la sécurité de la prise en charge.
En outre, l’offre de soins privée s’est développée depuis plusieurs années en cardiologie, ainsi qu’en chirurgie.
Mon objectif est donc de permettre aux patients de pouvoir choisir leur structure de prise en charge, en garantissant une égalité dans l’accès aux soins. Le choix d’un établissement ne doit pas être influencé par les tarifs pratiqués.
Par ailleurs, un principe s’impose, celui de la gradation, ou de la graduation – les deux termes sont utilisés – des soins. L’hôpital de Melun ne saurait bien entendu réaliser toutes les activités : chacun l’a compris, et personne ne défend plus une telle théorie, qui serait absurde !
Il importe qu’une véritable réflexion s’engage pour proposer un dimensionnement qui permette de mieux répondre aux besoins et aux attentes de la population. Il est indispensable de prendre en compte l’ensemble des partenaires existants, y compris le centre hospitalier sud-francilien dont la reconstruction est en cours.
C’est dans ce contexte que doit être étudié le projet de nouvel hôpital, en intégrant les partenariats éventuels et l’évolution de l’offre de soins. Dans ce cadre, l’hôpital de Melun a toute sa place.
Monsieur le sénateur, je peux vous garantir que je suis, autant que vous, attachée à la pérennité et à la performance de l’hôpital public."

M. le président :
" La parole est à M. Michel Billout."

M. Michel Billout :
" Madame la ministre, je note que vous m’avez répondu de manière assez générale sur les problèmes de la politique de santé. Il est vrai que j’aurais souhaité obtenir une réponse plus précise sur une situation qui me paraît très préoccupante.
L’hôpital public de Melun ne saurait être à égalité avec d’autres structures, considérées comme complémentaires, mais en fait profondément concurrentes, dès lors qu’il ne peut plus effectuer d’actes chirurgicaux la nuit ! Alors que Melun est la préfecture, le centre vital de notre département, la tendance actuelle consiste plutôt à « dispatcher » le service des urgences de son hôpital public sur les établissements voisins, plutôt qu’à lui accorder les moyens de traiter sur place les cas difficiles !
Madame la ministre, vous avez souligné la mobilisation des personnels de santé, je vous en donne acte. Certains médecins ont effectivement permis de sauver des vies humaines, et ce dans des conditions extrêmement difficiles, en utilisant des moyens qui n’étaient pas prévus à cet effet. Le bloc de chirurgie obstétrique de la maternité n’a pas à accueillir les urgences autres que celles pour lesquelles il a été conçu.
Vous me permettrez donc, madame la ministre, de réitérer mes inquiétudes : plus que jamais, une forte mobilisation locale s’impose pour obtenir des réponses plus précises et plus satisfaisantes !"

Expulsions locatives
la Fondation Abbé-Pierre dresse un bilan "alarmant" de sa plateforme téléphonique
« Allô Prévention Expulsion » qui, au 0810 001 505, est destinée à informer et soutenir les familles en difficulté confrontées aux impayés de loyer
Le bilan du service proposé par la Fondation Abbé Pierre pour guider les ménages dans les démarches juridiques et sociales montre malheureusement qu’il répondait à un réel besoin. Au cœur d’un contexte parfois dramatique, la Fondation Abbé Pierre relève un paradoxe : les ménages reconnus prioritaire...
Lire la suite - 25-06-2010

Le bilan du service proposé par la Fondation Abbé Pierre pour guider les ménages dans les démarches juridiques et sociales montre malheureusement qu’il répondait à un réel besoin. Au cœur d’un contexte parfois dramatique, la Fondation Abbé Pierre relève un paradoxe : les ménages reconnus prioritaires (pour un relogement) au regard de la loi Dalo continuent d’être expulsés, montrant l’incohérence des pouvoirs publics qui octroient le concours de la force politique en ignorant la contrainte qu’ils se sont eux-même fixée. Pour autant, l’État ne s’est toujours pas engagé dans une politique plus volontariste (construction insuffisante de logements sociaux, régulation des loyers, véritables mesures de prévention des expulsions…). Depuis le 1er juin 2009, ce sont plus de 2 500 appels qui ont été reçus au 0810 001 505. La situation est préoccupante puisque le nombre d’appelants exerçant une activité professionnelle a baissé de 15% au fil de l’année. 45% des ménages expliquent leur problème d’impayé par une difficulté liée à l’emploi, amplifiée pour les personnes isolées ou les familles monoparentales qui sont les plus touchées. Fragilisés socialement, les ménages le sont également dans leur capacité à accéder à leurs droits. 40% d’entre eux ne connaissent pas d’assistante sociale et seuls 15% ont déposé un dossier Dalo, auquel nombre d’entre eux sont pourtant éligibles. Phénomène aggravant, 3% seulement ont eu recours à une permanence juridique et méconnaissent donc le plus souvent leurs droits. Pour de nombreux ménages, les effets des « amortisseurs de la crise » (prestations sociales, indemnités chômage, etc.) arrivent à leur terme, entraînant, en 2010 davantage qu’en 2009, des conséquences sociales catastrophiques. En ce début d’été, la Fondation Abbé Pierre est d’autant plus préoccupée que cette période est habituellement marquée par une recrudescence des expulsions dont on peut cette année craindre l’amplification.

PETITION : Pour une réforme des retraites juste et efficace
La réforme des retraites proposée par le gouvernement est un véritable coup de poignard contre le modèle social français.
Je soutiens la proposition de loi des député-e-s communistes
La réforme des retraites proposée par le gouvernement est un véritable coup de poignard contre le modèle social français.
Injuste, mais aussi inefficace, ce sont les salariés déjà durement touchés par la crise qui vont la payer au prix fort (22,6 milliards d’euro) alors qu’une fois de plus, le ...
Lire la suite - 24-06-2010

La réforme des retraites proposée par le gouvernement est un véritable coup de poignard contre le modèle social français.
Injuste, mais aussi inefficace, ce sont les salariés déjà durement touchés par la crise qui vont la payer au prix fort (22,6 milliards d’euro) alors qu’une fois de plus, le capital est épargné (4,4 milliards d’euro).
Ce projet ne règlera rien. Ils s’inscrit dans la lignée des mesures d’austérité mises en place par l’Union européenne : une véritable capitulation devant les marchés financiers et l’amplification d’une politique d’austérité qui nous enfonce dans la récession.
Il est possible de faire autrement.
Les député-e-s communistes, républicains et du parti de gauche, ont déposé une proposition de loi qui, tout en rétablissant la justice sociale, assurerait également un financement dynamique du système de retraite.
Elle repose sur trois piliers :
1. Désintoxiquer notre économie de la finance : contribution des revenus financiers des entreprises à un taux de 9,9% soit 30 milliards de recettes supplémentaires. Cotisation additionnelle des entreprises qui favorisent la financiarisation au détriment de l’investissement et de l’emploi.
2. Favoriser l’emploi et les salaires : majoration de 10% des cotisations des entreprises de plus de 20 salariés dont le nombre de salariés à temps partiel est supérieur à 20% et suppression des exonérations au titre des heures supplémentaires : 25 milliards de recettes supplémentaires.
3. Promouvoir la justice sociale : suppression du bouclier fiscal et augmentation des contributions des revenus issus de l’intéressement, des bonus et stock-options. La mobilisation contre le projet gouvernemental s’amplifie. Aux côtés des syndicats, soyons des millions à rejeter le projet gouvernemental et à défendre une alternative crédible et juste.

Gel des salaires
Le service public victime de l’acharnement du gouvernement

Le gouvernement envisage un gel du point d’indice des fonctionnaires alors que la négociation salariale 2011-2013 dans la fonction publique s’ouvre vendredi, selon le journal économique « Les Échos ».
Comme à son habitude, quand il s’agit de faire des économies, le gouvernement s’en pren...

35ème Congrès du Parti communiste français
Le 35ème congrès du Parti communiste s’est achevé dimanche sur l’élection d’un nouveau secrétaire national, Pierre Laurent (discours de clôture), coordinateur du Parti communiste français et ancien directeur de la rédaction du journal L’Humanité succédant dans cette fonction à Marie-George Buffet (s...
Lire la suite - 21-06-2010

Le 35ème congrès du Parti communiste s’est achevé dimanche sur l’élection d’un nouveau secrétaire national, Pierre Laurent (discours de clôture), coordinateur du Parti communiste français et ancien directeur de la rédaction du journal L’Humanité succédant dans cette fonction à Marie-George Buffet (son intervention du vendredi soir).
Durant trois jours, les 630 délégués venus de toute la France participer à ce congrès d’étape ont pu débattre à partir de textes soumis à discussion : - « Pistes de travail sur l’évaluation de nos choix de congrès et la poursuite de leur mise en oeuvre » – Rapport introductif de Bob Injey.
- « Pistes de travail pour un Parti communiste français transformé »
– Rapport Introductif de Patrice Bessac.
Les débats auront également permis l’adoption d’une résolution finale (voir également le rapport d’Eliane Assassi) appelant à une riposte amplifiée à la politique de la droite, notamment sur les retraites (Intervention d’Olivier Dartigolles), à l’élaboration d’un pacte d’union populaire pour le changement et à un nouvel élan pour le Front de gauche. Parmi les décisions actées par la résolution, nombre d’entre-elles portent sur la transformation du PCF pour devenir le parti de la démocratie, de la coopération et de l’action.
Un congrès d’étape, mais un congrès décisif alors même que la France, l’Europe et le monde s’enfoncent dans la crise provoquée par le capitalisme mondialisé. Ce qui aura échappé à la plupart des médias qui ont préférer traiter ce congrès par le silence sinon le mépris.
AU coeur de ce congrès, on retiendra la belle soirée musicale organisée en hommage à Jean Ferrat ouverte par une intervention de Roland Leroy forte et émouvante.
On retiendra également la présence de nombreux invités, représentant la plupart des organisations de gauche (notamment Martine Aubry, Jean-Luc Mélenchon, Arlette Laguiller, Christian Picquet, Olivier Besancenot, Cécile Duflot) et d’organisation syndicales ou associatives (notamment Bernard Thibault, Maryse Dumas, Didier Le Reste, Annick Coupé, Bernadette Groison, Gérard Aschieri, Patrick Gonthier, Laurence Laigo, Jean-Paul Dubois, Gisèle Halimi, Maya Surduts,...).

Tarifs des transports :
cessons de pénaliser les usagers et mobilisons-nous pour de nouvelles ressources !
Lors du Conseil d’administration du STIF du 2 juin 2010, Laurence Cohen, administratrice et membre du groupe Front de Gauche, Parti Communiste Français, Gauche Unitaire et Alternative Citoyenne du Conseil régional d'Ile-de-France a voté contre les fortes hausses tarifaires portant sur les forfaits e...
Lire la suite - 15-06-2010

Lors du Conseil d’administration du STIF du 2 juin 2010, Laurence Cohen, administratrice et membre du groupe Front de Gauche, Parti Communiste Français, Gauche Unitaire et Alternative Citoyenne du Conseil régional d'Ile-de-France a voté contre les fortes hausses tarifaires portant sur les forfaits et les titres de transports, applicables au 1er juillet. Il est impensable de faire peser la crise sur les usagers déjà lourdement pénalisés par les réformes gouvernementales : 3,80 € de plus par mois (près de 50 € par an !), ce n’est pas acceptable. Pour sortir de cette situation, les administrateurs Front de Gauche du Conseil régional et les élus communistes des départements ont déposé un vœu au conseil du STIF, proposant de reporter cette décision, le temps d’organiser une concertation avec tous les acteurs concernés (usagers, salarié-e-s, élu-e-s, représentants du monde économique) pour trouver d’autres pistes de financements. Les solutions existent : un engagement plus fort des entreprises par la révision du versement transport, le non-versement de la TVA par le STIF, comme dans d’autres régions… Mais il faut pour cela se battre en mobilisant les associations, les syndicats, les élu-e-s afin d’obtenir du Gouvernement qu’il prenne enfin ses responsabilités. Ce vœu n’a pas été accepté par une majorité d’élus (PS, Verts-Europe Ecologie) C’est regrettable ! Laurence Cohen, conformément aux engagements de campagne de son groupe (Front de Gauche, PCF-GU-AC) refuse de s’associer à une décision de résignation, qui pénalise financièrement les usagers. Cette politique tarifaire injuste risque d’enfermer le STIF dans une logique consistant à solliciter toujours davantage ces derniers. Elle contredit les engagements pris par les différentes listes de gauche et écologistes aux élections régionales, qui insistaient sur la nécessité d’une politique sociale forte axée sur la réduction des inégalités. Pour ces raisons, le groupe Front de Gauche, PCF-GU-AC continuera à s’opposer à toutes hausses tarifaires supérieures à l’inflation. Nous porterons le projet de création d’une zone unique à 56 euros et l’élargissement de la tarification sociale. C’est nécessaire pour un véritable droit à la mobilité pour tous et toutes. L’heure est à la mobilisation pour obtenir de nouvelles ressources et franchir une nouvelle étape dans le développement et l’amélioration des transports en Île-de-France.

DAMMARIE-LES-LYS
Les berges de la Seine offertes aux piétons chaque dimanche
Jusqu’au 5 septembre inclus, la ville a décidé d’interdire aux véhicules motorisés la voie sur berge du quai Voltaire chaque dimanche de 8 heures à 20 heures.
Une interdiction qui offre aux promeneurs, rollers, cyclistes, joggeurs et aux pêcheurs ces trois kilomètres de berges ave...

Manifestation unitaire sud 77 -Retraites- à Melun

Les différentes organisations du comité unitaire pour la défense des retraites sud 77 étaient présentes, dont le PCF, le Parti de Gauche, la CGT, la FSU et le MJS77
Plus de 150 personnes se sont rassemblées samedi matin, place Saint-Jean pour réclamer la retraite à 60 ans et à taux plein. La manifestation organisée par le comité unitaire sud 77 a rejoint la préfecture où la délégation n'a pu être reçue par le préfet. Le cortège a poursuivi sa marche au milieu d...

Hausse des loyers HLM en 2010
64,85% des organismes ne respectent pas la recommandation ministérielle
D’après une enquête publiée le 9 juin par la Confédération de la consommation, du logement et du cadre de vie, près des deux tiers des organismes HLM ont augmenté leurs loyers de plus 1% pour 2010, la hausse maximale préconisée par le secrétaire d’Etat au Logement Benoist Apparu à l’automne dernier....

Manifestation samedi 12 juin à 10h place Saint-Jean à Melun.
Le comité unitaire pour la défense des retraites sud 77 appelle à manifester massivement pour défendre la retraite à 60 ans à taux plein avec des pensions décentes.
Le site du comité unitaire pour la défense des retraites sud 77

1. Crise des retraites, crise systémique

La crise des retraites plonge dans la crise systémique du capitalisme. Avec la course à « l'argent pour l'argent », les énormes potentiels de productivité des technologies informationnelles sont gâchés et tendent à détruire l'empl...

Lire la suite - 08-06-2010

1. Crise des retraites, crise systémique

La crise des retraites plonge dans la crise systémique du capitalisme. Avec la course à « l'argent pour l'argent », les énormes potentiels de productivité des technologies informationnelles sont gâchés et tendent à détruire l'emploi, ce qui augmente le chômage et tire vers le bas la masse salariale, d'où l'insuffisance croissante des débouchés, tandis que le « cash » ainsi réalisé par les groupes va de plus en plus à la spéculation.

Le recours massif au crédit et à l'endettement a permis, cependant, des années durant, de maintenir une demande apparente dans les pays développés... jusqu'à l'éclatement de la crise financière de 2008-2009. Les aides publiques colossales alors accordées aux banques, sans changement des critères du crédit, ont servi, en Europe particulièrement, à relancer la spéculation et non l'emploi et la croissance réelle. 

D'où l'ampleur inédite du surendettement public des États de la zone euro, au-delà de la Grèce, et donc de la crise de l'euro lui-même. L'attaque contre les retraites est inscrite en contrepartie du dispositif de 750 milliards d'euros décidé par l'Union européenne pour assurer le remboursement des créanciers : il s'agit de diminuer la part, dans les richesses produites, des prélèvements publics et sociaux (impôts+cotisations) nécessaires au financement des dépenses sociales (retraites, santé…) afin de laisser s'envoler la part des prélèvements financiers (intérêts+dividendes).

Cela pèsera sur l'activité et relancera la spéculation. Au contraire, une autre création monétaire de la BCE et un fonds européen de développement social peuvent favoriser le progrès social dans l’UE, dont de bonnes retraites.

2. Démographie : un impact réel mais non fatal 

Si l’accroissement de la part des 60 ans et plus dans la population totale est une réalité, il faut sortir du fatalisme des projections démographiques.

Selon le COR, elle devrait passer de 20 % à 32 % en 2050 (+ 50 %) et on passerait à 1,2 cotisant en 2050 par retraité, pour 1,8 en 2005. Mais contrairement aux hypothèses démographiques catastrophistes antérieures, on assiste à une remontée de l’indice de fécondité : de 1,65 en 1974 à 2,09 enfants par femme d’âge fécond en 2010, soit pratiquement le taux de renouvellement des générations : 2,1. Ainsi le déclin annoncé de la population active a été retardé. De même, on peut estimer l'augmentation du besoin de financement lié à la démographie à 150 % de 1949 à 2009. Mais les richesses produites ont, sur cette période, cru de 645 % en volume, soit une croissance de 400 % par personne d'âge actif.

Une politique familiale moderne pourrait contribuer à créer la force de travail et donc les cotisants de demain, permettant de garantir le financement des retraites. Ceci impliquerait aussi de relever le nombre d’actifs cotisants en faisant reculer les exclusions sociales et en relevant le taux d’emploi des femmes, ce qui nécessiterait un service public de la petite enfance pour assurer les formules de garde des enfants. Sans oublier un possible recours à l’immigration, mais dans de tout autres conditions.

Répondre aux besoins liés à la démographie. L’accroissement de l’espérance de vie est un fait positif. Politique familiale moderne, formation, salaires et emploi sont au coeur du financement des retraites. 

3. Salaires et emploi, base des cotisations

Les cotisations sociales sont calculées sur la base des salaires versés dans chaque entreprise. Mais elles sont prélevées sur la valeur ajoutée, c’est une part de la VA, hors salaires et donc prélevée sur les profits (valeur ajoutée = salaires+profits).

Ce système permet d'utiliser une partie des profits des entreprises et des richesses créées par les salariés pour financer, de façon mutualisée, un revenu pour chaque salarié retraité tout le long de sa vie hors activités professionnelles, hors subordination vis-à-vis d'un employeur, en solidarisant les salariés et les retraités. Ainsi, les entreprises sont incitées à gagner en productivité autrement qu'en faisant pression sur les salaires et l'emploi et au contraire en participant au développement des prestations retraite.

Celles-ci permettent de remplacer les salariés âgés et de renouveler la force de travail. La proposition, défendue par le PS, tendant à introduire la valeur ajoutée dans la base de calcul des cotisations patronales rendrait ces dernières dépendantes aussi des profits. La base VA serait beaucoup moins fiable que la base salaire, beaucoup plus fraudable. De même, la proposition tendant à remplacer le financement actuel des retraites par l'impôt, comme a commencé de le faire la CSG, le coupe du lien décisif à l'entreprise.

C'est aussi ce but que visent les exonérations de cotisations sociales patronales, dénommées « charges patronales » pour mieux faire croire qu'elles étouffent les entreprises. Alors que ce sont les charges financières du crédit et des dividendes qui sont écrasantes. En 2008, elles s’élevaient à 359 milliards d'euros soit 36,2 % de la valeur ajoutée des sociétés non financières contre 15,2 % seulement pour les cotisations sociales (151 milliards). 

4. Inégalités hommes-femmes.

Retraite au titre des droits directs :
femmes : 746 €, hommes: 1 550 €.
Avec les pensions de réversion :
femmes : 1 020 €,hommes 1 636 €.

Deux raisons :

- Des carrières plus courtes : hommes 42,25 ans de cotisation, femmes 29,75 ans.

- Pour pouvoir obtenir une pension plus importante, les femmes liquident leur retraite plus tard: 61,3 ans contre 59,2 ans pour les hommes ! A ne pas confondre avec l’âge de cessation d’activité. Environ 2/3 des salariés ne sont plus en activité à 60 ans. Mais 32 % des hommes passent par une situation de préretraite contre 21 % des femmes. Par contre, 18 % de ces dernières sont au chômage contre 13 % des hommes.

Salaires plus faibles et basses retraites. Un cumul des inégalités :

A) Salaires à temps complet inférieurs de 20 %.

B) Temps partiel souvent imposé : 30 % pour les femmes contre 5 % pour les hommes. Résultat : pour une carrière complète, pension de 1 027 € pour les femmes, 1 603 € pour les hommes.

Les mesures Balladur-Fillon ont particulièrement pénalisé la retraite des femmes qui a déjà perdu 20 % avec, particulièrement, le système de décote (5 % de pénalisation par année manquante).
- Les réformes programmées vont pénaliser encore davantage les femmes, 40 % d’entre elles connaissent les basses retraites.
 

Inégalités d’espérance de vie en bonne santé entre ouvriers et cadres supérieurs.
Espérance de vie à 35 ans : cadres 47 ans dont 34 sans incapacité, ouvriers 41 ans dont 24 sans incapacité.
L’écart d’espérance de vie est de 6 ans, l’écart pour l’espérance de vie sans incapacité est de 10 ans entre ouvriers et cadres supérieurs.
Causes : pénibilité du travail. Cet écart justifie pleinement la prise en compte de la pénibilité pour le départ anticipé. Le Medef doit être responsabilisé pour son financement.

5. Aggraver ce qui a échoué : NON

Les 3 réformes Balladur (1993), Fillon (2003) et le rendez-vous de 2008 ont imposé :

En 1993 :
• 40 années de cotisation au lieu de 37,5 années pour une retraite à taux plein.
• Passage des 10 aux 25 meilleures années pour le calcul de la pension aboutissant à la baisse automatique des pensions.
• Indexation des retraites sur les prix et non plus sur les salaires, conduisant à une perte de pouvoir d’achat de la retraite.

En 2003 :
• Alignement de la durée de cotisation des fonctionnaires pour une retraite à taux plein, et nouvel allongement pour tous les régimes jusqu’à 41 ans en 2012, voire 42 en 2020.
• Réduction des pensions.
• Asphyxie du financement de la retraite par répartition.
• Incitation au recours à la capitalisation.

En 2008 :
• Alignement des régimes spéciaux (SNCF, EDF-GDF, RATP) sur le régime général.
• Durée de cotisation portée à 41 ans de cotisations pour tous en 2012

Toutes ces mesures convergentes visant la régression des pensions et à l’allongement de la durée de cotisations ont dégradé l’« équilibre financier ».

Maintenant on veut aller beaucoup plus loin : repousser l’âge de la retraite, accroître la durée de cotisation, réduire le niveau des pensions. L’idée, archirabâchée, d’un partage des efforts avec un prélèvement sur les plus fortunés est un leurre visant à faire avaler la couleuvre de l’augmentation des annuités. Le débat sur un vrai financement pour garantir la répartition est interdit, afin de monter les régimes par capitalisation. Face au sacrifice des jeunes, grandes victimes du projet de Sardonyx, la solidarité entre les générations et l’action doivent se renforcer.

6. La capitalisation coulera la répartition

La répartition, système de solidarité intergénérations et interprofessions, se fonde sur le versement immédiat des cotisations des actifs employés pour financer les retraites. Ces prestations soutiennent la demande, l’emploi, la croissance réelle, incitent les  entreprises à investir. Elles permettent de rajeunir la force de travail, et contribuent au progrès de la productivité.

La capitalisation est un gâchis car les fonds, capitalisés à partir de l’épargne individuelle, vont à la finance et la spéculation. Elle nécessite des réserves financières considérables (trois fois plus que pour la répartition), donc des prélèvements plus lourds pour des prestations réduites. Ces fonds épargnés sont autant de cotisations en moins pour le système de répartition.

La capitalisation est un risque car ces fonds dépendent de la rentabilité des marchés financiers et sont soumis à leurs aléas. Le krach boursier de 2008 a fait baisser le montant des actifs des Fonds de retraite de 5 400 milliards de dollars, et le montant des pensions de 23 % dans les pays où domine ce système de retraite.

A l’opposé de la répartition on cotise sans aucune garantie sur le montant de la retraite. Certains ont ainsi tout perdu avec la faillite de leur fonds.

La capitalisation n’est pas un complément à la répartition,mais une arme pour la détruire.

7. Un service public et commun des personnes âgées

En France l’espérance de vie passe à 81 ans en 2010 et les plus de 60 ans représentent 22,6 % de la population. Ce progrès est considéré par les tenants de la domination des marchés comme une charge. Au contraire, il permettrait d’avancer vers une autre civilisation, avec un service public de sécurisation et de promotion des personnes âgées.

Sécurisation de tous les moments de la vie et promotion des activités créatrices des seniors, des retraités et des dépendants.

La question des seniors et de leur faible taux d’emploi se rattache à la sécurisation des parcours professionnels. Le service public pourrait organiser des suivis contre l’usure et la pénibilité, des formations et des mobilités professionnelles, encadrer de bons mitemps.

Les retraités. La promotion de leurs conditions de vie et de leurs activités sociales concernerait le niveau des pensions dès 60 ans. Déjà s’amorce un renversement de portée révolutionnaire : à l’opposé de leur mise à l'écart de la vie sociale, une disponibilité bien plus grande des retraités que dans la période de travail pour des relations sociales choisies et créatrices.

Le 4e âge et les dépendants. Il s’agit de la poursuite de relations sociales et culturelles, au lieu de la réduction aux traitements médicaux et de soins physiques. Pour le soutien des maisons de retraite, très inégales, les budgets publics doivent augmenter. Les services aux personnes âgées à domicile devraient surmonter leurs graves insuffisances.

8. Attaques contre les retraites dans la fonction publique

Au nom des déficits sont imposés aux fonctionnaires : salaires bloqués, suppressions d’emplois, RGPP (révision générale des politiques publiques),non remplacement d’un fonctionnaire qui part à la retraite sur 2, casse de la fonction publique.

Au nom de l’alignement sur le privé, la loi Fillon 2003 a entraîné : recul de l’âge de départ à la retraite, baisse du taux de remplacement des pensions.
Les réformes programmées : (accroissement de la durée de cotisation, de la période de référence, report de l’âge de la retraite), sans résoudre les problèmes de financement, frappent durement les fonctionnaires . Or leurs pensions sont, pour des salaires d’actifs comparables,du même ordre de grandeur que celles versées par le régime général.
Les droits familiaux liés à la maternité sont remis en cause et pénalisent encore plus les femmes. Les prétentions gouvernementales 2010 seraient fatales pour le code des pensions.

C’est pourquoi le PCF propose :

  • La prise en compte de la pénibilité et des carrières longues ;

  • Le maintien de l’âge légal à 60 ans avec les garanties pour une retraite à taux plein et des 6 derniers mois comme salaire de référence ;

  • Le retour aux 37,5 annuités pour tous, y compris les fonctionnaires pour le calcul d’une pension complète avec 75 % du salaire minimum, la revalorisation des basses retraites ;

  • L’augmentation des salaires, la reconnaissance des qualifications et des créations d’emplois qui permettront le renouvellement générationnel et faciliteront l’équilibre des comptes et caisses ;

  • L’intégration des primes, dans le calcul de la retraite, et leur assujettissement complet aux cotisations ;

  • La prise en compte des années de formation pour la durée de cotisations.

9. Réforme du financement : les propositions du PCF

  • Faire cotiser les revenus financiers des entreprises et des banques au même taux que la cotisation sociale patronale assise sur les salaires.

  • Principe des cotisations sociales. Celles-ci doivent rester fonction des salaires versés dans chaque entreprise. Mais le taux des cotisations patronales serait modulé selon le rapport « salaires / valeur ajoutée ». Cela responsabiliserait socialement les entreprises en les incitant à augmenter la part des salaires dans la valeur ajoutée (politique salariale, emplois, qualifications) ; à gagner en productivité en baissant d'autres coûts dans l'entreprise que les coûts salariaux : les coûts en capital ; à ne pas céder aux sirènes de la croissance financière des capitaux (OPA, placements financiers, spéculations, exportations de capitaux…).

 

L’objectif de ces deux propositions serait d’augmenter fortement les recettes de cotisations sociales avec un effet de ciseaux positif. Dans un premier temps, la « taxation » des revenus financiers rapporterait beaucoup (22 milliards d'euros pour les


Appel pour la ré-ouverture des urgences chirurgicales de nuit de l’actuel hôpital public de Melun
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"le directeur continue son sabotage de l'hôpital public".
Syndicat CGT des personnels du centre hospitalier de Melun
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Festival Pour un Autre Monde
Le Festival pour un Autre Monde est une tribune libre ou acteurs et militants politiques de gauche ont l’occasion de prendre la parole et de confronter leurs idées.
Le Festival Pour un Autre Monde est devenu en 8 ans le rendez-vous alter-mondialiste du sud Seine-et-Marne, mobilisant annuellement environ 2.000 festivaliers, 200 techniciens, militants et bénévoles ainsi que 200 artistes de tous les styles. Reconnu « acteur culturel » par le Conseil Général de la ...
Lire la suite - 25-05-2010

Le Festival Pour un Autre Monde est devenu en 8 ans le rendez-vous alter-mondialiste du sud Seine-et-Marne, mobilisant annuellement environ 2.000 festivaliers, 200 techniciens, militants et bénévoles ainsi que 200 artistes de tous les styles. Reconnu « acteur culturel » par le Conseil Général de la Seine-et-Marne lors des Rencontres de la Jeunesse en 2007 dont il fut l’un des partenaires, le Festival pour un Autre Monde fidélise année après année un public composé de personnes de tous âges, et de toutes cultures. Organisé avec le soutien des communistes de l’agglomération melunaise et du département, ce rendez-vous d’idéalistes et de militants, pour un monde plus juste, grandit chaque année un peu plus toujours dans un esprit d’ouverture. Au cœur du Festival, de nombreux artistes locaux, musiciens, graffeurs, percussionnistes, comédiens ou jongleurs, des associations d’envergure locale et nationale qui militent jour après jour pour un autre monde. Simultanément, le Festival pour un Autre Monde est une tribune libre ou acteurs et militants politiques ont l’occasion de prendre la parole et de confronter leurs idées aux réactions tout aussi libres des festivaliers.
La Charte du Collectif d’Organisation
Le Festival Pour un Autre Monde, c’est avant tout un groupe étendu de jeunes seine et marnais qui croient possible un monde différent, respectueux de l’humain comme de son environnement. C’est une réunion festive et ouverte sur toutes les formes d’art, un tremplin pour les groupes locaux, la découverte du monde associatif et militant à des échelles variées. Cette initiative originale veut prouver que chaque geste, chaque engagement, est une pierre à l’édification, ensemble, d’un monde meilleur. Elle permet à chacun d’y exprimer ses talents, d’y faire des rencontres et d’élargir son réseau, depuis les premières réunions et jusqu’à l’évènement au printemps.
Tous les artistes, militants, techniciens, et tous ceux participant de près ou de loin au projet travaillent bénévolement, dans un esprit désintéressé de solidarité et d’engagement, quelque soit la forme d’expression choisie. Libre à chacun de faire, à titre personnel, un geste supplémentaire en achetant un ou plusieurs bons de soutien afin de faire vivre l’initiative.
Les structures sont prêtées par des mairies, des organisations, des associations, adhérant à l’esprit du Festival. Le matériel de régie et de scène est loué auprès d’un même partenaire à un prix particulièrement amical, nous permettant de réaliser une prestation technique de plein air inégalée en Seine-et-Marne.
Le Festival pour un Autre Monde ne fait appel à aucun professionnel rémunéré pour monter les structures, les sonoriser ou les électrifier. C’est un des engagements du collectif d’organisation et de tous ceux qui le soutiennent, en plein air et dans la convivialité, les semaines précédant le Festival. Le collectif ne répète jamais assez que les bonnes volontés sont également les bienvenues pour les trois jours de démontage.
Les associations à but non lucratif ne payent pas de forfait pour leur stand, comme cela se fait sur certains évènements, et le collectif d’organisation du Festival s’engage à leur fournir matériel et soutien logistique. Les responsables de stand à vocation commerciale s’engagent à prendre deux carnets de bons de soutien, pour un montant de 120€. Les formations artistiques sont défrayées pour le matériel qu’elles utilisent pendant le Festival (peinture, combustibles, etc.). Chaque artiste, peut se rendre une fois sous la tente catering afin d’y échanger son ticket contre un repas (boisson comprise).
Côté politique, ce projet est mené à bien grâce au soutien du Parti Communiste Français, avec la Fédération de Seine-et-Marne. De nombreuses personnalités politiques locales et nationales ont déjà répondu présentes à notre invitation pour échanger leurs idées avec les festivaliers. Toutes les formations progressistes de gauche sont annuellement invitées au Festival pour un Autre Monde, dans un réel - et non factice ou médiatique - esprit d’ouverture.
S’investir dans ce Festival en y participant, ou simplement en y venant, l’appréciant et le faisant connaître, c’est aussi démontrer son désir de vivre Autrement.
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Pierre Laurent :
Fin de la retraite à 60 ans, la réforme ne doit pas passer !
Rassemblement du PCF le 27 mai à 14h, Place d’Italie à Paris.
La vérité a fini par faire son chemin, le gouvernement a décidé de repousser l’âge légal de départ : ils ont osé, la fin de la retraite à 60 ans est programmée. La droite a délibérément menti aux français depuis des mois. Elle veut mettre en pièce une conquête majeure pour laquelle les salariés ont ...
Lire la suite - 25-05-2010

La vérité a fini par faire son chemin, le gouvernement a décidé de repousser l’âge légal de départ : ils ont osé, la fin de la retraite à 60 ans est programmée. La droite a délibérément menti aux français depuis des mois. Elle veut mettre en pièce une conquête majeure pour laquelle les salariés ont cotisé toute leur vie.
Alors que les banques et les marchés financiers, responsables de la crise financière que nous connaissons, sont portés à bout de bras à coups de centaines de milliards d’euros, la pression la plus abominable est mise sur les salariés, sur ceux qui espéraient pouvoir avoir du temps pour eux, pour leur famille et non plus sous l’autorité d’un employeur.
Nous ne laisserons pas faire cette injustice, cette expropriation du faible par le fort. L’heure est au rassemblement le plus large, de tous ceux pour qui la justice sociale a encore du sens.
J’appelle les forces politiques de gauche et écologiques à déployer par tous les moyens la mobilisation et à tout faire pour assurer le succès de la journée d’action et de grève organisée par les syndicats le 27 mai.
La réforme ne doit pas passer et le PCF se battra aux côtés des salariés pour la faire échouer.
Marie-George Buffet, Secrétaire nationale du PCF, Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF ainsi que des élu-e-s et militant-e-s communistes participeront à la journée d’action du 27 mai. Le rendez-vous est fixé à 14h, Place d’Italie à Paris.
Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF
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Aides aux banques
Sarkozy nous a menti
Le président de la République avait annoncé que le plan de sauvetage des banques rapporterait 1,4 milliard d’euros. La Cour des comptes le dément vertement.
« Cet argent, il n’a pas été donné. Cet argent a été prêté. Cet argent a rapporté des intérêts. (…) Aujourd’hui on a les résultats, c’est 1...
Lire la suite - 22-05-2010

Le président de la République avait annoncé que le plan de sauvetage des banques rapporterait 1,4 milliard d’euros. La Cour des comptes le dément vertement.
« Cet argent, il n’a pas été donné. Cet argent a été prêté. Cet argent a rapporté des intérêts. (…) Aujourd’hui on a les résultats, c’est 1,4 milliard d’euros qui rentreront dans les caisses et qui seront utilisés en faveur des ménages les plus modestes », avait promis le président de la République, en mars, lors d’un déplacement à Saint-Quentin (Aisne). Faux? ! L’État devrait empocher de la part des banques la somme de 1,3 milliard d’euros à la fin 2010. Mais – et tout est dans ce « mais » –, « il faut déduire de ce montant divers coûts indirects. Le gain budgétaire se limite alors à 850 millions d’euros », estime la Cour des comptes dans son rapport rendu public jeudi. Didier Migaud, le successeur de Philippe Séguin à la tête de l’institution, va plus loin? : « Les concours publics aux banques ont permis de générer des recettes à court terme mais, à moyen terme, les 2,4 milliards de recettes reçus des banques ne suffisent pas à financer l’ensemble des mesures adoptées, qui ont fait gonfler le bilan de l’État d’environ 11,8 milliards d’euros. »
À titre d’exemple, l’endettement supplémentaire occasionné à l’État pour pouvoir prêter de l’argent aux banques (350 millions d’euros par an) fait que « l’État perd chaque année et pendant vingt-cinq ans 125 millions d’euros ». En résumé, l’État risque de perdre de l’argent. Un constat d’autant plus accablant pour le gouvernement qu’il s’est privé, selon la Cour des comptes, de 5,8 milliards d’euros en rachetant leurs actions à un prix unitaire « très bas », bien inférieur au cours de la Bourse. Christine Lagarde, ministre de l’Économie, a immédiatement réagi. L’hôte de Bercy conteste « la méthodologie » retenue par l’institution pour « estimer les coûts indirects ou différés du plan ». Selon la ministre, le plan a « rapporté jusqu’ici à l’État 2,23 milliards d’euros ». Au-delà de l’aspect budgétaire, si l’institution juge que le plan mis en place était « utile et efficace » pour « stabiliser le marché bancaire », elle relève que les banques n’ont pas respecté leurs objectifs. « Les banques ont donné, semble-t-il, au cours du premier semestre 2009 la priorité à l’amélioration de leur bilan et à la reconstitution de leurs marges », dénonce Didier Migaud.
Clotilde Mathieu
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Sauvegarde et développement du service public de santé à Melun.
Une question orale au gouvernement déposée par Michel Billout sénateur communiste.
Réponse le mardi 29 juin en séance (en direct sur le site internet du senat)
M. Michel Billout attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les dysfonctionnements de l'hôpital de Melun, sur la nécessité d'y remédier et d'en tirer les enseignements dans le projet de nouvel ...
Lire la suite - 20-05-2010

Réponse le mardi 29 juin en séance (en direct sur le site internet du senat)
M. Michel Billout attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur les dysfonctionnements de l'hôpital de Melun, sur la nécessité d'y remédier et d'en tirer les enseignements dans le projet de nouvel hôpital pour en faire un établissement 100 % public.
Depuis plus d'un an, le bloc opératoire de Melun est fermé à partir de 17 h en semaine. De fait, les malades qui déclenchent des complications en fin d'après midi ou en début de soirée, les patients arrivés en urgence sont envoyés dans un autre établissement ou opérés en maternité lorsque leur cas est jugé vital, à condition que le bloc soit libre. Lorsque plusieurs patients se trouvent dans une situation d'urgence, le personnel médical doit faire un choix et prendre le risque de faire patienter les malades jusqu'au lendemain ou les faire transférer en espérant que tout se passe bien.
De fait, pour justifier la fermeture du bloc opératoire, la direction a pris en compte les actes à partir de minuit mais a décidé de fermer de fait dès 17 h. Une création inter-hospitalière et un groupement de coopération sanitaire avec le CH de Montereau a été décidée à l'époque mais sans réels moyens tant au niveau des capacités d'accueil que des personnels : la permanence en chirurgie viscérale n'étant pas assurée toutes les nuits à Montereau, cette collaboration est devenue caduque dans la réalité. Cette fermeture du bloc chirurgical met en péril la vie des patients et affaiblit grandement l'hôpital. En 2008, on y comptait six chirurgiens viscéraux pour seulement deux et demi aujourd'hui. Depuis janvier 2010, l'hôpital a perdu son agrément pour la cancérologie chirurgicale depuis que ses patients sont envoyés systématiquement dans le privé.
Les personnels auraient pu espérer que cette hémorragie s'arrête avec la création d'un nouvel hôpital sur Melun si le projet de départ ne prévoyait de confier à un partenaire privé l'ensemble des opérations chirurgicales planifiées et de ne conserver que les urgences.
Au vu des dysfonctionnements constatés et des difficultés budgétaires de l'hôpital public provoquées par de trop nombreux transferts vers le secteur privé, il souhaiterait connaître les raisons qui poussent le Gouvernement à privatiser la santé sur le secteur du sud Seine-et-Marne, et il demande que le projet du futur hôpital soit 100 % public afin de permettre à cet établissement d'avoir les moyens de son fonctionnement et de son développement futur au profit d'un bassin de recrutement de 300 000 habitants, en perpétuelle augmentation.
Il souhaite également être assuré que ce futur hôpital verra réellement le jour à Melun dans la mesure où l'Agence régionale de santé semble réfléchir à un projet de territoire qui pourrait envoyer les patients de Melun sur le futur hôpital d'Evry-Corbeil qui devrait ouvrir ses portes en mai 2011, solution qui avantagerait sans aucun doute l'implantation et le développement du tout nouveau complexe de santé envisagé par la clinique privée Saint-Jean l'Ermitage à Sénart. Il souhaite enfin connaître les dispositions que compte prendre le Gouvernement pour que la sécurité sanitaire qui n'est plus assurée en soirée et la nuit sur le secteur de Melun soit rétablie.
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Plan d’aide à l’euro :
l’UE cède aux exigences des marchés financiers !
Le plan adopté par l’UE ce week-end envoie un signal catastrophique : ce serait aux peuples européens de payer la crise, pas aux marchés financiers. Il témoigne de l’échec des réponses mises en œuvre depuis le début de la crise qui ont mobilisé des centaines de milliards d’euros pour les banques san...
Lire la suite - 11-05-2010

Le plan adopté par l’UE ce week-end envoie un signal catastrophique : ce serait aux peuples européens de payer la crise, pas aux marchés financiers. Il témoigne de l’échec des réponses mises en œuvre depuis le début de la crise qui ont mobilisé des centaines de milliards d’euros pour les banques sans rien résoudre. Il est aussi l’aveu que le traité constitutionnel européen qui a été imposé aux peuples est devenu inapplicable. Et nombre de ses dispositions s’apparentent à un coup de force contre la démocratie, contre les souverainetés nationales.
C’est un tournant historique qui constitue une fuite en avant très grave vers de nouvelles crises. Cela conforte la mobilisation de celles et ceux qui, comme le PCF, demandent depuis 2005 que soit redondée la construction européenne.
Le plan vise à renforcer encore plus le carcan du pacte de stabilité et le Fonds de stabilisation créé serait assorti de conditions d’éligibilité draconiennes qui tendront à miner le « modèle social européen » et à briser les ressorts de la croissance réelle. De la même façon, l’achat direct par la BCE de titres d’État ne viserait qu’à sauver les profits bancaires et les capitaux financiers sur-accumulés. Ces dispositions vont peut-être calmer temporairement la spéculation, mais elles vont s’avérer très vite contradictoires car elles tendent à écraser l’emploi, la formation, les salaires, les services publics, la relance de l’activité.
Le PCF condamne ces dispositions et les plans de rigueur qui les accompagnent et demande à ce que le pacte de stabilité soit mis en cause pour une relance concertée des services publics en Europe. La politique monétaire de la BCE doit être réorientée et placée sous contrôle démocratique : l’achat de titres de dettes publiques comme nous l’avions proposé doit servir une croissance utile socialement. Dans ce même but, nous proposons la mise en place d’un fonds européen, non pour soutenir la finance comme cela vient d’être décidé, mais pour le développement social et écologique.
Face à la dictature des marchés financiers et au coup de force des gouvernements de l’Union européenne, le PCF appelle à un rendez-vous de lutte et de colère le 19 mai à la rotonde au métro Jaurès. Ce rassemblement sera marqué par le témoignage de salariés en lutte contre le plan de rigueur et par la présence de Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF et députée, Pierre Laurent, coordinateur national du PCF et Patrick Le Hyaric, rédacteur en chef du journal l’Humanité et député européen. A cette occasion, le PCF présentera ses propositions pour favoriser un rassemblement populaire autour de solutions réellement anti-crise.
Parti communiste français
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Voici le visage du futur établissement de santé de Melun.
En attendant le visage des futurs clients devant les dépassements d'honoraires ! Vu le manque de moyen et le candidat choisi pour sa construction, c'est peut-être un hôpital mort-né.
Un projet de 680 lits qui associe l’hôpital de la ville et la clinique des Fontaines. Quatre candidats étaient en lice : les groupes Eiffage, Vinci et Bouygues, ainsi que le duo Besix & AIA (Architectes Ingénieurs associés), qui a été sélectionné.
Selon un communiqué de la ville de Melun et de l...
Lire la suite - 11-05-2010

Un projet de 680 lits qui associe l’hôpital de la ville et la clinique des Fontaines. Quatre candidats étaient en lice : les groupes Eiffage, Vinci et Bouygues, ainsi que le duo Besix & AIA (Architectes Ingénieurs associés), qui a été sélectionné.
Selon un communiqué de la ville de Melun et de l’hôpital, « le projet retenu a notamment convaincu par la marque urbaine et architecturale à l’entrée de la ville et la réponse apportée aux besoins exprimés par le personnel. La dimension humaine pour les futurs patients et les personnels, avec le parvis, le hall tout en hauteur et des circuits simples, a également séduit. »
Les lauréats sont ravis. « On est extrêmement contents car c’est un très beau projet », s’enthousiasme René Jordens, le directeur du groupe commercial belge Besix. Il compte 20000 salariés dans le monde et affiche un chiffre d’affaires de 2 milliards d’euros par an. « On a déjà construit la tour CBX (NDLR : aujourd’hui Dexia) de 143 m à La Défense. Mais aussi le centre de protonthérapie à Orsay pour l’Institut Marie-Curie, le gros œuvre de l’usine d’enrichissement d’uranium à Pierrelatte pour Areva. Et on a commencé la construction d’un hôpital à Abu Dhabi (aux Emirats arabes unis) pour 940 millions d’euros. »
De quoi redonner confiance à tout le monde. « L’agence régionale d’hospitalisation avait donné son accord pour le financement d’études lourdes pour 5 millions d’euros. Quant au financement de l’Etat, nous nous sommes rendus avec la sénatrice Colette Mélot au cabinet de la ministre de la Santé. On nous a assuré que le projet de Melun était prioritaire en Ile-de-France dès l’ouverture de la fenêtre de dépôt des dossiers, à la fin du premier semestre 2010 ou au début du second semestre. »
Sophie Bordier - Le Parisien
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MELUN :
Logements et pôle d’activités à l’Almont
La ville de Melun a cédé le terrain situé à l’angle des rues Paul-Valéry et Jean-Moulin à Melun à la société Eiffage. Lors du dernier conseil municipal, les élus l’ont autorisée à déposer une demande de permis de construire. A l’emplacement du terrain de sport, Eiffage prévoit le programme suivant :...
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Europe :
Et si l’on s’inspirait de l’exemple du Conseil National de la Résistance pour résister à la déferlante libérale
Face au monument aux morts de ma commune, Creuzier le Vieux, je pensais à mon père, lieutenant dans les Francs tireurs et partisans, à ses frères, fils d’immigrés espagnols, tous résistants au nazisme, et plus particulièrement à mon oncle Emile, capitaine Michel, qui, la libération de l’Allier effec...
Lire la suite - 10-05-2010

Face au monument aux morts de ma commune, Creuzier le Vieux, je pensais à mon père, lieutenant dans les Francs tireurs et partisans, à ses frères, fils d’immigrés espagnols, tous résistants au nazisme, et plus particulièrement à mon oncle Emile, capitaine Michel, qui, la libération de l’Allier effectuée, rejoignit l’armée de De Lattre de Tassigny.
Je pensais à toutes celles et à tous ceux qui, au prix de leur vie, ont lutté pour la liberté et pour un monde de paix plus juste, plus fraternel, plus solidaire. Et qui ont permis, en 1945, dans un pays dévasté par la guerre, la mise en place d’importantes politiques sociales, comme par exemple l’instauration de la sécurité sociale, ou économique avec les nationalisations de grands secteurs industriels et bancaires. Propositions qui étaient au coeur du programme du Conseil National de la Résistance, programme qui dans l’instant présent mérite une relecture tant il est d’actualité puisque qu’au delà des nombreuses propositions qu’il formulait il indiquait qu’il fallait mettre en place "une organisation rationnelle de l’économie assurant la subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général".
Vous avez bien lu : "La subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général" !!!
Tout le contraire de ce que nous vivons aujourd’hui où l’intérêt des actionnaires, des spéculateurs et des plus fortunés priment sur l’intérêt général. Et celà avec l’aval de celles et ceux qui nous gouvernent qui,sans même parler du programme du Conseil national de la Résistance, tournent aussi le dos à la Constitution française de la 5éme république qui dans son préambule indique : "Le peuple français proclame solennellement sont attachement aux droits de l’homme et aux principes de souveraineté nationale tels qu’ils ont été définis par la déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946".
Que disaient ces deux constitutions :
- Celle de 1789 dans son article 1er indiquaient : "Tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit"
- Celle de 1946 indiquaient notemment : "Chacun a le devoir de travailler et d’obtenir un emploi", "tout bien, toute entreprise,dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir propriété de la collectivité". "La nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement", etc.
Je rajouterai à celà les différentes chartes et déclarations internationales signées par la France.
Comme par exemple la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 dec 1948 qui indique dans son article 23 : "Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail,à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage. Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale ..." ou dans son article 25 : "Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien être et ceux de sa famille, notamment pour l’alimentation, l’habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ..."
Comme également la Convention européenne des droits de l’homme adopté en 1950 à l’initiative du Conseil de l’Europe (à ne pas confondre avec l’Union européenne puisque le Conseil de l’Europe rayonne de l’Atlantique à l’Oural,projet cher au Général de Gaulle et comprend 47 Etats.Un Conseil de l’Europe dont l’action mériterait d’être réévaluée) et sa charte sociale européenne adoptée en 1961 et révisée en 1996 qui indique notemment : "Toute personne a droit à la protection contre la pauvreté et l’exclusion sociale", "Tous les travailleurs ont droit à la dignité dans le travail", etc.
Que nous sommes loin dans la France de 2010 de la mise en oeuvre de ces droits énumérés dans la Constitution et dans les conventions et chartes internationales signées par la France ! 8 millions de personnes vivent au dessous du seuil de pauvreté, 2 millions de travailleurs sont pauvres, 3,5 millions de personnes sont mal ou pas logées, des suicides au travail de plus en plus nombreux, etc.
Et à l’autre bout de la société quelques dizaines de milliers de personnes qui vivent dans l’opulence et la richesse, bénéficiaire des largesses du capitalisme quand l’immense majorité de nos concitoyens en sont les victimes.
Et l’on nous parle d’un tour de vis supplémentaire pour les salariés, les artisans, les retraités, les sans emplois, etc. Nicolas Sarkozy met en application cette phrase d’Alphonse Allais : "il faut prendre l’argent où il se trouve, c’est à dire chez les pauvres. Bon d’accord, ils n’ont pas beaucoup d’argent mais il y a beaucoup de pauvres".
Bien sûr on disserte sur la crise financière et la mondialisation,sur la Chine et les USA et que face à celà il n’y a pas d’autres alternatives que de se serrer la ceinture pour retrouver de la "compétitivité".
Vous avez dû noter comme moi que ces journalistes et ces économistes bien en cours, ces grands patrons, ces ministres et ces parlementaires qui, à longueur d’antennes, déversent leur idéologie libérale ne parlent à aucun moment, eux, de faire des efforts, par exemple de diminuer leur propre rémunération. Mais c’est connu les conseilleurs ne sont pas les payeurs. Je me demande cependant si on ne devrait pas demander à ces apôtres de la rigueur de rendre public leur patrimoine et leur rémunération !!!
Les grands patrons et les spéculateurs peuvent dormir tranquille, ils n’ont rien à craindre de ce gouvernement. Et les références du "grand communicateur" Nicolas Sarkozy à Guy Mocquet et à la Résistance ne changent rien à cette réalité : Le Président de la République, par son action concrète, tourne le dos aux idéaux affirmés par le Conseil national de la Résistance. Il est entrain de refermer définitivement (les précédents gouvernements avaient déjà commencé à le faire) la parenthèse ouverte en 1936 avec le front populaire, qui s’était accélérée en 1945, de mise en oeuvre de politiques publiques pour le plus grand nombre, en particulier pour les plus faibles.
La grande bourgeoisie d’affaires qui dans sa grande masse avaient été exclues du champ politique à la Libération pour collaboration avec Pétain et les nazis se retrouvent désormais au coeur du pouvoir d’Etat.
Face à cette dégradation sociale et économique et à l’aggravation qui s’annonce,face au recul de civilisation qui se profile il est plus que temps de réagir. Comme celà a pu se faire dans les années 30 face à la grande crise et dans les années 40 face au nazisme. Certes les situations sont différentes mais l’expérience peut servir aujourd’hui.
Retour sur le Conseil national de la Résistance. Si son programme était extrêmement innovant pour l’époque,sa constitution l’était également puisqu’il regroupait tous les mouvements de résistance, les partis et les syndicats qui étaient dans la lutte contre le nazisme et le régime de Pétain. Par delà les différences et les divergences des uns et des autres, malgré les contentieux très puissants qui pouvaient exister, ils ont su les uns et les autres s’unir sur des objectifs communs et un programme à mettre en oeuvre au lendemain de la Libération.
Dans une situation économique,sociale et politique aussi grave n’est-il pas temps de s’inspirer de l’exemple du Conseil national de la Résistance ? On ne va pas me dire qu’il est impossible que toutes les forces politiques, sociales, syndicales, associatives, etc qui se reconnaissent dans les valeurs de justice, de solidarité, de dignité humaine, d’égalité, d’équité, de laïcité, de citoyenneté, de paix et de coopération, ne se retrouvent pas pour construire du commun dans la riposte mais aussi pour une politique alternative au libéralisme ?
L’heure étant grave il est temps de sortir de l’esprit de "chapelle", de cette atomisation mortifère pour notre démocratie. Je partage l’idée exprimée par certains de construire un nouveau Front populaire, mais celà doit se faire sans exclusive, ouvert sur toutes les forces de la transformation sociale qu’elles soient associatives, politiques et syndicales et bien entendu sans esprit de pouvoir. Par une telle démarche soyons en certains nous redonnerons espoirs à nos concitoyens.
Il est donc temps pour le politique de se tourner vers la société civile, de faire confiance à celle ci, de construire avec elle et d’arrêter de ne jurer que par l’élection présidentielle,simple expression d’une monarchie républicaine qui n’a rien à voir avec une démocratie citoyenne, indispensable pour faire face aux enjeux sociaux et économiques auxquels notre pays est confronté. L’avenir d’une Nation ne dépend pas d’un seul homme, ou d’une seule femme mais de la participation et de l’intervention de tous.C’est ce qui fait la force d’une Nation. Comme ont su le démontrer les forces de la Résistance il y a plus de 65 ans.
Malheureusement à droite comme à gauche, alors que l’orage dévastateur gronde au dessus de nos têtes certains sont déjà branchés sur 2012, année de l’élection présidentielle, preuve là aussi que pour un certain nombre d’homme et de femmes politiques l’ambition personnelle a remplacé l’intérêt général.
Ayons le courage de remettre en cause l’élection au suffrage universel du Président de la République, monarque des temps modernes et de proposer une 6éme République solidaire et citoyenne faite par et pour le peuple ! Loin du règne des élites et des experts.
Décidément 65 ans aprés le Conseil National de la Résistance et son programme sont d’une extraordinaire modernité.
Jean Claude Mairal
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Grèce :
les Député-e-s communistes et républcains voteront contre le plan du gouvernement.
Les Député-es communistes et républicains voteront contre le plan soumis par le gouvernement aujourd’hui à l’Assemblée nationale et abusivement qualifié de « plan d’aide » à la Grèce. Il s’agit, en effet, d’un dispositif dont l’unique objectif est de renflouer les marchés financiers et les banques q...
Lire la suite - 04-05-2010

Les Député-es communistes et républicains voteront contre le plan soumis par le gouvernement aujourd’hui à l’Assemblée nationale et abusivement qualifié de « plan d’aide » à la Grèce. Il s’agit, en effet, d’un dispositif dont l’unique objectif est de renflouer les marchés financiers et les banques qui ont enfoncé la Grèce dans la crise en spéculant sur la dette publique de ce pays.
Au passage, l’Etat français, de la manière la plus immorale qui soit, envisage de tirer bénéfice de cette opération en encaissant 160 millions de bonus au titre des intérêts d’un prêt dont le taux avoisinera les 5%.
Ce qui est présenté, de Paris à Berlin, comme un geste de solidarité à l’égard de la Grèce, vise en réalité à garantir les profits des banques françaises et européennes en contre partie d’un plan d’austérité drastique pour le peuple grec qui devrait supporter des sacrifices sans précédent en matière de salaires, d’emploi, de protection sociale etc...
Ces orientations particulièrement injustes socialement ne feront que plonger un peu plus la Grèce dans les difficultés. Les Député-e-s communistes et Républicains dénoncent cette loi d’airain qui inspire aussi la politique développée par le gouvernement français à l’encontre des fonctionnaires et des salariés de notre pays.
Le peuple grec et la Grèce ont besoin de mesures inspirées d’une toute autre logique favorisant les coopérations, l’emploi, le pouvoir d’achat et répondant aux besoins sociaux.
DEPUTE-E-S COMMUNISTES et REPUBLICAINS
ROLAND MUZEAU, PORTE-PAROLE, JEAN-PIERRE BRARD
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Sondage IFOP:
une majorité des Français affirment qu’ils s’en sortent « difficilement » avec leurs revenus.
58 % des Français disent s’en sortir « difficilement » avec les revenus de leur foyer. C’est de que dévoile un sondage IFOP paru dimanche 2 mai 2010 dans « Sud Ouest Dimanche ». Ce sondage a été réalisé au téléphone auprès d’un échantillon représentatif de 1 016 personnes.
14 % avouent même qu’i...

SNCF :
le gouvernement doit ouvrir les négociations
sur l’ensemble des revendications
Lettre envoyée hier, par Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF et Conseiller régional d’Île-de-France, au Premier Ministre François Fillon, à propos du rôle de l’État dans le conflit social à la SNCF.
« Alors que depuis six jours des milliers de cheminots sont mobilisés, la direction fait...
Lire la suite - 14-04-2010

Lettre envoyée hier, par Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF et Conseiller régional d’Île-de-France, au Premier Ministre François Fillon, à propos du rôle de l’État dans le conflit social à la SNCF.
« Alors que depuis six jours des milliers de cheminots sont mobilisés, la direction fait le choix de la poursuite du conflit en conditionnant l’ouverture de négociations à l’arrêt du mouvement. Un tel refus est pour le moins surprenant dans une grande entreprise publique dont les choix stratégiques ont des conséquences directes sur la vie de l’ensemble de nos concitoyens, et en Île-de-France, des millions de Franciliens pour lesquels ce service public est indispensable.
En effet, la qualité du service et l’avenir de la SNCF elle-même sont aujourd’hui interrogés par les 22 000 emplois supprimés depuis 2002 au sein de l’entreprise et les 3700 suppressions supplémentaires programmées en 2010. La progression de la souffrance au travail dans notre société nécessite par ailleurs, dans cette entreprise comme partout en France, l’engagement d’un dialogue sérieux sur les conditions de travail des agents. Enfin, vous conviendrez que le choix de la direction de la SNCF de restreindre la part de ses moyens consacrés au fret ferroviaire va à l’encontre de la nécessaire réponse à apporter au défi posé par la crise environnementale actuelle.
En portant des propositions sur l’emploi, les conditions de travail et le fret ferroviaire, les cheminots visent la défense et la promotion du service public.
Des milliers d’usagers attendent eux aussi l’ouverture immédiate de négociations. Le règlement de ce conflit relève de l’intérêt de la population et de la SNCF.
Aussi, je vous demande, Monsieur le Premier Ministre, de bien vouloir vous prononcer en faveur de l’ouverture, sans aucun préalable, de négociations sur l’ensemble des revendications des agents en grève. »
Pierre Laurent, Coordinateur national du PCF

Retraites : début de la concertation au ministère du Travail
Au total, huit rencontres doivent avoir lieu au ministère du Travail jusqu'à 18h. Le défilé des partenaires sociaux sera surtout l'occasion pour les différentes parties d'affirmer leurs positions.
"La question de la durée ou de l'âge [sont un] point de blocage"...

Communiqué du RéSEL
Reprise des expulsions :
le gouvernement met de l’huile sur le feu
Communiqué du RéSEL
Nous, associations et organisations du Réseau Stop aux expulsions, RéSEL, constatons que les mises à la rue ont commencé un peu partout en France et dénonçons l’inaction du secrétaire d’État au Logement face à la reprise et à l’augmentation prévisible des expulsions locatives...
Lire la suite - 12-04-2010

Communiqué du RéSEL
Nous, associations et organisations du Réseau Stop aux expulsions, RéSEL, constatons que les mises à la rue ont commencé un peu partout en France et dénonçons l’inaction du secrétaire d’État au Logement face à la reprise et à l’augmentation prévisible des expulsions locatives, sans relogement, dans notre pays.
C’est dans ce contexte que les partenaires sociaux du 1% logement ont lancé une nouvelle version de la Garantie des Risques Locatifs (GRL), véritable serpent de mer de la garantie sur les impayés, depuis que les loyers ont atteint des niveaux élevés.
Contrairement aux affirmations du Secrétaire d’Etat au logement, la GRL est une mesure qui va accroître le nombre d’expulsions et les accélérer, car cette disposition est conçue pour garantir aux bailleurs le paiement de loyers chers :
- Le bailleur est assuré sur les risques d’impayés lorsque le locataire consacre jusqu’à 50% de ses revenus au paiement du loyer. Le risque d’impayé est donc plus élevé,
- Les compagnies d’assurance prennent en charge la procédure d’expulsion, qui seront donc exécutées plus rapidement et donneront lieu à des poursuites incessantes par des sociétés de recouvrement.
La promotion de la GRL est mensongère, car elle laisse croire que les rapports entre les bailleurs et les locataires sont pacifiés alors que ces derniers n’ont jamais depuis le 19e siècle été soumis à une telle exploitation et une telle ponction sur leurs salaires.
Se posant en défenseur du droit de propriété absolu et de la rente locative, Mr Apparu soutient finalement tous les excès et les abus des bailleurs privés, sans prévoir la moindre contrepartie pour les locataires qui subissent non seulement les loyers les plus chers de notre histoire, mais doivent aussi affronter la crise sociale et l’érosion de leurs revenus.
La réponse à la crise du logement et à la hausse des expulsions passe notamment par un rééquilibrage des rapports locatifs :
- le retour à des niveaux de loyers et de prix conformes aux revenus des ménages dans notre pays,
- le renforcement de la stabilité résidentielle, dont les ménages modestes ont besoin,
- la remise à plat des garanties préalables exigées par les bailleurs
- un moratoire des expulsions et un relogement préalable
Le RéSEL a organisé les manifestations du 13 mars dans toute la France contre le retour des expulsions locative, et a revendiqué :
- Un moratoire sur les expulsions locatives ;
- Le droit à un logement stable, au lieu de la précarisation des locataires ;
- L’encadrement des loyers et des charges, la taxation de la spéculation immobilière, pour rendre le logement accessible à tous ;
- La réalisation massive de vrais logements sociaux ;
- L’application de la loi de réquisition
- Le refus de la marchandisation du logement social et l’abrogation de la loi Boutin.

Retraites : Pas touche à l’avenir !
Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites, composé d’experts, de politiques et de syndicalistes) livrera ses préconisations mercredi 14 avril à midi lors d’une Conférence de presse.
Le COR (Conseil d’Orientation des Retraites, composé d’experts, de politiques et de syndicalistes) livrera ses préconisations mercredi 14 avril à midi lors d’une Conférence de presse.
La seule réunion plénière de ce Conseil aura lieu le matin même, le volumineux rapport sera remis, pour lecture,...

Augmentation du prix du gaz
Le gouvernement laisse la voie libre aux spéculateurs
La commission de régulation de l’énergie a, sans grande surprise, validé l’augmentation de 9,7% des tarifs du gaz au 1er avril. Alors que les Français ont subi de plein fouet une période de grand froid qui a sérieusement alourdi leur facture énergétique, que la prime à la cuve n’a pas été reconduite...
Lire la suite - 25-03-2010

La commission de régulation de l’énergie a, sans grande surprise, validé l’augmentation de 9,7% des tarifs du gaz au 1er avril. Alors que les Français ont subi de plein fouet une période de grand froid qui a sérieusement alourdi leur facture énergétique, que la prime à la cuve n’a pas été reconduite au plus grand mépris des difficultés des ménages les plus modestes, le Gouvernement tourne le dos encore une fois à nos concitoyens.
En effet, le groupe GDF Suez, anciennement Gaz de France privatisé par les bons soins de Nicolas Sarkozy, fixe désormais en lieu et place du Ministre, les tarifs du gaz.
L’Etat se désengage totalement de l’évolution des tarifs réglementés et se décharge de sa responsabilité envers les consommateurs. Il est urgent que la solidarité s’exerce et que le gouvernement intervienne pour revoir à la baisse les tarifs réglementés du gaz, baisse justifiée par la chute des prix du pétrole en 2009.
Le diktat du privé sur les hausses tarifaires nécessite de revenir sur les modalités de fixation des tarifs de l’énergie, sur la maîtrise publique et d’assurer une plus grande transparence sur la formule tarifaire que ce soit pour le gaz ou l’électricité.
Les sénateurs de groupe CRC-SPG travailleront dans ce sens lors de l’examen du projet de loi de nouvelle régulation du marché électrique. Ils demandent d’ores et déjà au Gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour faire annuler la hausse scandaleuse des tarifs du Gaz.
Par le groupe au Sénat CRC-SPG - Parti communiste français

Succès de la journée d’action intersyndicale du 23 mars 2010
800 000 manifestants ont battu le pavé dans toute la France à l’occasion de la journée d’action intersyndicale du 23 mars 2010....

Taxe carbone
le PCF se félicite de l’«abandon» d’un projet injuste et inefficace
Ce nouvel impôt que nous avons toujours considéré comme injuste et inefficace meurt après son rejet par le Conseil constitutionnel. Le PCF s’en félicite. Toutefois, il faut rester vigilant et combattre avec la même force le projet européen de taxe carbone aux frontières qui s’avèrera tout aussi inef...

Le deuxième tour des élections régionales confirme la défaite de la droite présidentielle
La droite et Nicolas Sarkozy sont au pied du mur, ils doivent abandonner purement et simplement tous leurs projets régressifs
La droite et Nicolas Sarkozy sont au pied du mur, ils doivent abandonner purement et simplement tous leurs projets régressifs à commencer par celui mettant en cause la retraite à soixante ans.
Les listes de la gauche rassemblée et des écologistes remportent une belle victoire : 21 régions dont l...
Lire la suite - 21-03-2010

La droite et Nicolas Sarkozy sont au pied du mur, ils doivent abandonner purement et simplement tous leurs projets régressifs à commencer par celui mettant en cause la retraite à soixante ans.
Les listes de la gauche rassemblée et des écologistes remportent une belle victoire : 21 régions dont la Guadeloupe sont gagnées. Le Front de gauche compte nombre d’élu-e-s qui dès demain vont s’employer sans compter au service de l’intérêt général.
L’inquiétant résultat du Front National est d’abord la conséquence du travail de son meilleur agent électoral, le ministre Besson. Le PCF exige à nouveau la suppression du ministère de l’identité nationale. Ce résultat de l’extrême droite rend plus nécessaire que jamais la construction d’une véritable politique sociale et solidaire sans laquelle sa propagande haineuse continuera de tromper une partie de l’électorat.
Dans le même temps, l’abstention reste forte.
Pour une part, elle est le fruit du désaveu de l’électorat traditionnel de la droite à l’égard des ribambelles de ministres-candidats et des irruptions continuelles du Président en tout domaine sans que ses interventions ne soient suivies de la moindre concrétisation positive pour le monde du travail et pour le pays.
Mais plus fondamentalement cette abstention massive est le signe du discrédit durable des discours politiques dominants jugés inefficaces ; la traduction d’un manque d’alternative crédible à la politique impitoyable de ceux qui dominent. Les femmes et les hommes qui s’abstiennent – notamment dans les quartiers populaires – ne le font pas par indifférence. Ils et elles se sont constitués peu à peu des raisons de ne pas aller voter. C’est un défi que la gauche se doit de relever. Rétablir la confiance appelle des actes politiques et des choix budgétaires qui permettent de redonner confiance dans l’intervention publique.
Nous voulons tout de suite remercier les militantes et les militants de toute la gauche, avec ou sans carte, qui se sont dépensés sans compter pour faire fructifier cette semaine les résultats de dimanche dernier. Parmi eux les militants du Parti communiste et du Front de Gauche ne se sont pas épargnés. Ils et elles méritent d’être salués.
Cette victoire, c’est la victoire de toute la gauche, c’est la victoire de tous à gauche.
Le Front de Gauche a contribué à ce résultat. Il constitue aujourd’hui sans conteste une des trois forces qui, ensemble, ont permis le succès.
Cette victoire donne avant tout de grandes responsabilités à celles et ceux qui demain vont animer les politiques régionales.
Il s’agit tout à la fois de développer des politiques utiles à nos concitoyen-ne-s et de leur redonner espoir dans une gauche de combat capable de donner à voir des politiques différentes des logiques dominantes appliquées depuis des années à la tête du pays. Les succès futurs de la gauche dépendent pour une large part de cette démonstration.
Nous entendons bien être de ce combat.
Nous devons être aux côtés de celles et ceux qui luttent.
Dès mardi prochain, 23 mars, nous manifesterons avec les salariés du privé et du public qui seront dans la rue, unis syndicalement autour d’exigences fortes sur les retraites, les salaires, l’emploi, les conditions de travail et le service public.
Nous serons aux côtés des salarié-e-s de la poste, des hôpitaux et de l’APHP, aux côtés des associations de locataires et du droit au logement contre les expulsions, solidaires des maires qui ont pris des arrêtés anti- expulsions.
Et la semaine prochaine, le 29 mars, nous défilerons avec les organisations des salariés et des employeurs de la culture, avec les artistes et les acteurs de ce champ d’activité pour exiger une réévaluation de l’intervention publique en faveur des arts et de la culture et de façon indissociable le respect du droit d’autonomie d’action des collectivités territoriales en ce domaine.
Nous voulons construire des politiques régionales qui répondent aux aspirations et aux exigences qui ont marqué la campagne : des politiques qui sollicitent l’intervention des citoyennes et des citoyens dans l’élaboration des choix des politiques qui permettent de combattre les discriminations sociales et territoriales des politiques qui construisent des actions publiques en faveur de droits nouveaux pour les citoyens, les salariés, les usagers ; en faveur de l’égalité Hommes/Femmes et respectueuses de la diversité des politiques qui contribuent à la satisfaction des besoins en matière d’emploi, de transport, de santé, de logement, de culture...
Nous voulons que la victoire de la gauche dans les régions permette une véritable coordination de leur action contre la politique de ce pouvoir et de Nicolas Sarkozy, notamment en matière de réduction de l’intervention publique et de casse du service public.
C’est en combinant ces trois volontés : lutter, construire et rassembler toutes les régions à gauche que nous contribuerons à faire de la victoire des régionales un appel vers d’autres victoires.
Ce travail doit se construire en s’appuyant sur la diversité des approches des trois composantes politiques qui ont permis la victoire.
Le parti communiste français entend bien faire vivre cette diversité qui constitue la chance de toute la gauche.
Au sein du Front de Gauche, il prendra les initiatives nécessaires pour l’élaboration d’un projet partagé de transformation de notre société au bénéfice de toutes et de tous.
Ce chemin suppose de poursuivre la confrontation des points de vue sur les objectifs, sur les méthodes et le courage nécessaire pour sortir des logiques dominantes.
C’est un chantier qui doit être ouvert à toute la gauche, à toutes ses composantes mais aussi à toutes celles et tous ceux qui dans leurs engagements syndicaux ou social cherchent dans cet engagement les voies d’une action collective en faveur de l’intérêt général, d’un nouveau monde, d’une nouvelle Europe. Pensons ensemble, les formes d’un nouveau front populaire du 21ème siècle.

Mort en service d'un policier de Dammarie Les Lys
La section du Parti communiste français de l'agglomération Melun Val de Seine présente ses très sincères condoléances à la famille de la victime, Jean Serge Nerin. Père de 4 enfants, c'était un homme apprécié de tous. Même si l'heure est au recueillement, son assassinat ne doit pas masquer la dure r...

Cracks du CAC
Le scandale se poursuit : sur les 49 milliards de bénéfices du CAC 40, 35 vont être reversés aux actionnaires…
En ces temps d’abîme symbolique ou l’arrogance verbale assermentée ensemence la sauvagerie plantée au cœur de l’humanité, il faut lire pour le croire les propos des cracks du CAC 40 lorsqu’ils se laissent aller. Faut dire, ils ont de quoi se montrer heureux… Les grandes sociétés du CAC 40 ont en eff...
Lire la suite - 11-03-2010

En ces temps d’abîme symbolique ou l’arrogance verbale assermentée ensemence la sauvagerie plantée au cœur de l’humanité, il faut lire pour le croire les propos des cracks du CAC 40 lorsqu’ils se laissent aller. Faut dire, ils ont de quoi se montrer heureux… Les grandes sociétés du CAC 40 ont en effet dégagé un bénéfice global une nouvelle fois himalayesque pour l’année 2009 : 49 milliards d’euros. Quelque 320 milliards de nos anciens francs républicains… Vous avez bien lu. Malgré la crise économique la plus brutale depuis les années 1930, qui a jeté les citoyens du monde entier dans une incertitude historique, seules sept entreprises cotées dans le haut du panier de la Bourse de Paris n’auront pas dégagé des dividendes l’an dernier. Á ce niveau, ce n’est plus un exploit, mais bien l’expression mécanique d’un fonctionnement autoprotecteur qui porte un nom : le capitalisme.
Mais revenons à nos PDG à la frénésie verbale assumée. Façon stratégie un rien cynique, pour Martin Bouygues : « Dans une période très incertaine, nous allons continuer à améliorer notre trésorerie. » Façon aveu massif, pour Bernard Arnault : « Nous avons mis à profit cette période de crise pour gagner des parts de marché. » Crevons immédiatement un éventuel abcès (de fixation) : nous nous réjouissons de la réussite (encore faudrait-il s’entendre sur l’expression) des entreprises françaises. Mais la question est ailleurs. Et bien plus fondamentale. Elle interroge le déséquilibre croissant entre travail et capital, elle évoque la répartition des richesses, toujours en faveur des mêmes, le blocage des salaires, la saignée de l’emploi, etc. Car le scandale des scandales se poursuit comme si de rien n’était. Même la Tribune l’écrivait hier en pointant la contradiction : « Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Sur les 49 milliards d’euros de bénéfices, ce sont en tout 35 milliards qui vont être reversés aux actionnaires. » Soit un « taux de distribution » évalué à plus de 70 %, ce qui, au regard de leurs bénéfices, montre que les grandes entreprises françaises ne se sont jamais montrées aussi généreuses pour récompenser les actionnaires… Une honte.
Un responsable de la stratégie « actions européennes » (sic) se réjouissait hier que les entreprises en question se soient « adaptées en réduisant leurs besoins en fonds de roulement », en coupant « les investissements lourds », en réduisant les « masses salariales », en arrêtant « certaines chaînes de production ». De belles phrases éloquentes pour une réalité violente : l’enrichissement d’un côté, les sacrifices de l’autre… Officiellement jugée attractive pour les capitaux en raison de sa main-d’œuvre à la productivité quasi record et des cadeaux fiscaux accordés aveuglément par le gouvernement, la France sarkozyste est devenue l’un des paradis des spéculateurs !
Face à ces injustices, face au coup de massue sociale et au plan de rigueur que prépare le gouvernement pour fin mars, une majorité de la population exprime son désarroi. Les conflits sociaux salariaux, qui se multiplient, sont d’ailleurs significatifs. Car, pendant ce temps-là, l’Europe, moins solidaire que jamais, craque de toute part tandis que le chômage explose : 25 millions de sans-emploi d’ici à fin 2010. Les peuples, après le sauvetage des banques, se voient obligés de payer l’addition des dettes sur lesquelles ont spéculé des requins sans foi ni loi. Savez-vous que la totalité de l’impôt sur le revenu collecté actuellement en France sert à payer les frais financiers générés par la dette ? En Sarkozye, les spéculateurs règnent en maîtres absolus et peuvent dormir sur leurs deux oreilles. On sait ce qu’ils voteront dimanche comme un seul homme…
Jean-Emmanuel Ducoin - l'Humanité

Avec la CGT, les retraités envahissent le MEDE
article paru dans la REPUBLIQUE
Voir l'article - 8/03/2010
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Réaction de Vincent Benoist,
conseiller municipal à Dammarie les lys,
sur le départ de la clinique de l'Ermitage
article paru dans la REPUBLIQUE
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Retraites :
1 million de retraités vivent sous le seuil de pauvreté
Entre 1996 et 2006, les 10% de salaires les plus faibles n’ont progressé que de 131 €, alors que dans le même temps les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 7 à 16%. Cette politique, qui préfère la spéculation au travail, génère licenciements, délocalisations, tassement des salaires et ...
Lire la suite - 25-02-2010

Entre 1996 et 2006, les 10% de salaires les plus faibles n’ont progressé que de 131 €, alors que dans le même temps les dividendes versés aux actionnaires sont passés de 7 à 16%. Cette politique, qui préfère la spéculation au travail, génère licenciements, délocalisations, tassement des salaires et des retraites, avec comme conséquence une véritable paupérisation des retraités dont près de 1 million d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté, c’est-à-dire 817 euros.
Pour les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG, en la personne de Guy FISCHER – Sénateur du rhône, Vice président du Sénat – « les gouvernements sont responsables de cette situation, pour avoir refusé de prendre les mesures permettant le maintien de l’emploi, et pour avoir accordé aux entreprises des exonérations de cotisations sociales non justifiées et non compensées, particulièrement sur les bas salaires, créant de véritable trappes à précarité ».
Face à cette situation inaceptable, qui risque de s’aggraver du fait de l’explosion du chômage, particulièrement pour les salariés les plus âgés, et des difficultés toujours plus grandes pour les jeunes d’accéder à un premier emploi correctement rémunéré, il est temps d’agir ! Et ce ne sont pas les mesures avancées par le Président de la République : retard de l’âge légal de départ à la retraite, modification du régime de pensions des fonctionnaires ou recours à la capitalisation par le biais de l’épargne retraite qui y suffiront. Ces propositions font toutes supporter les efforts à faire par ceux-là mêmes qui contribuent déjà le plus au système, les salariés.
A l’opposé de ces mesures, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC-SPG rappellent que l’enjeu des retraites est avant tout une question d’emploi et de répartition des richesses. Ils entendent profiter du débat parlementaire à venir pour faire la démonstration qu’il est aujourd’hui possible de garantir l’avenir de notre système de retraite par répartition et l’ensemble de notre régime de protection sociale, en prenant les mesures nécessaires, à commencer par la taxation des revenus financiers et la modification de l’assiette de cotisations.

Salaires ou profits :
la contradiction explose
Aujourd’hui, dans l’Humanité, analyse des résultats des principaux groupes financiers et industriels du CAC 40, en regard des revendications salariales du monde du travail.
L’Insee annonce un fort redressement du taux de marge des entreprises en 2010, au détriment des salaires.
Dans sa note ...
Lire la suite - 19-02-2010

Aujourd’hui, dans l’Humanité, analyse des résultats des principaux groupes financiers et industriels du CAC 40, en regard des revendications salariales du monde du travail.
L’Insee annonce un fort redressement du taux de marge des entreprises en 2010, au détriment des salaires.
Dans sa note de conjoncture de décembre dernier, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) note qu’au premier semestre 2010 le taux de marge des entreprises, c’est-à-dire la part des profits dans la valeur ajoutée des entreprises non financières, dans la richesse qu’elles créent, progresserait de nouveau : « au deuxième trimestre, il serait supérieur de 1,4 point à son niveau de la fin 2009 ». Ce redressement s’expliquerait à la fois par les gains de productivité obtenus grâce aux suppressions d’emplois effectuées, et par la suppression de la taxe professionnelle « qui soutiendrait à hauteur de 0,8 point le taux de marge ».
Que s’est-il passé au cœur de la récession, à la fin 2008 et en 2009 ? Les entreprises, confrontées à la baisse d’activité, ont certes engagé rapidement des procédures de réduction de leurs effectifs mais celles-ci n’ont pu aboutir qu’un peu plus tard. De ce fait, en 2008, la part des profits dans la valeur ajoutée s’est effritée avant de se redresser une fois les licenciements réalisés.
Á l’inverse donc, début 2010, selon l’Institut, la part des salaires reculerait, le chômage et la hausse des prix exerçant une pression à la baisse. La part des profits approcherait ainsi l’un des plus-haut historiques, celui de l’année 1998. 412 000 emplois ont été supprimés en 2009 dans le secteur marchand, ceci expliquant cela. Pour 2010, l’Institut estime que l’emploi dans les secteurs marchands devrait diminuer à nouveau de 126 000 postes au premier semestre.
Pierre Ivorra - l'Humanité

Retraites :
le PCF est disponible pour résister, agir et proposer
A l’occasion du sommet social qui s'est tenu lundi 15 février, Nicolas Sarkozy compte mettre sur les rails son projet de réforme des retraites. Ses objectifs sont connus : casser les deux piliers que sont le droit à la retraite à 60 ans et le système de financement par répartition. Sa méthode aussi ...
Lire la suite - 16-02-2010

A l’occasion du sommet social qui s'est tenu lundi 15 février, Nicolas Sarkozy compte mettre sur les rails son projet de réforme des retraites. Ses objectifs sont connus : casser les deux piliers que sont le droit à la retraite à 60 ans et le système de financement par répartition. Sa méthode aussi : faire mine d’organiser un débat pour finalement passer en force avant l’été en imposant coûte que coûte la réforme qu’il a déjà décidée. Tout cela est en opposition complète avec ce qu’attendent nos concitoyens sur ce sujet.
La mobilisation doit d’ores et déjà s’organiser pour empêcher ce mauvais coup.
Il faut dès maintenant exiger qu’aucune décision ne puisse être prise sans qu’un réel débat d’ampleur nationale soit instauré , associant l’ensemble des syndicats, des citoyens et des salariés, l’ensemble des partis politiques, de leurs élus, des associations et mouvements concernés. L’avenir du système de retraites est une question de société majeure. La tentation du coup de force permanent du gouvernement doit être mise en échec.
Pour promouvoir des solutions alternatives permettant le maintien du droit à la retraite à 60 ans, un front unitaire social et politique le plus large possible doit être recherché. Un front de résistance, d’action et de propositions.
Des solutions existent. Nous voulons les mettre en débat et rassembler autour d’elles. Les revenus du capital et les revenus financiers doivent financer le système au même titre que les salaires. Le recul du chômage et de la précarité parmi les jeunes, les femmes et les salariés de plus de cinquante ans doit aussi être une piste d’action essentielle, car améliorer le niveau et la qualité de l’emploi est la meilleure et la plus saine des recettes pour financer les retraites. Ce ne sont que deux exemples. Beaucoup d’autres propositions existent.
Pour résister, agir et proposer, le Parti communiste est engagé et disponible sans attendre.

Crise du logement :
des mesures d’urgence s’imposent
La crise du logement affecte aujourd’hui plus de 10 millions de personnes dans notre pays, comme en témoigne le rapport publié par la Fondation Abbé Pierre sur l’état du mal-logement en France.
Face à l’échec et la nocivité des choix du gouvernement, les Député-e-s communistes, républicains, du ...
Lire la suite - 01-02-2010

La crise du logement affecte aujourd’hui plus de 10 millions de personnes dans notre pays, comme en témoigne le rapport publié par la Fondation Abbé Pierre sur l’état du mal-logement en France.
Face à l’échec et la nocivité des choix du gouvernement, les Député-e-s communistes, républicains, du Parti de Gauche demandent la mise en œuvre des mesures d’urgences contenues dans la proposition de loi qu’ils ont déposée en octobre dernier : interdiction des expulsions pour les personnes en grande difficulté économique et sociale, doublement de la taxe annuelle sur les logements vacants, renforcement du droit de réquisition par les Préfets, limitation de la somme acquittée pour le loyer et les charges à 20% du revenu des ménages et multiplication par 10 des indemnités dues par les communes n’appliquant pas la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbains).
Lors de l’examen de cette proposition de loi, le Ministre Benoît Apparu a rejeté chacune de ces mesures. Aujourd’hui le rapport de la Fondation Abbé Pierre en rappelle l’urgence.
Le logement social comme priorité pour la Région
Nous refusons la promotion par le gouvernement de la spéculation foncière comme il voudrait l'organiser autour des gares du « grand huit » dans le cadre de son projet de la société du Grand Paris. Nous agirons pour que la Région contribue à l'édification d'un service public du logement et de l'habitat par la création d’un syndicat régional sur le modèle du STIF assurant le respect des objectifs de création de logements sociaux.
Nous proposons :
• Le triplement des moyens consacrés par la Région au logement et à la maîtrise publique du foncier avec l'objectif de 100 000 nouveaux logements par an dont une production de 50 000 logements sociaux principalement en petite couronne et sur Paris. Mettre en place un dispositif d'aide à la garantie-caution pour les jeunes.
• La déclaration de la Région « territoire hors expulsion », l'application de la loi de réquisition des logements vides et la suspension de l'ensemble des aides de la Région aux communes qui ne respectent pas la loi SRU et la multiplication par 10 des pénalités.
• Un programme de rénovation thermique de l'habitat et soutien aux initiatives d'habitat coopératif groupé et écologique.

SNCF :
petit mode d'emploi pour tuer le fret
Révélations. L’Humanité s’est procuré un document interne émanant de la direction de l’entreprise publique qui prévoit l’abandon du transport de 255 000 wagons et un recul d’un tiers des volumes transportés par rapport à 2008.
La direction de la SNCF s’est-elle fixé pour objectif de dégra...
Lire la suite - 29-01-2010

Révélations. L’Humanité s’est procuré un document interne émanant de la direction de l’entreprise publique qui prévoit l’abandon du transport de 255 000 wagons et un recul d’un tiers des volumes transportés par rapport à 2008.
La direction de la SNCF s’est-elle fixé pour objectif de dégrader elle-même les résultats de sa banche fret ? Les conséquences de la crise économique sont régulièrement mises en avant pour justifier du recul des trafics et des volumes dans ce secteur. L’Humanité s’est procuré un document interne qui tend à démontrer que cette dégringolade est en partie organisée. Baptisé « Démarche, flux dessertes : un projet, une méthode, des résultats attendus et une équipe », ce document de 22 pages est, selon une source qui a souhaité conserver l’anonymat, en cours de finalisation par « le premier cercle dirigeant » de la SNCF. Il décrit la stratégie que veut mettre en œuvre la direction, ses « cibles » et « critères » d’abandon de trafics, et la méthode pour faire accepter ses choix par les chargeurs ainsi que les « précautions oratoires » à prendre afin de limiter l’impact politique et médiatique de la restructuration. Sollicitée par l’Humanité, la direction de Fret SNCF n’a pas donné suite à nos appels.
La SNCF veut abandonner le transport de 255 000 wagons
Á l’horizon 2010, à l’issue de son plan, dont l’essentiel doit être mis en œuvre au second semestre de cette année, la direction prévoit que la branche fret aura transporté 616 000 wagons en moins par rapport au 31 décembre 2008. Parmi eux, 361 000 « pertes exogènes », c’est-à-dire dues à une cause extérieure (conséquence de la crise économique ou concurrence des autres opérateurs ferroviaires et surtout du transport routier), mais dans le même temps, la direction prévoit, sous la pudique appellation de « flux non retenus », d’abandonner 255 000 wagons dont le transport a été jugé non rentable. Au final, malgré un gain de 103 000 « nouveaux flux », Fret SNCF s’apprête à perdre 513 000 wagons, soit un tiers du nombre total de wagons transportés en 2008.
Des objectifs réels de pertes plus élevés
Le budget de la SNCF est-il sincère quand il prévoit une baisse de 11,2 % du chiffre d’affaires de la branche fret ? Dans son document, la direction décrit la « cible » en matière de réduction des trafics par « entité de commercialisation ». Ainsi, pour les produits charbon et acier, elle prévoit un recul de 30 % du nombre de wagons transportés, de 35 % pour la chimie, de 50 % pour le transport d’automobiles et les produits de grande consommation, et de 30 à 45 % pour l’agriculture et les produits de carrière. L’ampleur de ces cibles est plus élevée que l’addition des pertes réalisées en 2009 et celles prévues au budget 2010, soit 30 % en moyenne.
Pierre-Henri Lab - L’Humanité

Sarkozy porté disparu.
Hier soir, Nicolas Sarkozy était sur le plateau du JT. Puis, durant plus de 90 minutes face aux « paroles de français ». Un premier constat : un temps, la parole présidentielle pouvait laisser croire qu’elle engageait l’action. Ce soir, dans une émission pourtant calibrée pour le relancer à mi-manda...
Lire la suite - 26-01-2010

Hier soir, Nicolas Sarkozy était sur le plateau du JT. Puis, durant plus de 90 minutes face aux « paroles de français ». Un premier constat : un temps, la parole présidentielle pouvait laisser croire qu’elle engageait l’action. Ce soir, dans une émission pourtant calibrée pour le relancer à mi-mandat, N.Sarkozy ne peut que prendre des notes.
Il a beau dire, « je vous supplie de me croire », sa parole, à force de commentaires et de descriptions, de mensonges et de vieilles recettes libérales et populistes, a perdu tout crédit.
Aux affaires depuis 2002, comme l’un des principaux ministres puis comme chef de l’Etat, ce soir le roi était nu.
Jeune chômeuse, ouvrier de l’automobile, agricultrice, enseignant, infirmière...les uns après les autres ont témoigné des difficultés de la vie, de l’absence de l’espoir d’une amélioration de leur quotidien. Face à la terrible réalité sociale et économique , le Président vérifie le prénom de ses interlocuteurs, avance quelques généralités, s’autorise quelques chiffrages, le plus souvent mensongers, se compare à Obama, pour enfin annoncer « vous verrez reculer le chômage dans notre pays ». On pourrait en rire s’il ne s’agissait pas de l’avenir de notre pays.
Que lui reste-t-il pour assouvir sa soif de médias : s’inscrire au prochain concours de l’Eurovision pour interpréter « parole, parole parole ». Ce soir, sur une autre chaine, il y avait « FBI : portés disparus ». Comme Sarkozy sur la une.
Olivier Dartigolles,
porte-parole du PCF.

La CNL expulsée de l'Agence Nationale de l'Habitat
80.000 familles muselées.
lire la déclaration de la CNL
La CNL a protesté hier contre son éviction comme membre titulaire du Conseil d'Administration de l'ANAH, dénonçant "une tentative de muselage du monde associatif".
Revendiquant 80000 familles adhérentes et 42% des voix aux élections des représentants des locataires dans les organismes du logemen...

Révélation du président de la commission santé du Conseil de l’Europe
Grippe A :
«Ils ont organisé la psychose»
L’allemand Wolfgang Wodarg accuse les lobbys pharmaceutiques et les gouvernants.
Il a obtenu le lancement d’une enquête de cette instance sur le rôle joué par les laboratoires dans la campagne de panique autour du virus. Entretien sans détour.
Ex-membre du SPD, Wolfgang Wodarg est médecin et...
Lire la suite - 07-01-2010

L’allemand Wolfgang Wodarg accuse les lobbys pharmaceutiques et les gouvernants.
Il a obtenu le lancement d’une enquête de cette instance sur le rôle joué par les laboratoires dans la campagne de panique autour du virus. Entretien sans détour.
Ex-membre du SPD, Wolfgang Wodarg est médecin et épidémiologiste. Il a obtenu à l’unanimité des membres de la commission santé du Conseil de l’Europe une commission d’enquête sur le rôle des firmes pharmaceutiques dans la gestion de la grippe A par l’OMS et les états..
Qu’est ce qui a attiré vos soupçons dans la prise d’influence des laboratoires sur les décisions prises à l’égard de la grippe A ?
Wolfgang Wodarg. Nous sommes confrontés à un échec des grandes institutions nationales, chargées d’alerter sur les risques et d’y répondre au cas où une pandémie survient. En avril quand la première alarme est venue de Mexico j’ai été très surpris des chiffres qu’avançait l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour justifier de la proclamation d’une pandémie. J’ai eu tout de suite des soupçons : les chiffres étaient très faibles et le niveau d’alarme très élevé. On en était à même pas mille malades que l’on parlait déjà de pandémie du siècle. Et l’alerte extrême décrétée était fondée sur le fait que le virus était nouveau. Mais la caractéristique des maladies grippales, c’est de se développer très vite avec des virus qui prennent à chaque fois de nouvelles formes, en s’installant chez de nouveaux hôtes, l’animal, l’homme etc. Il n’y avait rien de nouveau en soi à cela. Chaque année apparaît un nouveau virus de ce type « grippal ». ?En réalité rien ne justifiait de sonner l’alerte à ce niveau. Cela n’a été possible que parce que l’OMS a changé début mai sa définition de la pandémie. Avant cette date il fallait non seulement que la maladie éclate dans plusieurs pays à la fois mais aussi qu’elle ait des conséquences très graves avec un nombre de cas mortels au dessus des moyennes habituelles. On a rayé cet aspect dans la nouvelle définition pour ne retenir que le critère du rythme de diffusion de la maladie. Et on a prétendu que le virus était dangereux car les populations n’avaient pas pu développer de défense immunitaires contre lui. Ce qui était faux pour ce virus. Car on a pu observer que des gens âgés de plus de 60 ans avaient déjà des anticorps. C’est-à-dire qu’ils avaient déjà été en contact avec des virus analogues. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs il n’y a pratiquement pas eu de personnes âgées de plus de 60 ans qui aient développé la maladie. C’est pourtant à celles là qu’on a recommandé de se faire vacciner rapidement.
Dans les choses qui ont suscité mes soupçons il y a donc eu d’un côté cette volonté de sonner l’alerte. Et de l’autre des faits très curieux. Comme par exemple la recommandation par l’OMS de procéder à deux injections pour les vaccins. Ca n’avait jamais été le cas auparavant. Il n’y avait aucune justification scientifique à cela. I y a eu aussi cette recommandation de n’utiliser que des vaccins brevetés particuliers. Il n’existait pourtant aucune raison à ce que l’on n’ajoute pas, comme on le fait chaque années, des particules antivirales spécifiques de ce nouveau virus H1N1, « complétant » les vaccins servant à la grippe saisonnière. On ne l’a pas fait car on a préféré utiliser des matériaux vaccinales brevetés que les grands laboratoires avaient élaborées et fabriqué pour se tenir prêts en cas de développement d’une pandémie. Et en procédant de cette façon on n’a pas hésité à mettre en danger les personnes vaccinées.
Quel danger ?
Wolfgang Wodarg. Pour aller vite dans la mise à disposition des produits on a utilisé des adjuvants dans certains vaccins, dont les effets n’ont pas été suffisamment testés. Autrement dit : on a voulu absolument utiliser ces produits brevetés nouveaux au lieu de mettre au point des vaccins selon des méthodes de fabrication traditionnelles bien plus simples, fiables et moins coûteuses. Il n’y avait aucune raison médicale à cela. Uniquement des raisons de marketing.
Comment a-t-on pu justifier de cela ?
Wolfgang Wodarg. Pour comprendre il faut en revenir à l’épisode de la grippe aviaire de 2005 - 2006. C’est à cette occasion là qu’ont été définis les nouveaux plans internationaux destinés à faire face à une alarme pandémique. Ces plans ont été élaborés officiellement pour garantir une fabrication rapide de vaccins en cas d’alerte. Cela a donné lieu à une négociation entre les firmes pharmaceutiques et les Etats. D’un côté les labos s’engageaient à se ternir prêts à élaborer les préparations, de l’autre les Etats leur assuraient qu’ils leur achèteraient bien tout cela. Au terme de ce drôle de marché l’industrie pharmaceutique ne prenait aucun risque économique en s’engageant dans les nouvelles fabrications. Et elle était assurée de toucher le jack pot en cas de déclenchement d’une pandémie.
Vous contestez les diagnostics établis et la gravité, même potentielle, de la grippe A ?
Wolfgang Wodarg. Oui, c’est une grippe tout ce qu’il y a de plus normale. Elle ne provoque qu’un dixième des décès occasionnés par la grippe saisonnière classique. Tout ce qui importait et tout ce qui a conduit à la formidable campagne de panique à laquelle on a assisté, c’est qu’elle constituait une occasion en or pour les représentants des labos qui savaient qu’ils toucheraient le gros lot en cas de proclamation de pandémie.
Ce sont de très graves accusations que vous portez là. Comment un tel processus a-t-il été rendu possible au sein de l’OMS ?
Wolfgang Wodarg. Un groupe de personnes à l’OMS est associé de manière très étroite à l’industrie pharmaceutique.
L’enquête du conseil de l’Europe va travailler aussi dans cette direction ?
Wolfgang Wodarg. Nous voulons faire la lumière sur tout ce qui a pu rendre cette formidable opération d’intox. Nous voulons savoir qui a décidé, sur la base de quelles preuves scientifiques, et comment s’est exercé précisément l’influence de l’industrie pharmaceutique dans la prise de décision. Et nous devons enfin présenter des revendications aux gouvernements. L’objectif de la commission d’enquête est qu’il n’y ait plus à l’avenir de fausses alertes de ce genre. Que la population puisse se reposer sur l’analyse, l’expertise des instituions publiques nationales et internationales. Celles ci sont aujourd’hui discréditées car des millions de personnes ont été vaccinés avec des produits présentant d’éventuelles risques pour leur santé. Cela n’était pas nécessaire. Tout cela a débouché aussi sur une gabegie d’argent public considérable.
Avez-vous des chiffres concrets sur l’ampleur de cette gabegie ?
Wolfgang Wodarg. En Allemagne ce sont 700 millions d’euros. Mais il est très difficile de connaître les chiffres précis car on parle maintenant d’un côté de reventes de vaccins à des pays étrangers et surtout les firmes ne communiquent pas, au nom du principe du respect du « secret des affaires » les chiffres des contrats passés avec les Etats et les éventuelles clauses de dédommagements qui y figurent.
Le travail de « lobying » des labos sur les instituts de santé nationaux sera-t-il aussi traité par l’enquête du conseil de l’Europe ?
Wolfgang Wodarg. Oui nous nous pencherons sur l’attitude des instituts comme le Robert Koch en Allemagne ou Pasteur en France qui auraientt dû en réalité conseiller leurs gouvernements de façon critique. Dans certains pays des institutions l’ont fait. En Finlande ou en Pologne, par exemple, des voix critiques se sont élevées pour dire : « nous n’avons pas besoin de cela ».
La formidable opération d’intox planétaire n’a-t-elle pas été possible aussi parce que l’industrie pharmaceutique avait « ses représentants » jusque dans les gouvernements des pays les plus puissants ?
Wolgang Wodarg. Dans les ministères cela me paraît évident. Je ne peux pas m’expliquer comment des spécialistes , des gens très intelligents qui connaissent par cœur la problématique des maladies grippales, n’aient pas remarqué ce qui était en train de se produire.
Que s’est-il passé alors ?
Wolfgang Wodarg. Sans aller jusqu’à la corruption directe qui j’en suis certain existe, il y a eu mille manières pour les labos d’exercer leur influence sur les décisions. J’ai pu constater très concrètement par exemple comment Klaus Stöhr qui était le chef du département épidémiologique de l’OMS à l’époque de la grippe aviaire, et qui donc a préparé les plans destinés à faire face à une pandémie que j’évoquais plus haut, était devenu entre temps un haut cadre de la société Novartis. Et des liens semblables existent entre Glaxo ou Baxter, etc. et des membres influents de l’OMS. Ces grandes firmes ont « leurs gens » dans les appareils et se débrouillent ensuite pour que les bonnes décisions politiques soient prises. C’est à dire celles qui leur permettent de pomper le maximum d’argent des contribuables.
Mais si votre enquête aboutit, ne sera-t-elle pas un appui pour les citoyens d’exiger de leurs gouvernements qu’ils demandent des comptes à ces grands groupes ?
Wolfgang Wodarg. Oui, vous avez raison, c’est l’un des grands enjeux lié à cette enquête. Les Etats pourraient en effet se saisir de cela pour contester des contrats passés dans des conditions, disons, pas très propres. S’il peut être prouvé que c’est la prise d’influence des firmes qui a conduit au déclenchement du processus alors ils faudra les pousser à ce qu’ils demandent à être remboursés. Mais ça c’est uniquement le côté financier, il y a aussi le côté humain, celui des personnes qui ont été vaccinés avec des produits qui ont été insuffisamment testés.
Quel type de risque ont donc pris, sans qu’ils le sachent, ces gens en bonne santé en se faisant vacciner ?
Wolfgang Wodarg. Je le répète les vaccins ont été élaborés trop rapidement, certains adjuvants insuffisamment testés. Mais il y a plus grave. Le vaccin élaboré par la société Novartis a été produit dans un bioréacteur à partir de cellules cancéreuses. Une technique qui n’avait jamais été utilisée jusqu’à aujourd’hui.
Pourquoi, je ne suis évidemment pas un spécialiste, mais comment peut-on prétendre faire un vaccin à partir de cellules malades ?
Wolfgang Wodarg. Normalement on utilise des œufs de poules sur lesquels les virus sont cultivés. On a besoin en effet de travailler sur des cellules vivantes. Car les virus ne peuvent se multiplier que de cette manière et donc, par définition, les préparations antivirus qui vont avec. Mais ce procédé présente un gros défaut, il est lent, il faut beaucoup d’œufs. Et il est long et complexe sur le plan technique. Une autre technique au potentiel remarquable consiste à cultiver les virus sur des cellules vivantes dans des bio-réacteurs. Pour cela il faut des cellules qui croissent et se divisent très vite. C’est un peu le procédé que l’on utilise pour la culture du yaourt que l’on réalise d’ailleurs aussi dans un bio-réacteur. mais dans ce contexte la cellule a été tellement bouleversée dans son environnement et sa croissance qu’elle croît comme une cellule cancéreuse. Et c’est sur ces cellules au rendement très élevé que l’on cultive les virus. Seulement pour fabriquer le vaccin il faut extraire à nouveau les virus de ces cellules sur lesquelles ils ont été implantés. Et il peut donc se produire que durant le processus de fabrication du vaccin des restes de cellule cancéreuse demeurent dans la préparation. Comme cela se produit dans la fabrication classique avec les œufs. On sait ainsi que dans le cas d’une vaccination de la grippe classique des effets secondaires peuvent apparaître chez les personnes qui sont allergiques à l’ovalbumine que l’on trouve dans le blanc d’oeuf. Il ne peut donc pas être exclu que des protéines, restes d’une cellule cancéreuse présentes dans un vaccin fabriqué par bio-réacteur, engendrent une tumeur sur la personne vaccinée. Selon un vrai principe de précaution il faudrait donc, avant qu’un tel produit ne soit autorisé sur le marché, avoir la certitude à 100% que de tels effets sont réellement exclus.
Et cela n’a pas été fait ?
Wolfgang Wodarg. On ne l’a pas fait. L’AME ( Agence Européenne du Médicament), une institution sous la responsabilité du commissaire européen à l’économie, basée à Londres, qui donne les autorisations de mise sur le marché des vaccins en Europe, a donné son feu vert à la commercialisation de ce produit en arguant, en l’occurrence, que ce mode de fabrication ne constituait pas un risque « significatif ». Cela a été très différemment apprécié par de nombreux spécialistes ici en Allemagne et une institution indépendante sur le médicament, qui ont au contraire alerté et fait part de leurs objections. J’ai pris ces avertissements au sérieux. J’ai étudié le dossier et suis intervenu dans le cadre de la commission santé du Bundestag dont j’étais alors membre pour que le vaccin ne soit pas utilisé en Allemagne. J’ai fait savoir que je n’étais certainement pas opposé à l’élaboration de vaccins avec cette technique. Mais qu’il fallait d’abord avoir une garantie totale d’innocuité. Le produit n’a donc pas été utilisé en Allemagne où le gouvernement a résilié le contrat avec Novartis.
Quel est le nom de ce vaccin ?
Wolfgang Wodarg. Obta flu.
Mais cela veut dire que dans d’autres pays européens comme la France le produit peut être commercialisé sans problème ?
Wolfgang Wodarg. Oui , il a obtenu l’autorisation de l’AME et peut donc être utilisé partout dans l’Union Européenne.
Quelle alternative entendez vous faire avancer pour que l’on échappe à de nouveaux scandales de ce type ?
Wolfgang Wodarg. Il faudrait que l’OMS soit plus transparente, que l’on sache clairement qui décide et quelle type de relation existe entre les participants dans l’organisation. Il conviendrait aussi qu’elle soit au moins flanquée d’une chambre d’élue, capable de réagir de façon très critique où chacun puisse s’exprimer. Ce renforcement du contrôle par le public est indispensable.
N’est ce pas la question d’un autre système capable de traiter une question qui relève en fait d’un bien commun aux citoyens de toute la planète qui affleure ?
Wolfgang Wodarg. Pouvons nous encore laisser la production de vaccins et la conduite de ces productions à des organisations dont l’objectif est de gagner le plus possible d’argent ? Ou bien la production de vaccins n’est-elle pas quelque chose du domaine par excellence , que les Etats doivent contrôler et mettre en œuvre eux même ? C’est la raison pour laquelle je pense qu’il faut abandonner le système des brevets sur les vaccins. C’est à dire la possibilité d’une monopolisation de la production de vaccin par un grand groupe. Car cette possibilité suppose que l’on sacrifie des milliers de vies humaines, simplement au nom du respect de ces droits monopolistiques. Vous avez raison , cette revendication là a pris en tout cas pour moi l’aspect de l’évidence.
Entretien réalisé par Bruno Odent -- Humanité

Un million de chômeurs au bord du gouffre
En 2010, de très nombreux demandeurs d’emploi arriveront au bout de leurs droits à l’assurance chômage. Pour une minorité seulement, l’aide d’État prendra le relais. Les syndicats appellent à des mesures d’urgence pour passer la crise.
On a beau savoir que la crise est profonde, certains chiffre...
Lire la suite - 04-01-2010

En 2010, de très nombreux demandeurs d’emploi arriveront au bout de leurs droits à l’assurance chômage. Pour une minorité seulement, l’aide d’État prendra le relais. Les syndicats appellent à des mesures d’urgence pour passer la crise.
On a beau savoir que la crise est profonde, certains chiffres tombent comme des coups de massue. C’est le cas de la projection, livrée lundi dernier par les services statistiques de Pôle emploi, qui révèle qu’en 2010, pas moins d’un million de chômeurs arriveront au bout de leurs allocations, autrement dit en « fin de droits », sans avoir retrouvé de travail. C’est plus qu’en 2009, ou 850000 chômeurs s’étaient retrouvés dans la même situation, et plus qu’en 2007, ou ils étaient « seulement » 740‚ 000.
Explosion logique d’une bombe à retardement‚ : en 2008, la crise fait remonter brutalement le taux de chômage. Or, à Pôle emploi, les règles en vigueur limitent à deux ans, pour la plupart des chômeurs, la durée maximale des allocations. C’est donc en 2010 que le gros des troupes, qui avait assez cotisé pour avoir droit à ces deux années de couverture, commence à arriver en fin de droits. Á ceux-là s’ajoutent les bataillons permanents de précaires, travaillant de courtes périodes et indemnisés tout aussi brièvement.
Explosion drastiques d’accès à l’ASS
Le sujet était assez sensible et prévisible pour que patronat et syndicats, dans leurs négociations sur les « mesures d’urgence face à la crise », lancées en juin, aient mis en place un groupe de travail sur ce thème. C’est dans ce cadre que les syndicats ont demandé aux services de Pôle emploi des données chiffrées sur l’étendue des dégâts. Au passage, une autre information importante a été livrée‚ : sur ce million de fins de droits, seulement 17 % (170‚ 000 personnes) pourront basculer en allocation spécifique de solidarité (ASS), versée par l’État et censée servir de relais à l’assurance chômage, financée par les cotisations sociales. Un taux très bas, dû aux critères drastiques d’accès à cette allocation pourtant modeste (450 euros mensuels, au maximum). Depuis une réforme de 1997, le chômeur doit notamment avoir travaillé cinq ans dans les dix dernières années, une barrière qui provoque 80 % des rejets de demandes.
Pour ceux qui n’ont pas droit à l’ASS, le revenu de solidarité active (RSA), nouveau nom du RMI, sert de dernier filet de sécurité, mais un cran plus bas. En apparence, ASS et RSA sont équivalents, soit 450 euros par mois pour une personne seule. Mais, comme les possibilités de cumul avec un revenu ou le salaire du conjoint sont plus souples avec l’ASS, celle-ci enferme moins dans la pauvreté. Ainsi, en 2005, 80 % des allocataires du RMI vivaient sous le seuil de pauvreté, contre 58 % pour l’ASS, et l’intensité de la pauvreté était plus forte au RMI, souligne une étude de la Drees d’avril 2005. Il n’empêche que toucher le RSA n’est pas simple non plus‚ : le chômeur doit avoir vingt-cinq ans et ne pas avoir de conjoint, ou alors un conjoint lui-même pauvre. D’ou de nombreux rejets de dossiers. Pôle emploi planche sur une estimation du nombre de « fins de droits » susceptibles de basculer en RSA. Par soustraction, on connaîtra le nombre de chômeurs qui basculeront dans l’absence totale de revenu. «
Le sujet doit devenir « prioritaire » dans la négociation avec le Medef
La situation est catastrophique, l’ASS ne remplit pas son rôle de filet de sécurité‚ ! » s’emporte Maurad Rabhi, négociateur CGT, qui en appelle à des mesures d’urgence pour aider les chômeurs à « passer le cap de la crise ». La CGT exige à la fois un allongement de la durée d’indemnisation Assedic et un assouplissement de l’ASS, pour l’ouvrir à tous les chômeurs en fin de droits. « Le Medef cherche à gagner du temps pour renvoyer la question à la prochaine négociation sur la convention Unédic, fin 2010 », dénonce Maurad Rabhi. Au nom de FO, Stéphane Lardy estime que le sujet doit devenir « prioritaire » dans la négociation avec le Medef et pour l’État, qui devrait aussi mettre la main à la poche. Négociatrice CFTC, Gabrielle Simon plaide pour une prolongation de l’indemnisation, cofinancée par l’Unédic, l’État et les collectivités locales. « Á situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle », argue-t-elle, espérant que « les politiques se saisissent du sujet ». Côté patronal, l’urgence est moins patente : « On est conscients que c’est un vrai sujet, mais il nous faut plus d’éléments pour y réfléchir », a réagi lundi dernier Dominique Castéra, DRH du groupe Safran et chef de file de la délégation du Medef. Pour le patronat, l’effort ne s’imagine que limité. Á sa demande, Pôle emploi a chiffré le coût d’une prolongation de l’indemnisation pour trois mois… mais dégressive pour ne pas verser dans l’excès de solidarité. Après sa fin de droits, le chômeur toucherait ainsi 70 % de son allocation pendant un mois, puis 60 %, enfin 50 %. Ce « rab » coûterait 1,3 milliard d’euros à l’assurance chômage.
Fanny Doumayrou -- Humanité

Grand emprunt :
rien pour le logement social !
Alors que le rapport publié, il y a un mois, par Alain Juppé et Michel Rocard sur le grand emprunt, plaçait le logement social au rang des priorités et annonçait un engagement de 2 milliards d’euros pour la rénovation thermique des logements sociaux, la réalité des propositions présentées par le che...
Lire la suite - 17-12-2009

Alors que le rapport publié, il y a un mois, par Alain Juppé et Michel Rocard sur le grand emprunt, plaçait le logement social au rang des priorités et annonçait un engagement de 2 milliards d’euros pour la rénovation thermique des logements sociaux, la réalité des propositions présentées par le chef de l’Etat tourne le dos aux propositions du rapport Juppé-Rocard.
L’Etat ne consentira aucun effort pour le logement social ! Le fonds de financement de 2 milliards qui était annoncé a disparu ! Il est remplacé par un financement de 500 millions d’euros qui ne concernera pas le logement social. Cette somme sera consacrée, par le biais de l’ANAH, à la rénovation thermique de logements privés énergivores ! Et même si le public visé par ce programme est constitué de locataires aux revenus parmi les plus modestes, une nouvelle fois, les plusieurs millions de locataires du parc social sont les grands abandonnés des décisions du président de la République !
Ce n’est pourtant pas le manque de « compassion » du président de la République à l’égard du logement social qui caractérise ses propos. Comme à son habitude, ce dernier soigne méticuleusement ses discours, jusqu’à déclarer essentielle la lutte contre « la précarité énergétique dans le parc social ».
Mais une fois de plus, il y a loin de la coupe aux lèvres, et chacun peut mesurer qu’il y a bien deux mondes pour Nicolas Sarkozy : celui de discours et celui des actes ! Deux mondes qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre, sauf lorsqu’il s’agit de favoriser les intérêts égoïstes du monde de la finance et des banques !
L’ANECR tient à apporter son soutien au mouvement HLM, qui, par la voix de l’USH, appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités à l’égard du logement social, en pérennisant l’éco-prêt logement social. Ce prêt à taux bonifié de 1,9%, mis en place au début de l’année, est normalement prévu sur la seule période 2009-2010, durant laquelle il doit permettre de traiter environ 100.000 logements sociaux.
L’USH demande que ces dispositions soient prolongées sur une période de dix ans, permettant ainsi d’engager la rénovation thermique de 800.000 logements sociaux. C’est-à-dire le nombre de logements qu’auraient permis de traiter les deux milliards d’euros du grand emprunt !

Renouvellements des conseils généraux et régionaux
Coup de force contre les départements et les régions
Par Nicole Borvo Cohen-Seat au sénat le 15 décembre 2009
De par la volonté du Président de la République, vous voulez coûte que coûte faire adopter par le Parlement la réforme des collectivités locales, pourtant largement contestée jusque dans vos rangs. Avec la suppression de la taxe pro...
Lire la suite - 16-12-2009

Par Nicole Borvo Cohen-Seat au sénat le 15 décembre 2009
De par la volonté du Président de la République, vous voulez coûte que coûte faire adopter par le Parlement la réforme des collectivités locales, pourtant largement contestée jusque dans vos rangs. Avec la suppression de la taxe professionnelle, vous venez de mettre en cause l’autonomie des collectivités locales, contre l’avis de nombreux élus locaux de votre camp. Aujourd’hui, vous voulez imposer dans l’urgence une réduction importante des mandats des conseillers régionaux qui seront élus en 2010 et des conseillers généraux qui le seront en 2011 pour être en situation, en 2014, d’appliquer la réforme dont le Parlement n’a pas encore débattu.
Le rapporteur, qui appartient à la dénommée task force du Président de la République, parle d’exigence de sincérité du scrutin et de démocratie, que l’ensemble de la réforme fait au contraire régresser. Il évoque l’opportunité de supprimer le renouvellement triennal et de découpler les scrutins nationaux et locaux -en contradiction, cette fois, avec le Président de la République. Voilà beaucoup de contradictions mais cela se discute. Faisons-le dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales et ne le faisons pas avaliser en douce avant l’heure.
Dire, à bout d’argument, que ce que le législateur fait, il peut le défaire, c’est vrai pour tout. Nous l’avions dit pour La Poste, mais vous nous avez affirmé contre l’évidence que les 100 % publics une fois votés seraient nécessairement immuables. La majorité vient précisément d’adopter en commission des lois la création des conseillers territoriaux ! Preuve, s’il en était besoin, qu’elle n’entend pas revenir sur son projet.
La véritable raison d’être du projet de loi est bien ailleurs. Vous le dites vous-même, il est « le support d’enjeux institutionnels forts ». Ne tournons pas autour du pot : en posant les fondements de la création des conseillers territoriaux, ce texte nous est soumis pour que nous anticipions sur ce que seront nos choix à l’issue d’une discussion qui n’aura lieu que dans les prochains mois. Cette atteinte aux droits des parlementaires est d’autant plus imprudente que la perspective de conseillers territoriaux est contestée, y compris dans votre majorité.
Ce texte court n’est donc pas anodin. Il participe du bouleversement de nos institutions inscrit dans une réforme territoriale qui renie les principes de la décentralisation au profit de votre projet libéral : vous voulez satisfaire les appétits des grands groupes privés, qui trouvent insupportable de voir 73 % de l’investissement public et de nombreux services publics locaux leur échapper. Allons-nous accepter une nouvelle remise en cause de nos droits ? Le Président de République disait à Épinal, le 12 juillet 2007 : « les institutions, ce sont les règles qui sont connues par avance qui permettent à chacun de savoir raisonnablement ce qu’il peut attendre de tous les autres ». Vous contredisez cette déclaration puisque vous renvoyez à plus tard la définition des compétences qui seront attribuées aux deux assemblées -sans attendre pour leur retirer la compétence générale. Vous renvoyez aussi à plus tard le nombre des cantons par département et leur périmètre, lesquels seront fixés par ordonnance, procédure peu démocratique s’il en est, après la promulgation du redécoupage des circonscriptions législatives dans lesquelles s’inscriront les nouveaux cantons.
Pour vous, monsieur Marleix, la démographie ne serait pas déterminante. En conséquence, avec une réduction de moitié des élus, l’ensemble du territoire sera moins bien représenté ; et avec un minimum de quinze conseillers territoriaux par département, les zones urbaines le seront encore moins bien que les zones rurales.
Vous avez parlé d’économies avec le passage aux conseillers territoriaux. Mais vous évoquez des remplaçants au rôle renforcé. Combien coûteront-ils ? Vous inventez un élu bicéphale, multicarte, pouvant cumuler des mandats, bref un professionnel de la politique, contrairement à ce qu’exige une juste représentation du peuple. Ce qu’en réalité vous visez, c’est la disparition des départements et une refonte qui ne dit pas son nom du système électif français.
La disparition des départements n’est certes pas explicite, puisque de nombreux élus la rejettent. Mais elle sera la conséquence logique des divers regroupements et de la combinaison des transferts que vous effectuez. Vous avez déjà transformé les services de l’État, puisque le pilotage des politiques publiques est confié à l’échelon régional, les départements devenant des sous-divisions, des administrations transversales pilotées par ce que le Premier ministre appelle des managers.
M. Guy Fischer. - Comme dans les hôpitaux !
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. - Vous inventez un scrutin uninominal à un tour totalement inconnu en France sous la République. Le comité Balladur parlait, lui, d’un scrutin de liste proportionnel à deux tours assorti d’une prime majoritaire dans le cadre de circonscriptions infradépartementales tenant compte de la population de chaque département. C’est d’ailleurs l’une des rares propositions non retenues par le Gouvernement. Dommage !
Dans le document présentant les « propositions de l’UMP pour la reforme des collectivités locales », vous proposiez, monsieur le rapporteur, un scrutin uninominal à deux tours en milieu rural et proportionnel en milieu urbain. Pourquoi avoir changé d’avis ? Sans doute vous êtes-vous livré à de savants calculs démontrant que le scrutin uninominal à un tour était favorable à l’UMP... De toute évidence, il donne la suprématie au parti majoritaire, mettant en cause le pluralisme. Les 20 % de proportionnelle n’y changeront rien. Ils laisseront peu de place aux autres formations politiques, même celles ayant obtenu plus de 5 % des suffrages. En supprimant la proportionnelle dans les régions, qui comptent aujourd’hui 47,7 % de femmes, vous mettez en cause l’obligation de parité inscrite dans la Constitution. (Vifs applaudissements à gauche)
Vous vous dites ouvert à toute proposition permettant de sécuriser la parité. Mais la seule sécurisation qui vaille, c’est la proportionnelle.
Derrière votre réforme, se cache aussi une volonté de refondre notre système électif, afin de réduire les consultations à un moment national et un moment local, en plus des européennes. C’est ce que confirme le rapporteur en évoquant une nécessaire déconnexion entre enjeux locaux et nationaux. Vous voulez éviter que les électeurs soient tentés d’élire des assemblées à majorités différentes et, à terme, conforter votre majorité dans toutes les assemblées. Votre prochaine étape sera-t-elle le scrutin à un tour pour les élections législatives, voire toutes les élections ?
Voix sur les bancs socialistes. - Bien sûr !
Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. - Nous voterons contre ce véritable coup de force contre l’institution parlementaire, contre les départements et régions, contre les citoyens. Vous l’avez compris. Vous escomptez la faveur du peuple en mettant les élus au ban, en les accusant de coûter cher. Les citoyens sont loin d’en être convaincus.

loi de réforme de la Taxe Professionnelle
synthèse reprise sur le site de l'association des maires de France
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voir le document

loi de réforme des collectivités territoriales
note concernant directement les communes et les structures intercommunales
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voir le document

Baisse historique des effectifs à l'hôpital
La tension s'accroit avec les malades
Pour la première fois en 2009, 1800 postes ont été supprimés dans les hôpitaux publics. Une inversion de tendance «historique» selon des chiffres publiés par les Echos ce mardi.
Nicolas Sarkozy évoquera sans doute la situation en présentant ses voeux aux personnels de santé ce mardi à midi, an c...
Lire la suite - 12-12-2009

Pour la première fois en 2009, 1800 postes ont été supprimés dans les hôpitaux publics. Une inversion de tendance «historique» selon des chiffres publiés par les Echos ce mardi.
Nicolas Sarkozy évoquera sans doute la situation en présentant ses voeux aux personnels de santé ce mardi à midi, an centre hospitalier Saint-Jean de Perpignan (Hérault). En novembre, lors de la conférence santé des Echos et du Quotidien du Médecin, Raymond Soubie, conseiller social du président de la République, avait estimé : «Entre 2008 et 2015, il va y avoir 220 000 départs à la retraite. Si on veut faire des actions d'optimisation tout en préservant la qualité des soins, c'est maintenant qu'il faut le faire». D'autant que l'Elysée a décrété que 2012 serait l'année de la fin des déficits hospitaliers.
Sur le terrain, service par service, la suppression de ces postes provoque tensions et polémiques : A Nice, Toulouse, Rennes et Caen d'importants mouvements de grève ont éclaté ces trois dernières années. A Paris, l'AP-HP prévoit de supprimer un millier de postes en 2010 et plus d'un millier en 2011. 900 médecins ont menacé de démissionner de leurs fonctions administratives si ce plan n'était pas revu à la baisse.
Et entre patients et personnels hospitaliers, les plaintes s'accumulent.
Le manque d'attention, de psychologie, que les personnels mettent sur le compte de cette exigence de rentabilité des hôpitaux, d'autres le mettent sur le dos des «mandarins», ces grands médecins qui règnent en maître sur leurs services.
Conséquence de cette incompréhension vécue par les familles et les patients, la violence se retourne aussi, de plus en plus souvent, contre les personnels de santé. Les services du médiateurs ont ainsi reçu une soixantaine de témoignages de violence depuis le 1er février 2009. La Haute autorité de santé devrait bientôt rendre un rapport sur ces deux points.

Zones Urbaines Sensibles :
pauvreté + chômage
Dans un rapport publié le 30 novembre, l’Observatoire national des Zones urbaines sensibles met en avant les inégalités toujours croissantes entre les quartiers dits "sensibles" et le reste de la France. La pauvreté, le chômage et l’échec scolaire restent les principaux problèmes des banlieues.
...
Lire la suite - 01-12-2009

Dans un rapport publié le 30 novembre, l’Observatoire national des Zones urbaines sensibles met en avant les inégalités toujours croissantes entre les quartiers dits "sensibles" et le reste de la France. La pauvreté, le chômage et l’échec scolaire restent les principaux problèmes des banlieues.
Le rapport de l’Observatoire national des zones urbaines sensibles est sans appel : la loi d’orientation et de programmation pour la ville de 2003, qui visait à réduire les inégalités en banlieue sur cinq ans, n’a pas franchement porté ses fruits.
Ce constat met, entre autres, en avant l’échec de la loi d’orientation et de programmation pour la ville votée le 1er août 2003, dont l’objectif principal était de réduire en cinq ans l’ensemble des inégalités dont souffrent les Zones urbaines sensibles (ZUS). Ces dernières regroupent 751 quartiers français – soit 4,4 millions d’habitants – retenus par les pouvoirs publics comme cible prioritaire de la politique de la ville.
En 2007, après une augmentation de 2,6 points en une année, plus d’un tiers des habitants (33,1%) de ces zones vivaient en dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 908 euros par mois. Au niveau national, ce taux restait stable à 12%. Loin d’être épargnés, les mineurs apparaissent d’ailleurs comme la tranche de la population la plus touchée par ces inégalités : 44,3% d’entre eux sont considérés comme "pauvres", soit près d’un jeune de moins de 18 ans sur deux, souligne l’Onzus.
La légère baisse du chomage enregistrée entre 2003 et 2008 (de 17,2% à 16,9%) masque en réalité une hausse significative dans les quartiers environnants, où le chômage est passé de 8,5 à 9,2 points.
Le rapport fait également état de difficultés majeures en termes de scolarité. Entre 2007 et 2008, 3,7% des élèves de banlieues accusent un retard de deux ans ou plus, contre 1,7% en dehors de ces quartiers. Mais, même s’il reste inférieur à la moyenne nationale, le taux de réussite au brevet et aux baccalauréats généraux, technologiques et professionnels, a augmenté dans les établissements scolaires.

Résolution générale du 92ème Congrès des Maires de France - Porte de Versaille - 17-18-19 novembre
"En l’état des textes présentés au Parlement, ne sont pas acceptables"
Notre 92ème Congrès se tient dans des circonstances exceptionnelles marquées par l’inquiétude forte que suscitent les réformes proposées par le Gouvernement.
Le Congrès constate que les maires et les présidents de communautés sont aujourd’hui dans une situation à la fois inédite et particulièrem...
Lire la suite - 20-11-2009

Notre 92ème Congrès se tient dans des circonstances exceptionnelles marquées par l’inquiétude forte que suscitent les réformes proposées par le Gouvernement.
Le Congrès constate que les maires et les présidents de communautés sont aujourd’hui dans une situation à la fois inédite et particulièrement difficile. Confrontés à la crise, ils doivent en effet, dans un contexte financier de plus en plus contraint, se mobiliser pour en amortir les conséquences économiques et sociales. Dans le même temps, le Gouvernement engage deux réformes qui les concernent directement portant, d’une part, sur leur principale ressource fiscale, à savoir la taxe professionnelle, et, d’autre part, sur les collectivités territoriales.
Le Congrès estime que ces deux réformes, en l’état des textes présentés au Parlement, ne sont pas acceptables.
Il importe à cet égard que l’Etat cesse de tenir un double langage consistant à se méfier des élus locaux et à stigmatiser leur propension à dépenser tout en recherchant systématiquement leur concours et en leur transférant de plus en plus de charges nouvelles.
A cet égard, le Congrès tient à rappeler que les élus se sont massivement mobilisés dans le cadre du plan de relance en anticipant leurs investissements.
Le Congrès en appelle au Gouvernement et au Parlement pour que la place et le rôle des communes dans l’organisation territoriale de la République et leur fonction irremplaçable de proximité soient préservés, que la libre administration des collectivités locales soit respectée et confortée, et que leur autonomie fiscale et l’évolution de leurs ressources soient garanties dans la durée.
Le Congrès demande instamment à l’Etat qu’il prenne davantage en considération les attentes des élus qui, en métropole comme outre-mer, veulent participer à l’évolution et au développement équitable et durable des territoires urbains et ruraux et qu’il préserve les services publics.
Le Congrès attend de l’Europe qu’elle participe, à travers sa politique régionale, à la revitalisation et à la redynamisation des territoires urbains et ruraux, notamment les plus fragiles.
I - Garantir dans la durée l’autonomie fiscale des communes et des communautés et l’évolution de leurs ressources.
Le Congrès redoute que la réforme nécessaire de la taxe professionnelle et l’évolution des concours financiers de l’Etat ne mettent durablement en péril les moyens financiers et fiscaux des collectivités locales. Elles ne doivent pas se faire au détriment des ménages.
1-1 La réforme de la taxe professionnelle.
Le Congrès déplore que la réforme intervienne alors que les élus ne savent pas quels seront les champs respectifs de compétences des différents niveaux de collectivités territoriales.
Il se fait l’écho des plus vives inquiétudes que suscite chez les maires et les présidents des communautés une réforme qui, dans son état actuel :
- réduit le lien entre les entreprises et leur territoire d’implantation,
- affaiblit l’autonomie fiscale des communes et des communautés,
- engendre des disparités importantes de ressources entre les communes et les communautés,
- risque de se traduire à terme par un transfert de la charge fiscale locale des entreprises vers les ménages.
Le Congrès demande en conséquence une réforme claire et juste qui intègre :
- une augmentation significative de la part de la cotisation complémentaire sur la valeur ajoutée revenant aux communes et aux communautés et le maintien en contrepartie, au profit des départements et des régions, d’impôts ménages, sous réserve toutefois que les deux conditions impératives suivantes soient respectées :
- l’assujettissement de l’ensemble des entreprises dont le chiffre d’affaires est supérieur à 152 500 euros,
- l’instauration d’un taux unique pour toutes les entreprises assujetties. Ce dispositif permettrait de préserver une visibilité de l’assiette et d’assurer une répartition plus juste aussi bien entre les entreprises qu’entre les territoires ;
- l’assouplissement des règles de liaison des taux entre les impôts directs locaux pour offrir des marges de manoeuvre aux élus ;
- la suppression de la prise en charge par les collectivités locales d’une partie du plafonnement en fonction de la valeur ajoutée ;
- l’indexation des ressources diverses venant compenser la suppression de la taxe professionnelle ;
- l’organisation d’une véritable péréquation entre communes et communautés permettant de corriger les inégalités de richesse fiscale.
Le Congrès enregistre les déclarations faites et les engagements pris devant lui par le Premier Ministre de créer un fonds de péréquation, alimenté par une partie des progressions les plus fortes du produit de la contribution sur la valeur ajoutée.
Prenant acte de l’application de cette réforme pour les entreprises au 1er janvier 2010, le Congrès considère qu’il convient de reporter en 2010, et après l’obtention de simulations, le vote définitif des dispositions fixant le régime de dévolution et de répartition du nouvel impôt économique local.
Le Congrès demande au Bureau de l’AMF d’être vigilant, pour qu’en tout état de cause, et conformément à l’engagement du Gouvernement, les pertes de recettes entraînées par la réforme, pour chaque commune et chaque communauté, soient intégralement compensées par l’Etat dans la durée grâce à une juste indexation.
Le Congrès attache une particulière importance à ce que soit mise en oeuvre, dès 2010, une révision globale de l’assiette des impôts directs locaux et que soit rétablie, au plus vite, le niveau d’autonomie fiscale existant avant la réforme de la taxe professionnelle.
1-2 L’évolution des concours financiers de l’Etat.
Le Congrès considère que l’augmentation de 0,6 % en 2010 des concours financiers (hors FCTVA), c’est-à-dire inférieure à la hausse prévisionnelle des prix, s’inscrit dans un processus engagé dès avant la crise, préjudiciable à l’action des communes.
Il prend acte avec satisfaction
- de la décision du Premier Ministre d’assouplir, comme l’avait demandé l’AMF, le dispositif du versement anticipé du FCTVA mis en place dans le cadre du plan de relance, pour les communes qui n’auraient pu mandater en 2009 les dépenses d’investissement auxquelles elles se sont engagées, ainsi que de rouvrir l’application de ce dispositif en 2010 ;
- de l’acceptation par le Gouvernement du principe d’un retour intégral aux collectivités locales de la contribution climat énergie versée par celles-ci.
II - Préserver la libre administration locale et la fonction de proximité.
Le Congrès considère que les évolutions proposées par le projet de loi sur la réforme territoriale en termes de structures, de compétences et de gouvernance doivent conforter la République décentralisée. Ces évolutions doivent reposer sur la libre volonté et l’accord des élus, consolider la fonction de proximité en préservant les services publics locaux, le rôle des communes et les pouvoirs des maires, et la qualité d’intervention des agents publics territoriaux. Ces évolutions ne sauraient en outre imposer un cadre juridique trop uniforme et trop rigide.
Il demande :
- que le texte sur la répartition des compétences entre les collectivités territoriales soit connu avant le vote de la réforme territoriale ;
- que les communes continuent de bénéficier, pour la réalisation de leurs projets et de leurs investissements, de cofinancements du département, de la Région, de l’Etat et de l’Europe, dans les limites actuelles ;
- que les communes gardent la maîtrise des transferts de compétences aux structures intercommunales, qui doivent rester soumises à la règle de la majorité qualifiée ;
- que la carte de l’intercommunalité soit achevée d’ici la fin de l’année 2012 et refuse que l’Etat se substitue à la libre volonté des élus pour procéder aux modifications de périmètres et aux fusions de communautés ; il prend acte, à cet égard, de l’accord du Gouvernement pour que les propositions des commissions départementales de coopération intercommunale, prises à la majorité des deux tiers, s’imposent au représentant de l’Etat ;
- que le statut de métropole, qui ne saurait être approuvé dans sa rédaction actuelle, soit réservé aux seules agglomérations de dimension européenne pour exercer des fonctions stratégiques sans « vassaliser » les communes membres, qui doivent conserver leurs compétences de proximité et ne pas être privées de tout pouvoir fiscal et financier ;
- qu’aucune commune ne puisse être englobée contre sa volonté dans une éventuelle « commune nouvelle » et refuse qu’une incitation financière soit prélevée sur la DGF des communes ;
- que les pouvoirs de police du maire soient maintenus, notamment en matière de circulation et de stationnement.
Le congrès prend acte de l’avis favorable du Gouvernement, pour que la répartition des délégués des communes dans les conseils communautaires repose sur l’accord entre communes, les critères démographiques qui devraient figurer dans la loi n’intervenant qu’à défaut de consensus. Il demande que cet accord soit obtenu à la majorité qualifiée.
Le Congrès considère que les maires et les présidents de communautés de la région capitale doivent conserver la maîtrise de l’aménagement et du développement de leur territoire et demande qu’ils soient formellement et étroitement associés à la définition et la mise en oeuvre des dispositifs, des outils et des mesures accompagnant la réalisation des infrastructures de transports.
III - Accompagner financièrement les communes dans leur politique de développement durable.
Le Congrès rappelle que les communes et les communautés se sont depuis longtemps investies dans la protection de l’environnement et le développement durable, avec la mise en oeuvre de la « charte des maires pour l’environnement ». Dans le cadre des lois traduisant les conclusions du Grenelle de l’environnement, elles vont être conduites à intégrer de nouveaux objectifs liés à la lutte contre le réchauffement climatique, à la maîtrise de la consommation d’énergie et à la protection de la biodiversité.
Il demande que les communes et les communautés soient étroitement associées à l’élaboration des dispositifs, des schémas et des normes qu’elles devront prendre en compte, notamment dans le cadre du « Grenelle de la mer ».
Il demande également que les communes appelées à assumer les obligations liées à la création de « corridors écologiques » (trame verte et bleue) reçoivent une légitime et juste compensation.
IV - Conforter la politique de la ville.
Le Congrès considère que la situation économique et sociale qui prévaut dans les zones urbaines sensibles, où les populations risquent, plus que d’autres, de souffrir des conséquences de la crise, est à bien des égards, préoccupante.
Il demande en conséquence au gouvernement qu’il accélère la mise en oeuvre des nouvelles orientations de la politique de la ville décidées en 2007 et se donne les moyens d’assurer l’effectivité de la « dynamique Espoir Banlieues » dont les résultats se font attendre.
Le Congrès estime qu’une nouvelle réforme, qui viserait à supprimer progressivement les zonages et à réduire la géographie prioritaire, ne saurait justifier une diminution des moyens financiers et fiscaux qui lui sont actuellement consacrés.
Il estime en outre que la nouvelle géographie prioritaire doit être établie en étroite concertation entre l’Etat et les communes.
Le Congrès souhaite enfin que des garanties soient apportées sur le financement des projets de rénovation urbaine contractualisés avec l’ANRU et qu’un nouveau programme soit dès aujourd’hui envisagé.
V - Assurer un développement équilibré et durable des territoires ruraux.
Le Congrès demande à l’Etat de s’engager davantage pour développer et conforter les pôles d’excellence rurale, généraliser le très haut débit et garantir une couverture de l’ensemble du territoire par la télévision numérique terrestre sans surcoût pour les collectivités locales.
Le Congrès souhaite que les Assises des territoires ruraux débouchent sur des propositions concrètes d’action dans ces domaines, permettant de relancer une politique nationale d’aménagement et de développement de ces territoires, et de mettre fin au recul des services publics.
Il déclare qu’il faut, à l’opposé de ce qui se passe actuellement, créer les conditions permettant d’assurer un maillage territorial fort par les services publics dont l’évolution doit reposer sur l’information très en amont des élus, la déclinaison dans chaque territoire d’engagements de services publics garantis par des contrats territoriaux.
VI - Vers un autre modèle de développement dans les départements et territoires d’Outre-mer.
Le Congrès prend acte des orientations et des mesures arrêtées par le Comité Interministériel le 6 novembre dernier à la suite des Etats généraux de l’Outre-mer.
Il souhaite qu’elles permettent de répondre aux attentes des populations et des élus locaux, légitimement attachés à l’identité de chacun de leurs territoires et qui aspirent tout à la fois à un développement plus autonome et au maintien d’un lien fort avec la métropole pour construire une République plus fraternelle.
Le Congrès soutient les élus d’Outre-mer qui demandent la mise en place de moyens propres à privilégier les productions locales, à diminuer les importations et maîtriser les prix et réclament la suppression des obstacles fiscaux et douaniers qui entravent les échanges commerciaux avec leur environnement régional, source de débouchés importants.
Le Congrès considère que notre pays, fragilisé par la crise, doit s’attacher à maintenir sa cohésion sociale et son vivre ensemble, à mieux prendre en compte sa diversité sociale et culturelle et à offrir des perspectives à sa jeunesse.
La décentralisation constitue un atout irremplaçable pour la démocratie et un levier majeur de la croissance et de l’innovation. Il importe plus que jamais de la préserver. Pour que les maires en soient des acteurs encore plus efficaces et des partenaires à part entière, il importe également que les conditions d’exercice de leur mandat soient modernisées.
Le Congrès considère que l’année 2010 devra être mise à profit pour rechercher l’indispensable consensus républicain sur les deux réformes engagées par le Gouvernement.
Si cette offre de dialogue et de négociation ne recevait pas une réponse positive, le Congrès mandate le Bureau de l’AMF pour qu’il définisse et engage rapidement les actions qui s’avéreraient utiles.
La gravité de la situation et l’ampleur des réformes nécessaires nous interdisent l’inaction. C’est une part du destin de nos territoires et de leurs habitants qui est en cause.
C’est pourquoi le Congrès appelle les Maires et les Présidents de Communautés à rester vigilants et à se mobiliser pour renforcer notre République décentralisée.

L'eau est-elle un droit pour tous ?
Les députés communistes et du Parti de gauche déposaient hier une proposition de loi visant à mettre en œuvre le droit à l’eau sur la base d’une allocation de solidarité.
L’accès aux droits fondamentaux ne va pas de soi. En 2006, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) proclamait que «...
Lire la suite - 18-11-2009

Les députés communistes et du Parti de gauche déposaient hier une proposition de loi visant à mettre en œuvre le droit à l’eau sur la base d’une allocation de solidarité.
L’accès aux droits fondamentaux ne va pas de soi. En 2006, la loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) proclamait que « l’usage de l’eau appartient à tous et chaque personne physique, pour son alimentation et son hygiène, a le droit d’accéder à l’eau potable dans des conditions économiquement acceptables par tous ». Ou quand la législation relève de la déclamation. Reste à savoir effectivement quelles sont ces conditions économiquement acceptables par tous, comme le soulignent les députés communistes et du Parti de gauche. Si ces six dernières années, « la charge d’eau a contribué à l’accroissement de 116 % des charges locatives », les inégalités territoriales restent importantes. Ainsi, de Paris à Auvers-sur-Oise, le prix de l’eau oscille entre « 2,83 euros le mètre cube et 5,54 euros ». Ensuite, les inégalités sociales. Certaines familles consacrent 7 % à 8 % de leurs ressources aux charges liées à l’eau. Enfin, l’idée d’un tarif uniforme pour les revenus modestes pose problème : loin d’affirmer l’accès légitime à un droit, « elle se présente comme une faveur accordée par la charité, et par là comporte un caractère particulièrement stigmatisant ». En suivant les recommandations des Nations unies, les députés communistes et républicains proposent de créer une allocation différentielle afin que la facture n’excède jamais 3 % du revenu des ménages les moins riches. Versée par les CAF, cette allocation serait notamment financée par l’État, les collectivités territoriales, mais surtout par les entreprises de l’eau qui, comme le rappelle Marie-George Buffet, « avec 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires pour les deux principaux groupes pourraient verser 110 millions à ce fonds si elles étaient taxées à hauteur de 1 % ».

Réforme territoriale : Halte au massacre !
COMMUNIQUE DE L’ASSOCIATION NATIONALE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS
La « réforme territoriale » lancée à grands fracas par le président de la république et son gouvernement s’avère être une machine infernale qui va anéantir la fraternité et la laïcité, qui va accentuer les inégalit...
Lire la suite - 17-11-2009

COMMUNIQUE DE L’ASSOCIATION NATIONALE DES ELUS COMMUNISTES ET REPUBLICAINS
La « réforme territoriale » lancée à grands fracas par le président de la république et son gouvernement s’avère être une machine infernale qui va anéantir la fraternité et la laïcité, qui va accentuer les inégalités entre territoires et entre citoyens, qui va démanteler la République et la démocratie locale.
Pourtant une grande réforme des institutions et des collectivités est nécessaire fondée sur plus de démocratie locale, plus de moyens, de coopérations et de solidarités, plus de justice sociale.
Ce n’est pas le chemin de la « réforme territoriale ».
Il faut mesurer la gravité des attaques sur les institutions et l’organisation de la France, sur les services publics et la souveraineté de notre peuple.
Pour faire accepter cette entreprise de démolition, N.Sarkozy n’a pas hésité à clouer au pilori les élus et les collectivités territoriales. Il a initié des parodies de concertation. Il a fait preuve de duplicité et d’autoritarisme comme le prouve les dossiers du Grand Paris et celui de la taxe professionnelle.
Aujourd’hui, la colère est grande parmi les élus locaux.
Après la rencontre des conseillers généraux du lundi 16 Novembre, le congrès des maires en est la preuve éclatante.
Au lieu d’écouter cette protestation qui grandit et qui doit absolument s’amplifier, le président de la république choisit le dédain en invitant les maires à une mascarade dans les jardins de l’Elysée.
Les élus communistes, républicains et progressistes n’en seront pas.
Ils préfèrent être aux côtés de tous leurs concitoyens, qui seront les principales victimes de cette « réforme » si elle venait à passer.
Ils n’épargneront aucune effort pour imposer le retrait de ce projet et s’engageront de toutes leurs forces, aux côtés des habitants et des personnels territoriaux, pour une réforme allant dans le sens du progrès.

Agglomération de Melun
Les chauffeurs réclament plus de bus
Après l’agression mardi de deux agents de Veolia Transport à Melun, l’enquête de police avance. Une jeune fille âgée de 19 ans et domiciliée à Vaux-le-Pénil a reconnu avoir giflé une agente d’accueil. Elève au lycée Joliot-Curie de Dammarie-les-Lys, elle sera jugée au tribunal correctionnel de Melun...
Lire la suite - 13-11-2009

Après l’agression mardi de deux agents de Veolia Transport à Melun, l’enquête de police avance. Une jeune fille âgée de 19 ans et domiciliée à Vaux-le-Pénil a reconnu avoir giflé une agente d’accueil. Elève au lycée Joliot-Curie de Dammarie-les-Lys, elle sera jugée au tribunal correctionnel de Melun le 1er avril 2010.
En revanche, toujours rien sur le jeune homme qui a foulé le poignet du chauffeur de bus de la ligne C après que celui-ci lui a demandé de retirer son sac posé le long du pare-brise…
La journée sans bus décidée après ces agressions par les chauffeurs de Veolia va-t-elle produire des résultats ? Les chauffeurs déploraient la surcharge des bus et leur capacité trop réduite face à l’afflux de clients aux heures de pointe.
« Soit on est souvent obligé de passer sans s’arrêter devant les clients car notre bus est déjà bondé, ce qui génère de l’agressivité chez les usagers, pressés d’arriver à la gare ou de rentrer chez eux le soir, soit on ouvre nos portes, mais les clients se trouvent sur la plate-forme avant, et le chauffeur n’a plus aucune visibilité. C’est contraire au Code de la route. En cas d’accident, nous sommes responsables », déplore Freddy Vienne, délégué syndical CGT.
30 000 personnes par jour
« Les portes avant du bus sont vitrées pour qu’on voie l’extérieur. Or, très souvent, ce sont nos clients qui nous disent : C’est bon chauffeur, vous pouvez y aller , après avoir essuyé la vitre embuée, ajoute Laurent de Craye, délégué CFTC.
Tous réclament un nombre de bus plus important et des fréquences toutes les dix minutes aux heures de pointe. « La communauté d’agglomération Melun-Val de Seine (CAMVS), qui gère les transports publics, doit le comprendre, affirment les syndicalistes.
Ils mettent bien des sommes importantes pour construire une patinoire à Dammarie, pourquoi pas dans de nouveaux bus ? Cela concerne du monde ! » Le Tram, réseau de bus de Melun, transporte chaque jour 30 000 personnes sur les quatorze communes de l’agglomération melunaise.
Réponse de Bernard Gasnos (UMP), président de la CAMVS : « Le problème des scolaires est récurrent, ils prennent d’assaut les bus normaux… On travaille dessus et on fera des propositions au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif) qui reprend la main là-dessus le 1er janvier. Il faut reprendre la gestion des lignes pour mieux répartir la fréquentation des bus. » Il confirme le déficit d’exploitation du Tram, à 2 millions d’euros. Directeur du Tram, Romain de Montbel écarte la possibilité d’acheter des bus articulés, d’une capacité plus importante. « Ce n’est pas possible car dans cette ville historique qu’est Melun, un bus articulé ne tourne pas partout. »
Le Parisien - Sophie Bordier

Plan social chez SMR France à Dammarie-les-Lys
Le comité d’entreprise de la société SMR France a été réuni de façon extraordinaire lundi. La direction a annoncé un plan social avec la suppression de 18 postes sur 380. Une mauvaise nouvelle pour cette entreprise qui fabrique des rétroviseurs pour l’industrie automobile (Peugeot, Citroën, Renault,...

Polémique autour des maisons écologiques à BOISSISE-LE-ROI
La construction de maisons écologiques par l’OPH 77 au hameau d’Orgenoy fait des vagues. Lors d’une récente réunion publique, les élus de la liste d‘opposition Renouveau pour Boissise-Orgenoy ont déploré l’absence de concertation et de communication lors de la construction de dix-huit premiers pavil...

communiqué de presse de l'ANDEVA
Un projet de décret sera soumis début novembre à la commission accidents du travail-maladies professionnelles de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM-TS).
Son adoption se traduirait, dans de nombreux cas, par une baisse du montant de l’allocation de cessation anticipée des travailleurs ...
Lire la suite - 15-10-2009

Un projet de décret sera soumis début novembre à la commission accidents du travail-maladies professionnelles de la caisse nationale d’assurance maladie (CNAM-TS).
Son adoption se traduirait, dans de nombreux cas, par une baisse du montant de l’allocation de cessation anticipée des travailleurs de l’amiante.
Rappelons les faits :
Le décret du 29 mars 1999 prévoit que « le salaire de référence servant de base à la détermination de l’allocation est fixé d’après les rémunérations visées à l’article L 242-1 du Code de la Sécurité sociale perçues par l’intéressé au cours des 12 derniers mois ». Cet article du Code de la Sécurité sociale est clair : « sont considérées comme rémunération toutes les sommes versées aux travailleurs en contrepartie ou à l’occasion du travail », ce qui inclut les salaires, les indemnités de congés payés, les RTT, les indemnités ou les primes.
Or, dans la dernière période, certaines caisses régionales d’assurance maladies (CRAM) avaient modifié arbitrairement le mode de calcul en vigueur jusqu’ici, en excluant du salaire de référence certains éléments de rémunération.
Des allocataires ont alors contesté ces décisions. Ils ont obtenu gain de cause devant plusieurs cours d’appel administratives. Le 13 décembre 2007, la Cour de cassation a précisé à son tour que les RTT, congés payés et primes entraient dans le calcul du salaire de référence.
Le ministère aurait dû s’incliner devant ces arrêts rendus par les plus hautes autorités judiciaires. Il a préféré passer outre en leur forçant la main : le projet de décret vise à donner un semblant de légitimité à ces pratiques douteuses, en officialisant ce mode de calcul défavorable.
L’Andeva dénonce ce procédé inadmissible.
Elle rappelle que l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante n’est pas un privilège, mais la réparation d’un préjudice : cette allocation vise à compenser une perte d’espérance de vie.
L’Andeva demande le retrait immédiat de ce projet de décret.
Elle rappelle que l’allocation n’est égale qu’à 65% du salaire brut. Pour des salariés qui ont un salaire bas et une famille à charge, cela ne permet pas de vivre décemment. Certains renoncent de ce fait à partir en cessation d’activité amiante.
L’Andeva demande, comme la FNATH et l’ensemble des organisations syndicales, que le montant minimum de l’allocation soit égal au SMIC.

Le 1 % logement prié de revoir sa gestion
Géré paritairement par les syndicats et le patronat, le 1 % logement entame sa mutation. Et, à l’occasion, sa reprise en main par le gouvernement.
Contenue dans la loi Boutin adoptée en février, l’annonce d’une ponction de 850 millions d’euros par an au 1 % logement afin, notamment, de financer ...
Lire la suite - 27-07-2009

Géré paritairement par les syndicats et le patronat, le 1 % logement entame sa mutation. Et, à l’occasion, sa reprise en main par le gouvernement.
Contenue dans la loi Boutin adoptée en février, l’annonce d’une ponction de 850 millions d’euros par an au 1 % logement afin, notamment, de financer la rénovation urbaine et de pallier le désengagement de l’État avait déjà fait l’effet d’une bombe. Ce prélèvement, qui représente près d’un quart des 4 milliards versés par les entreprises pour aider les salariés à se loger, annonçait le démantèlement progressif du 1 %, et rend impossible l’objectif, pour les collecteurs, d’injecter un milliard d’euros dans la production de logements (soit la construction de 70 000 habitations).
Épinglé pour sa gestion opaque par la Cour des comptes, le mouvement du 1 % a été contraint de réformer drastiquement son fonctionnement. Jérôme Bédier, le président de l’Union d’économie sociale pour le logement (UESL), en a présenté, la semaine dernière, les grandes orientations qui répondent également à la revue générale des politiques publiques. Ainsi, le réseau des Comités interprofessionnels du logement (CIL), qui collecte la taxe versée par les entreprises au 1 %, va être considérablement réduit. Leur nombre devrait passer de 109 à 21 par le biais de fusions. À titre de comparaison, il y a six ans, 203 CIL étaient répartis sur l’ensemble du territoire. La commission Attali suggérait quant à elle la survie de seulement cinq ou six CIL.
Semblant de paritarisme
Si aucun réseau de financement occulte n’a réussi à être décelé, les magistrats de la Cour des comptes ont tout de même relevé quelques points noirs : - absence d’appel d’offres, surfacturation, conflits d’intérêts, contrôles complaisants et un tiers du budget consacré aux notes de frais, aux voitures de fonctions, aux hôtels de luxe et à certains salaires mirobolants. Gérée paritairement par les syndicats et le patronat, la réforme du 1 % logement pourrait être fatale au mouvement syndical. « Même s’il est important d’instaurer des mécanismes plus transparents, cette déstructuration manifeste la volonté gouvernementale de réorganiser en profondeur le secteur syndical et de circonscrire ses marges de manoeuvre », analyse Judith Gauge de Terra Nova. Dans les faits, certains représentants syndicaux considèrent déjà qu’il s’agit d’un faux paritarisme. « À l’UESL, comme dans les CIL, les syndicats ne représentent qu’un tiers des voix. Nous pouvons témoigner mais nous ne sommes pas aux affaires », note Jean-Luc Behro, vice-président de l’UESL et représentant de la CFDT. Preuve en est qu’il n’y aurait pas eu « d’accords (avec les partenaires) sur la réforme du 1 % », soulève Pierre Gosnat, député (PCF) du Val-de-Marne, qui déplore le manque de concertation.
Menace de déficit
En janvier dernier, le conseil d’administration de l’UESL s’inquiétait, avec les élus, de la pérennité d’un financement égalitaire des conventions de rénovation urbaine entre l’État et le 1 %. « Le financement de l’État est en lévitation. Sur les 12 milliards d’euros annoncés, l’engagement de 6 milliards d’euros pour les partenaires sociaux sera honoré », relevait Jean-Luc Behro. Or, pour l’heure, le gouvernement a seulement engagé 800 millions. Au bout de ses limites financières, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a ainsi dû contracter un prêt pour poursuivre ses missions. La semaine dernière, l’UESL a acté la ponction de 850 millions contenue dans la loi Boutin. Ainsi, l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) devrait percevoir 320 millions d’euros et l’Anah 480 millions. Par ailleurs, 50 autres millions d’euros seront versés par le 1 % à la rénovation des quartiers anciens dégradés. Jérôme Bédier a annoncé la publication d’un livre blanc afin que soient redéfinis les engagements financiers de chacun. Et en instance que soit clarifié celui de l’État donc, au moment où le 1 % est menacé de déficit à l’horizon 2012, s’il continue d’être ainsi sollicité.
Lina Sankari - L'HUMANITE

Coalition autour d’un président ultra libéral au parlement européen
L’ancien premier ministre polonais Jerzy Buzek élu président par une coalition droite, socialiste et verte. La candidate de la GUE, Eva-Britt Svensson, recueille un tiers des voix des groupes de gauche.
Les producteurs de lait étaient dans Strasbourg hier, pour l’installation du nouveau Parlemen...
Lire la suite - 15-07-2009

L’ancien premier ministre polonais Jerzy Buzek élu président par une coalition droite, socialiste et verte. La candidate de la GUE, Eva-Britt Svensson, recueille un tiers des voix des groupes de gauche.
Les producteurs de lait étaient dans Strasbourg hier, pour l’installation du nouveau Parlement européen. Hier se tenait sa première session depuis les élections de juin. Une roulotte, la « caravane du lait » indiquait la banderole, était postée en face du bâtiment, plantée de drapeaux de la Confédération paysanne. Dans la cour, les Jeunes fédéralistes Européens distribuaient des tracts, qui à l’image des parlementaires anticipent l’adoption par les Vingt-Sept du traité de Lisbonne. Leur propagande réclame même une « nouvelle constitution ». Hier matin, on aura plus entendu parler du traité de Lisbonne que des laitiers.
Le Parlement plus à droite que le précédent (voir ci-dessous) a désigné son nouveau président, Jerzy Buzek. Dissident polonais et président du premier congrès de Solidarnosc en 1981, il a été premier ministre de son pays. C’est lui qui a lancé les négociations d’adhésion de la Pologne à l’union en 1997, et fait adhérer Varsovie à l’OTAN en 1999. La Gauche unie européenne (GUE) avait mis en garde. Lors d’un débat la semaine dernière, Jerzy Buzek « s’est vanté d’avoir fermé 22 mines », « s’est félicité des privatisations » et « a fait le lien entre immigration et délinquance », prévenaient les députés du Front de gauche. A peine élu, dans son discours, il faisait de Jean-Paul II un inspirateur du combat pour les droits humains en Pologne…
Autant de raisons qui ont poussé la Gauche unie européenne (GUE) à présenter la seule candidature alternative, celle d’Eva-Britt Svensson. Jerzy Buzek a été élu par 555 voix. Un nombre que le conservateur polonais a recueilli grâce à un « accord technique » avec le groupe des Socialistes et démocrates (S&D) et celui de l’Alliance des démocrates et libéraux pour l’Europe (ALDE) où siège le Modem. La GUE où siègent les élus du Front de gauche avait pourtant appelé les autres forces à « choisir entre les valeurs ou les postes ». En échange de leur compromission, les socialistes obtiendront la présidence du Parlement dans deux ans et demi. Et les libéraux démocrates une présidence de commission ad hoc sur la crise financière.
Les Verts, eux, ne participaient pas à ce marchandage, mais ont fait le choix de ne pas présenter de candidat alternatif, malgré leur dénonciation lors de la dernière mandature de la cogestion. « Nous étions favorables à un accord politique », nous explique Pascal Canfin, élu sur les listes d’Europe écologie. « A partir du moment où il n’y a qu’un accord de gestion, nous estimons que l’élection de Jerzy Buzek n’est plus politique, mais relève du symbolique ». Car les Verts critiquent en effet la ligne du nouveau président sur « la libéralisation de l’agriculture », ou sur les thématiques environnementales. « Mais c’est le premier président du Parlement issu d’un pays de l’Est, quelqu’un qui a été des premiers combats de Solidarnosc ». Pas sûr, explique notre interlocuteur que dans deux ans, les Verts votent pour un candidat socialiste, Martin Schultz, qui ne revêt pas le même caractère symbolique.
Surprise du scrutin, Eva-Britt Svensson obtient 89 voix. Soit bien « plus que les 32 membres de la GUE présents » hier matin, se réjouit Lothar Bisky président de la Gauche unie européenne. Certains socialistes et Verts, ont donc voté pour la candidate, membre du Parti de gauche suédois (voir page suivante). Au total, l’équivalent d’un tiers de voix de gauche se sont portées sur la seule candidature opposée à la cogestion. « Nous voulions montrer notre priorité pour le social, et avoir une présidente qui travaille à l’égalité entre homme et femmes », poursuit-il. Cette parlementaire portait d’ailleurs hier un collier en forme de cercle et de croix, symbole de son combat féministe. Pendant que socialistes et verts votaient pour Jerzy Buzek, ils pestaient dans les couloirs contre la proposition des Vingt-Sept de faire réélire José-Manuel Barroso (PPE) à la tête de la Commission. Pour le moment, ils n’ont obtenu que le report du vote à l’automne. Mais les socialistes s’inquiètent de voir José-Manuel Barroso élu sans eux, par une alliance entre le PPE, les centristes (ALDE) et le nouveau groupe créé autour des conservateurs britanniques (ECR). Car ces derniers appellent à une « alliance anti-socialiste au Parlement », selon les propos la semaine dernière de Timothy Kirkhope, président du groupe ECR, libéral et souverainiste. Confiant, José-Manuel Barroso dans son intervention de félicitations au nouveau président du Parlement, répondait à un député de droite qui appelait au respect des votes français et néerlandais sur le traité constitutionnel européen en 2005, qu’il n’était pas normal « pour un parlementaire » de critiquer un traité de Lisbonne « ratifié par 26 des 27 Parlements nationaux de l’UE ». Que les libéraux se rassurent, les postulants alternatifs évoqués par les socialistes et les verts sont sur cette question, sur la même ligne.

Travail du dimanche, un projet encore plus régressif
A gauche, les députés sont vent debout contre la nouvelle version de la proposition de loi UMP, à droite ça tangue malgré le silence que voudrait imposer l’Élysée.
Et de quatre. Depuis la fin 2008, c’est la quatrième fois que le gouvernement, sur injonction du président de la République Nicolas ...
Lire la suite - 15-07-2009

A gauche, les députés sont vent debout contre la nouvelle version de la proposition de loi UMP, à droite ça tangue malgré le silence que voudrait imposer l’Élysée.
Et de quatre. Depuis la fin 2008, c’est la quatrième fois que le gouvernement, sur injonction du président de la République Nicolas Sarkozy, tente de faire adopter à l’Assemblée nationale une proposition de loi sur le travail du dimanche. Et ce, malgré l’opposition très forte des élus de la gauche mais aussi, et c’est la raison des reculs successifs depuis 2008, de fortes réticences chez nombre d’élus de la majorité. L’entêtement vire à l’obsession chez Nicolas Sarkozy… Le président tente désormais de se montrer rassurant pour réussir à faire adopter un texte très controversé. Dimanche, Henri Guaino, conseiller spécial de l’Élysée, a juré qu’il ne fallait « pas laisser croire que l’on va faire travailler tout le monde le dimanche ». Il reprend ainsi la litanie de ceux qui expliquent que le texte présenté cette fois-ci aurait une portée « limitée », ce que toute la gauche et les syndicats contestent.
Députés convoqués à l’Élysée
Pour lui donner une chance de n’être pas une fois de plus repoussé, la proposition de loi visant à assouplir les règles du repos dominical est examinée en procédure accélérée (une seule lecture) et dans un temps limité, jusqu’à samedi (du fait du nouveau règlement lié au changement constitutionnel de juillet 2008 et combattu par la gauche). C’est Richard Maillé, député UMP des Bouches du Rhône, département ou se situe la zone commerciale de Plan de campagne championne des ouvertures dominicales illégales, qui a, au nom de son groupe, déposé cette énième version. Lors des débats préalables en commission des affaires sociales, il a tenté de masquer les aspects régressifs de son texte en affirmant contre toute évidence, « qu'il ne s’agit pas de remettre en cause le principe du repos le dimanche, ni de l’étendre à l’ensemble du territoire nationale ». Il a aussi insisté sur le renoncement du gouvernement à faire passer de cinq à huit le nombre de dimanches ou des ouvertures exceptionnelles peuvent être autorisés par les maires. La majorité espère ainsi rallier les suffrages de ses propres troupes. Il y a un mois, cinquante députés de droite signaient un texte s’opposant au travail du dimanche. Aujourd’hui certains d’entre eux co-signent pourtant la nouvelle version. C’est dire si les pressions sont fortes. L’Élysée veille au grain. Les responsables de la majorité sont convoqués aujourd’hui à l’Élysée. A droite, le tangage est toujours de mise. Ainsi Pierre Méhaignerie, président UMP de la commission des affaires sociales, considère que « faire croire que tous les salariés qui travailleront le dimanche seront payés double est une grosse bourde… ». Par ailleurs les députés de la majorité siégeant à la commission des affaires sociales semblent, pour certains, découvrir la pertinence des critiques des députés de gauche contre ce texte. Auraient-ils été trompés à l’insu de leur plein gré ?
Pire que les précédentes versions
De fait, les députés de gauche ont, au cours de ces réunions soulevé des lièvres. Martine Billard, députée Verts de Paris, fait le constat que « nombre d’élus de droite ont été trompés, ils n’ont pas vu que, la notion de repos par roulement étant de droit, c’était la fin du repos du dimanche, ils ont été déstabilisés ». Elle ajoute : « ce texte est bien pire que les précédentes versions » Ce que confirme pour sa part Christian Eckert, député (PS) de Meurthe-et-Moselle : « Nicolas Sarkozy a vendu à ses députés un texte à minima, nous démontrons que celui-ci risque de banaliser, à terme et sur tout le territoire, le travail du dimanche ». Pour lui sont touchés « non seulement tous les salariés du commerce mais ceux des transports et demain, qui pour favoriser les courses le dimanche, les crèches…. » et de conclure « c’est un véritable enjeu de société qui est posé ». Pour Roland Muzeau, député communiste, il s’agit « preuve à l’appui « de montrer » que, contrairement à ce que dit le gouvernement, « cette proposition supprime dans les zones touristiques le caractère volontaire du travail du dimanche, l’obligation du doublement du salaire et du repos compensatoire ». Cinq cent zones sont aujourd’hui concernées, elles pourraient être 5 à 6000 demain sur simple demande des villes et décision des préfets. Des millions et des millions de travailleurs pourraient alors être concernés. Un risque qui fait se mobiliser, à l’Assemblée nationale, les députés de gauche tout au long de la semaine.

Remaniement ministériel : disparition du ministère du logement !!
Il est des choix qui en disent long sur l’importance qu’un président de la République accorde à tel ou tel enjeu de société !
On savait Nicolas Sarkozy plus enclin à favoriser le « tous propriétaires » que la promotion du logement social, pour sortir de la très grave crise du logement qui secoue...
Lire la suite - 26-06-2009

Il est des choix qui en disent long sur l’importance qu’un président de la République accorde à tel ou tel enjeu de société !
On savait Nicolas Sarkozy plus enclin à favoriser le « tous propriétaires » que la promotion du logement social, pour sortir de la très grave crise du logement qui secoue notre pays.
Avec la suppression pure et simple du ministère du Logement, le remaniement gouvernemental confirme le choix assumé du désengagement de l’État.
En confiant à Benoist Apparu un secrétariat d’état au logement – et non un ministère – les locataires, les demandeurs et tous les gens qui souffrent du mal logement ne peuvent que s’interroger sur la signification d’un tel recul dans la prise en compte de la question du logement dans les priorités gouvernementales.
Que faut-il en déduire ? Que la crise du logement serait résolue ? Que ce qui reste à faire, c’est la mise en œuvre de la loi MOLLE – loi Boutin – qui démantèle le logement social ?
Dans l’un ou l’autre cas il n’y a pas besoin de faire appel à un spécialiste du logement, mais à un libéral convaincu, capable de mettre en œuvre la rupture présidentielle en matière de logement.
On aurait pu s’attendre à ce que le nouveau secrétaire d’État au Logement, porte une attention particulière aux millions de français qui souffrent du mal-logement, en annonçant :
- le logement comme grande cause et priorité nationale, à laquelle il convient d’accorder les moyens nécessaires,
- l’augmentation du budget du logement à 2% du PIB,
- l’engagement immédiat d’un plan de construction massive de 180 000 logements sociaux par an,
- le blocage des loyers et l’inclusion des charges dans le calcul des APL.
Au lieu de cela, le nouveau secrétaire d’État a consacré sa première déclaration aux efforts à faire sur les économies d’énergies et le développement durable. Préoccupations certes essentielles, mais qui ne valent que si les aides de l’État au logement dans leur ensemble progressent à la hauteur des besoins. Ce qui n’est pas le cas cette année et encore moins pour 2010 puisque les prévisions gouvernementales du budget du logement se situent à hauteur de 350 millions d’€. Soit une contribution bien inférieure à celle des collectivités.
L’Association nationale des Élus Communistes et Républicains qui appelle au rassemblement et à la mobilisation pour exiger l’abrogation de la loi Boutin va s’adresser à Mr Apparu afin de le rencontrer rapidement et lui faire part de ses propositions.

Mise en oeuvre de la loi Boutin : baisse des plafonds d’accès au logement social : SCANDALEUX !!!
Alors que la difficulté d’accéder au logement social est une caractéristique lourde de la situation des 9 millions de mal-logés que compte notre pays, un décret d’application de la loi Boutin aggrave cette situation !
On le sait : la fameuse loi MOLLE, dite loi Boutin, adoptée au printemps derni...
Lire la suite - 17-06-2009

Alors que la difficulté d’accéder au logement social est une caractéristique lourde de la situation des 9 millions de mal-logés que compte notre pays, un décret d’application de la loi Boutin aggrave cette situation !
On le sait : la fameuse loi MOLLE, dite loi Boutin, adoptée au printemps dernier par l’Assemblée Nationale, met en place un véritable arsenal de guerre contre le logement social pour tous, contre le droit au maintien des locataires dans les lieux.
Pas moins de 80 décrets sont attendus pour, comme le dit pudiquement la ministre du logement dans une interview publiée dans la revue de l’AdCF d’avril 2009, « débloquer certaines rigidités qui existaient dans la gestion du parc HLM » .
Ainsi, un arrêté publié au Journal officiel du 12 juin 2009 modifie les plafonds de ressources applicables aux bénéficiaires de la législation sur les HLM, et baisse de 10,3% les plafonds d’accès au logement social. En clair, moins de demandeurs auront accès au logement social !
Le président de la République, la ministre, le gouvernement et les députés de droite, entendent ainsi masquer les désengagements de l’État, les récents reculs budgétaires et leur incapacité à mener une politique de logement répondant aux besoins des demandeurs, notamment victimes de la pénurie de constructions de logements sociaux.
En accréditant l’idée que le logement social souffrirait avant tout de la présence de locataires aux revenus trop élevés, ils tentent de diviser les locataires en les opposant les uns aux autres.
En limitant l’accès au logement social, ils entendent pousser dans les bras du privé les locataires dont les revenus sont moins précaires.
En baissant les plafonds de ressources, ils veulent réserver l’accès au logement social aux plus pauvres, accélérant ainsi le processus de ghettoïsation des quartiers populaires.
C’est une politique à courte vue, qui s’attaque au peu de mixité sociale restant dans les quartiers populaires, mais qui surtout tourne le dos à une vraie solution à la grave crise du logement que connaît notre pays : il faut construire beaucoup plus !
Or, trimestre après trimestre, semestre après semestre, les déclarations euphoriques de la ministre Boutin sont remises en causes par la publication des chiffres officiels qui indiquent la dégringolade du nombre de logements mis en chantier et mis en vente.
Ces chiffres montrent que l’embellie de construction connue en 2007, n’était qu’une hirondelle qui n’a pas annoncé le printemps !
L’ANECR condamne la fuite en avant gouvernementale qui consiste à culpabiliser les locataires, à les traquer, à réduire leur possibilité d’accès à un logement social, à accroître les moyens répressifs à leur égard – surloyers dissuasifs, réduction des délais d’expulsions, recul du droit au maintien dans les lieux, chasse aux logements dits « sous-occupés » – ainsi que tous les dispositifs imposant aux bailleurs des politiques faisant reculer, notamment par la vente des logements sociaux, la place du logement social dans les collectivités.
La loi Boutin doit être abrogée et l’accès à un logement pour tous, partout et à tout moment doit être déclaré grande cause nationale, avec les moyens financiers que cet engagement impose !

Brice Hortefeux, en visite en catimini à Dammarie, s’est réjoui de voir l’emploi boosté par la rénovation urbaine
Brice Hortefeux, le ministre du Travail en charge de la Politique de la ville est venu à Dammarie constater que le programme de rénovation urbaine était un instrument économique formidable. Avec 301 M€ de travaux, les 2,3 M€ supplémentaires dans le cadre du plan de relance, et la loi permettant de r...

Travailleurs à louer. La loi facilitant les prêts de main-d'œuvre votée par Jean-Claude Mignon et Gérard Millet
La loi votée mardi soir par la majorité de droite à l’Assemblée nationale facilitant le recours au prêt de main-d'œuvre et les groupements d’employeurs va accroître la fragilisation des salariés face aux directions d’entreprises. Elle va permettre aux patrons de se prêter des travailleurs au gré de ...
Lire la suite - 11-06-2009

La loi votée mardi soir par la majorité de droite à l’Assemblée nationale facilitant le recours au prêt de main-d'œuvre et les groupements d’employeurs va accroître la fragilisation des salariés face aux directions d’entreprises. Elle va permettre aux patrons de se prêter des travailleurs au gré de leurs besoins respectifs, comme on se prête un outil. Passée à peu près inaperçue par la plupart des médias, à la notable exception de l’Humanité qui lui consacra un dossier spécial.
À l’heure où les syndicats revendiquent la sécurisation des parcours professionnels, la droite instaure la sécurisation au bénéfice exclusif des employeurs. Au cours du débat, le député communiste Roland Muzeau a fustigé la proposition de loi UMP « Au mépris de la violence de la situation faite aux salariés, a lancé le député des Hauts-de-Seine, vous persévérez à vouloir garder le cap libéral de la flexibilisation du marché du travail au moment où les organisations syndicales réaffirment qu’il faut plus de régulation sociale. Le député communiste a fustigé une prétendue modernité qui donne aux employeurs toute facilité de se prêter des salariés, de négocier de gré à gré les rémunérations, d’inciter les travailleurs à faire des heures supplémentaires « choisies » à travailler le dimanche. Loi d’initiative parlementaire, la loi Poisson du nom du député UMP qui en est l’auteur du moins officiellement, son adoption n’a pas nécessité de négociations préalables avec les syndicats, ce qui eût été nécessaire dans le cas d’un projet de loi gouvernemental. Jean-Frédéric Poisson a permis à Nicolas Sarkozy de bénéficier d’une certaine discrétion médiatique pour perpétrer un nouveau coup contre le droit du travail.

Le Conseil d’Etat dresse un bilan du droit au logement opposable
Le Conseil d’Etat, dans son rapport annuel publié en partie hier, dresse un bilan du droit au logement « dont la portée dépasse largement la question du droit opposable », écrivent Les Echos. Le Conseil d’Etat, pointe, « plusieurs défauts de conception [qui] viennent entacher le dispositif, résument...

vidéos élections européennes 2009
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La section du Parti communiste français remercie les 1146 électeurs de l'agglomération melunaise ayant porté leurs suffrages sur la liste de rassemblement du Front de Gauche
Vous êtes, soyez en persuadés, un point d'appui pour poursuivre la démarche initiée dans cette élection : travailler à la construction de fronts politiques unitaires porteurs de propositions et de projets alternatifs susceptibles de faire gagner la gauche et de répondre aux attentes sociales et démo...

L’UMP fait adopter la loi Bachelot
Seuls les sénateurs de droite ont voté le projet de loi.
Elle parle d’un « édifice harmonieux auquel chacun aura pu apporter sa pierre ».
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, dont le projet de loi Hôpital, patient, santé, territoires (HPST) n’aura finalement été voté au Sénat que par ...
Lire la suite - 08-06-2009

Seuls les sénateurs de droite ont voté le projet de loi.
Elle parle d’un « édifice harmonieux auquel chacun aura pu apporter sa pierre ».
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, dont le projet de loi Hôpital, patient, santé, territoires (HPST) n’aura finalement été voté au Sénat que par la droite, se réjouit d’un texte, « fruit d’une très vaste synthèse ».
Le texte a été adopté par 177 voix (UMP et Nouveau Centre) contre 153 opposants (PS, PCF, Parti de gauche et Verts). L’examen du projet de loi a débuté le 12 mai dans une ambiance surchauffée.
L’ensemble des professions médicales se sont mobilisées comme jamais, dénonçant, à travers plusieurs journées d’action, un projet qui, selon eux, transforme l’hôpital public en entreprise. Les grands médecins se sont aussi vivement opposés à une réforme de la gouvernance donnant les pleins pouvoirs à l’administration.
La ministre a été mise en minorité à de nombreuses reprises par sa majorité et a dû louvoyer entre une commission des Affaires sociales qui avait profondément réécrit le texte et une opposition remontée contre une « privatisation de la santé ». La nouvelle procédure parlementaire a compliqué l’affaire. Le texte de la commission étant désormais celui discuté en séance, cela a généré une avalanche d’amendements (1 421 en commission, 1 370 en séance) et obligé le gouvernement à amender pour revenir à son texte d’origine.
Le projet de loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) a supprimé le terme de « service public hospitalier », pour le remplacer par celui « d’établissement de santé ». Sous des aspects « techniques » se cache une vaste réorganisation du système sanitaire, de l’accès aux soins, des rapports entre hôpital et cliniques privées.

Les propositions de loi déposées par les députés communistes et le Parti de gauche rejetées
L’UMP, le Nouveau Centre et le Modem ont rejeté le 2 juin, les propositions de loi déposées par les députés communistes et le Parti de gauche visant à plus de justice sociale. Mignon a voté contre les trois projets de lois visant à interdire les licenciements boursiers, abroger le bouclier fiscal et...
Lire la suite - 03-06-2009

L’UMP, le Nouveau Centre et le Modem ont rejeté le 2 juin, les propositions de loi déposées par les députés communistes et le Parti de gauche visant à plus de justice sociale. Mignon a voté contre les trois projets de lois visant à interdire les licenciements boursiers, abroger le bouclier fiscal et défendre un vrai plan de relance contre la crise.

Explication de vote de Marie-George Buffet:
"Madame la présidente, monsieur le secrétaire d’État, chers collègues, permettez-moi d’abord de faire une citation : « On aura une augmentation du chômage qui va se poursuivre tout au long de 2009 et sans doute encore un peu au début de l’année 2010 ». C’est ce qu’a déclaré le Premier ministre vendredi. Cela sonnait comme une fatalité, le prix à payer dans l’expectative d’une prochaine reprise.
Pourtant, on compte 58 000 chômeurs de plus pour le mois dernier : autant d’hommes et de femmes qui, en perdant leur emploi, voient leur vie basculer ; des hommes et des femmes jetés comme des kleenex, alors que leur travail a permis de répondre aux besoins des populations. Mais la richesse qu’ils ont créée a été rackettée par les actionnaires et les propriétaires du capital. Cela veut dire une France désossée de pans entiers de son industrie et un savoir-faire qui ne sera pas transmis à la nouvelle génération.
Face à cette situation, le Premier ministre a fixé le cap. Attendons…Attendons la reprise, comme d’autres attendent encore Godot ! Pis encore, on cherche à obtenir les faveurs des oracles du marché en se vantant d’aggraver encore le premier plan de suppressions d’emplois en France : 28 000 postes supprimés dans la fonction publique !
Nous, députés communistes et du parti de gauche, nous ne faisons pas de politique en regardant voler les oies du Capitole ! Nous préférons agir, prendre en compte les origines réelles de la crise pour trouver des réponses à la hauteur des enjeux auxquels nous sommes confrontés.
Agir, oui, car devant ce déluge de licenciements et ces fermetures d’usine, devant la reprise, non de l’économie, mais de la spéculation et de la course aux profits, il faut prendre des initiatives fortes. Il faut, comme nous vous le proposons, interdire les licenciements là où rien ne les justifie, sinon le souci d’actionnaires impénitents d’accroître leur fortune ; il faut interdire les licenciements là où l’on continue à distribuer des dividendes aux actionnaires et où l’on touche des fonds publics, car l’emploi ne peut pas être la variable d’ajustement ; il faut, enfin, interdire les licenciements pour aller demain vers une sécurité de l’emploi et de la formation.
Il faut prendre en compte les origines de la crise, car comme vous ne pouvez l’ignorer, cette crise est celle de l’écrasement de l’ensemble de notre économie pour et par la finance. Elle est le produit d’un modèle de croissance qui repose sur la pression sur les salaires, la surexploitation du travail, la domination des marchés financiers et des donneurs d’ordres sur les entreprises.
Il faut donc, comme nous vous le proposons, assécher la finance en augmentant les salaires, en rétribuant le travail comme il se doit, en reconnaissant diplômes et qualifications, en libérant l’économie du surpoids des dividendes, afin d’améliorer la vie quotidienne de nos concitoyens.
Il faut répondre aux enjeux auxquels nous sommes confrontés, car cette crise marque aussi l’échec d’une économie fondée sur la course aux profits et la centralisation des pouvoirs. Notre avenir sera fait de révolution verte, de développement des qualifications justifiant plus que jamais la capacité des salariés à maîtriser les tenants et les aboutissants de leur travail. Notre avenir sera fait de la production en France des biens et services dont nous avons besoin pour vivre et échanger de par le monde.
Cette exigence du monde moderne, pas un actionnaire aux yeux rivés sur les cours de la Bourse ne peut la comprendre. C’est la raison pour laquelle, plus que jamais, cette proposition demande de reconnaître de nouveaux pouvoirs aux salariés et à l’entreprise ; face aux menaces de plans sociaux, mais aussi, demain, dans la gestion au jour le jour, face à l’autoritarisme des conseils d’administration, il est temps d’ouvrir la page de la démocratie économique."

Le 29 mai 2005: Les Français disaient NON à la Constitution européenne
Le 29 mai 2005, 54,67% des Français et 57,48% des Dammariens rejetaient la Constitution européenne.
Dans un peu plus d'une semaine, nous votons pour élire nos députés européens. Aujourd'hui, la voie tracée par le Traité de Lisbonne pour l'Union européenne et rejetée en 2005 sera t-elle poursuivi...

Le vote sur les 3 propositions de loi du groupe GDR reporté à mardi prochain
Le gouvernement invoque « la liberté des employeurs» pour s’opposer aux propositions du PCF et du PG, qui font valoir « la liberté des travailleurs » pour stopper les licenciements
" Vous ne prenez pourtant aucun risque, vous êtes majoritaires. Pourquoi permettre ainsi au groupe UMP de ne pas participer au débat ? " s’est insurgé Jean-Claude Sandrier.
En dépit de cet incident, et de la censure de plusieurs articles de la proposition en vertu de l’interdict...
Lire la suite - 29-05-2009

" Vous ne prenez pourtant aucun risque, vous êtes majoritaires. Pourquoi permettre ainsi au groupe UMP de ne pas participer au débat ? " s’est insurgé Jean-Claude Sandrier.
En dépit de cet incident, et de la censure de plusieurs articles de la proposition en vertu de l’interdiction faite aux députés d’accroître la dette publique (article 40 de la Constitution), le débat a pourtant bel et bien eu lieu, hier, entre deux projets de société clairement opposés.
" Cette crise est celle d’un système le capitalisme. Hier, on nous disait qu’il était le seul capable de produire des richesses. Il en détruit aujourd’hui par dizaines de milliards de dollars, Ce système est incapable de répondre aux besoins de l’humanité ", a déclaré Marie-George Buffet en introduction, Le ton était donné. Votre gouvernement et l’Union européenne laissent faire, en abandonnant en rase campagne les salariés et en accélérant les politiques libérales qui ont mené au désastre.
PORTER LE SMIC A 1600 EUROS BRUT
Le texte de la secrétaire nationale du PCF propose notamment de porter le SMIC à 1 600 euros brut, d’interdire les licenciements dans des entreprises qui ont touché des aides publiques, distribuent des dividendes ou font des profits, et d’accorder aux salariés de nouveaux droits d’opposition aux plans de licenciements.
" C'’est le seul moyen dont nous disposons pour stopper net la casse industrielle. Interdire les licenciements, ce serait la démonstration faite aux financiers que la fête est finie " a déclaré la dirigeante communiste.
Mais, tout en saluant le vrai travail, le sérieux et la constance des propositions communistes, le secrétaire d’État à l’Emploi, Laurent Wauquiez, a opposé le veto du gouvernement. " Nous ne sommes pas d’accord ", a-t-il argué, invoquant notamment "la liberté de l’employeur" de licencier. Mais que faites-vous de la liberté des travailleurs de travailler ? lui a répliqué Jean-Claude Sandrier. Combien cette liberté de licencier coûte-t-elle aux salariés, à leurs familles, aux territoires et aux contribuables ? L’avez-vous évaluée? Non. Où sont passés les 8 milliards d’euros accordés au secteur automobile ? Ce qui coûte cher à la France, ce sont les 500 grandes fortunes qui s’accaparent 14 % du PIB.

Appel de 42 économistes en faveur du Front de gauche
Au lieu de se contenter d’établir un cadre institutionnel permettant aux citoyens de faire des choix, les traités européens tranchent le débat en amont, déplorent les 36 premiers signataires de cet appel que nous publions. Trois d’entres eux, Dominique Plihon, Richard Sobel et Jacques Sapir, expliqu...
Lire la suite - 27-05-2009

Au lieu de se contenter d’établir un cadre institutionnel permettant aux citoyens de faire des choix, les traités européens tranchent le débat en amont, déplorent les 36 premiers signataires de cet appel que nous publions. Trois d’entres eux, Dominique Plihon, Richard Sobel et Jacques Sapir, expliquent, dans l’Humanité de lundi, leur démarche
Le marché permet-il le progrès économique et social ? [1] Les tenants du libéralisme économique le pensent. D’autres estiment que s’il peut faire bien des choses, il ne peut ni subvenir à une série de besoins sociaux, ni assurer le plein emploi, la réduction des inégalités ou encore un développement respectueux de l’environnement. L’intervention publique est nécessaire. Qui a raison ? Le débat est ouvert tant chez les économistes que parmi les citoyens. Ce qu’on peut reprocher aux traités européens est avant tout cela : au lieu de se contenter d’établir un cadre institutionnel permettant aux citoyens de faire des choix, ils tranchent le débat en amont.
N. Sarkozy s’enorgueillit d’avoir obtenu qu’avec le traité de Lisbonne, la libre concurrence ne figure plus dans les « objectifs » exposés à l’article 3 du Traité de l’Union européenne, à l’inverse de ce qui prévalait dans le projet de Constitution. Pourtant, un Protocole, partie intégrante du Traité, stipule : le « marché intérieur tel qu’il est défini à l’article 3 […] comprend un système garantissant que la concurrence est libre et non faussée ».
De façon méthodique, le Traité de Lisbonne, à la suite des traités en vigueur en Europe, organise la soumission de tous les instruments d’intervention publique aux principes du marché.
Ainsi en va-t-il de la politique budgétaire et monétaire : celle-ci doit être « conduite conformément au respect du principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre, favorisant une allocation efficace des ressources ». Même lorsqu’ils prêtent beaucoup de vertus aux mécanismes de marché, la plupart des économistes admettent que, dans bien des cas, la concurrence libre n’est pas possible et n’est donc pas en mesure de permettre cette « allocation efficace ». Les traités disent l’inverse.

La protection écartée
Le débat sur l’opportunité qu’il y a, ou non, à mettre en œuvre des protections commerciales concertées est d’emblée écarté, tandis que « toutes les restrictions aux mouvements de capitaux […] sont interdites ». De même, la politique industrielle est en grande partie empêchée. Elle doit être menée « conformément à un système de marchés ouverts et concurrentiels » et à l’« exclusion de toute harmonisation des dispositions législatives et réglementaires des Etats membres ». Cette dernière condition, ajoutée par la défunte Constitution, est reprise dans le Traité de Lisbonne.
Quant aux services publics, la prémisse retenue par l’Union est claire : le privé est tout aussi compétent pour assumer des missions d’intérêt général. D’ailleurs, les traités se bornent à régler le sort des Services d’intérêt économique général, qui doivent être ouverts à la concurrence. Les services publics non marchands (services « non économiques » selon le vocabulaire symptomatique de l’Union) n’y sont pas mentionnés. Tant que la prémisse retenue prévaudra, il n’est d’ailleurs pas sûr qu’ils gagnent à l’être. On retrouve le même type de difficulté pour l’Europe sociale. Par la « méthode ouverte de coordination », l’Union intervient dans les domaines de la politique de l’emploi et de la protection sociale qui ne comptent pas parmi ses compétences traditionnelles. D’aucuns y ont vu les germes d’une Europe sociale en formation. A regarder de près les préconisations prises en son nom (flexibilisation du droit du travail, retraite par capitalisation, etc.), il est permis d’en douter. La crise a deux principales sources : l’austérité salariale qui a conduit à l’explosion de l’endettement privé et la libéralisation financière qui a transformé cette dette en bulle spéculative. Mais où sont les plans européens de réglementation drastique de la finance et de relance des salaires et des prestations sociales ?

Traités transgressés
Les traités sont aujourd’hui transgressés. Les déficits publics crèvent le plafond des 3 % du Pib, la dette publique celui des 60 % ; la Banque centrale européenne, avec beaucoup d’atermoiements, se résigne à intervenir sur les marchés financiers pour dénouer une crise que l’initiative privée s’avère incapable de surmonter ; des banques sont nationalisées, etc. Ces transgressions pourront servir de point d’appui pour un gouvernement qui serait soucieux de rompre avec le libéralisme : au nom de quoi seraient-elles acceptables pour sauver la banque et la finance, et non pour les domestiquer afin de satisfaire les besoins du plus grand nombre ? On ne peut pour autant soutenir que les traités ne sont que des tigres de papier. Juridiquement, ils s’imposent aux États membres. Ils expliquent, pour une part, que l’Europe, et singulièrement la zone euro, soit à la traîne en matière de relance.
Financière et économique, la crise est aussi sociale et écologique. Elle exige une redéfinition de la construction européenne. Pour ne citer que cet exemple, un vaste plan financé par l’emprunt en faveur du ferroviaire et de la rénovation thermique des bâtiments permettrait de concilier écologie et soutien à l’activité et à l’emploi. Mais les traités n’autorisent pas cette solution puisqu’ils interdisent à l’Union toute possibilité d’emprunt.

Pas d’assentiment populaire
Les gouvernements usent depuis longtemps de l’Union européenne pour introduire des mesures qu’ils peuvent difficilement imposer directement faute d’assentiment populaire. C’est une première entorse à la démocratie. Il en est une autre aussi grave qui renvoie au jeu propre des institutions européennes. Au fil des décennies, s’y est constituée une véritable bureaucratie pour laquelle le libéralisme économique est devenu une seconde langue. Sachant que le ralliement des gouvernements est potentiellement fragile, puisqu’ils sont soumis à la sanction des élections, elle leur impose le plus étroit des corsets. On comprend ainsi ce qu’il importe d’expliquer : la frénésie de détails des traités. Le libéralisme économique et le dirigisme politique font décidément bon ménage.
L’art de gouverner suppose des compromis. La crise ne peut être une méthode permanente de gouvernement. Au risque de l’enlisement, il est néanmoins des situations qui ne peuvent être débloquées que par des crises. La construction européenne relève clairement de ce cas de figure. Le « non » lors du référendum de mai 2005 a été une étape en ce sens. Malgré les menaces agitées, il ne s’est pas traduit par un cataclysme économique. Ce dernier est venu ensuite, et chacun s’accorde à dire qu’il vient du libéralisme… que les traités élèvent au pinacle. De même, un plan B était possible. Les gouvernements en ont trouvé un, à leur façon, avec le Traité de Lisbonne que les partis socialistes soutiennent explicitement. Le mépris pour la souveraineté du peuple aidant, ce Traité, loin d’être « simplifié », reprend la quasi-totalité des dispositions de la Constitution. Comme toujours dans l’histoire, c’est donc aux citoyens qu’il revient, à nouveau, de dire « stop ».
Les prochaines élections européennes en offrent l’opportunité. Les signataires de ce texte sont des économistes non libéraux qui n’étaient membres ni du Parti communiste, ni des courants du Parti socialiste ayant donné naissance au Parti de gauche. Avec d’autres, ces partis ont lancé un Front de gauche pour les élections européennes afin de prolonger la dynamique unitaire du référendum. L’urgence qu’il y a à dessiner des alternatives au capitalisme libéral mérite mieux en effet que la priorité donnée à son pré-carré. En gardant notre indépendance d’esprit, nous soutenons et appelons à soutenir cette initiative. Notre pays a connu un beau débat de fond à l’occasion du référendum. Dans un contexte, celui de la crise, qui l’exige plus encore, les élections européennes gagneraient à ce qu’il en soit de même".

Liste des 36 économistes signataires au 12 mai 2009 :
Bruno Amable (Paris 1), Angel Asensio (Paris XIII), Michaël Assous (Paris 1), Philippe Batifoulier (Paris X), Laure Bazzoli (Lyon II), Rachid Belkacem (Nancy II), Mathieu Béraud (Nancy II), Eric Berr (Bordeaux IV), Laurent Cordonnier (Lille 1), Elisabeth Cudeville (Paris I), Jean-Paul Domin (Reims), Anne Eydoux (Rennes II), David Flacher (Paris XIII), Maryse Gadreau (Dijon), Ariane Ghirardello (Paris XIII), Anne Isla (Toulouse II), Florence Jany-Catrice (Lille 1), Hugues Jennequin (Rouen), Thierry Kirat (CNRS, Paris Dauphine), Dany Lang (Paris XIII), Florence Lefresne (Ires), Michel Maric (Reims), Jérôme Maucourant (Saint Etienne), Jacques Mazier (Paris XIII), Matthieu Montalban (Bordeaux IV), Stefano Palombarini (Saint Denis), Dominique Plihon (Paris XIII), Muriel Pucci (Paris I), Christophe Ramaux (Paris 1), Gilles Raveaud (Saint-Denis), Jacques Sapir (EHESS), Richard Sobel (Lille 1), Nadine Thèvenot (Paris 1), Damien Talbot (Bordeaux IV), Bruno Tinel (Paris 1), Franck Van de Velde (Lille I).

Le 28 mai : Caterpillar, ERDF/GRDF, Continental et bien d'autres à l'Assemblée nationale avec les députés communistes
Jeudi 28 mai, dans le cadre de la niche parlementaire du groupe GDR, les députés communistes et du Parti de Gauche défendront deux propositions de loi et une proposition de résolution visant à promouvoir une autre politique face à la crise et à proposer des débouchés politiques aux luttes sociales. ...

22 % des spécialistes à honoraires libres refuseraient les assurés en CMU
Le CISS (collectif inter associatif sur la santé*) a présenté le 25 mai, les résultats de son enquête contre les refus de soins. 22% des médecins spécialistes (secteur 2) ont refusé de soigner des patients bénéficiant de la CMU (Couverture maladie universelle), un chiffre atteignant même 50% sur la ...
Lire la suite - 26-05-2009

Le CISS (collectif inter associatif sur la santé*) a présenté le 25 mai, les résultats de son enquête contre les refus de soins. 22% des médecins spécialistes (secteur 2) ont refusé de soigner des patients bénéficiant de la CMU (Couverture maladie universelle), un chiffre atteignant même 50% sur la ville de Paris. Le CISS dénonce l’attitude de ces professionnels qui se targuent pourtant de servir avant tout l’intérêt des patients .
"Ces résultats démontrent que les situations de refus de soins ne sont pas marginales et procèdent d’intentions clairement disciminatoires", dénonce Christian Saout, président du Ciss.
Le Ciss formule 5 recommandations :
1 : Améliorer le niveau d’information des usagers
2 : Garantir des recours suivis d’effets
3 : Reconnaître les résultats des enquêtes de testing comme mode de preuve à part entière
4 : Diligenter une enquête nationale, réalisée par l’Inspection générale des affaires sociales portant sur l’accès aux soins des enfants de l’ASE
5 : Appeler la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations à engager des moyens d’investigations pour lutter contre les refus de soins discriminatoires
*ADMD - AFD - AFH - AFM - AFP - AFVS - AIDES - Alliance Maladies Rares Allegro Fortissimo - ANDAR - APF - AVIAM - CSF - Epilepsie France - FFAAIR Familles Rurales - FNAMOC - FNAPSY - FNAIR - FNATH - France Alzheimer France Parkinson - Ligue Contre le Cancer - Le LIEN - Médecins du Monde ORGECO - SOS Hépatites - Transhépate - UNAF - UNAFAM - UNAPEI Vaincre la Mucoviscidose

Devedjian est venu relancer la rénovation urbaine
«J’espère que ce ne sera pas qu’un coup de maquillage»
« Quand j’investis des euros de l’État, je veux voir comment ils sont utilisés. » Hier après-midi, le ministre chargé du Plan de relance de l’économie, Patrick Devedjian, s’est rendu à Dammarie-les-Lys vérifier si les crédits alloués par son ministère étaient bien employés. L’État vient en effet de ...
Lire la suite - 21-05-2009

« Quand j’investis des euros de l’État, je veux voir comment ils sont utilisés. » Hier après-midi, le ministre chargé du Plan de relance de l’économie, Patrick Devedjian, s’est rendu à Dammarie-les-Lys vérifier si les crédits alloués par son ministère étaient bien employés. L’État vient en effet de donner un coup d’accélérateur à la construction du pôle loisirs de la Cartonnerie, via une mesure du plan de relance (2, M€), et un coup de pouce à la rénovation de la Plaine-du-Lys (2,3 M€ supplémentaires aux 276 M€ déjà engagés).
« Cela permettra de rénover entièrement l’îlot Bourgogne qui, à l’origine, ne devait être qu’à moitié réhabilité. Cinquante logements pourront y être démolis », se félicite Jean-Claude Mignon, le député-maire UMP.
« J’espère que ce ne sera pas qu’un coup de maquillage »
« Qu’est-ce que c’est dense », souffle Patrick Devedjian, en découvrant la Plaine-du-Lys. Arnaud Triplet, directeur général des services de Dammarie, se veut rassurant : « Le quartier sera désenclavé avec des travées nord-sud et est-ouest , dédensifié 770 logements sociaux démolis, 773 reconstruits mais pas forcément sur place et requalifié : espaces verts, privatisation des pieds d’immeubles, etc. »
Courte promenade du ministre au pied du fameux îlot Bourgogne. « J’espère que cette rénovation ne sera pas qu’un coup de maquillage », s’inquiète un riverain. « C’est aussi nous qui la finançons, grogne un riverain : nos charges grimpent depuis janvier ! » s’insurge un voisin. Quant aux demandes de relogements pour les appartements détruits, Jean-Claude Mignon assure qu’il reçoit « chaque habitant qui le souhaite et chaque dossier sera étudié au cas par cas ».
Dix-huit heures, Patrick Devedjian se rend sur le chantier du complexe de loisirs, sur l’ex-friche de la Cartonnerie. Un projet boosté par le versement anticipé du fonds de compensation de la TVA. La réalisation de la salle de sport, prévue d’ici deux ans, commence déjà, tandis que le rehaussement de la charpente de la future salle de spectacle, difficile à financer avec la crise immobilière, vient de s’achever.
Marine Legrand | 21.05.2009
Le Parisien

Devedjian est venu relancer la rénovation urbaine. «J’espère que ce ne sera pas qu’un coup de maquillage»
« Quand j’investis des euros de l’État, je veux voir comment ils sont utilisés. » Hier après-midi, le ministre chargé du Plan de relance de l’économie, Patrick Devedjian, s’est rendu à Dammarie-les-Lys vérifier si les crédits alloués par son ministère étaient bien employés. L’État vient en effet de ...
Lire la suite - 21-05-2009

« Quand j’investis des euros de l’État, je veux voir comment ils sont utilisés. » Hier après-midi, le ministre chargé du Plan de relance de l’économie, Patrick Devedjian, s’est rendu à Dammarie-les-Lys vérifier si les crédits alloués par son ministère étaient bien employés. L’État vient en effet de donner un coup d’accélérateur à la construction du pôle loisirs de la Cartonnerie, via une mesure du plan de relance (2, M€), et un coup de pouce à la rénovation de la Plaine-du-Lys (2,3 M€ supplémentaires aux 276 M€ déjà engagés).
« Cela permettra de rénover entièrement l’îlot Bourgogne qui, à l’origine, ne devait être qu’à moitié réhabilité. Cinquante logements pourront y être démolis », se félicite Jean-Claude Mignon, le député-maire UMP.
« J’espère que ce ne sera pas qu’un coup de maquillage »
« Qu’est-ce que c’est dense », souffle Patrick Devedjian, en découvrant la Plaine-du-Lys. Arnaud Triplet, directeur général des services de Dammarie, se veut rassurant : « Le quartier sera désenclavé avec des travées nord-sud et est-ouest , dédensifié 770 logements sociaux démolis, 773 reconstruits mais pas forcément sur place et requalifié : espaces verts, privatisation des pieds d’immeubles, etc. »
Courte promenade du ministre au pied du fameux îlot Bourgogne. « J’espère que cette rénovation ne sera pas qu’un coup de maquillage », s’inquiète un riverain. « C’est aussi nous qui la finançons, grogne un riverain : nos charges grimpent depuis janvier ! » s’insurge un voisin. Quant aux demandes de relogements pour les appartements détruits, Jean-Claude Mignon assure qu’il reçoit « chaque habitant qui le souhaite et chaque dossier sera étudié au cas par cas ».
Dix-huit heures, Patrick Devedjian se rend sur le chantier du complexe de loisirs, sur l’ex-friche de la Cartonnerie. Un projet boosté par le versement anticipé du fonds de compensation de la TVA. La réalisation de la salle de sport, prévue d’ici deux ans, commence déjà, tandis que le rehaussement de la charpente de la future salle de spectacle, difficile à financer avec la crise immobilière, vient de s’achever.
Marine Legrand | 21.05.2009
Le Parisien

Soutien aux salariés EDF/GDF arrêtés par la police
74 agents d’ERDF et GRDF en lutte ont été interpelés cet après-midi dans des conditions qui demandent de nombreux éclaircissements. Les directions d’ERDF et GRDF ont même démentis des prétextes donnés par la police pour justifier ces arrestations.
Cette fois les limites ont vraiment été dépassée...

Dammarie-les-Lys : La démolition des bâtiments contrarie les habitants
Ils résident parfois depuis des décennies dans les bâtiments 101 ou 131-132 de la résidence Bourgogne à Dammarie-les-Lys. L’annonce de la démolition de leurs bâtiments contrarie une grande partie des habitants de ces logements situés à la Plaine-du-Lys. Une mesure inattendue décidée après l’obtentio...
Lire la suite - 15-05-2009

Ils résident parfois depuis des décennies dans les bâtiments 101 ou 131-132 de la résidence Bourgogne à Dammarie-les-Lys. L’annonce de la démolition de leurs bâtiments contrarie une grande partie des habitants de ces logements situés à la Plaine-du-Lys. Une mesure inattendue décidée après l’obtention de crédits supplémentaires par le député et maire, Jean-Claude Mignon (UMP), dans le cadre du plan de relance.
Le chantier global doit commencer avant Noël 2009.
« Le gardien nous l’a dit fin mars. Les quatre jours qui ont suivi, j’ai été malade ! » raconte une résidante.
Certains venaient d’être relogés ici
Pour d’autres, c’est pire car ils viennent d’être relogés ici, à la suite d’autres démolitions ! C’est le cas de Oualid, 30 ans, qui vit avec sa mère. « On est arrivés ici en 2007 car une des tours Provence où on habitait allait être démolie ! Et voilà que, deux ans après, on doit redéménager ! C’est quand même embêtant car les nouvelles constructions sont prévues pour plus tard. Comment vont-ils faire pour tous nous reloger ? Il va y avoir embouteillage ! Et notre vie quotidienne va changer... J’ai toujours vécu à Dammarie et je souhaite y rester. J’aimerais pouvoir m’installer du côté de Provence ou Bourgogne. Je ne comprends pas pourquoi ils déménagent les gens avant de construire. » Sur le palier d’en face, Fatima approuve. « Je suis arrivée ici après la guerre d’Algérie, dans les années 1960. Toute la famille habite à Dammarie et je ne veux pas aller loin », soupire-t-elle.
Antonio et Rosa vivent au troisième étage du 131 depuis avril 2007. « On est venus ici avec notre fille car la tour du 211 Auvergne devait être démolie. J’ai fait beaucoup de travaux ici : j’ai posé du parquet flottant dans les trois chambres, j’ai refait les peintures, Et voilà qu’on doit repartir... Qu’est-ce qu’on peut y faire ? » demande Antonio. « On était installés pour rester. C’est du souci », ajoute son épouse. « C’est fatigant de refaire les cartons, même s’ils paient le déménagement et le changement d’adresse. Si je n’ai pas un bel appartement comme ici, je ne partirai pas ! Il faut bien un F 4 pour mettre tout le mobilier, je ne vais pas le mettre à la poubelle ! » lance-t-elle à son mari.
M’hammed, 43 ans, a un discours totalement différent. « Je viens d’un F 3 du 361, résidence Savoie que j’ai quitté à cause d’un voisin bruyant. Je suis arrivé ici en décembre 2008 dans un F 4. Cela ne me gêne pas de redéménager encore une fois car il y a encore du bruit ! »
Sophie Bordier | 15.05.2009
Le Parisien

Dammarie-les-Lys : La démolition des bâtiments contrarie les habitants
Ils résident parfois depuis des décennies dans les bâtiments 101 ou 131-132 de la résidence Bourgogne à Dammarie-les-Lys. L’annonce de la démolition de leurs bâtiments contrarie une grande partie des habitants de ces logements situés à la Plaine-du-Lys. Une mesure inattendue décidée après l’obtentio...
Lire la suite - 15-05-2009

Ils résident parfois depuis des décennies dans les bâtiments 101 ou 131-132 de la résidence Bourgogne à Dammarie-les-Lys. L’annonce de la démolition de leurs bâtiments contrarie une grande partie des habitants de ces logements situés à la Plaine-du-Lys. Une mesure inattendue décidée après l’obtention de crédits supplémentaires par le député et maire, Jean-Claude Mignon (UMP), dans le cadre du plan de relance.
Le chantier global doit commencer avant Noël 2009.
« Le gardien nous l’a dit fin mars. Les quatre jours qui ont suivi, j’ai été malade ! » raconte une résidante.
Certains venaient d’être relogés ici
Pour d’autres, c’est pire car ils viennent d’être relogés ici, à la suite d’autres démolitions ! C’est le cas de Oualid, 30 ans, qui vit avec sa mère. « On est arrivés ici en 2007 car une des tours Provence où on habitait allait être démolie ! Et voilà que, deux ans après, on doit redéménager ! C’est quand même embêtant car les nouvelles constructions sont prévues pour plus tard. Comment vont-ils faire pour tous nous reloger ? Il va y avoir embouteillage ! Et notre vie quotidienne va changer... J’ai toujours vécu à Dammarie et je souhaite y rester. J’aimerais pouvoir m’installer du côté de Provence ou Bourgogne. Je ne comprends pas pourquoi ils déménagent les gens avant de construire. » Sur le palier d’en face, Fatima approuve. « Je suis arrivée ici après la guerre d’Algérie, dans les années 1960. Toute la famille habite à Dammarie et je ne veux pas aller loin », soupire-t-elle.
Antonio et Rosa vivent au troisième étage du 131 depuis avril 2007. « On est venus ici avec notre fille car la tour du 211 Auvergne devait être démolie. J’ai fait beaucoup de travaux ici : j’ai posé du parquet flottant dans les trois chambres, j’ai refait les peintures, Et voilà qu’on doit repartir... Qu’est-ce qu’on peut y faire ? » demande Antonio. « On était installés pour rester. C’est du souci », ajoute son épouse. « C’est fatigant de refaire les cartons, même s’ils paient le déménagement et le changement d’adresse. Si je n’ai pas un bel appartement comme ici, je ne partirai pas ! Il faut bien un F 4 pour mettre tout le mobilier, je ne vais pas le mettre à la poubelle ! » lance-t-elle à son mari.
M’hammed, 43 ans, a un discours totalement différent. « Je viens d’un F 3 du 361, résidence Savoie que j’ai quitté à cause d’un voisin bruyant. Je suis arrivé ici en décembre 2008 dans un F 4. Cela ne me gêne pas de redéménager encore une fois car il y a encore du bruit ! »
Sophie Bordier | 15.05.2009
Le Parisien

Le 28 mai, les parlementaires communistes défendront leurs trois projets de lois
visant à interdire les licenciements boursiers, abroger le bouclier fiscal et défendre un vrai plan de relance contre la crise
Signez la pétition !
Une décision qui répond aux attentes des salariés en lutte, mais qui s’adresse aussi à des millions d’hommes et de femmes qui, sans être engagés dans l’action, refusent de faire les frais de la crise. Dès l’annonce de l’initiative, des mesures étaient prises pour inviter les salariés des entreprises...
Lire la suite - 13-05-2009

Une décision qui répond aux attentes des salariés en lutte, mais qui s’adresse aussi à des millions d’hommes et de femmes qui, sans être engagés dans l’action, refusent de faire les frais de la crise. Dès l’annonce de l’initiative, des mesures étaient prises pour inviter les salariés des entreprises en lutte à se rassembler devant l’Assemblée nationale pendant le débat parlementaire.
Des délégations de salariés en lutte sont annoncées. Mais au-delà de ces entreprises emblématiques des conflits en cours, c’est à l’ensemble des salariés que le PCF veut s’adresser. Lors d’un rassemblement en Seine-Saint-Denis, militants et élus étaient mobilisés pour populariser le contenu et la nature de l’initiative. Dans les manifestations du 1er Mai, les points de rencontres du PCF et du Front de gauche étaient l’occasion de nombreuses discussions sur les luttes et leur prolongement dans les institutions et les urnes.
Dans les départements, des dispositions sont prises pour constituer des appels de syndicalistes. C’est le cas dans l’Aisne où des responsables syndicaux, des élus du personnel et des conseillers prudhommaux ont accepté de figurer sur un appel qui sera prochainement rendu public. A Bastia, une rencontre avec des acteurs des mouvements sociaux se tiendra avec Marie-George Buffet et Marie-Christine Vergeat. Dans le Loiret, des points de rencontres devraient être organisés devant les entreprises dont la GMF et des équipementiers automobiles.
A Paris, c’est vers les salariés du commerce que l’effort sera porté. Enfin, dans plusieurs départements, on envisage d’interpeller les députés – notamment les députés de gauche – pour qu’ils mettent leurs actes en accord avec les discours en soutenant les propositions de lois des députés communistes...

Ensemble, la loi «Hôpital, Patients, Santé, Territoires» peut être battue
"A l’occasion de l’ouverture du débat au Sénat de la Loi «Hopital, Patients, Santé, Territoires», le Parti Communiste Français réaffirme son opposition à cette conception de la santé.
Devant la levée de boucliers et le formidable mouvement social contre le projet de loi du Gouvernement, la major...
Lire la suite - 12-05-2009

"A l’occasion de l’ouverture du débat au Sénat de la Loi «Hopital, Patients, Santé, Territoires», le Parti Communiste Français réaffirme son opposition à cette conception de la santé.
Devant la levée de boucliers et le formidable mouvement social contre le projet de loi du Gouvernement, la majorité UMP du Sénat a opéré un recul de forme, mais les objectifs initiaux, voulu par le Président de la République, restent les mêmes.
En effet, si certains amendements adoptés en commission ont pu apporter des éclaircissements, voire renforcer partiellement le rôle des commissions médicales d’établissements, l’esprit de ce projet de loi demeure identique. La privatisation du service public hospitalier par pan entier est toujours d’actualité. Les principaux reculs vont dans le sens des demandes du monde libéral.
Le 14 mai, sera l’occasion une fois de plus d’exprimer ensemble que nous voulons battre cette Loi et exiger tout de suite les moyens d’une autre politique de santé.
La logique de mise en concurrence chère à l’Europe actuelle est au cœur de ce projet de loi. Il est temps d’imposer une autre conception de l’Europe sociale et solidaire lors des élections du 7 juin comme le proposent les listes du Front de Gauche.
En attendant, le Parti Communiste renouvelle son soutien à toutes celles et ceux qui luttent pour le retrait de cette loi et se félicite de la décision du groupe des Sénateurs Communistes, Républicains, Citoyens et des Sénateurs du parti de gauche de voter contre ce projet. Plus que jamais, nous sommes pour une « sécurité sociale pour tous » comme en 1945 et un projet de santé solidaire et progressiste !"

Unité d'Élimination des boues
La réalisation de l'UEB se fait en deux tranches :
- première tranche réalisée d'octobre 2004 à janvier 2005.
- la deuxième a débuté en janvier 2008 pour une durée de 22 mois. Le système de contrôle-commande de la station d'épuration de Dammariea évolué impliquant une modification de l'autom...

Dammarie-les-Lys : La rénovation urbaine
Près de cent cinquante personnes étaient présentes lundi soir au centre Schweitzer de Dammarie-les-Lys lors de la réunion publique consacrée au programme de rénovation urbaine (PRU) mené dans la Plaine-du-Lys pour 276 M € . « A mi-parcours, 50 % des opérations prévues sont en cours. On est un de...
Lire la suite - 07-05-2009

Près de cent cinquante personnes étaient présentes lundi soir au centre Schweitzer de Dammarie-les-Lys lors de la réunion publique consacrée au programme de rénovation urbaine (PRU) mené dans la Plaine-du-Lys pour 276 M € . « A mi-parcours, 50 % des opérations prévues sont en cours. On est un des seuls projets en avance en France », annonce Stéphanie Jaillet, chef de projet.
Mr Mignon vante l'exemplarité du projet. Pour autant, les habitants n’ont pas manqué de s’exprimer. Ils ont évoqué les incohérences dans la réalisation des travaux, les problèmes de cheminement et des nuisances.
Surprise à Bourgogne. « Sur la démolition du 13 et du 10, résidence Bourgogne, la concertation n’a pas tellement eu lieu. On a été informés une semaine avant », lance une dame. Réponse du député-maire, Jean-Claude Mignon (UMP) : « On a saisi une opportunité. A l’origine, l’îlot de Bourgogne n’était pas concerné par le PRU, sauf le petit centre commercial et les deux bâtiments sud. Dans le cadre du plan de relance, il y a eu une opportunité de récupérer 2 M € ou 3 M € pour une rénovation des bâtiments, à raison de 25 000 € par logement. Deux bâtiments sont supprimés, cinquante familles devront être relogées. C’est décidé sur le principe, il faut la confirmation du bailleur, le Logement français. J’ai déjà commencé à recevoir les familles concernées ».
Inquiétude rue des Frères-Thibault. « Par rapport au projet du clos Saint-Louis, quel est le devenir des maisons de la rue des Frères-Thibault ? Elles sont inscrites dans un périmètre de veille ? » interroge une dame. « Les maisons ne sont pas touchées. Elles méritent d’être mises en valeur, car elles appartiennent au patrimoine de la ville. Elles sont dans le périmètre de l’Epfif, Etablissement public foncier d’Ile-de-France, mais elles ne seront pas touchées », assure l’élu.
Pourquoi ne pas reconstruire avant de démolir ? C’est la question d’une jeune femme. « On n’a pas la possibilité de tout reconstruire sur Dammarie. Les bailleurs peuvent reconstruire là où ils le souhaitent et là où il y a de la demande… Rubelles, Voisenon, Boisise-le-Roi et Pringy ont accepté. Sénart aussi le long de la ligne du RER. Certains bailleurs sont plus lents que d’autres. L’OPH (Office public de l’habitat) a seulement reconstruit le Trou-Normand (NDLR : douze logements en centre-ville) . C’est bien parti pour une douzaine de logements à l’ex-garage Senoble, en ville. Au château de Mun, ils veulent rajouter des logements dans le parc. Mais place Mazet, face à la mairie, l’OPH demande à la ville de racheter le site. D’autres bailleurs ne peuvent pas aller plus vite, car ils n’ont pas obtenu l’accord des maires de certaines communes. » . Pourtant le site Delaune aurait pu être le point de départ du PRU et reloger une partie des habitants de la Plaine. D'autres sites auraient pu être choisis. La ville aurait ainsi pu prendre soin de ses administrés.
Le centre commercial de l’Abbaye. « Quel est le calendrier pour les commerces qui souffrent, car il y a moins d’habitants et leur chiffre d’affaire s’effondre ? » demande Clair Michalon (DVG), élu d’opposition. « La crise est passée par là. Le promoteur (NDLR : Nexity) a fait glisser l’échéancier. On n’a pas de planning opérationnel », répond Stéphanie Jaillet.
D'un côté, on ressent une précipitation dans la réalisation, de l'autre des lenteurs. Force est de constater que les habitants de la Plaine ne sont pas partie prenantes dans le projet et qu'ils sont loin de s'aproprier leurs cadres de vie tel que c'est inscrit dans le PRU.
(info inspirée de l'article de Sophie Bordier - Le Parisien)

Transfert de compétence de la politique du logement vers les collectivités territoriales ?
Dans un discours prononcé lors du Salon national de l’immobilier qui s’est tenu à Paris du 19 au 22 mars dernier, Christine Boutin propose de "travailler vers un transfert de compétence de la politique du logement, dans toutes ses composantes, vers les collectivités territoriales, en particu...
Lire la suite - 05-05-2009

Dans un discours prononcé lors du Salon national de l’immobilier qui s’est tenu à Paris du 19 au 22 mars dernier, Christine Boutin propose de "travailler vers un transfert de compétence de la politique du logement, dans toutes ses composantes, vers les collectivités territoriales, en particulier les intercommunalités".
La ministre du Logement réitère des propos qu’elle avait déjà tenus lors de la discussion sur la loi de mobilisation pour le logement et la lutte contre l’exclusion ( Loi MOLLE dite Loi Boutin), et dit ainsi à voix haute ce dont rêvent certains : désengager totalement l’État de toute responsabilité de financement de la politique de logement ; il s’agit, ni plus, ni moins que de casser l’intervention publique, continuer à déréglementer un secteur vital pour des millions de français qui sont victimes du manque et de la pénurie de logements dont est frappé notre pays.
Chaque année, le budget de la Nation voit sa part consacrée au Logement diminuer ! Chaque année les mesures d’incitation à la vente des logements sociaux se font plus pressantes ! Chaque année les sources de financement du logement social – Livret A et 1% logement – sont détournées de leurs missions initiales et vont abonder des fonds desquels l’État se désengage !
Aujourd’hui la ministre voudrait que les collectivités – et singulièrement les intercommunalités – deviennent compétentes en matière de politique du logement alors que le Président de la république vient d’annoncer la disparition de la taxe professionnelle sans avancer la moindre piste pour la remplacer. Lorsque l’on sait la part décisive qu’occupe la Taxe professionnelle dans le financement des intercommunalités, on peut se demander qui la ministre veut mettre à mort : le logement social ou les intercommunalités ? Ou les deux ??!!

contre la loi Bachelot et pour la défense du service public hospitalier
Mobilisation nationale le Jeudi 14 Mai 2009 pendant la semaine de discussion du projet de loi HPST au Sénat pour LE RETRAIT DU TEXTE BACHELOT SARKOZY dans sa totalité, et pas seulement sur la partie "hôpital".
Dans les suites de la manifestation historique qui s’est tenue à Paris le 28 avril, ra...
Lire la suite - 04-05-2009

Mobilisation nationale le Jeudi 14 Mai 2009 pendant la semaine de discussion du projet de loi HPST au Sénat pour LE RETRAIT DU TEXTE BACHELOT SARKOZY dans sa totalité, et pas seulement sur la partie "hôpital".
Dans les suites de la manifestation historique qui s’est tenue à Paris le 28 avril, rassemblant les personnels hospitaliers toutes catégories confondues, les organisations syndicales des personnels et les organisations syndicales de médecins se sont rencontrées le 29 avril 2009 pour envisager l’élargissement du mouvement contre la loi Bachelot et pour la défense du service public hospitalier.
La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité appuie totalement le mouvement unitaire lancé pour le 14 mai et la volonté de le faire converger avec le MDHP, Mouvement de Défense de l’Hôpital Public.
Le Collectif contre les Franchises, et la Convergence pour la défense et le développement des services publics se joignent également à la mobilisation.
des organisations syndicales des personnels :
CGT Santé Action Sociale
FO Services Publics et de Santé
SUD Santé Sociaux
CFTC Santé et Sociaux
CFE-CGC Santé Action Sociale
Le communiqué commun
des Organisations syndicales de médecins :
CPH Confédération des Praticiens des Hôpitaux.
AMUF Association des Médecins Urgentistes Hospitaliers de France
INPH Inter syndicat National des Praticiens Hospitaliers.
SNPHAR Syndicat National des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs
Comité de liaison de la psychiatrie publique (USP – SPH – IDEPP).

Loi BACHELOT : Petits arrangements en commission, mais le fond reste le même
Communiqué groupe CRC-SPG Sénat
Devant la levée de boucliers contre le projet de loi du Gouvernement, la majorité UMP du Sénat opère un recul, mais les objectifs initiaux restent les mêmes.
En effet, si certains amendements adoptés en commission ont pu apporter des éclaircissements, voire renforcer partiellement le rôle des co...
Lire la suite - 04-05-2009

Devant la levée de boucliers contre le projet de loi du Gouvernement, la majorité UMP du Sénat opère un recul, mais les objectifs initiaux restent les mêmes.
En effet, si certains amendements adoptés en commission ont pu apporter des éclaircissements, voire renforcer partiellement le rôle des commissions médicales d’établissements, l’esprit de ce projet de loi demeure identique. La privatisation du service public hospitalier est en bonne voie ; la logique de rentabilité, consacrée dans la notion « d’hôpital entreprise » et encadrée par la mise sous tutelle des hôpitaux déficitaires est toujours défendue par le Gouvernement et la majorité sénatoriale.
Pire, un amendement adopté en commission, revient sur une disposition adoptée à l’Assemblée Nationale, qui, malgré ses imperfections aurait pu permettre de répondre à la difficulté croissante que rencontrent de nombreux malades, à bénéficier de tarifs opposables. Ce recul, visant à satisfaire les praticiens libéraux opposés à un plafonnement des « dépassements d’honoraires » est un mauvais coup contre la santé publique et il est contradictoire avec l’énoncé du titre II de ce projet de loi : « Accès de tous à des soins de qualité ».
C’est pourquoi, considérant que la santé n’est pas une marchandise, qu’il n’est pas acceptable de transformer l’hôpital en une seule entreprise de soins, et parce qu’ils sont résolument opposés à la gestion du risque assurantiel par les Agences Régionales de Santé, le Groupe CRC – SPG votera contre ce projet de loi.

Grand Paris
Communiqué de Christian FAVIER, président du CG 94
Faciliter la vie des habitants et agir pour le développement durable des territoires
"A l’occasion de l’inauguration de l’exposition portant sur le travail des 10 équipes d’architectes sur le grand Paris, le Président de la République a tracé les perspectives privilégiées par l’Etat pour l’aveni...
Lire la suite - 30-04-2009

Faciliter la vie des habitants et agir pour le développement durable des territoires
"A l’occasion de l’inauguration de l’exposition portant sur le travail des 10 équipes d’architectes sur le grand Paris, le Président de la République a tracé les perspectives privilégiées par l’Etat pour l’avenir de la région capitale.
Il y a plus de trois ans, bien avant que Nicolas Sarkozy ne se préoccupe de ce dossier, le Val-de-Marne s’est engagé résolument dans le projet ORBIVAL de réalisation d’une nouvelle ligne de métro reliant l’ouest à l’est du département. Nous avons eu raison de le faire et nous continuerons d’être très vigilants quant aux conditions de sa réalisation.
Je note avec satisfaction qu’enfin une liaison directe en métro entre Paris et l’aéroport d’Orly est prévue près de 50 ans après son ouverture.
Je me félicite également que la logique de projets précède la réflexion sur la gouvernance contrairement au rapport Balladur préconisant un grand Paris de fusion avec comme seule volonté la réduction des services publics et « la diminution de la dépense publique ».
L’expression des élus, des populations, des acteurs économiques, associatifs, culturels et sociaux a donc contribué à faire reculer le pouvoir –au moins temporairement- sur ces perspectives particulièrement néfastes.
Nous continuerons donc à porter les propositions adoptées, le 27 avril, lors de la séance exceptionnelle de l’Assemblée départementale consacrée à la réforme des collectivités locales. Je les ai transmises au Président de la République.
La région capitale, cœur de la métropole, a besoin d’investissements massifs pour rendre plus facile la vie des populations et conforter le dynamisme des territoires. Cela et seulement cela, permettra de concrétiser ses ambitions internationales.
Investissements massifs en matière de transports, pour désaturer un réseau au bord de l’asphyxie et créer de nouvelles liaisons au sein de la banlieue.
Des paroles il va falloir maintenant passer aux actes. Nous serons très vigilants, en Val-de-Marne, quant à la réalisation rapide des infrastructures prévues et notamment des lignes de métros nouvelles et du prolongement des lignes existantes. Nous serons très vigilants quant aux financements et au risque de très forte augmentation du coût des transports pour les usagers qui se profile. Nous ne saurions accepter que les salariés et les populations modestes puissent être exclus de ces nouvelles lignes faute de moyens.
Investissements massifs en matière de logements pour répondre à la grave crise que rencontrent les habitants. Et d’abord par la réalisation en priorité de logements sociaux partout et pour tous particulièrement là où depuis des années certaines communes refusent d’assumer leur devoir de solidarité.
Là également nous serons très vigilants pour éviter que les annonces -la construction de 70.000 logements par an- ne se traduisent par une accélération de la spéculation foncière et immobilière, un affaiblissement des normes de sécurité au détriment des populations et au risque d’exclusion de leurs territoires.
Investissements massifs enfin pour le développement économique et l’emploi. L’annonce de la création de 10 pôles de développement dont trois concernent le Val-de-Marne peut constituer un levier pour ce nouveau dynamisme.
Pour autant nous n’accepterons pas que ces projets se traduisent par un abandon des territoires situés en dehors des pôles identifiés et par une exclusion des habitants et de leurs élus de la gouvernance de ces pôles.
L’ensemble de la Région capitale, l’ensemble des populations doivent bénéficier de cette dynamique et non des territoires restreints au détriment des autres. Plus que jamais nous entendons exiger une véritable politique nationale de lutte contre les inégalités sociales et territoriales.
Pour cela, alors que des milliards d’€ sont annoncés, nous serons très vigilants quant aux actes et aux moyens concrets débloqués par l’Etat qui devront suivre ces annonces. Nous avons en effet été trop souvent échaudés ces dernières années par les additions de centaines de millions d’€ qui au final semblent s’évaporer et dont les populations ne perçoivent jamais la traduction mais paient la facture.
Enfin tout cela n’aura de sens qu’à travers une volonté de construire une ville durable et conviviale.
Durable par une prise en compte à tout moment des enjeux énergétiques, environnementaux et sociaux auxquels l’Ile-de-France est confrontée.
Conviviale par l’engagement de nouvelles formes démocratiques et participatives permettant aux habitants, à leurs élus, aux acteurs économiques, associatifs, sociaux de faire entendre leur voix et qu’elle puisse être prise en compte.
Une véritable concertation doit donc s’engager permettant aux populations et à leurs représentants de s’emparer de l’ensemble de ces défis et de contribuer à les relever.
Pour le développement de la région Capitale, nous jugerons donc aux actes et continuerons de tout faire pour défendre l’intérêt du Val-de-Marne et des val-de-marnais."
Christian Favier
Président du Conseil général du Val de Marne

Aucun accord pour démanteler la directive européenne sur le temps de travail
une première victoire pour les travailleurs
La procédure de conciliation sur la révision de la directive temps de travail s’est terminée ce matin sans aucun accord entre le Parlement européen et le Conseil. La directive temps de travail existante continue d’être d’application, sans changement.
"De nombreux commentateurs vont déplorer ce f...
Lire la suite - 29-04-2009

La procédure de conciliation sur la révision de la directive temps de travail s’est terminée ce matin sans aucun accord entre le Parlement européen et le Conseil. La directive temps de travail existante continue d’être d’application, sans changement.
"De nombreux commentateurs vont déplorer ce fait comme un échec supplémentaire de pousser en l’avant l’Union européenne. Ils ont raison sur un point : il n’y a pas de progrès vers une Europe sociale. Mais l’amélioration des droits des travailleurs n’était pas à l’ordre du jour de la Commission et du Conseil. Au contraire : leurs propositions visaient à démonter sérieusement la directive temps de travail, qui prévoit déjà un niveau très faible de protection. Que ces attaques aient échoué jusqu’ici est une victoire pour les employés partout en Europe et pour les syndicats", a souligné la députée portugaise du GUE/NGL Ilda Figueiredo.
"Si le Conseil et la Commission avaient réussi, les systèmes flexibles annualisés de temps de travail pourraient avoir été décrétés par de simples dispositions administratives - les États membres n’auraient même pas dû demander aux parlements au niveau national", a expliqué le député grec du GUE/NGL Dimitris Papadimoulis. "Ce type "d’option de sortie" aurait sérieusement miné le pouvoir des syndicats de conclure des conventions collectives valables, particulièrement dans le secteur public. Puisque cette révision a échoué, nous nous référons aux sauvegardes de la directive temps de travail existante que les heures de travail annualisées sont seulement possibles à la condition stricte des conventions collectives."
"La Commission et le Conseil ont également échoué dans leurs tentatives pour éliminer les jugements de la Cour de justice européenne sur le temps de garde et le repos compensatoire. Les États membres devront les mettre en œuvre maintenant et veiller à ce que les droits accordés par ces décisions aux travailleurs des secteurs de la santé, de la lutte contre les incendies et des services d’urgence soient entièrement appliqués", a précisé Figueiredo. "Le commissaire Špidla doit agir maintenant et lancer des procédures d’infraction contre ces États membres qui ne se conforment pas aux décisions de la CJCE, comme il l’avait annoncé il y a des années au Conseil. Il n’y a aucune autre excuse pour une absence d’action de la Commission", a ajouté Papadimoulis.
"Nous sommes entièrement conscients du fait que l’opt-out à partir de la semaine de travail maximale de 48 heures est encore là. À la fois le Conseil et la Commission ont bloqué tout mouvement pour le terminer ou s’en débarrasser, même sur une période de transition de 10 ans. Cela démontre clairement qu’ils ne veulent pas une Europe sociale. Néanmoins, cette question peut être abordée au sein de chaque État membre. Les syndicats peuvent organiser des campagnes de sensibilisation invitant les travailleurs à ne pas signer différents accords d’opt-out. Les syndicats et les parlements nationaux peuvent également lancer des initiatives pour bloquer l’application de l’opt-out au niveau national", a remarqué Papadimoulis.
"Nous comptons que la Commission et le Conseil apparaîtront tôt ou tard avec de nouvelles tentatives pour démonter la directive temps de travail. Nous soutenons entièrement les journées d’action organisées par les syndicats européens du 14 au 17 mai 2009 "Combattons la crise - priorité aux personnes". Nous pensons que cela devrait être un point de départ pour construire des alliances plus larges qui encourageraient également une révision différente de la directive temps de travail : réduire le temps de travail hebdomadaire maximal à 40 heures en premier lieu, et aussi comme moyen pour combattre le chômage dans cette récession. La priorité doit être pour la réconciliation de la vie professionnelle et la vie hors du travail via la réduction collective du temps de travail sans perte de salaire", a conclu Papadimoulis.

Réunion d'information par la mairie sur le PRU le lundi 4 mai à 19h au centre Schweitzer
La mairie a fait des propositions à l'Agence nationale de rénovation urbaine. Seules 2 ont été retenues par le comité national d'engagement de l'ANRU le 5 mars dernier dans le cadre du plan de relance 2009. Les démolitions des adresses 131, 132 et 101 de la résidence Bourgogne n'ont pas été validées...

Vers une nouvelle offre de transport en commun sur l'agglo Melun Val de Seine
Une synthèse du diagnostic et du scénario de restructuration est en cours d'étude à la CAMVS.
Les principes de construction du scénario de restructuration sont:
- simplification du réseau.(diminution du nombre de lignes...)
- optimisation du projet Citalien entre Sénart et Melun (site pr...

Vers une nouvelle offre de transport en commun sur l'agglo Melun Val de Seine
Une synthèse du diagnostic et du scénario de restructuration est en cours d'étude à la CAMVS.
Les principes de construction du scénario de restructuration sont:
- simplification du réseau.(diminution du nombre de lignes...)
- optimisation du projet Citalien entre Sénart et Melun (site pr...

antenne-relais et santé publique - C Dans l'air - France 5
antenne-relais et santé publique
C Dans l'air - France 5...
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SOUTENONS LE MOUVEMENT DE DÉFENSE DE L’HÔPITAL PUBLIC LE 28 AVRIL 2009
La loi Bachelot est globalement nocive pour la santé publique, pour l’offre de soins et la santé en général, pour la démocratie et pour l’aménagement du territoire...
La COORDINATION NATIONALE DE DÉFENSE DES HÔPITAUX ET MATERNITÉS DE PROXIMITÉ en demande le retrait pur et simple depuis l’automne...
Lire la suite - 17-04-2009

La loi Bachelot est globalement nocive pour la santé publique, pour l’offre de soins et la santé en général, pour la démocratie et pour l’aménagement du territoire...
La COORDINATION NATIONALE DE DÉFENSE DES HÔPITAUX ET MATERNITÉS DE PROXIMITÉ en demande le retrait pur et simple depuis l’automne 2008. Divers mouvements se dessinent avant l’ultime débat au Sénat. Nous les soutenons quant ils mettent en avant la défense et la promotion de l’hôpital public et quand ils défendent un droit d’accès à une santé de qualité pour toutes et tous et partout sur le territoire.
LA COORDINATION NATIONALE DE DÉFENSE DES HÔPITAUX ET MATERNITÉS DE PROXIMITÉ, qui fédère 200 comités sur toute la France, apporte son soutien à tous les personnels de l’hôpital et aux médecins.
Elle s’associe à la journée de grève et de manifestation organisée le 28 avril 2009 par le Mouvement pour la Défense de l’Hôpital Public, les syndicats de médecins et l’intersyndicale des personnels de santé de la Région Parisienne et d’autres associations.
Elle s’oppose :
- aux suppressions d’emplois hospitaliers, de lits, d’activités, de services et d’hôpitaux imposées au nom d’une vision purement comptable,
- au tout-pouvoir des Agences régionales de santé,
- à la privatisation rampante de l’hôpital public,
Elle dénonce :
- l’opacité des données relatives à l’activité médicale et aux dépenses de santé,
- les abus de droit et l’arbitraire des actuelles Agences Régionales de l’Hospitalisation
- l’application déjà en cours, et avant le vote final ( !), de biens des points du projet « Bachelot » notamment les concentrations accélérées, et donc les suppressions de services, sans réelle prise en compte des personnes et des territoires, c’est-à-dire sans respecter l’aménagement équitable du territoire ni la démocratie.
Elle demande, AU NOM DU DROIT À L’ACCÈS AUX SOINS POUR TOUTES ET TOUS, SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE NATIONAL :
- que toute réforme générale de l’organisation des soins ou toute modification du tissu hospitalier soit précédée d’une étude systémique contradictoire, associant réellement les personnels de santé, les élus et les usagers,
- que soient respectés les délais nécessaires à la concertation et à la conduite des changements
- qu’une réelle démocratie sanitaire soit garantie par la loi.
ELLE EXIGE, POUR TOUTES CES RAISONS, LE RETRAIT DE LA LOI « BACHELOT ».
ELLE APPELLE À PARTICIPER À LA MANIFESTATION DU 28 AVRIL À PARIS DE MONTPARNASSE AU SÉNAT À 11H00
ET À LA SOIRÉE DE LUTTE ET DE TÉMOIGNAGES* SE TENANT CE JOUR LÀ À IVRY CONTRE LA FERMETURE PRÉVUE LE 18 MAI DE L’HÔPITAL JEAN ROSTAND.

Le taux du livret A sera ramené à 1,75% au 1er mai
L'encours du Livret A, placement refuge des Français en période de crise, a continué de progresser en février dernier, mais la collecte commence à s'essouffler en raison de la baisse de son taux de rémunération.
RALENTISSEMENT DE LA HAUSSE DE L'ENCOURS DU LIVRET A EN FÉVRIER.
D'après les sta...
Lire la suite - 17-04-2009

L'encours du Livret A, placement refuge des Français en période de crise, a continué de progresser en février dernier, mais la collecte commence à s'essouffler en raison de la baisse de son taux de rémunération.
RALENTISSEMENT DE LA HAUSSE DE L'ENCOURS DU LIVRET A EN FÉVRIER.
D'après les statistiques publiées mardi par la Banque de France, l'encours du Livret A, dont la commercialisation est ouverte à toutes les banques françaises depuis le 1er janvier, s'est élevé à 159,8 milliards d'euros à fin février, en progression de 3,2 milliards d'euros (+2,04% sur un mois).
La hausse de février est toutefois en net repli par rapport au mois de janvier au cours duquel le "placement préféré des Français" a enregistré une collecte record. Son encours avait alors bondi de 17,4 milliards d'euros, pour atteindre 156,6 milliards d'euros fin janvier (+12,5% sur un mois).
"Ce ralentissement survient après une collecte absolument exceptionnelle en janvier. Sur le seul mois de janvier, le livret A a quasiment autant collecté que sur l'ensemble de 2008", commente Cyril Blesson, directeur de la recherche économique et institutionnelle chez Seeds Finance.
Il rappelle à cette occasion que le Livret A a collecté l'an dernier 18,8 milliards d'euros.
"Historiquement, une baisse de la rémunération du livret A a toujours été suivie de décollecte", souligne l'économiste.
Depuis le 1er février, tenant compte du recul de l'inflation, le gouvernement a ramené le taux de rémunération à 2,5% alors qu'il était de 4% depuis le mois d'août. Son taux doit à nouveau baisser à compter du 1er mai pour passer à 1,75% après un nouveau ralentissement de la hausse des prix.
"La politique monétaire et le gouvernement cherchent à décourager l'épargne liquide pour inciter les épargnants et les investisseurs à allonger les horizons de placement pour financer l'économie, en allant vers les actions ou les obligations", explique Cyril Blesson.
LES BANQUES SE LIVRENT BATAILLE.
Les économistes éprouvent néanmoins des difficultés pour évaluer l'impact qu'auront les baisses du taux d'intérêt du livret A sur le dynamisme de la collecte, les offres commerciales des banques lancées à l'occasion de la banalisation pouvant soutenir la demande.
"Il est encore difficile d'estimer ce que sera l'ampleur de la décollecte. Mais les effets se feront véritablement sentir au cours du second semestre", prévoit Cyril Blesson.
Constatant que l'encours du livret A a continué de progresser en février, l'économiste de Seeds Finance considère qu'il est "encore difficile de faire la part des choses entre l'attractivité du produit en termes de rémunération et l'effet des campagnes commerciales liées à la banalisation".
Malgré le tassement de l'encours et la baisse de la collecte, les banques courtisent toujours les déposants et n'hésitent pas à attaquer les distributeurs historiques du livret A, à savoir la Banque postale et les Caisses d'épargne ainsi que le Crédit mutuel avec le livret bleu.
Le Crédit agricole a ainsi annoncé dimanche qu'il allait déposer une plainte contre les Caisses d'épargne qu'il accuse de freiner ou d'empêcher les transferts de livrets A vers d'autres établissements.
Ce que ne dit pas cet article, ce sont les conséquences sur le finacement du logement social.

Moralisation du capitalisme ?
Bouclier fiscal : au pied du mur
Les sénatrices et sénateurs du Groupe CRC-SPG ont présenté aujourd’hui en conférence de presse un Projet de Loi demandant l’abrogation du bouclier fiscal et la moralisation de certaines pratiques des dirigeants des grandes entreprises en matière de revenus.
Lors de la conférence de presse, les s...
Lire la suite - 25-03-2009

Les sénatrices et sénateurs du Groupe CRC-SPG ont présenté aujourd’hui en conférence de presse un Projet de Loi demandant l’abrogation du bouclier fiscal et la moralisation de certaines pratiques des dirigeants des grandes entreprises en matière de revenus.
Lors de la conférence de presse, les sénateurs communistes Nicole Borvo Cohen-Seat et Thierry Foucaud ont rappelé l’inégalité du bouclier fiscal. Ces mêmes critiques se font jour au sein des parlementaires de la majorité : tout semble indiquer que ceux-ci doivent prendre leurs responsabilités dans l’établissement d’une loi tentant de moraliser les pratiques des dirigeants des grandes entreprises.
Et pour cause, en 2008 le bouclier fiscal fut un cadeau de 33.000 euros à chacun des 14.000 contribuables le plus riches, soit un total de 458 millions d’euros. Peut être que tout cet argent aurait pu contribuer à autres choses : soutiens de l’emploi, investissement dans la recherche et les services publics, hausse du pouvoir d’achat... choses que Sarkozy et la droite refusent d’accorder malgré les grands mouvements de protestation unitaires !
Le Projet de Loi PCF qui sera défendu le jeudi 26 mars au Sénat prévoit en plus de l’abrogation du bouclier fiscal déjà citée, la suppression totale des « parachutes dorés » au-delà d’un certain seuil de revenus ou encore l’interdiction des stock-options. Cela permettrait d’éviter des cas comme celui du PDG de Valeo, Thierry Morin, qui part avec plus de 3,26 millions d’euros quand 1600 suppressions de postes sont prévues.
Face à l’inactivité et la surdité gouvernementale qui prétend résoudre la crise actuelle en continuant avec les mêmes politiques libérales qui nous ont conduit à cette situation, le Front de Gauche se mobilise pour défendre les intérêts des citoyens et donner des réponses unitaires, sociales et concrètes à la crise.
La situation en France et dans le reste de l’Europe est très grave et on ne peut plus accepter des gouvernements qu’ils se contentent de faire de beaux discours. On a besoin d’un changement, et changer les choses dans la société ce n’est pas « dire », mais « agir ».
Le 7 juin prochain, à l’occasion des prochaines élections européennes, les citoyens auront aussi l’opportunité de faire front et d’agir pour changer d’Europe.

Marie-George Buffet : Proposition de loi visant à interdire les licenciements dès lors qu’une entreprise verse des dividendes
La proposition de loi que je viens de déposer est une première mesure alternative, il y en aura d’autres, contre le déchaînement actuel des plans dits sociaux et des suppressions d’emploi (Caterpillar, Celanese, Continental...).
Il y a aujourd’hui en France 3000 chômeurs de plus par jour. 3000 p...

Les communistes appellent au rejet du projet de loi Bachelot
pendant ce temps Mignon ment aux Dammariens dans l'édito du LysMag de ce mois
Le projet de Loi Bachelot (Hôpital, Patients, Santé, Territoires) est actuellement en débat au parlement. C’est un projet comportant de graves reculs démocratiques et une démarche forcenée de privatisation de la santé.
Sur la région de Melun, comme le prétend monsieur Mignon, ce n'est pas un nou...

Le Front de gauche plébiscite l’unité
Ils étaient plus de six mille au Zénith de Paris
Ils étaient plus de six mille au Zénith de Paris, hier, à partager colères, solidarité et enthousiasme au premier grand meeting du rassemblement pour le scrutin du 7 juin.
Plus de 6 000 personnes au rendez-vous du Zénith de Paris hier : en drainant une affluence plus coutumière de la dernière li...
Lire la suite - 09-03-2009

Ils étaient plus de six mille au Zénith de Paris, hier, à partager colères, solidarité et enthousiasme au premier grand meeting du rassemblement pour le scrutin du 7 juin.
Plus de 6 000 personnes au rendez-vous du Zénith de Paris hier : en drainant une affluence plus coutumière de la dernière ligne droite des campagnes électorales que de leur commencement, le Front de gauche a fait une entrée en fanfare sur la scène politique, et démenti d’un coup tous les pronostics d’une dynamique peinant à se lancer, prise en tenailles par la division persistante de la gauche antilibérale issue du « non » de 2005 et la concurrence d’autres listes. Au contraire, en tenant le premier grand meeting national toutes listes confondues, il prend une longueur d’avance dans la campagne, en témoignant d’une étonnante capacité de mobilisation de départ, preuve de l’aspiration à l’unité qui ne demande qu’à s’élargir au-delà du PCF et du Parti de gauche.
Une partie du NPA rejoint le Front
Hier, cet élargissement était d’ailleurs déjà bien visible, avec la présence, aux côtés des militants des deux formations, d’acteurs de multiples secteurs en lutte contre le libéralisme et le pouvoir sarkozyste qui ont pris la parole au Zénith. Féministes comme Gisèle Halimi, Safia Lebdi et Nina Sankari ; syndicalistes comme le cheminot Didier Le Reste, Antonio De Almeida, délégué européen chez Renault, ou Hélène Franco, responsable syndicale de la magistrature, représentant des populations d’outre-mer avec Félicien Gérant, membre du LKP guadeloupéen… Un élargissement rendu tangible également par l’annonce par Christian Picquet, membre de la minorité du Nouveau Parti anticapitaliste, de la décision de son courant, la Gauche unitaire, de rejoindre le Front de gauche.
« Unité ! Unité ! » L’expression a fait florès dans les gradins et cimente la dynamique naissante autour du Front de gauche. « Il n’y a pas d’autre choix que de poursuivre notre combat dans les urnes », dira une intervenante, très applaudie, militante dans l’éducation nationale, mettant en garde contre « toute tentative d’aller en ordre dispersé aux élections du 7 juin ». « Le Front de gauche est la suite de la victoire du « non » de 2005, qui marque la dernière grande victoire du mouvement ouvrier en Europe », a estimé pour sa part le cinéaste Robert Guédiguian, dans un témoignage filmé, à l’instar de celui de Gérard Mordillat. « Un Front de gauche large et uni, c’est ce qu’on peut présenter de plus neuf et de plus efficace pour être à la hauteur de ce que la crise du capitalisme fait naître », a déclaré de son côté Patrick Le Hyaric, tête de liste en Île-de-France, renouvelant la main tendue aux autres forces de gauche en rappelant que « cela doit l’emporter sur toute autre considération ». Pour Francis Wurtz, président sortant de la Gauche unitaire européenne (GUE), il n’est plus temps « de chipoter » ni « de tergiverser ».
Exigence d’unité donc, mais sans perdre de vue le contenu : l’aspiration à « changer d’Europe » qui détermine le cadre commun, avec un enjeu, selon Patrick Le Hyaric : « Sanctionner clairement à gauche, le 7 juin, les politiques découlant des choix européens en exprimant le refus d’une Europe au marché ouvert où la concurrence est libre. » « Nous sommes la gauche qui sait qu’on ne peut en finir avec la crise sans quitter le modèle qui l’a provoqué. Nous sommes la gauche qui veut sortir le pays du capitalisme et du productivisme », a déclaré de son côté Jean-Luc Mélenchon, président du Parti de gauche, qui a appelé à dire « non au traité de Lisbonne, non à la politique de Sarkozy en métropole et outre-mer, deux référendums en un seul vote ».
Dix propositions pour un nouveau traité
Clôturant le meeting, la secrétaire nationale du PCF, Marie-George Buffet, a développé dix propositions « à porter en exigeant à chaque instant la rédaction d’un nouveau traité qui ne soit pas un moyen de balayer les « non » français et néerlandais ni de faire ravaler le « non » irlandais, mais bien l’illustration d’une immense ambition démocratique et sociale pour les 27 ». Il s’agirait, selon Marie-George Buffet, d’« en finir avec le dumping social et fiscal en créant un salaire minimum européen égal à 60 % du salaire moyen de chaque pays », soit 1 600 euros en France ; de « donner aux pouvoirs publics et aux salariés de nouveaux droits dans la gestion des entreprises » ; de « nationaliser tout de suite les banques pour créer un pôle financier public » et de réorienter la BCE ; de « donner à chaque collectivité élue le pouvoir de s’affranchir des règles de concurrence sur son territoire pour organiser un service public » ; de faire « de la PAC un instrument de soutien des prix agricoles et de rémunération du travail paysan » ; de lancer « un plan climat permettant de réduire les émissions de gaz à effet de serre » ; de « libérer l’Europe en sortant de l’OTAN » ; de « généraliser les droits acquis par les femmes dans un pays de l’Union » ; de « doubler le budget de l’université et de la recherche » ; et de « régulariser tous les sans-papiers ».
Sébastien Crépel

Déclaration de principe du Front de Gauche pour Changer d'Europe
Les élections européennes vont se dérouler dans un contexte de crise historique du capitalisme. Celle-ci se traduit par de graves menaces pour nos concitoyennes et nos concitoyens et pour la planète : chômage grandissant, aggravation des inégalités Femmes/Hommes, difficultés financières pour des mil...
Lire la suite - 01-03-2009

Les élections européennes vont se dérouler dans un contexte de crise historique du capitalisme. Celle-ci se traduit par de graves menaces pour nos concitoyennes et nos concitoyens et pour la planète : chômage grandissant, aggravation des inégalités Femmes/Hommes, difficultés financières pour des millions d'entre nous, démantèlement des services publics, crise d'importants secteurs industriels, dérèglement climatique, mise en cause des milieux naturels et des écosystèmes, recul des libertés publiques et de la démocratie, atteintes à l'indépendance des médias et de la justice, criminalisation des luttes sociales et dérive sécuritaire...Dans un tel contexte, les tentations autoritaires et les extrêmes droites peuvent à tout moment resurgir, les risques de guerre renaître.
Tous ces dangers sont le résultat d'une déréglementation généralisée menée sous la pression des firmes multinationales et de choix politiques qui placent la rentabilité financière des capitaux et la concurrence au dessus de toute considération humaine. Une véritable dictature de l'actionnariat et une mondialisation capitaliste-libérale ont abouti à la multiplication des délocalisations et à la compression des salaires. Cette dérégulation, principalement portée par les Etats-Unis, a été accompagnée par des interventions militaires à l'étranger, comme en Irak et au Moyen-Orient. Multidimensionnelle, la crise est celle de tout un modèle de développement, source d'inégalités monstrueuses, de gaspillages incommensurables des ressources de la planète, de tensions et de conflits dans le monde. Elle est le résultat d'une logique capitaliste qui déconnecte toujours plus la sphère financière de la production créatrice de valeur sociale, qui prône le productivisme au mépris de l'environnement, qui étend la marchandisation et le consumérisme au mépris de l'humain et de l'intérêt général.
L'Union européenne est totalement engagée dans ce modèle néolibéral capitaliste en échec, particulièrement au fil des vingt dernières années. Il imprègne ses traités, ses structures, ses politiques. Il est réaffirmé dans le traité de Lisbonne. Cette crise est donc aussi l'échec de l'« Europe libérale » : celle de l' « économie de marché ouverte où la concurrence est libre » ; celle de « l'interdiction de tout entrave à la libre circulation des capitaux » ; celle du libre-échange généralisé et de son corollaire : la mise en concurrence des territoires et des peuples pour tirer les acquis sociaux vers le bas ; celle d'une banque centrale européenne (BCE) échappant à la souveraineté populaire et totalement dévouée aux marchés financiers ; celle d'un « pacte de stabilité » visant à faire baisser les « coûts » salariaux et à rationner les dépenses sociales ; celle de l'interdiction d'interventions publiques de l'Etat notamment en faveur de politique industrielle favorisant l'emploi et les salaires; celle de la privatisation des services publics, de la déréglementation, des privatisations; celle de la concentration des pouvoirs loin des citoyennes et des citoyens ; celle qui au nom de la « compétitivité » fragilise en même temps que le tissu social, l'environnement et le « vivre ensemble » lui-même. En réalité, cette crise fait exploser toutes les règles libérales imposées par les textes européens.
Une exigence émerge de cette expérience: « il faut changer d'Europe ! ». Cette exigence est majoritaire en France depuis 2005 et elle ne cesse de grandir à travers le continent.
Des millions d'hommes et de femmes se mobilisent pour faire entendre leur colère, leur soif de justice et de changement. Ces mouvements sociaux sont en plein essor. Les grandes mobilisations sociales que nous connaissons partout en Europe et en France, récemment en Guadeloupe, Martinique et à la Réunion, prouvent que l'unité peut faire plier gouvernants et possédants. Ces mouvements appellent des réponses politiques à la hauteur des exigences de l'heure.
Les forces de gauche sont ainsi confrontées à un triple défi : celui de se montrer utiles aux peuples dans une situation qui s'annonce comme devant être de plus en plus dramatique ; celui d'être capables de gagner la bataille des idées sur les choix stratégiques à faire pour s'attaquer aux racines de la crise, celui de réussir à rassembler autour de ces choix suffisamment de femmes et d'hommes pour ouvrir une perspective de changement.
C'est dans ce contexte que vont se tenir les élections européennes du 7 juin prochain. Elles constituent l'occasion par excellence pour nos concitoyennes et nos concitoyens d'exprimer avec force et dans la clarté quelle politique ils entendent sanctionner et quelle Europe ils souhaitent construire. C'est pour créer les conditions d'une telle dynamique que les organisations signataires de la présente déclaration ont décidé d'unir leurs efforts dans un « Front de gauche pour changer d'Europe ». Ce Front reste ouvert à tout autre parti de gauche partageant ces objectifs et cette démarche. Il s'inscrit dans le meilleur des traditions du mouvement ouvrier, des combats républicains, des mouvements sociaux et de l'écologie politique. Il vise à rassembler l'ensemble des forces qui entendent promouvoir une véritable politique de gauche, les acteurs et actrices du mouvement syndical, social, altermondialiste et associatif qui sont disposés à s'engager dans cette démarche, les citoyens et citoyennes qui partagent cette ambition.
Ce que nous voulons, c'est d'abord faire de ce scrutin un bras de fer entre notre peuple et Nicolas Sarkozy. Celui-ci incarne, en effet, parfaitement ce modèle « libéral-capitaliste » et autoritaire prôné par le MEDEF, et entend - si on lui en laissait le loisir - le pousser jusqu'à l'extrême.
Chaque vote pour le Front de Gauche, le 7 juin prochain, sera, en premier lieu, un «carton rouge » à Nicolas Sarkozy.
Ce que nous voulons, dans le même mouvement, c'est faire de ce vote l'expression du NON de gauche au traité de Lisbonne - cette réincarnation de l'ex-traité constitutionnel - au sujet duquel le Président de la République a prétendu priver notre peuple de la parole, avec l'appui des parlementaires de droite (UMP et Modem) et hélas la complicité de la majorité des parlementaires socialistes, verts et radicaux de gauche lors du Congrès de Versailles.
Ce que nous voulons, c'est indiquer une autre voie pour la gauche que celle qui accompagne en France et en Europe, la construction libérale de l'Union européenne en soutenant les traités actuels.
Ce que nous voulons, c'est affirmer une vision nouvelle de la société et de l'Europe fondée sur l'intérêt général et la souveraineté populaire à l'échelle nationale comme à l'échelle européenne.
Nous affirmons, dans cette vision nouvelle, la place centrale du Féminisme comme un élément constitutif de toute transformation sociale. Changer l'Europe passe par la reconnaissance de l'égalité des droits entre les femmes et les hommes dans toutes les sphères de la vie. Pour obtenir une égalité réelle, il faut tirer vers le haut TOUS les droits, et adopter une clause de l'européenne la plus favorisée pour permettre à Chaque femme de pouvoir bénéficier des lois les plus avancées pour les femmes dans les pays de l'Union. L'Europe doit être contre la domination patriarcale : les femmes doivent pouvoir se faire entendre et participer à égalité aux prises de décisions, avec des lois contraignantes. Les associations féministes doivent être reconnues comme des partenaires sociétales. Nous demandons que l'Europe lutte contre les violences sexistes, au moyen de loi-cadre contre les violences faites aux femmes. Nous voulons qu'elle fasse respecter le droit des femmes à l'IVG et à la contraception libre et remboursée et qu'elle légifère contre la prostitution.
Dans cette campagne nous mettons l'accent sur quelques idées clairement de gauche:
* - L'impératif social: Au niveau de chaque nation comme sur le plan européen, tous les instruments disponibles doivent être mis prioritairement au service de l'emploi, de sa qualité et de sa sécurisation, de l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et de l'éradication de la précarité; au service de la promotion des capacités humaines: formation, éducation, santé, culture, recherche, logement, salaire décent, conditions de travail humaines, retraites dignes. Cela vaut tout particulièrement pour les moyens financiers et les pouvoirs d'intervention dont doivent disposer les citoyennes et les citoyens, les salariées et les salariés dans l'entreprise, sans lesquels ces priorités resteraient des vœux pieux. Une logique de gauche doit viser à impulser un autre type de production alliant développement humain, social et écologique ce qui implique notamment une mise en œuvre des fonctions d'anticipation, de prévision et de programmation de la puissance publique indissociables de pratiques démocratiques, citoyennes et populaires. Cela implique, surtout dans la phase actuelle, la maîtrise du crédit pour orienter la gestion des entreprises dans le sens de ces nouvelles priorités, et ce depuis les régions jusqu'à la BCE. Elle doit également tendre vers une maîtrise publique du système bancaire pour parvenir à une politique européenne coordonnée en matière monétaire qui mette au centre de la construction européenne une stratégie de l'emploi et de lutte contre le chômage.
A cette fin la BCE doit être transformée dans ses missions pour être mise au service des populations et soumise à un contrôle démocratique. Ce qui nécessite aussi, au niveau des États un processus de réappropriation publique des systèmes bancaires et de crédit.
Face à la crise il faut mettre en œuvre un vrai bouclier social au plan européen. Celui-ci doit notamment permettre de s'opposer aux plans de licenciements comme aux délocalisations, d'augmenter les salaires les minimas sociaux et les pensions.
Il faut engager une harmonisation sociale par le haut, remettre en cause le dogme du libre échange, développer des services publics démocratisés et refuser leur libéralisation ; soutenir une politique industrielle respectueuse de l'environnement et créatrice d'emplois de qualité. On se doit aussi d'œuvrer à une large redistribution des richesses au moyen notamment des dispositifs fiscaux
* - L'impératif écologique: les engagements réclamés par la communauté scientifique mondiale pour lutter contre le réchauffement climatique doivent être tenus. L'appel aux mécanismes de marché, privilégié par l'union européenne, montre ses effets pervers. La crise ne doit pas servir de prétexte pour retarder les transformations nécessaires. Un nouveau type de développement doit promouvoir les investissements dans les énergies renouvelables et propres; les économies d'énergie; le développement du transport ferroviaire et de la voie d'eau; la protection des milieux naturels. L'Europe doit promouvoir une agriculture paysanne non soumise à la logique productiviste qui garantisse aux agriculteurs des prix rémunérateurs. Il faut tarir les subventions à «l'agrobusiness», maintenir un moratoire sur les cultures OGM et inscrire la politique agricole dans une logique de souveraineté alimentaire.
* - L'impératif démocratique: la démocratie c'est le pouvoir du peuple. Or les institutions européennes actuelles organisent le contournement des peuples, des citoyennes et des citoyens en confiant des pouvoirs essentiels à des instances non élues. Cela affaiblit la souveraineté populaire à l'échelle nationale. Et cela ne construit aucune souveraineté populaire à l'échelle européenne. Cette construction politique est à rebours de tout fondement républicain. A l'inverse, nous estimons que la démocratie repose sur la citoyenneté, avec la parité comme moyen pour les femmes de participer à égalité à l'exercice des responsabilités politiques Dans l'Union européenne, aussi bien les politiques de coopération entre les États que les politiques intégrées doivent être contrôlées par les citoyens et soumises à la souveraineté populaire. Nous nous battons pour une Europe laïque. C'est une des conditions indispensables pour construire un espace démocratique européen qui garantisse la liberté de conscience et l'égalité des citoyennes et des citoyens quelques soient leurs convictions philosophiques et religieuses. C'est aussi le fondement d'une vision solidaire et pacifique des relations internationales à l'opposé du prétendu «choc des civilisations».
* - L'impératif solidaire: Il vaut à l'intérieur de chaque société: lutte contre l'exclusion sociale et la précarité, contre les discriminations et la xénophobie, et pour l'égalité effective des droits; respect des droits fondamentaux des personnes issues de l'immigration, à commencer par le droit d'asile, le droit à la scolarisation des enfants et le droit du travail; droit de vote et d'éligibilité aux élections locales et européennes pour tous les résidents au même titre que les citoyens de l'Union Européenne ; régularisation des «sans papiers» avec la mise en place d'une stratégie de co-développement. Il vaut naturellement au sein de l'union européenne: à la fois entre les nations qui la composent et vis à vis des autres peuples du monde. A cet égard, la «directive retour» mérite bien le nom, qui désormais l'affublera jusqu'à sa nécessaire abrogation, de «directive de la honte».
Nous défendrons, au parlement européen, un vrai projet de coopération et de solidarité avec les peuples de la Méditerranée et avec l'Afrique.
* - L'impératif de la paix: L'Union européenne doit refuser de se laisser embrigader dans la politique militariste des États-Unis. Elle ne doit pas tolérer l'installation d'un «bouclier antimissile» sur son territoire, mais doit, au contraire, s'engager fermement en faveur de la relance du désarmement. Les troupes européennes doivent être retirées d'Afghanistan et l'aide au développement doit être renforcée. L'Europe doit rompre avec l'atlantisme et l'alignement sur les États-Unis notamment dans le cadre de l'OTAN. Une politique extérieure européenne indépendante doit se fonder sur le droit international, en particulier au Proche Orient: elle doit s'engager de façon résolue - en usant de tous les instruments politiques et économiques à sa disposition y compris le traité d'association Union Européenne / Israël et le statut d'Israël dans le cadre de «la politique de voisinage» - en faveur du respect du droit imprescriptible du peuple palestinien à un État viable, souverain et démocratique, sur les frontières d'avant juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale, à côté de l'État d'Israël dans une reconnaissance mutuelle de ces deux États et par tous les États de la région.
En tant que représentants de la France au parlement européen, nous ferons entendre - à l'opposé de la politique de Nicolas Sarkozy - le projet d'une Europe indépendante, récusant les logiques de mise en concurrence des peuples et au service de la paix et du désarmement.
Sur la base de ces objectifs, nous voulons faire élire, le 7 juin, un grand nombre de parlementaires du « Front de Gauche pour changer d'Europe » qui siégeront au sein du même groupe de « la gauche unitaire européenne » du Parlement de Strasbourg
En un mot nous voulons contribuer à changer la donne en Europe et en France, nous mettre en situation d'agir en faveur des transformations profondes que la situation de crise requiert, nous voulons agir pour une Union européenne aussi utile à notre peuple qu'aux citoyennes et aux citoyens de l'ensemble de l'Europe, utile au monde, utile à la paix.

Jacqueline Fraisse, députée communiste contre la loi Bachelot
Notre système de santé a besoin de se transformer pour répondre aux défis nouveaux, pour aller vers plus d’égalité et d’universalité, vers plus d’efficacité sociale.
Loin du parti pris libéral, nous affirmons que l’accès aux soins, droit inscrit dans la constitution, doit être exclu de tout écha...

Le « message » du Front de gauche
Premier meeting réussi pour les initiateurs de ce front qui appellent d’autres - organisations et citoyens - à participer à la dynamique.
« Le signal de dé-part », selon Denis Sieffert, directeur de Politis. « Un message », pour Jean-Luc Mélenchon. « Pour un coup d’essai, un coup de maître », di...
Lire la suite - 07-02-2009

Premier meeting réussi pour les initiateurs de ce front qui appellent d’autres - organisations et citoyens - à participer à la dynamique.
« Le signal de dé-part », selon Denis Sieffert, directeur de Politis. « Un message », pour Jean-Luc Mélenchon. « Pour un coup d’essai, un coup de maître », dixit Francis Wurtz. Bref, tous étaient d’accord pour souligner la réussite du lancement de la campagne du Front de gauche, jeudi soir. La salle de l’Aire à Frontignan s’est même avérée exiguë face à l’afflux de participants. Un bon millier de personnes, selon les organisateurs, dans une ambiance des bons jours. Pour la première fois depuis l’échec d’une candidature unitaire à l’élection présidentielle, militants communistes, du Parti de gauche, du Mouvement républicain et citoyen, des Alternatifs, des membres des comités antilibéraux pour une alternative au libéralisme (CUAL) et tant d’autres se sont retrouvés ensemble dans ce sentiment d’unité qui avait prévalu lors de la campagne référendaire de 2005.
« Notre moyen, l’unité, l’unité, l’unité »
« Notre objectif, c’est qu’un maximum de députés européens représentent cette autre Europe. Notre moyen, c’est l’unité, l’unité, l’unité », a posé, d’emblée, Denis Sieffert. Mais, comme l’a rappelé, Corinne Escafit (CUAL), empruntant à Bourdieu, « l’unité est un sport de combat et d’endurance ». En tout cas, c’est un sport pratiqué démocratiquement. Ainsi, jeudi soir, le débat sur le périmètre du Front de gauche et le contenu de sa campagne a été menée à ciel ouvert. « La base, c’est le refus du traité de Lisbonne et des politiques qu’il porte », a insisté Jean-Luc Mélenchon. Message reçu 5 sur 5 par Béatrice Négrier, qui a annoncé que le MRC de l’Hérault sera de l’aventure, appelant les autres fédérations de son mouvement à faire de même.
Un peu de friture sur la ligne, en revanche, avec le NPA dont un représentant départemental, Boris, a pris la parole. Bruyamment accueilli (« Unité, unité, unité »), il a énoncé un certain nombre de critères à remplir pour que le NPA rejoigne le Front de gauche. Sans surprise, il a estimé que « le plus difficile à remplir serait celui de l’indépendance vis-à-vis du PS. Quel sens politique aurait ce front aux européennes si lors des régionales des alliances étaient passées avec le PS ? ». Intervenant plus tard dans la soirée, Jean-Luc Mélenchon a répondu : « On ne propose pas une fusion mais un front. Sans préalable, ni conditions. Dans ce moment politique dangereux, moi, je dis oui à un bon coup électoral car nous avons besoin d’un bon rapport de forces. » Quant à Francis Wurtz, il a rappelé, au nom du PCF, ce principe : « Chaque fois qu’il y a possibilité d’une mesure positive pour les peuples, nous travaillerons avec les socialistes. »
« Nous devons mener un combat positif »
Au demeurant, la meil-leure preuve qu’une divergence politique ne constitue pas un obstacle à l’unité a été fournie par l’intervention de Jacques Nikonoff. Appelant à un triple non (au traité de Lisbonne, aux listes pro-système et au caractère antidémocratique de l’Union européenne) et à un triple oui (à une véritable Union entre les peuples, à une union de la vraie gauche à l’échelle européenne et en France), le responsable du Mouvement politique d’éducation populaire a surtout chargé à plusieurs reprises l’UE, « antidémocratique, tyrannique et dictatoriale ». Lors de son intervention, Francis Wurtz a tenu à réagir franchement : « Je n’utilise jamais de rhétorique anti-européenne. Nous devons mener un combat positif, solidaire et européen. Je ne suis pas contre l’Union européenne mais contre ses orientations actuelles. » Divergence, donc, mais unité. « Car nous sommes tous placés face à des responsabilités exceptionnelles, a expliqué le député européen communiste. Nous n’avons pas le droit de rater le coche. Cet objectif stratégique doit l’emporter sur tous les autres. » Afin, comme a conclu Jean-Luc Mélenchon, « que cette élection ait une signification majeure ». Prochain rendez-vous du Front de gauche : mardi 10 février à Marseille.
Christophe Deroubaix

les élus communistes au Conseil municipal de Dammarie lès lys votent contre la motion proposée par Jean-Claude Mignon,
motion relative à la construction de l'établissement de santé public/privé.
Ils s'en expliquent.
A lire la presse régionale et le titre de cette motion, on pourrait croire qu’il s’agit de la reconstruction d’un hôpital public comme c’est d’ailleurs le cas pour Corbeil, hôpital qui va se construire finalement avant celui de Melun.

Il s’agit , ici en l’occurrence, de la construction d’un...
Lire la suite - 06-02-2009

A lire la presse régionale et le titre de cette motion, on pourrait croire qu’il s’agit de la reconstruction d’un hôpital public comme c’est d’ailleurs le cas pour Corbeil, hôpital qui va se construire finalement avant celui de Melun.

Il s’agit , ici en l’occurrence, de la construction d’un établissement de santé public/privé.
L’accord-cadre signé le 15 janvier 2007 établit les compétences allouées aux secteurs publics et privés.
Force est de constater que ce projet privatise toute une série d’offres de soins, faisant perdre ainsi la vocation d’un hôpital public qui est d’assurer un ensemble de réponses aux besoins d’une population et de recevoir toute personne quel que soit son revenu ou son état de santé.

Pour preuve dans cet accord-cadre on y voit entre autre que:
-Toute la chirurgie devient compétence de l’établissement privé. Je ne rappellerais pas les coûts de dépassements d’honoraires pratiqués dans ce domaine.
-On interdit à l’hôpital public de pratiquer des consultations de cardiologie.
-L’hôpital perd son bloc opératoire avec sa salle de réveil et sa stérilisation ; la maîtrise de l’espace du bloc opératoire revient en totalité à l’établissement privé.
-Les urgences sont à 50% publiques en alternance de la garde médicale avec le privé. Dans le cas de détresse vitale le bloc opératoire est loué par la clinique à l’hôpital.
La liste est longue.

Alors, on peut légitiment se demander dans le contexte économique actuel, s’il est bien logique et prudent de confier en exclusivité à des groupes privés des missions de santé publique.

Pourtant, il est vrai que les habitants des agglomérations de Sénart, de Melun Val de Seine et des alentours méritent un nouvel hôpital de qualité.
Depuis plusieurs années, la situation très difficile que connaît le centre hospitalier Marc Jacquet a été directement générée par le mode de financement des hôpitaux publics. A Melun, après la volonté de fermer le service des urgences de nuit au mois de juillet, aujourd’hui il n’y a plus de chirurgie la nuit. Les personnels de santé sont dans un état de démotivation aiguë. La politique d’offre de soins mise en place met en danger l’ensemble de la population.
Le taux de fuite sur l’activité chirurgicale, à savoir le nombre de patients se faisant hospitalisés en dehors du bassin hospitalier de Melun regroupant l’ensemble des établissements publics et privés approchait les 35% ces dernières années. Au regard de la proportion des actes chirurgicaux réalisés dans les cliniques, ce chiffre montre que les soucis liés à l’offre de soins ne viennent pas exclusivement de l’hôpital public.

Il est donc indispensable de sauvegarder un hôpital 100% public.

Pour finir, en ces temps de plan de relance, la seule motion défendable est de donner tout de suite des moyens au centre hospitalier Marc Jacquet et de lancer la construction d’un nouvel hôpital 100% public sur notre région.

Taxe professionnelle :
29 milliards pour les patrons et des collectivités locales fragilisées
Le montant annuel de la taxe professionnelle payée par les entreprises aux collectivités locales, que Sarkozy s’apprête à rendre aux patrons dès 2010, s’élève à 29,132 milliards d’euros !
Pour “ alléger ” les charges et favoriser l’emploi. On remarquera d’abord que tous les allègements précédent...
Lire la suite - 06-02-2009

Le montant annuel de la taxe professionnelle payée par les entreprises aux collectivités locales, que Sarkozy s’apprête à rendre aux patrons dès 2010, s’élève à 29,132 milliards d’euros !
Pour “ alléger ” les charges et favoriser l’emploi. On remarquera d’abord que tous les allègements précédents de charges n’ont ni créé de l’emploi ni empêché les délo­calisations. Et surtout, on mesure l’in­quiétude des élus locaux, perceptible devant cette mesure, prise da façon uni­latérale et sans aucune consultation préa­lable. Il est des villes où cette taxe assure l’essentiel des recettes fiscales ; que vont-elles devenir ? La solution de rem­placement comme l’écotaxe n’est pas crédible. Tout se passe comme si le gou­vernement, n’ayant pu imposer d’auto­rité la réduction des services publics des collectivités locales, cherchait désormais à l’imposer par la voie budgétaire.
Non seulement les dotations compensa­toires de l’État vis-à-vis des collectivités sont aléatoires dans leur montant, mais le chef de l’État ne les a même pas évo­quées concernant la taxe profession­nelle. Ce qui laisse présager un affaiblis­sement important des budgets des col­lectivités. Les seules variables d’ajuste­ment resteraient donc la taxe d’habita­tion (impôt injuste car il ne tient pas compte des revenus) et la taxe foncière. Pour les élus communistes, il s’agit d’une mesure dangereuse. Seront remis en cause des pans entiers d’action publi­que qui protègent les habitants, confor­tent la solidarité envers les plus fragiles et permettent d’investir…
Les collectivités locales assurent une grande part de l’investissement public. Ainsi, les entreprises ont bel et bien une responsabilité sociale et territoriale et doivent contribuer à l’aménagement et aux services locaux dont elles profitent.
Si une réforme de la fiscalité locale, donc de la taxe professionnelle, est nécessaire, cette réforme doit viser au contraire à élargir son assiette aux actifs matériels et financiers à hauteur de 0,5 %, ce qui rapporterait 22 milliards d’euros .

Les élus communistes au Conseil municipal de Dammarie lès lys votent contre la motion proposée par Jean-Claude Mignon, relative à la construction de l'établissement de soins public/privé
Ils s'en expliquent
A lire la presse régionale et le titre de cette motion, on pourrait croire qu’il s’agit de la reconstruction d’un hôpital public comme c’est d’ailleurs le cas pour Corbeil, hôpital qui va se construire finalement avant celui de Melun.

Il s’agit , ici en l’occurrence, de la construction d’un...
Lire la suite - 06-02-2009

A lire la presse régionale et le titre de cette motion, on pourrait croire qu’il s’agit de la reconstruction d’un hôpital public comme c’est d’ailleurs le cas pour Corbeil, hôpital qui va se construire finalement avant celui de Melun.

Il s’agit , ici en l’occurrence, de la construction d’un établissement de santé public/privé.
L’accord-cadre signé le 15 janvier 2007 établit les compétences allouées aux secteurs publics et privés.
Force est de constater que ce projet privatise toute une série d’offres de soins, faisant perdre ainsi la vocation d’un hôpital public qui est d’assurer un ensemble de réponses aux besoins d’une population et de recevoir toute personne quel que soit son revenu ou son état de santé.

Pour preuve dans cet accord-cadre on y voit entre autre que:
-Toute la chirurgie devient compétence de l’établissement privé. Je ne rappellerais pas les coûts de dépassements d’honoraires pratiqués dans ce domaine.
-On interdit à l’hôpital public de pratiquer des consultations de cardiologie.
-L’hôpital perd son bloc opératoire avec sa salle de réveil et sa stérilisation ; la maîtrise de l’espace du bloc opératoire revient en totalité à l’établissement privé.
-Les urgences sont à 50% publiques en alternance de la garde médicale avec le privé. Dans le cas de détresse vitale le bloc opératoire est loué par la clinique à l’hôpital.
La liste est longue.

Alors, on peut légitiment se demander dans le contexte économique actuel, s’il est bien logique et prudent de confier en exclusivité à des groupes privés des missions de santé publique.

Pourtant, il est vrai que les habitants des agglomérations de Sénart, de Melun Val de Seine et des alentours méritent un nouvel hôpital de qualité.
Depuis plusieurs années, la situation très difficile que connaît le centre hospitalier Marc Jacquet a été directement générée par le mode de financement des hôpitaux publics. A Melun, après la volonté de fermer le service des urgences de nuit au mois de juillet, aujourd’hui il n’y a plus de chirurgie la nuit. Les personnels de santé sont dans un état de démotivation aiguë. La politique d’offre de soins mise en place met en danger l’ensemble de la population.
Le taux de fuite sur l’activité chirurgicale, à savoir le nombre de patients se faisant hospitalisés en dehors du bassin hospitalier de Melun regroupant l’ensemble des établissements publics et privés approchait les 35% ces dernières années. Au regard de la proportion des actes chirurgicaux réalisés dans les cliniques, ce chiffre montre que les soucis liés à l’offre de soins ne viennent pas exclusivement de l’hôpital public.

Il est donc indispensable de sauvegarder un hôpital 100% public.

Pour finir, en ces temps de plan de relance, la seule motion défendable est de donner tout de suite des moyens au centre hospitalier Marc Jacquet et de lancer la construction d’un nouvel hôpital 100% public sur notre région.

Sarkozy et la recherche
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Logement : Le PCF participe au rassemblement pour le retrait du projet de loi Boutin
Aujourd’hui, le projet de loi Boutin doit être examiné à l’Assemblée nationale. Le PCF participera au rassemblement qui se déroulera à 17h, aujourd’hui, place Edouard Hérriot à Paris, M° Assemblée nationale.
Le soi-disant effort annoncé par le gouvernement pour le logement, dans le cadre du plan...
Lire la suite - 27-01-2009

Aujourd’hui, le projet de loi Boutin doit être examiné à l’Assemblée nationale. Le PCF participera au rassemblement qui se déroulera à 17h, aujourd’hui, place Edouard Hérriot à Paris, M° Assemblée nationale.
Le soi-disant effort annoncé par le gouvernement pour le logement, dans le cadre du plan de relance illustre le cynisme des recettes éculées de ce gouvernement, puisque les sommes annoncées ne compense même pas le désengagement de l’Etat pour 2009.
Le projet de loi Boutin aura des conséquences dramatiques pour des milliers de familles. Elle installe une précarité locative pour les locataires solvables par la baisse des plafonds de ressources et des contrats de trois ans non renouvelables, ou encore les surloyers pour les familles les moins en difficultés. Conséquence : la mixité sociale est purement et simplement abandonnée.
De plus, ce projet de loi se révèle inhumain en organisant la chasse à la sous-occupation, sans que les situations et les parcours personnels ne soient étudiés : au bout de trois offres de logement, c’est l’expulsion. La réduction des délais pour engager une expulsion, ajouté à l’inadéquation de l’offre de logement parachèvent un travail de destruction du secteur public du logement social engagé par la droite depuis des années. C’est ainsi l’un des piliers du logement social français qui disparaîtrait : le droit au maintien dans les lieux.
L’inquiétude de nombreux acteurs du logement social est très largement partagée par les locataires du parc HLM. A l’issue de ce rassemblement, une délégation d’associations, de syndicats, d’élus et de militants déposeront les pétitions pour le rejet du projet de loi Boutin, ainsi que des propositions alternatives aux Députés.

HLM: NON A LA LOI BOUTIN !
Ce projet de loi marque le désengagement de l'État et la ghettoïsation du logement HLM.
Le 27 prochain les députés s'occupent du projet de loi Boutin, examen qui devait avoir lieu en décembre mais fut reporté, pour le plus grand chagrin des professionnels de l immobilier : « Nous regrettons ...

Melun : bus en grève après une agression
Samedi soir, à 19 h 15, lors d'un trajet entre le centre commercial du Carré-Sénart et Melun, une altercation a opposé deux bandes, à bord d'un véhicule bondé. Au rond-point de l’Europe, un homme armé d’un gomme-cogne, à la recherche des jeunes restés à l’intérieur, a tiré une balle en caoutchouc da...

Gare de Melun, nouveau cadencement
LA GARE de Melun est au coeur du cadencement. Il y aura 73 % de trains en plus sur la ligne R dont 60 % de plus à Melun.
Avec ses 520 trains qui la traversent chaque jour, dont plus de 300 trains en Ile-de-France, la gare de la ville-préfecture est au coeur des enjeux.
Le lieu reçoit déjà 30...
Lire la suite - 15-12-2008

LA GARE de Melun est au coeur du cadencement. Il y aura 73 % de trains en plus sur la ligne R dont 60 % de plus à Melun.
Avec ses 520 trains qui la traversent chaque jour, dont plus de 300 trains en Ile-de-France, la gare de la ville-préfecture est au coeur des enjeux.
Le lieu reçoit déjà 30 000 voyageurs par jour.
Nouveaux horaires : exit le 7h43 ainsi que le 7h50 remplacés par le 7h35 et le 7h48.
Espérons que la SNCF et le STIF donnent les moyens aux agents de la SNCF de faire respecter ces horaires pour le bien des usagers.
Une nouvelle sortie et des flux accompagnés. Accessible pour les usagers du quai n o 1 depuis le 1 e r décembre, cette nouvelle sortie a un objectif : éviter les embouteillages à la sortie principale. Par ailleurs, un accompagnement des usagers va être mis en place durant quelques mois pour les guider. Un second escalier qui desservira les quais 1C et 2C est prévu pour fluidifier les flux. En attendant, les agents de la SNCF organiseront le sens des priorités…
Des équipements modernisés. Avec 64 nouveaux écrans, le voyageur trouvera son information et ses horaires sur un même écran.
Par ailleurs, 300 haut-parleurs sont prévus pour améliorer la qualité sonore des annonces.
Les abords de la gare. « La SNCF est favorable à l’aménagement des parkings aux abords de la gare. On a déjà mis à disposition des emplacements côté Sernam pour le stationnement des bus », affirme Franck Benoit. Une réponse aux voeux formulés par la CAMVS dans sa motion. « C’est aux élus de définir ce dont ils ont besoin. La première étape, c’est le fameux cahier des charges », insiste Alain Krakovitch.

4es ÉTATS GÉNÉRAUX du LOGEMENT & de la VILLE : Restitution des propositions des ateliers
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Plate-forme du Parti de la gauche européenne pour les élections au Parlement européen de 2009
I.
Les élections européennes de juin 2009 vont offrir une occasion de changer les fondations de l’Union européenne et d’ouvrir une nouvelle perspective pour l’Europe.
Nous faisons face à une crise financière, économique et sociale, une crise de l’ensemble du système et qui continue à grandir...
Lire la suite - 29-11-2008

I.
Les élections européennes de juin 2009 vont offrir une occasion de changer les fondations de l’Union européenne et d’ouvrir une nouvelle perspective pour l’Europe.
Nous faisons face à une crise financière, économique et sociale, une crise de l’ensemble du système et qui continue à grandir de jour en jour. Elle amplifie la crise alimentaire, énergétique et écologique. Elle aggrave les inégalités de genre. Elle a des conséquences sur la vie de tous les êtres humains en Europe et dans le monde.
Partout, le choc est terrible dans l’Union européenne. La crise est causée par le capitalisme néolibéral mondialisé, qui est poussé en avant par les élites irresponsables qui prennent les décisions politiques et économiques. Le prix de cette irresponsabilité devra être payé par les peuples. Leurs politiques mettent en danger la paix, la sécurité et la coexistence internationales. Le monde a été plongé dans cette crise mondiale par la politique hégémonique des États-Unis, en particulier par l’Administration Bush.
Cette crise démontre une fois de plus la faillite de la mondialisation néolibérale qui a fait exploser les profits des principaux acteurs du marché financier à l’échelle mondiale, sans aucun contrôle ni intervention des États. La politique, les États et les sociétés sont soumis aux marchés financiers incontrôlés. Le résultat est clair : une absence de démocratie et la fin de l’État-providence. Les politiques de bas salaires et de travail précaire appliquées par les gouvernements des pays développés ont placé le système financier et de crédit dans le rouge.
Les gouvernements, les institutions de l’Union européenne et les organismes économiques mondiaux (FMI, Banque mondiale, OMC…) ont imposé privatisations et dérégulations. De ce fait, les fondements néolibéraux des traités de l’Union européenne relevant du dogme de « l’économie de marché ouvert où la concurrence est libre » sont remis en question, qu’il s’agisse de la liberté incontrôlée de circulation des capitaux, de la privatisation et de la libéralisation des services publics, du statut et de la mission de la Banque centrale européenne.
Cette crise historique, qui frappe le capitalisme au cœur, nous met au défi de contribuer à la résistance des peuples et d’ouvrir une perspective de changement en Europe. Le Parti de la gauche européenne estime que la seule issue possible de cette crise est de se battre pour une Europe démocratique et sociale : une Europe des peuples et non une Europe des banques.
Cette crise est aussi une crise politique. Le non irlandais au traité de Lisbonne, les non français et néerlandais au TCE ont montré qu’un nombre croissant d’Européens sont en désaccord avec la politique antidémocratique et antisociale de l’Union européenne. Ils estiment que celle-ci est une construction lointaine et incompréhensible qui ne les concerne pas, qui ignore leurs espoirs et leur situation concrète.
Nous réaffirmons notre non au traité de Lisbonne. L’expression démocratique des peuples doit être respectée dans un nouveau processus démocratique basé sur une participation active des peuples et des parlements nationaux et européen. La démocratie participative et les pouvoirs des parlements doivent être renforcés par des lois légalisant les pétitions populaires, l’élargissement des codécisions et les relations entre les parlements nationaux et le Parlement européen. Les citoyens de l’Union européenne doivent débattre et décider d’une alternative au traité de Lisbonne.
L’Union européenne intervient directement dans la vie des habitants de l’Europe. Quinze ans après le traité de Maastricht, les orientations néolibérales ont prévalu. Les conditions de vie et de travail de la majorité de la population européenne se sont rapidement détériorées. L’allongement du temps de travail et de la vie au travail, les salaires insuffisants, l’accroissement du chômage de longue durée et du chômage des jeunes, les petits boulots, les emplois temporaires et les stages non payés sont devenus des réalités scandaleuses. De façon généralisée, les services publics sont utilisés pour faire des profits. À quoi s’ajoutent les pressions psychologiques et physiques, le mal-être, la peur, la disparition des solidarités et la violence à l’encontre des plus faibles, comme le démontrent de façon dramatique la politique d’immigration de l’Union européenne et la situation des migrants dans l’Union européenne et dans ses pays membres. À l’inverse, les profits ont augmenté de manière gigantesque : les dirigeants des entreprises reçoivent des rémunérations astronomiques, même lorsque leurs agissements ont des conséquences négatives. Les riches deviennent plus riches et les pauvres plus pauvres.
Les événements récents en Europe tels le conflit du Caucase, la situation au Kosovo, les traités bilatéraux avec les États-Unis sur l’installation de bases militaires en Europe de l’Est et la poursuite de la course aux armements font mesurer combien il est important que l’Union européenne respecte le droit international et agisse en faveur de solutions politiques à tout conflit. La militarisation de la politique étrangère de l’Union européenne, liée à l’OTAN, doit être remplacée par une conception alternative de sécurité, fondé sur la paix, le dialogue et la coopération internationale.
Beaucoup de gens sont déçus, frustrés ou se détournent de la politique européenne. Mais beaucoup d’autres luttent pour leur emploi et pour une sécurité sociale, pour les services publics et le droit de participer aux processus de prise des décisions politiques. Ils luttent pour leurs droits politiques, sociaux et individuels, pour que les droits de l’homme soient respectés à l’égard de tous ceux qui vivent dans l’Union européenne. L’immigration et le droit d’asile sont devenus un problème urgent de la bataille politique. Ils s’efforcent d’obtenir l’égalité entre les genres et la démocratie, la justice et le droit pour tous de vivre dans la dignité, en solidarité les uns avec les autres.
Plus que jamais, l’Union européenne est à la croisée des chemins :
• ou bien elle continue de mener sa politique capitaliste actuelle qui approfondit sa crise financière, alimentaire, énergétique et de sécurité ;
• ou bien elle se tourne vers une option de développement durable et de justice sociale, de paix et de coopération mutuelle, d’égalité entre les femmes et les hommes, de démocratie participative et de solidarité, où l’antifascisme, l’antiracisme, les libertés publiques et les droits de l’homme sont appliqués par tous.
Ce choix est entre les mains des peuples. Pour vaincre la résignation st l’abstention, nous affirmons : des alternatives existent. La politique peut et doit être changée, tant aux niveaux nationaux qu’au niveau européen.
Le Parti de la gauche européenne exige que cette Europe soit une Europe pacifique et citoyenne dont les économies soient socialement et écologiquement durables, une Europe féministe qui se développe sur la base de la démocratie et de la solidarité. Cela exige une nouvelle synergie entre les forces sociales et politiques. Cela exige des idées, des initiatives et un travail acharné des acteurs politiques et des forces démocratiques, des syndicats et des mouvements sociaux, des représentants des sociétés civiles. Des alternatives sont possibles par la lutte en commun, tant dans la rue que dans les assemblées élues.
Nous sommes parties prenantes des mouvements qui luttent pour la paix et contre la guerre, du mouvement altermondialiste, du combat de tous ceux qui résistent à la précarité de la vie, des luttes des travailleurs, des femmes, des jeunes.
Ensemble, avec les représentants des autres partis socialistes, communistes, gauche-Verts nordiques, nous avons coopéré avec succès au sein du groupe GUE/NGL du Parlement européen. Le caractère pluraliste de ce groupe a enrichi la créativité de l’opposition de gauche entre 2004 et 2008. Nous voulons développer encore davantage cette expérience au sein du Parlement européen qui va être élu.
Face à la crise actuelle, le Parti de la gauche européenne est appelé encore plus fortement à jouer un rôle effectif en mettant en œuvre des actions politiques communes contre l’hégémonie politique et culturelle de la droite.
La politique néolibérale de l’Union européenne a été rendue possible, entre autre, par une sorte de « grande coalition » entre les partis qui représentent les forces conservatrices européennes et les partis socialistes européens. Ce consensus est l’un des motifs de la crise politique de la construction européenne. Il est à l’origine de très fortes contradictions au sein des partis sociaux-démocrates.
Le PGE mène son action en confrontation avec les partis conservateurs et libéraux, les partis sociaux-démocrates et Verts dans les pays membres et avec les partis politiques européens correspondants qui s’accrochent à la logique de la politique européenne actuelle. Le PGE se bat pour que le changement regagne un espace politique en Europe. Il lutte de façon résolue contre toute tentative des partis populistes et d’extrême droite d’élargir leur influence en Europe.
II.
Vaincre la crise : les peuples avant les profits. Pour une économie sociale et écologique en Europe
La crise exige une réponse coordonnée tant au niveau international qu’européen.
Le Parti de la gauche européenne défend une politique fondée sur le développement économique et social et sur la protection de l’environnement. Une politique dont l’objectif est la défense et le développement de la justice sociale. Au contraire de la stratégie de Lisbonne, nous voulons une stratégie fondée sur les valeurs de solidarité et de coopération, sur le plein-emploi et des relations rationnelles avec la nature. Cela n’est possible qu’en changeant les règles actuelles du système économique et financier international.
Il est nécessaire de refonder l’Union européenne sur la base de nouveaux critères capables de faire passer le peuple et les droits avant les profits. Nous agissons de toutes nos forces pour que les travailleurs n’aient pas à payer les crises dans le but de sauver les banques et la finance. La logique des plans du G7 pour l’Union européenne consiste à privatiser les profits et à socialiser les pertes. Toutefois, même la législation actuelle peut permettre de consacrer les dépenses nécessaires à un plan d’investissement qui soutienne l’emploi et la restructuration écologique de l’économie.
En matière de financement, la crise a mis en évidence la part décisive occupée par le crédit. Le crédit doit être redirigé en faveur des secteurs productifs de l’économie et des collectivités, de l’emploi, des priorités sociales et environnementales, depuis les villes et les régions jusqu’au système de la Banque centrale européenne. Pour réaliser cette réorientation du crédit et de l’argent, nous nous prononçons en faveur d’un contrôle public et social du système financier et bancaire. Nous exigeons le droit de contrôle de l’utilisation des crédits et subventions pour les salariés, leurs organisations et pour les élus territoriaux.
Nous dénonçons les objectifs et la politique actuelle de la Banque centrale européenne, son indépendance totale à l’égard de tout organe politique, le manque de transparence de ses décisions et ses actions. Nous affirmons comme une nécessité urgente que sa politique monétaire réponde au défi d’une nouvelle croissance de l’économie et de l’emploi, cet objectif étant prioritaire par rapport à la maîtrise de l’inflation.
Pour cette raison, le rôle de la Banque centrale européenne doit être changé, à partir du critère de l’emploi et du développement social et écologique, au moyen d’un abaissement sélectif de ses taux d’intérêts. La BCE doit être soumise au contrôle démocratique et public. Son statut doit être changé. Le Pacte de croissance et de stabilité doit être remplacé par un nouveau pacte de solidarité en faveur de la croissance, du plein-emploi, de la protection sociale et environnementale.
Nous exigeons la taxation des transactions et des revenus financiers en Europe et l’abolition des paradis fiscaux, cela afin d’alimenter un Fonds européen. Les mouvements de capitaux, notamment des profits qui ne sont pas directement liés à l’investissement et au commerce, doivent être soumis au contrôle et à l’impôt.
La taxe Tobin peut être l’outil de financement d’initiatives industrielles innovantes dans les secteurs indiqués par les agences internationales de l’ONU, destinées à réduire les émissions nocives pour la planète et à augmenter le nombre des emplois. Ce fonds européen devrait être en conformité avec les directives et les programmes du Parlement européen : une sorte de « new deal vert » établi par lui.
Les biens communs et les secteurs économiques stratégiques, y compris le système financier et le crédit, doivent être socialisés (nationalisés). Il faut reconstruire un système de sécurité sociale à l’échelle européenne. La privatisation des services publics doit être inversée. Il est nécessaire d’augmenter les salaires et les revenus des travailleurs et d’harmoniser le système financier européen, qui doit être basé sur le principe de la progressivité de l’impôt.
Quant aux nouveaux droits et pouvoirs des salariés et des citoyens, ils doivent leur permettre de rompre avec le monopole détenu par les principaux acteurs du marché sur les informations stratégiques et les décisions, de les revendiquer pour eux-mêmes afin de parvenir à une transformation réelle du pouvoir politique. La démocratie doit commencer par l’implication des citoyens eux-mêmes et doit s’étendre à toutes les sphères de la vie sociale.
Des normes européennes de développement durable qui empêchent l’apparition de la pauvreté doivent remplacer la politique actuelle de dumping social et environnemental. Étant donné que les arrêts de la Cour de justice européenne constituent de véritables agressions contre les conventions collectives et les législations du travail, nous soulignons la nécessité de renforcer les conventions collectives et de remettre en vigueur les droits des travailleurs. Nous rejetons la directive de l’Union européenne qui allonge le temps de travail hebdomadaire à 65 heures, permet une flexibilité totale et favorise l’individualisation du travail. Pour nous, la durée de travail maximale hebdomadaire autorisée par la loi ne doit pas, en moyenne, excéder 40 heures. Toutes les réglementations de l’Union européenne et les législations nationales sur le temps de travail doivent être modifiées en fonction de cette exigence. Nous luttons pour les 35 heures hebdomadaires au niveau européen. Les législations nationales plus favorables doivent être préservées. Nous exigeons un salaire minimum européen égal à au moins 60 % du salaire moyen national et qui ne mette pas en danger les conventions collectives.
Un revenu minimum pour les personnes sans emploi, ainsi qu’une retraite minimum liée au salaire minimum, indexés automatiquement sur les prix, sont nécessaires pour garantir une vie dans la dignité. Les âges différents de départ à la retraite doivent être garantis en tenant compte des législations existant dans les pays membres de l’Union européenne.
Nous exigeons un renforcement des droits des migrants leur permettant de travailler partout où ils vivent dans l’Union européenne. Une loi sur l’immigration doit être définie à partir des intérêts des migrants et non de ceux des employeurs qui recherchent une main-d’œuvre bon marché, ce qui oblige des millions de migrants à travailler clandestinement. Nous refusons toute règle ou directive dans l’Union européenne et ses pays membres qui impose l’expulsion. Ce qui est indispensable, c’est une régulation et un permis de travail pour la recherche d’un emploi.
Nous rejetons le concept de « flexicurité » inscrit dans la stratégie de Lisbonne. Nos priorités sont des mesures contre la pauvreté, la marginalisation sociale et la précarité, pour le plein-emploi et l’emploi stable, pour l’augmentation des salaires, des retraites et des allocations sociales. Les impôts doivent être prélevés tant sur les revenus que sur le capital, permettant une redistribution du haut vers le bas.
L’éducation et la garde des enfants et des adolescents, les soins nécessités par la maladie et la

Les hôpitaux franciliens crient misère
Les 15000 médecins de l'AP-HP parlent de "risques graves"
Dans une lettre ouverte à Roselyne Bachelot, ils dénoncent les restrictions budgétaires sans objectifs médicaux.
Les praticiens avaient joué pourtant jusqu'ici le jeu de la réforme visant la rentabilité. Mais force est de constater qu...

Francis WURTZ : à propos du « Plan de relance » de la Commission européenne
« Nous avons exclu tout plan de relance européen » : ainsi parlait Monsieur Jean-Claude Junker, Président de l’Eurogroupe, le 14 septembre dernier - ajoutant même avec une singulière désinvolture qu’après la mobilisation de 2000 milliards d’euros pour soutenir les banques, il n’y avait plus d’argent...
Lire la suite - 26-11-2008

« Nous avons exclu tout plan de relance européen » : ainsi parlait Monsieur Jean-Claude Junker, Président de l’Eurogroupe, le 14 septembre dernier - ajoutant même avec une singulière désinvolture qu’après la mobilisation de 2000 milliards d’euros pour soutenir les banques, il n’y avait plus d’argent ! Cette position intenable vient de craquer, avec l’annonce, par la Commission européenne, d’un plan de relance de 200 milliards d’euros.
A la même époque, le ton était tout aussi comminatoire au sujet du Pacte de stabilité : tout le pacte, rien que le pacte ! Ce tabou-là vient également de sauter. Le principe de réalité s’est imposé aux gardiens des dogmes. Pendant deux ans, la règle abstraite des 3% sera, de fait, suspendue, même si les intégristes de l’exécutif communautaire s’en défendent et continuent d’exiger que, parallèlement au plan de relance, les « réformes » visant à « assainir » les finances publiques, se poursuivent. Quant au sacro-saint régime des « aides d’Etat » - pilier de la politique de concurrence de la Commission - il vient, lui aussi, d’être assoupli.
C’est là que réside la nouveauté du « Plan » de Bruxelles. Car, concernant le choix des mesures et leur mode de financement, la Commission européenne se contente, pour l’essentiel, de s’en remettre aux Etats-membres - qui, la plupart du temps, ne l’ont d’ailleurs pas attendu pour agir. Aucune directive n’est donnée, ni même aucune recommandation n’est faite aux Etats de veiller à ce que l’argent mobilisé serve bien l’emploi et le pouvoir d’achat des Européens - ce qui supposerait l’institution d’un droit d’intervention des salariés dans le suivi concret de la mise en œuvre de ce plan.
Le seul instrument européen sollicité - en dehors de l’utilisation d’un reliquat budgétaire représentant nettement moins de 10% de l’enveloppe globale - est la Banque européenne d’investissements (BEI) qui devra mettre un peu plus tôt que prévu 15 milliards d’euros de crédits à la disposition des PME, sur deux années. Cet aspect du plan méritera une attention particulière. Il existe, en effet, un précédent intéressant qui mériterait d’être renouvelé. En 1992-93, la BEI fut exceptionnellement autorisée à financer des baisses de taux d’intérêt permettant de soulager les PME du poids insupportable des charges financières liées au crédit - et ce en fonction du nombre d’emplois créés. Un contrôle accompagnait ce dispositif financier afin de s’assurer de la création effective de ces emplois. Le résultat fut concluant. Tout plaide donc pour le renouvellement d’une telle démarche.
Aucun effort ne doit être épargné face aux très graves dangers que la récession fait planer sur l’emploi. A commencer par les secteurs les plus touchés, comme l’automobile ou le bâtiment. Le dernier mot reviendra au Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement qui clôturera la présidence française de l’Union européenne, à la mi-décembre. D’ici-là, le débat peut donc s’engager.
Francis WURTZ
Président du groupe GUE-NGL au Parlement européen

Collectif de défense des services publics de santé du sud 77 SAUVONS LES HÔPITAUX DE SEINE-ET-MARNE
RÉUNION D'INFORMATION PUBLIQUE avec BERNARD TEPER, membre du Conseil scientifique d'Attac, et du secrétariat national de l'Ufal
le vendredi 21 novembre à 20 heures
Maison des Associations,
l'accès à la salle sera fléché)
rue du 11 novembre 1918
à Vaux-le-Pénil
La santé est un...

ANRU : les quartiers populaires vont payer
Le désengagement financier de l’État en faveur de la rénovation urbaine, confirmé par un rapport du comité de suivi de l’ANRU, suscite de vives inquiétudes.
Le cri d’alarme ne vient ni d’un élu local ni d’un militant associatif. Lancé par Yazid Sabeg, le président du comité d’évaluation et de su...
Lire la suite - 14-11-2008

Le désengagement financier de l’État en faveur de la rénovation urbaine, confirmé par un rapport du comité de suivi de l’ANRU, suscite de vives inquiétudes.
Le cri d’alarme ne vient ni d’un élu local ni d’un militant associatif. Lancé par Yazid Sabeg, le président du comité d’évaluation et de suivi de l’Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU), il révèle l’ampleur du désastre. Nommé à ce poste par Jean-Louis Borloo, alors ministre de la Ville, il critique vertement (1) le désengagement de l’État qui, après avoir réduit sa subvention en 2008, a décidé, pour 2009, de se défausser du financement de l’ANRU sur le 1 % logement. On sacrifie ainsi, selon Yazid Sabeg, la rénovation urbaine, pourtant qualifiée de « priorité fondamentale » en faveur des quartiers populaires.
Impossible de remplir les objectifs
Cumul des retards, insuffisance des ressources budgétaires, impossibilité de tenir les promesses faites au départ du programme en 2003… Autant de faits mis en avant par le comité d’évaluation et de suivi de l’ANRU, dans un rapport, qui devrait être rendu public à la fin du mois. « Les trois quarts des crédits de l’agence ont financé la moitié des objectifs du programme », note-t-on dans le document, soit plus de 9 milliards d’euros sur les 12 milliards attribuables par l’ANRU d’ici à 2013.
Il n’empêche, cette somme additionnée aux aides des collectivités locales et des organismes HLM n’a permis de financer que 45,3 % des démolitions, 42 % des reconstructions, 54,4 % des réhabilitations et 62 % des résidentialisations. « Il est donc probable que les crédits disponibles ne permettront pas d’atteindre les objectifs du programme », souligne le rapport. Laissant ainsi de nombreux quartiers et villes populaires dans une situation de délabrement avancé, provoquant la colère et le désaveu des élus et des habitants.
L’inquiétude est d’autant plus vive que la planification au 31 décembre 2007 « révise à la baisse les objectifs quantitatifs fixés par la loi de programmation de la cohésion sociale de 2005 (…). L’objectif de 250 000 démolitions a été réduit à 130 000, ce qui pourrait entraver l’objectif de diversification de l’habitat », s’alarment les auteurs du rapport.
« C’est l’attitude de l’État qui est problématique : il se désengage des politiques de développement urbain depuis des années, explique Yazid Sabeg. S’il y a un domaine où il faut plus d’État, c’est bien celui-ci. À l’État d’être porteur de l’intérêt général, de combattre la séparation spatiale croissante entre les populations, de veiller à une juste allocation des ressources. » Le désengagement financier de l’ANRU et la réforme de la dotation de solidarité urbaine, qui est aujourd’hui seulement suspendue, prouvent le désintérêt total du gouvernement pour les quartiers populaires relégués.
« On manque à la parole donnée »
Ni les révoltes de 2005 ni les émeutes sporadiques qui ont suivi n’ont permis de tirer une quelconque leçon. Ce que confirme la faiblesse du « plan banlieue » de la secrétaire d’État Fadela Amara. « La révolte va s’inscrire dans le paysage français, prédit même Yazid Sabeg. On ne peut dire aux jeunes des quartiers qu’on a "un plan" et manquer à la parole donnée. »
(1)Le Monde du 13 novembre 2008.
Mina Kaci

Dati persiste et signe
Rétention de sûreté . Deux décrets, un arrêté et un nouveau projet de loi… La garde des Sceaux n’a pas retenu sa plume, hier, pour compléter ses mesures antirécidive.
La garde des Sceaux n’a pas changé. Moins de deux semaines après avoir reçu les syndicats de magistrats, Rachida Dati a encore fa...
Lire la suite - 06-11-2008

Rétention de sûreté . Deux décrets, un arrêté et un nouveau projet de loi… La garde des Sceaux n’a pas retenu sa plume, hier, pour compléter ses mesures antirécidive.
La garde des Sceaux n’a pas changé. Moins de deux semaines après avoir reçu les syndicats de magistrats, Rachida Dati a encore fait preuve, hier, d’un rare déficit de dialogue. Alors qu’elle s’était engagée à mener une concertation autour du nouveau texte en préparation sur les criminels dangereux, la garde des Sceaux a présenté celui-ci, hier, en Conseil des ministres, dans sa version définitive. Et sans consultation aucune. « Cette manière d’opérer (…) manifeste un véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice, attitude particulièrement inquiétante après la journée de mobilisation du 23 octobre », ont réagi, dans un communiqué commun, l’Union syndicale des magistrats et le Syndicat de la magistrature.
L’affaire, il est vrai, avait pris une résonance toute particulière après la censure du texte initial par le Conseil constitutionnel, en février dernier. Une décision fraîchement accueillie alors, par le chef de l’État. Censée permettre le maintien en détention des criminels (condamnés à quinze ans et plus) qui auraient purgé leur peine mais seraient toujours considérés comme dangereux, la loi avait, il est vrai, perdu beaucoup de sa substance, les « sages » menés par Jean-Louis Debré ayant refusé toute rétroactivité à ce texte. En clair : la rétention de sûreté ne pouvait s’appliquer qu’aux nouveaux condamnés, et donc pas avant quinze ans. Pas découragé, Nicolas Sarkozy avait alors mandaté le premier président de la Cour de cassation, Vincent Lamanda, pour formuler de nouvelles propositions antirécidive. C’est en se basant sur le rapport de ce dernier, remis en juin 2008, que Rachida Dati a construit son « projet de loi tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle », présenté hier.
Ce nouveau texte, certes, encadre un peu mieux la rétention de sûreté, en la conditionnant au fait que « l’intéressé ait été mis en mesure, pendant sa détention, de bénéficier d’une prise en charge médicale, sociale ou psychologique adaptée au trouble (…) dont il souffre ». Mais, surtout, il étend les dispositions relatives à la « surveillance de sûreté » (bracelet électronique mobile, soins…), non censurée, elle, par le Conseil constitutionnel, dispositions qui pourront être « allégées ou renforcées » au fil du temps, en fonction de « l’évolution du comportement » du condamné en fin de peine.
Insuffisant, a jugé la présidente du Syndicat de la magistrature, Emmanuelle Perreux, qui a eu toutes les peines du monde, hier, à obtenir des précisions sur le contenu du projet de loi. « Alors que le rapport Lamanda formulait vingt-trois propositions, le texte de Rachida Dati n’en retient, semble-t-il, qu’une infime partie. Et surtout, il ne répond pas à la question clé en matière de récidive : que fait-on, pendant la détention, pour prévenir cette récidive ? Le projet de loi pénitentiaire, longtemps promis, est désormais renvoyé aux calendes grecques. Quant au budget 2009 de la justice, il ne prévoit aucun investissement significatif pour la réinsertion des détenus. Une fois de plus, on empile des textes répressifs. » Empiler est le mot juste : alors que Rachida Dati présentait son projet de loi en Conseil des ministres, le Journal officiel a publié, hier, deux décrets relatifs à la première loi sur la rétention de sûreté, pendant qu’un arrêté, daté du 3 novembre, précisait le « nombre » et la « localisation » des futurs centres. N’en jetez plus !
Alexandre Fache

Après avoir été suspendu, le CAC 40 limite les pertes
Dans le sillage des Bourses asiatiques qui ont connu des pertes records, les places européennes ont ouvert en forte baisse mercredi.
La cotation du CAC 40 a été suspendue pendant un quart d'heure à 9 h 59 par Euronext qui a arrêté de calculer l'indice pour éviter son effondrement, conformément à...
Lire la suite - 08-10-2008

Dans le sillage des Bourses asiatiques qui ont connu des pertes records, les places européennes ont ouvert en forte baisse mercredi.
La cotation du CAC 40 a été suspendue pendant un quart d'heure à 9 h 59 par Euronext qui a arrêté de calculer l'indice pour éviter son effondrement, conformément à la réglementation, car 35 % de la capitalisation de l'indice boursier étaient réservés à la baisse, a appris lepoint.fr auprès de l'opérateur. Après la reprise de la cotation, quatre titres ont été suspendus car 35 % de leurs valeurs respectives étaient toujours réservés à la baisse. À 11 heures, toutes les transactions avaient repris. À 14 h 45, le CAC 40 reculait de nouveau mercredi après-midi dans un marché très nerveux, abandonnant 2,81 % à 3.627,42 points malgré l'annonce d'une baisse de taux massive et coordonnée des banques centrales américaine, anglaise et européenne. Plus tôt dans la matinée, l'indice des 40 plus grandes valeurs françaises avait dégringolé de 8,18 %, retombant à son plus bas niveau depuis décembre 2003, dans un marché affolé par la poursuite de la crise financière et ses répercussions sur l'économie.
À la même heure, à Londres, l'indice Footsie-100 suit la même tendance et dévisse de 0,81 % malgré la décision de la Banque d'Angleterre et le plan de sauvetage des banques britanniques. À Francfort, la tendance est toujours à la baisse : l'indice Dax perd 1,94 % à 52223 points. À Moscou, la chute était tellement forte que les deux Bourses de la capitale russe ont interrompu leurs cotations à 9 h 05 (heure française).
Dégringolade à Wall Street
Les places asiatiques sont aussi au bord du gouffre. L'indice Nikkei de Tokyo a terminé sur une descente vertigineuse de 9,38 %, le pire krach enregistré par le marché tokyoïte depuis le "lundi noir" de 1987. L'indice Nikkei 225, moyenne non pondérée des 225 valeurs vedettes, lâchant 952,58 points à 9.203,32 points, se rattrapant très légèrement en fin de séance après avoir fondu de plus de 9,81 %. Le dollar est tombé mercredi sous le seuil des 100 yens pour la première fois en sept mois, en raison de la crise économique aux États-Unis qui fait de la devise japonaise une valeur-refuge. La Bourse de Séoul a cédé aussi au mauvais climat avec - 5,81 %. Hong Kong n'a guère fait mieux, clôturant la séance en baisse de 8,2 % tandis que l'or clôture en hausse à 909 USD l'once. La Bourse de Shanghai a perdu 3,04 % en fin de séance. L'indice composite, qui regroupe les valeurs A libellées en yuans et les valeurs B libellées en dollars, a lâché 65,62 points à 2.092.22 points dans un volume d'échanges de 40,8 milliards de yuans, soit 6 milliards de dollars. La Bourse de Singapour a perdu 6,61 % en clôture.
Dans le Golfe aussi, l'affolement gagne les Bourses des riches monarchies pétrolières après trois journées consécutives de repli : - 7,5 % en Arabie saoudite, - 8,3 % au Qatar, - 9,6 % à Dubaï. Sydney achève la journée sur - 5 %.
Aux États-Unis, la situation n'a pas été meilleure mardi. Wall Street a poursuivi sa spirale infernale. New York s'est déprécié pour la cinquième séance consécutive, incapable de trouver du réconfort dans les initiatives de la Réserve fédérale américaine : le Dow Jones a lâché 5,01 % et le Nasdaq 5,58 %. La Bourse mexicaine a fermé sur - 3,97 %, à 20.884,74 points. La Bourse de Sao Paulo, première place financière d'Amérique latine, a accusé une perte de 4,66 % à 40.139 points, mardi à la clôture.

Nouveau lundi noir sur les places financières
Les vastes plans de renflouement des systèmes bancaires des pouvoirs publics de part et d’autre de l’Atlantique n’ont pas empêché les cours de Bourse de s’effondrer hier. « Les sous disparaissent, seule la parole de Dieu est solide. » Le pape réagissait hier lors du synode des évêques à la crise fin...
Lire la suite - 07-10-2008

Les vastes plans de renflouement des systèmes bancaires des pouvoirs publics de part et d’autre de l’Atlantique n’ont pas empêché les cours de Bourse de s’effondrer hier. « Les sous disparaissent, seule la parole de Dieu est solide. » Le pape réagissait hier lors du synode des évêques à la crise financière. On ne sait pas si les investisseurs vont se mettre à croire en la parole divine, mais leur foi en les comptes des banques n’est plus aussi dure que le roc. C’est le moins qu’on puisse dire. On parlait hier de nouveau lundi noir, tant les cours de Bourse étaient en chute libre, et ce malgré l’adoption du plan Pauson aux États-Unis vendredi soir, malgré la réunion du G4 à l’Élysée samedi (voir notre édition d’hier) et malgré la garantie par le gouvernement allemand des dépôts bancaires outre-Rhin.
les marchés n’ont pas repris confiance
En Asie comme en Europe, les Bourses baissaient fortement. Le Nikkei à Tokyo a clôturé hier en baisse de 4,25 %. Le Dax allemand perdait 7, 07 % malgré les mesures annoncées par le gouvernement. En France le CAC 40 perdait 9,04 %. À l’ouverture, la Bourse de Sao Paolo perdait 9,24 %. À Wall Street, l’indice vedette passait lui aussi à l’ouverture pour la première fois depuis le 29 octobre 2004 sous la barre des 10 000 points.
Ces chutes boursières interviennent en dépit des plans de renflouement massifs des autorités des différents pays. Le plan Paulson, finalement adopté vendredi, n’a pas réussi à rétablir un minimum de confiance tant les doutes sur sa capacité à juguler la crise s’imposent face à l’ampleur de la réalité, encore sous-estimée, des créances pourries présentes dans les portefeuilles des banques.
En Europe, le G4, qui réunissait les dirigeants des pays européens membres du G8, la France, l’Italie, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, a annoncé que les banques européennes seraient protégées de la faillite par les pouvoirs publics. Par ailleurs, Dublin mardi dernier, et maintenant Berlin ont annoncé que les dépôts des banques de leurs pays seraient garantis par l’État. Les sommes en jeu, 440 milliards pour l’Irlande, plus de 1 600 milliards pour l’Allemagne, n’ont rassuré personne.
Par ailleurs, les restructurations des secteurs bancaires en Europe et aux États-Unis s’accélèrent encore. La situation est particulièrement inquiétante en Allemagne. Le renflouement de la banque Hypo Real Estate (HRE), pour laquelle le gouvernement d’Angela Merkel a mis 26,5 milliards d’euros sur la table pourrait s’avérer bien plus onéreux. Pour le moment, Berlin refuse d’augmenter le montant de la garantie qu’il a accordée la semaine dernière, mais pourrait être amené à le faire « pour éviter que nous n’enchaînions un cas après l’autre », s’est justifié Peer Steinbruck, ministre des Finances allemand. Hier, HRE perdait 37,42 % à la Bourse, entraînant à la baisse d’autres banques allemandes comme Commerzbank (- 16, 08 %).
En Italie, l’annonce de la recapitalisation d’Unicredit à hauteur de 6,6 milliards d’euros pour payer son dividende et améliorer sa solvabilité n’a pas convaincu. Son cours d’action a perdu plus de 4 %, dans un contexte où la Bourse de Milan est aussi à la baisse.
des prédateurs à bon compte
D’autres acteurs profitent aussi de la crise pour saisir des occasions et se transformer en prédateurs à bon compte. BNP Paribas a ainsi racheté Fortis, la première banque belge, et devient le premier établissement de dépôt de la zone euro (voir article ci-contre). On apprenait hier que l’Écureuil et la Banque populaire envisageraient une fusion, selon un grand quotidien du soir. Aux États-Unis, c’est le devenir de la sixième banque du pays, Wachovia, qui est en jeu. Celle-ci négociait encore hier pour fusionner avec un autre établissement.
Les ministres des Finances de la zone euro se sont réunis au Luxembourg, avant de discuter demain avec tous leurs homologues de l’Union européenne (UE). En jeu, le sauvetage du système bancaire européen et une « action coordonnée face à la crise ». Cependant les uns et les autres n’étaient pas d’accord sur les solutions à apporter. Quand l’Allemagne et l’Irlande continuent à privilégier une action au niveau national, d’autres persistent en invoquant la création d’un fonds européen contre la crise financière. Comme le président du Conseil italien, Silvio Berlusconi, qui tentait hier de remettre en selle la proposition déjà émise par Christine Lagarde. En France, Nicolas Sarkozy organisait à l’Élysée une réunion de crise avec les banquiers.
Signe que le krach touche l’économie réelle, le cours de l’euro était hier au plus bas face au dollar depuis treize mois, une chute due pour l’essentiel à la récession qui touche déjà le Vieux Continent. La monnaie unique s’échangeait hier à un euro contre 1,35 dollar. Pour les mêmes raisons, les cours du pétrole s’effondrent. Ils étaient en recul de 4,12 % hier à New York, autour de 90 dollars le baril.

Déclaration de Marie-George Buffet sur le Krach boursier
Ce lundi 6 octobre, la Bourse de Paris a connu la plus grande chute de son histoire. Après des semaines d’aggravation, la crise vient de franchir un nouveau palier. Nous sommes aujourd’hui face à une situation d’une exceptionnelle gravité. Cette crise ne réjouit personne : c’est l’avenir de nos conc...

Déclaration de Marie-George Buffet sur le Krach boursier
Ce lundi 6 octobre, la Bourse de Paris a connu la plus grande chute de son histoire. Après des semaines d’aggravation, la crise vient de franchir un nouveau palier. Nous sommes aujourd’hui face à une situation d’une exceptionnelle gravité. Cette crise ne réjouit personne : c’est l’avenir de nos conc...

Inquiétudes autour du budget logement
Diminution des crédits pour 2009. Christine Boutin, qui clôturait hier le congrès des HLM, dément.
Au cours de son discours de clôture du congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), à Cannes, Christine Boutin, ministre du Logement, a annoncé que les travaux d’amélioration énergétique dans l...
Lire la suite - 25-09-2008

Diminution des crédits pour 2009. Christine Boutin, qui clôturait hier le congrès des HLM, dément.
Au cours de son discours de clôture du congrès de l’Union sociale pour l’habitat (USH), à Cannes, Christine Boutin, ministre du Logement, a annoncé que les travaux d’amélioration énergétique dans les HLM, décidés à la suite du Grenelle de l’environnement, pourront bénéficier de prêts bonifiés à 1,9 % pendant deux ans. Le mouvement HLM réclamait, dans ses résolutions finales, « une aide au programme d’amélioration énergétique de 800 000 logements sociaux, sous la forme d’un prêt à taux zéro ». Christine Boutin a assuré, sans vouloir dévoiler le projet de budget qui sera présenté aujourd’hui, qu’elle avait « obtenu qu’en 2009 nous puissions financer 120 000 logements sociaux, tous maîtres d’ouvrage confondus ».
La ministre du Logement a d’autre part insisté sur sa volonté d’« améliorer » la gestion des organismes du 1 % logement et de « recentrer ses emplois sur les priorités de la politique du logement », confirmant ainsi la volonté du gouvernement de voir contribuer celui-ci, pour un montant de 1,05 milliard d’euros par an, au budget de l’État. Le président de l’USH, Michel Delebarre, qui quittera ses fonctions le 10 décembre après dix ans à sa tête, a craint de son côté « que le budget 2009 n’annonce une véritable rupture », avec « une diminution importante des autorisations d’engagement et des crédits de paiement » pour le logement. Un constat partagé par la Fondation Abbé-Pierre, qui regrette le « manque d’ambition » du gouvernement en la matière et réclame que celui-ci fasse « appliquer la loi au lieu de la changer ».

Le mouvement HLM conteste la loi Boutin
Le 69e congrès de l’Union sociale pour l’habitat affronte les vents contraires du désengagement de l’État et de mise à mal de la loi SRU.
Pour Christine Boutin, la montée des mar- ches du Palais des festivals, où se tient aujourd’hui la séance de clôture du congrès des HLM (lire l’Humanité du 23...
Lire la suite - 25-09-2008

Le 69e congrès de l’Union sociale pour l’habitat affronte les vents contraires du désengagement de l’État et de mise à mal de la loi SRU.
Pour Christine Boutin, la montée des mar- ches du Palais des festivals, où se tient aujourd’hui la séance de clôture du congrès des HLM (lire l’Humanité du 23 septem- bre), pourrait s’apparenter à un chemin de croix. C’est une couronne d’épines plutôt qu’une palme d’or, que la ministre du Logement devrait recevoir à Cannes pour son projet de loi dit de « mobilisation pour le logement » présenté au Sénat dans trois semaines. En ouverture des travaux, mardi dernier, le président de l’Union sociale pour l’habitat et maire PS de Dunkerque, Michel Delebarre, avait tressé une première ronce à propos de la notion de loyer calculé en fonction du revenu : « S’il s’agissait par là de réduire le rôle des aides personnelles, nous y serions fermement opposés. »
Michel Delebarre plaçait une pique supplémentaire en disant tout le mal qu’il pensait de l’idée « boutinienne » de ponctionner de façon rétroactive les « dodus dormants », c’est-à-dire les fonds non utilisés par certains organismes HLM : « Que dirait-on si nous ne faisions pas les provisions suffisantes pour faire face aux dépenses d’entretien, aux nouvelles normes ou aux aléas comme les tempêtes ? Comment qualifierait-on une pratique qui consisterait à dépenser les dépôts de garantie des locataires ? Ce serait du détournement de fonds (…) » Plus généralement, soulignait-il, « l’objectif ne doit pas être de récupérer des ressources sur les organismes pour diminuer l’effort de l’État (…), il doit rester celui d’une incitation à faire quand on a les moyens ».
Sabotage en cours de la loi SRU
Or, actuellement, la tendance est plutôt à un retrait de l’État, plus particulièrement de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat et de l’Agence nationale de rénovation urbaine, dont les subventions, pour un total de 1,3 milliard d’euros, ont été puisées directement dans le 1 % logement versé par les entreprises. Christine Boutin devra également s’expliquer sur le sabotage en cours de la loi SRU (solidarité et rénovation urbaine) qui obligeait jusqu’à présent les grandes communes à atteindre un minimum de 20 % de logements sociaux ou à payer des amendes. La ministre veut en effet promouvoir l’accession « sociale » à la propriété, ce qui ne va pas encourager - c’est un euphémisme - certains maires à réserver du foncier pour du locatif aidé. Cela dit, le mouvement HLM ne donne-t-il pas le bâton idéologique pour se faire battre en incitant certains locataires à acheter leur logement ? « Nous allons passer de 7 000 à 14 000, ce n’est pas la fin du monde ! », minimise Michel Delebarre.
Enfin, mais ce ne sera pas tout, le projet de « loi Boutin » est contesté à propos des « surloyers » et de l’exclusion, au bout de trois ans, de tout locataire qui dépasse deux fois le plafond de ressources le rendant éligible au logement social.
Inquiétudes autour du livret A
Ce projet de loi suscite d’autant plus d’inquiétudes qu’il est discuté dans un climat des plus lourds, celui de la crise financière internationale. C’est ainsi que Jean-Pierre Caroff, président des Offices publics de l’habitat, a demandé « aux pouvoirs publics d’anticiper les risques de crise grave qu’entraîneraient la restriction de crédits aux particuliers et l’aggravation des conditions de remboursement des emprunts en cours ». Il appelle également l’État « à ne pas se désengager du soutien budgétaire au logement social ». Michel Delebarre n’est pas en reste. Répondant sur ce sujet à une question de l’Humanité, il souligne : « Pour faire du logement social, nous avons besoin de capacités d’emprunt à moyen et long terme, car nous construisons pour plusieurs générations. J’ai déjà dit mon inquiétude à propos de la réforme du livret A, qui est pour nous une ressource essentielle. Dans les premiers temps, je ne crois pas à une baisse de cette ressource, car il va y avoir un phénomène d’attractivité vers les banques qui vont distribuer ces livrets A. Mais je ne souhaite vraiment pas, à l’occasion d’une nouvelle crise, aller voir le ministre des Finances pour lui dire qu’il donne trop de liquidités aux banques alors que nous en avons besoin pour cons- truire. Donc je veux que, dès à présent, on me garantisse suffisamment d’argent et à long terme pour le logement social ».
Nouveau président en décembre
C’est effectivement d’autant plus urgent et nécessaire que, si dix millions de personnes habitent aujourd’hui une HLM, quelque 1,2 million de demandes ont été enregistrées l’an dernier. Seuls 100 000 nouveaux logements ont été construits sur les 120 000 promis par le gouvernement. Un gouvernement qui, dans le même temps, entend réduire d’un milliard d’euros d’ici à 2011 l’enveloppe attribuée à la mission « Ville et logement ».
Ces vents contraires n’empêchent pas le mouvement HLM d’essayer d’aller de l’avant. Le délégué général de l’USH, Pierre Quercy, a présenté au millier de représentants des offices publics, entreprises sociales et autres sociétés coopératives d’HLM réunis à Cannes, ville hors la loi SRU, un « projet global » précisant les « actions de progrès et moyens nécessaires » à mettre en oeuvre par les organismes du logement social, l’État et les collectivités locales. Un projet qui sera porté par le nouveau président de l’Union, à choisir en décembre prochain entre deux élus socialistes, Thierry Repentin, dirigeant de la Fédération des Offices publics de l’habitat, et Marie-Noelle Lienemann, présidente de la Fédération des coopératives HLM et ex-ministre du Logement.

35 heures : Le texte qui menace
Le "revanchard" projet de loi revient en discussion à l’assemblée nationale. Nous présentons les principaux points de ce texte décrypté et commenté. Un projet qui autorise le patronat à multiplier les heures supplémentaires au point de rendre formelle la durée légale du travail.
Xavier Bertrand ...
Lire la suite - 01-07-2008

Le "revanchard" projet de loi revient en discussion à l’assemblée nationale. Nous présentons les principaux points de ce texte décrypté et commenté. Un projet qui autorise le patronat à multiplier les heures supplémentaires au point de rendre formelle la durée légale du travail.
Xavier Bertrand est passé maitre en boniments. Le 4 juin, à l’Assemblée nationale, le ministre se défendait de vouloir supprimer la durée légale des 35 heures. Ne fût-ce, précisait-il, que pour pouvoir payer les heures supplémentaires.
Problème : les heures supplémentaires (exonérées) ne tendent-elles pas, dans le projet gouvernemental, à devenir la règle, et la « durée légale » « l’exception » ? Autre question : quel libre choix, même concerté avec le patron, aura le travailleur de travailler au-delà des trente-cinq heures, si c’est « l’entreprise » qui décide qu’il faut allonger le temps de travail ?
Au gré des rapports de forces entre la direction et les organisations syndicales, le salarié risque de devenir plus encore qu’auparavant une simple variable d’ajustement. Et c’en sera fini avec le « système des 35 heures », pronostique de son côté Patrick Devedjian.
Le coup de force du gouvernement a consisté à introduire, dans un projet de loi sur la représentativité syndicale, ces dispositions qui avaient été rejetées par les syndicats.
Article 15
Les conditions d’une utilisation massive des heures supplémentaires
Cet article modifie la valeur du contingent annuel des heures supplémentaires et supprime le repos compensateur. Il met en place les conditions d’une utilisation massive des heures supplémentaires par les employeurs.
La situation actuelle
Le contingent annuel d’heures supplémentaires
Un employeur peut faire faire des heures supplémentaires à ses salariés dans le cadre d’un « contingent », un nombre maximum d’heures fixé pour l’année. Ce contingent peut être fixé librement par un accord de branche ou d’entreprise. À défaut, c’est la loi qui fixe sa hauteur (à 220 heures aujourd’hui). Si un employeur veut dépasser ce contingent, il doit demander l’autorisation à l’inspecteur du travail.
Le repos compensateur
C’est un repos obligatoire qui compense les heures supplémentaires effectuées au-delà d’un certain seuil (en particulier le contingent annuel). Son objectif est de dissuader l’employeur de recourir trop massivement aux heures sup et de favoriser - l’embauche.
Dans les entreprises de moins de 20 salariés, les heures sup effectuées au-delà du contingent annuel donnent droit à un repos compensateur de 50 %. Autrement dit, si le salarié a effectué dans l’année vingt heures au-delà du contingent annuel d’heures sup, il a droit à dix heures de repos payées en plus des majorations versées pour les heures supplémentaires.
Dans les entreprises de plus de 20 salariés, les heures sup effectuées dans l’année au-delà du contingent donnent droit à un repos obligatoire de 100 %, soit une heure de repos pour une heure sup. Dans ces entreprises, les heures effectuées chaque semaine au-delà de la 41e heure donnent également droit à un repos compensateur, qui est de 50 %.
Il existe une autre forme de repos compensateur, qui est le « repos compensateur de remplacement » : c’est la possibilité pour un accord collectif de prévoir, dans certaines conditions, le remplacement du paiement des heures sup ou d’une partie d’entre elles par du repos.
Le texte de loi
Contingent annuel et repos compensateur
I. Les articles L.3121-11 à L.3121-14 du Code du travail sont remplacés par les dispositions suivantes :
« Art. L.3121-11-1. Des heures supplémentaires peuvent être accomplies dans la limite d’un contingent annuel défini par une convention ou un accord collectif d’entreprise ou d’établissement tel que prévu à l’article L.2232-12 ou, à défaut, par une convention ou un accord de branche.
Une convention ou un accord collectif d’entreprise ou d’établissement tel que prévu à l’article L.2232-12 ou, à défaut, une convention ou un accord de branche, fixe, nonobstant la majoration des heures supplémentaires, les conditions d’accomplissement d’heures supplémentaires au-delà du contingent annuel ainsi qu’une contrepartie obligatoire en repos pour toute heure supplémentaire accomplie au-delà du contingent annuel.
À défaut d’accord collectif, un décret détermine ce contingent annuel et la contrepartie obligatoire en repos pour toute heure supplémentaire accomplie au-delà du contingent annuel. »
Notre commentaire. Comme aujourd’hui, l’accord collectif fixe la hauteur du contingent annuel d’heures supplémentaires. La nouveauté, c’est que l’accord fixe aussi les conditions dans lesquelles il peut être - dépassé. Par ailleurs, l’article L.3121-19, selon - lequel l’employeur devait obtenir l’autorisation de l’inspecteur du travail pour pouvoir faire faire des heures supplémentaires au-delà du contingent annuel, est supprimé. Cet article visait - explicitement à favoriser l’embauche plutôt que le recours aux heures sup : « En cas de chômage (l’inspecteur du travail) peut en interdire le recours en vue de permettre l’embauche de travailleurs sans emploi. » Le contingent annuel perd donc son caractère contraignant.
L’avant-projet de loi supprime également le - repos compensateur obligatoire. À la place, la - négociation devra prévoir une « contrepartie obligatoire en repos » pour toutes les heures sup effectuées au-delà du contingent annuel d’heures supplémentaires. Le texte n’évoque aucune - durée minimale pour ce repos : en théorie, il pourrait donc être quasiment nul.
Repos compensateur de remplacement
À défaut de détermination du contingent annuel d’heures supplémentaires par voie conventionnelle postérieure à l’entrée en vigueur de la loi nº… du…, les modalités de son utilisation donnent lieu au moins une fois par an à une consultation du comité d’entreprise ou des délégués du personnel s’il en existe.
« Art. L.3121-12. Une convention ou un accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, une convention ou un accord de branche, peut prévoir le remplacement de tout ou partie du paiement des heures supplémentaires, ainsi que des majorations prévues à l’article L.3121-22, par un repos compensateur équivalent
À défaut d’accord collectif et, le cas échéant, en l’absence d’opposition du comité d’entreprise ou des délégués du personnel, ce remplacement est mis en place par l’employeur.
Le salarié peut, en accord avec son employeur, obtenir le paiement de ce repos compensateur. »
Notre commentaire. Dans l’avant-projet de loi, le repos compensateur de remplacement est remplacé par un « repos compensateur équivalent ». Difficile de dire aujourd’hui quelle incidence peut avoir ce changement de vocabulaire.
II. Les articles L.3121-17 à L.3121-19 sont supprimés.
Les articles L.3121-17 et 18 concernent les heures choisies, des heures de travail que le salarié peut effectuer au-delà du contingent annuel, par accord de gré à gré avec son employeur. Peu utilisées, elles n’ont plus d’objet, puisque le contingent annuel perd son caractère contraignant.
L’article L.3121-19 est celui qui conditionne le dépassement du contingent d’heures sup à l’autorisation de l’inspecteur du travail.
Par ailleurs, l’avant-projet de loi supprime, sans le remplacer, l’article qui prévoyait que le contingent annuel d’heures sup était réduit à 130 heures par an et par salarié en cas d’accord d’annualisation ou de modulation prévoyant des variations importantes de la durée du travail.
III. Les articles L.3121-24, L.3121-26 à L.3121-32 sont supprimés.
IV. Dans l’attente de leur adaptation au nouveau cadre légal posé par le présent article, les clauses des conventions et accords conclus sur le fondement des articles L.3121-11 à L.3121-21 du Code du travail dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de la présente loi restent en vigueur jusqu’au 31 décembre 2009 à compter de la promulgation de la présente loi. À titre transitoire, et pendant cette période, la contrepartie obligatoire en repos due pour toute heure supplémentaire accomplie au-delà du contingent visé au 3 et 4 de l’article L.3121-11 du Code du travail est fixée à 50 % pour les entreprises de 20 salariés au plus ou à 100 % pour les entreprises de plus de 20 salariés.
Cet article précise le régime transitoire des heures sup jusqu’à la négociation de nouvelles conventions ou accords. Pendant cette période, les règles actuelles resteront en vigueur.
Conclusion. Le nouveau texte permet à la négociation de fixer les contingents annuels d’heures supplémentaires, mais aussi les conditions dans lesquellesseront dépassés. Aujourd’hui, le contingent annuel d’heures supplémentaires ne peut être dépassé qu’après l’autorisation de l’inspecteur du travail. Cette condition est supprimée, le contingent est donc vidé de sa substance. Et comme la « contrepartie obligatoire en repos » ne s’applique qu’au-delà du contingent, les branches ou les entreprises peuvent très bien négocier des contingents à des niveaux qu’aucun salarié n’atteindra jamais. Ainsi, elles n’auront pas à appliquer la contrepartie obligatoire en repos…
Article 16
Les forfaits ou comment échapper à la mesure de la durée du travail
Le texte assouplit encore le recours au forfait en jours, qui dispense l’employeur d’avoir à mesurer le temps de travail des salariés concernés.
Il existe deux types de forfaits. Le forfait « de droit commun » permet de rémunérer sur la semaine ou sur le mois un nombre constant d’heures supplémentaires. Le forfait « en jours » dispense l’employeur de mesurer le temps de travail du salarié concerné, lequel bénéficie en contrepartie de jours de repos.
Le texte de loi
Le forfait de droit commun
I. Les dispositions de la section 4 du chapitre 1er du titre II du livre premier de la troisième partie du Code du travail sont remplacées par les dispositions suivantes
« Sous-section 1. Conventions de forfait en heures sur la semaine ou sur le mois
Article L.3121-38. La durée du travail de tout salarié peut être fixée, sans accord collectif préalable, par une convention individuelle de forfait en heures sur la semaine ou sur le mois.
Notre commentaire. Rien de neuf ici : ces dispositions concernent le forfait « de droit commun ». La jurisprudence exige que le nombre d’heures à effectuer soit connu à l’avance. La rémunération du salarié doit être au moins égale à celle qu’il recevrait compte tenu des majorations des heures supplémentaires.
La mise en place d’un forfait annuel
« Sous-section 2. Conventions de forfait sur l’année
§1. Mise en place des conventions de forfait sur l’année
Article L.3121-39. La conclusion de conventions individuelles de forfait, en heures ou en jours, sur l’année est prévue par un accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, par une convention ou un accord de branche. L’accord fixe la durée annuelle de travail à partir de laquelle le forfait est établi. et prévoit les catégories de salariés susceptibles de bénéficier de ces conventions individuelles de forfait ainsi que les modalités et les caractéristiques principales des conventions de forfait susceptibles d’être conclues. »
Il s’agit des conditions actuelles de mise en place, par accord collectif, des forfaits en heures et en jours sur l’année.
Le forfait annuel en jours
§2. Convention de forfait en jours sur l’année
Article L.3121-40. Peuvent conclure des conventions de forfait en jours sur l’année, dans la limite de la durée annuelle de travail applicable aux conventions individuelles de forfait fixée par l’accord collectif :
les cadres définis par l’accord au regard de leur autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps dont la nature des fonctions ne les conduit pas à suivre l’horaire collectif applicable au sein de l’atelier, du service ou de l’équipe auquel ils sont intégrés ; les salariés dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps pour l’exercice des responsabilités qui leur sont confiées.
Notre commentaire. L’avant-projet de loi reprend la définition actuelle, très extensive, des salariés qui peuvent être concernés par le forfait annuel en jours. La loi Aubry de 2000 prévoyait trois conditions : les salariés concernés devaient être des cadres dont la durée du travail ne pouvait être prédéterminée, du fait de la nature de leurs fonctions, des responsabilités exercées, du degré d’autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps. Depuis, le nombre de salariés potentiellement concernés a progressivement été élargi : cadres simplement « autonomes », mais aussi salariés non cadres dont la durée du travail ne peut être prédéterminée et qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps.
Article L.3121-41. L’accord collectif d’entreprise ou d’établissement ou, à défaut, la convention ou l’accord de branche instaurant les conventions individuelles de forfait en jours fixe la durée annuelle de travail, dans la limite de deux cent dix-huit jours. Il fixe par ailleurs le nombre annuel maximal de jours travaillés. À défaut d’accord, après consultation du comité d’entreprise ou, à défaut, des délégués du personnel lorsqu’ils existent, l’employeur fixe ce nombre annuel maximal. Dans le respect des dispositions relatives aux repos quotidien et hebdomadaire et aux congés payés, ce nombre peut excéder deux cent dix-huit jours.
Notre commentaire. C’est une nouveauté : jusqu’à maintenant, c’est l’accord collectif qui met en place le forfait qui doit fixer le nombre maximal de jours travaillés par le salarié, dans la limite de 218 jours par an. Le texte prévoit qu’à défaut d’accord (c’est-à-dire si l’employeur n’a pas réussi à obtenir l’accord des négociateurs sur ce point), l’employeur peut fixer ce nombre lui-même, après une simple consultation du comité d’entreprise.
Article L.3121-42. Le salarié qui le souhaite peut, en accord avec son employeur, travailler au-delà de la durée annuelle fixée par la convention individuelle de forfait ou renoncer à une partie de ses jours de repos en contrepartie d’une majoration de son salaire, dans le respect du nombre annuel maximal de jours travaillés fixé en application de l’article L.3121-41.
La rémunération majorée, qui ne peut être inférieure à la valeur afférente à ce temps de travail supplémentaire majorée de 10 %, est négociée entre le salarié et l’employeur.
Article L.3121-43. Un entretien annuel individuel est organisé avec chaque salarié sur sa charge de travail.
Notre commentaire. Avec les forfaits annuels en jours, on a vu le temps de travail des cadres exploser. La mesure de la charge de travail est donc fondamentale. Jusqu’à maintenant, les « modalités de suivi de l’organisation du travail des salariés concernés » et « l’amplitude de leurs journées d’activité » et « la charge de travail qui en résulte » sont des thèmes qui doivent obligatoirement être négociés lors de la mise en place de ces forfaits. L’avant-projet de loi fait disparaître cet élément subs- tantiel de la négociation au profit d’un simple entretien à la portée très vague, dont on voit mal comment il peut garantir au salarié une « durée raisonnable » de travail.
Article L.3121-44. Lorsqu’un salarié ayant conclu une convention de forfait en jours perçoit une rémunération manifestement sans rapport avec les sujétions qui lui sont imposées, il peut, nonobstant toute clause contraire, conventionnelle ou contractuelle, saisir le juge judiciaire afin que lui soit allouée une indemnité calculée en fonction du préjudice subi eu égard notamment au niveau du salaire minimum conventionnel applicable ou, à défaut, de celui pratiqué dans l’entreprise, et correspondant à sa qualification.
Il s’agit de la reprise du texte actuel, qui reprenait la jurisprudence.
Article L.3121-45. Les salariés concernés par une convention de forfait en jours ne sont pas soumis aux dispositions relatives :
à la durée légale hebdomadaire prévue à l’article L.3121-10 ;
à la durée quotidienne maximale de travail prévue à l’article L.3121-34 ;
aux durées hebdomadaires maximales de travail prévues au premier alinéa de L.3121

Collectif de défense du service public de santé du sud77
Exigeons un hôpital public de qualité à Melun
« Nous sommes en train de vous construire un nouvel hôpital » entend on couramment sur la place politique de Melun…Pourtant, l’inscription sur les panneaux aux 2 ronds points du nord de Melun, lieu de la future implantation, indiquent qu’il s’agira d’un établissement de Santé Public/Privé !
Quel...
Lire la suite - 26-06-2008

« Nous sommes en train de vous construire un nouvel hôpital » entend on couramment sur la place politique de Melun…Pourtant, l’inscription sur les panneaux aux 2 ronds points du nord de Melun, lieu de la future implantation, indiquent qu’il s’agira d’un établissement de Santé Public/Privé !
Quelles conséquences pour les patients ?
La réalisation d’un hôpital de référence pour le sud Seine et Marne capable de prendre en charge tous les types d’urgence et toutes les pathologies est abandonnée au profit de cette structure. Ils seront obligés de se déplacer plus loin ce qui présente de lourds inconvénients : éloignement de la famille pour les séjours prolongés, coût du déplacement, risque d’accident et pire : risques liés au temps supplémentaire avant le début de la prise en charge et donc de la mise en sécurité médicale! Ce trajet, non remboursé, peut, pour bon nombre d’entre nous, être dissuasif voire impossible par manque de moyens ! Pour certaines spécialités ils perdront toute liberté de choix, car elles sont entièrement confiées au secteur privé ! Mais là aussi les inconvénients sont conséquents, financiers ceux là avec des prix plus élevés et des dépassements d’honoraires devenus monnaie courante !
Quelles conséquences pour les personnels ?
Pour les personnels concernés par les fermetures, les conséquences financières et morales sont lourdes. Car le personnel du bloc opératoire est organisé en astreintes pour pouvoir assurer la prise en charge à tout moment de la nuit et ils sont rémunérés pour ce service rendu ! Du jour au lendemain, leur rémunération connaîtrait une dégradation brutale…dans un contexte de pouvoir d’achat dégradé ! Mais, cela veut aussi dire suppressions de postes et pour celles et ceux qui sont titulaires, cela veut également dire reclassements internes et/ou obligation de mobilité vers d’autres sites. Pour rappel, l’hôpital de Melun est le plus gros employeur de la ville de Melun ! Tout cela génère des sentiments de gâchis, de non reconnaissance des efforts fournis, pour aboutir à une forte démobilisation !
Le collectif apporte tout son soutien à l’ensemble du personnel. L’hôpital de Melun, dans une phase intermédiaire.
Le glissement des activités rentables s’opère au compte goutte. Récemment, la décision de cessation définitive de toute activité chirurgicale de nuit (qui seraient transférées à Montereau !) a été présentée au Conseil d’Administration de L’hôpital et aurait du faire l’objet d’un vote ! Mais au regard de l’opposition exprimée majoritairement au cours de la séance, le vote n’a pas été proposé par le Président du CA, laissant ainsi la porte ouverte aux politiques pour imposer la fermeture ! Une telle décision permettrait d’asseoir le monopole de la clinique des fontaines sur les activités chirurgicales ! Mais cette décision remettrait aussi en question certaines prises en charge et le maintien en médecine de patients qui, au cours de leur hospitalisation peuvent avoir besoin d’un acte chirurgicale en urgence la nuit, telle une hémorragie digestive, une occlusion...etc. ) L’hôpital de Melun serait alors financièrement asphyxié !
A Melun, avec la chirurgie, comme ailleurs avec les maternités ou les services d’Urgences, c’est la pénurie en personnels médicaux et paramédicaux et/ou les manques de budgets qui viennent justifier les décisions de cessation d’activité et de fermeture de services entiers au détriment des besoins de la population de tout un territoire! La pénurie en professionnels de santé n’est pas d’aujourd’hui, nous en entendons parler depuis longtemps et rien n’a jamais été fait pour stopper l’hémorragie ! Cette pénurie a bel et bien été organisée ! Sur les manques de budgets, avec ¾ des établissements de santé publics en déficit sur l’ensemble du territoire, difficile de jouer les étonnés !!! Cette situation a été directement générée par le mode de financement des hôpitaux…
Dans les 2 cas, et de façon systématique, c’est l’offre de soins publique qui est supprimée au bénéfice du privé lucratif. De telles décisions éloignent une grande partie de la population de l’accès à ces soins du fait des dépassements d’honoraires qui y sont appliqués. Pourtant, le privé comme le public sont financés par la sécurité sociale…
Le droit à la santé est constitutionnel! Le gouvernement se doit alors de tout mettre en œuvre pour que ce droit soit effectif !!!
L’établissement de santé public/privé qui nous est imposé à Melun, n’est pas une fatalité !
Exigeons ensemble un nouvel hôpital 100% PUBLIC, seul garant d’un accès libre et égal à des soins de qualité et en toute sécurité à l’ensemble de la population !
Collectif de défense du service public de santé sud77
Qui sommes nous ?: Attac – CGT – NPA – PCF - PS – PRS – UFAL 77 – SUD – Mars Gauche Républicaine
Venez rejoindre le collectif de défense du service public de santé
Contact mail : collectifdefservpubsantesud77@laposte.net

Pour soigner la sécu, ils saignent les malades
Le remboursement à 100 % menacé
Le directeur de l’assurance maladie concocte un plan d’économies de 2 milliards d’euros. Il propose de dérembourser massivement les soins des malades atteints d’affection de longue durée.
Les ennemis jurés de la Sécurité sociale ne manquent pas d’imagination. ...
Lire la suite - 25-06-2008

Le remboursement à 100 % menacé
Le directeur de l’assurance maladie concocte un plan d’économies de 2 milliards d’euros. Il propose de dérembourser massivement les soins des malades atteints d’affection de longue durée.
Les ennemis jurés de la Sécurité sociale ne manquent pas d’imagination. Pour faire passer la pilule des déremboursements, on nous avait déjà servi la notion de « soins de confort », puis la distinction entre « petits soins » et « soins lourds ». Voici maintenant les « pathologies véritablement longues et coûteuses ». - L’expression est de Frédéric Van Roekeghem, le directeur de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), dans un nouveau plan d’« économies », dont le conseil de la CNAM sera saisi jeudi. Objectif : « opérer un redressement de l’ordre de 3,2 milliards d’euros » en 2009, dont l’essentiel (2 milliards d’euros) devrait être obtenu par des réductions de dépenses.
Réduire le déficit à zéro
Au coeur d’un catalogue de mesures figurent, pour la première fois, des dispositions affectant la prise en charge des affections de longue durée (ALD). Environ 8 millions de patients bénéficient de ce régime des ALD, qui leur assure un remboursement à 100 % des soins. Leur nombre croît régulièrement (ils seront 12 millions en 2015 selon les prévisions), du fait des progrès de la médecine qui allongent l’espérance de vie, dans de meilleures conditions, de ces malades. « Nous devons faire face à la hausse tendancielle des dépenses liées à l’accroissement de la prévalence de pathologies lourdes et chroniques : 40 % de la population concentre 90 % des remboursements », constate le patron de la CNAM, dans un entretien aux Échos. Haro, donc, sur ces malades qui nous coûtent si cher ! Chargé de trouver des idées pour réduire à zéro, d’ici à 2011, le déficit de l’assurance maladies (prévu à 4,1 milliards d’euros cette année), Van Roekeghem propose de « réserver le bénéfice » du dispositif ALD aux pathologies « véritablement longues et coûteuses ». Un tri aboutirait à exclure du système, notamment, des personnes souffrant d’hypertension ou de certains diabètes.
D’autre part, l’assurance maladie ne rembourserait plus qu’à 35 % les médicaments à vignette bleue prescrits aux malades en ALD, à l’exception des invalides, des victimes d’un accident du travail et des femmes enceintes. La différence (le ticket modérateur) serait transférée aux assurances complémentaires. Celles-ci, à en croire Van Roekeghem, pourraient supporter la charge sans augmenter leurs tarifs. Affirmation d’autant plus sujette à caution que ces dernières années ont vu les mutuelles augmenter leurs tarifs parallèlement aux désengagements successifs de la Sécu.
Basculement sur le privé
Le basculement d’une part croissante de la couverture maladie - « ce qui ne relève pas des soins essentiels », disait, en septembre dernier, Nicolas Sarkozy - sur des assurances privées est un choix revendiqué par le chef de - l’État. Dans un récent rapport, le sénateur de droite Alain Vasselle préconisait de transférer la bagatelle de 4 milliards d’euros de dépenses sur les complémentaires en modifiant les règles de prise en charge de la kinésithérapie, de l’homéopathie ou des cures thermales. Il y a peu, la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, envisageait la suppression de la prise en charge de l’optique par la Sécu. S’agissant de la prise en charge de la dépendance, le gouvernement prépare une réforme faisant appel aux assurances individuelles.
S’ajoutant aux franchises, aux forfaits et aux précédentes vagues de déremboursements de médicaments, ainsi qu’à la « réforme » de l’hôpital qui pourrait entraîner la disparition de centaines de blocs chirurgicaux, services d’urgences et maternités, à l’avantage du secteur privé, ces « propositions » illustrent l’intention sarkozyste de rompre avec les fondements du système de protection sociale - en particulier avec le principe selon lequel chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins. Et de l’ouvrir largement aux intérêts privés. Le droit aux soins, déjà bien entamé, comme en témoignent les cas de renoncements, est plus que jamais en cause. Briser cette spirale infernale implique, pour la gauche, les syndicats et les associations de malades, d’imposer la prise en compte de mesures alternatives de financement de la Sécurité sociale, ainsi que d’une authentique politique de prévention. Il y a urgence. La discussion, à l’automne, du budget 2009 de la Sécu, s’annonce comme un rendez-vous crucial.

SMIC : pas de "coup de pouce" !
Le niveau du Smic horaire (8,63 euros brut/heure) sera relevé de 0,9% le 1er juillet, alors que l’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis deux décennies.
Le ministre du Travail Xavier Bertrand a annoncé lundi aux syndicats que le smic horaire serait porté à 8,71 euros au 1er juillet, soit u...
Lire la suite - 20-06-2008

Le niveau du Smic horaire (8,63 euros brut/heure) sera relevé de 0,9% le 1er juillet, alors que l’inflation n’a jamais été aussi élevée depuis deux décennies.
Le ministre du Travail Xavier Bertrand a annoncé lundi aux syndicats que le smic horaire serait porté à 8,71 euros au 1er juillet, soit une relavorisation de 0,9%.
Cette hausse automatique tient compte de l’inflation mais ne comporte pas de "coup de pouce", au grand dam des syndicats.
"Cela fera huit centimes de l’heure en plus, c’est tout et c’est tout à fait scandaleux", a déclaré la secrétaire confédérale de la CGT, Maryse Dumas, au sortir de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective.
Le salaire minimum interprofessionnel de croissance avait déjà été augmenté de 2,3% le 1er mai, à 8,63 euros brut de l’heure, soit 1.308,88 euros sur une base mensuelle, pour refléter l’accélération de l’inflation.
Nicolas Sarkozy s’était présenté comme le "président du pouvoir d’achat", un an plus tard, la situation en la matière n’a jamais été aussi catastrophique.
Les salaires ne suivent pas l’inflation
Le niveau du Smic horaire sera relevé de 0,9% le 1er juillet, après sa revalorisation anticipée de 2,3% en mai, tout juste de quoi compenser l’inflation et bien loin de pouvoir envisager de vivre mieux !
Situation inédite depuis 1984-85, l’inflation a annulé tous les gains de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier.
De l’aveu même des statistiques officielles, la perte de pouvoir d’achat est de 0,4 point en un an. Parallèlement, les temps partiel et les CDD explosent. Quand à la croissance, elle n’est pas au rendez-vous.
Le salaire mensuel de base a augmenté de 1,1% au premier trimestre 2008, ce qui porte, en un an, sa hausse à 2,7% mais dans le même temps la perte de pouvoir d’achat est de 0,4 point, selon les chiffres définitifs du ministère de l’Economie, des finances et de l’Emploi (MINEFE) publiés vendredi.
Autre indicateur négatif, les prévisions de l’Insee font état d’une croissance rattrapée par la crise financière internationale et qui sera limitée à 1,6% sur l’ensemble de l’année 2008 alors que le gouvernement table sur une croissance comprise entre 1,7% et 2%.
La perte de pouvoir d’achat du Salaire Mensuel de base (SMB) s’explique par une évolution inférieure à la hausse des prix (+3,1% en un an). Ce recul est plus important pour les salariés travaillant dans le tertiaire (-0,5 point) que dans l’industrie (-0,2 point).
Le SMB exclut les primes, gratifications et rémunération des heures supplémentaires.
Par catégorie, les cadres et les professions intermédiaires ont mieux renégocié leurs salaires au 1er trimestre (+1,3% et +1,2%) que les ouvriers et les employés (+1% et +0,8%). Sur un an, l’évolution du SMB est en revanche assez similaire.
Le ministère a confirmé que l’indice du salaire horaire de base des ouvriers (SHBO), qui sert pour le calcul de la revalorisation du Smic, avait progressé de 1% au 1er trimestre et de 2,9% sur un an.
Par unité de consommation, concept qui tient compte de la croissance du nombre de ménages et de l’évolution de leur composition, le pouvoir d’achat stagnerait (+0,0% après +2,4% en 2007). Par habitant, la hausse serait un peu plus forte (+0,2% après +2,6%) tandis que le pouvoir d’achat par ménage baisserait (-0,4% après +2,0%).
Explosion du temps partiel
Pour cette année, l’Insee prévoit que le salaire nominal moyen des Français aura beau augmenter de manière "plus dynamique" qu’en 2007, le salaire réel va stagner, et même baisser pour les agents des administrations publiques, à cause de la poussée de l’inflation.
Autre enseignement, dans les entreprises de 10 salariés ou plus, le temps partiel progresse avec 84,3% de salariés à temps complet et 15,7% à temps partiel fin mars (contre 15,3% début 2006). La part des salariés en CDD est elle aussi en hausse à 6,7% (6,2% début 2006).

La victoire du Non en Irlande est une bonne nouvelle pour tous les peuples européens et pour l’Union européenne
Le choix du peuple irlandais est un choix de courage et de lucidité. Malgré les pressions immenses qui rappellent celles qui avaient pesé en 2005 sur les Français et les Néerlandais, il a su par son vote rejeter la mise en concurrence effrénée des salariés, la pression sur les dépenses publiques et ...

Gazole cher
les actions se multiplient
Routiers, taxis et agriculteurs ont mené mercredi de nouvelles actions contre la hausse du prix du gazole, tandis que le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a promis d’ici à la fin de la semaine des "mesures conjoncturelles" d’aide.
En France, après plus de quinze jours de mob...
Lire la suite - 06-06-2008

Routiers, taxis et agriculteurs ont mené mercredi de nouvelles actions contre la hausse du prix du gazole, tandis que le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau, a promis d’ici à la fin de la semaine des "mesures conjoncturelles" d’aide.
En France, après plus de quinze jours de mobilisation et l’annonce d’aides d’urgence par Paris, les pêcheurs reprennent le travail sur la façade Atlantique et de la Manche.
Les agriculteurs prennent le relais des pêcheurs
La protestation des agriculteurs contre la flambée du prix du gazole s’est amplifié partout en France, et notamment dans le Lot-et-Garonne.
Le ministère de l’Agriculture, dans ce contexte, avait déjà décidé de reconduire pour le premier semestre 2008 le dispositif de remboursement des taxes (TIPP et TICGN) sur le carburant professionnel. La FNSEA, premier syndicat du secteur, a "pris acte" de cette annonce, mais les mouvements continuent.
— En Midi-Pyrénées, plusieurs centaines d’agriculteurs, à l’appel des Jeunes agriculteurs (JA), ont réveillé les préfets, en frappant sur des bidons sous les fenêtres des représentants de l’Etat.
— Dans le Lot-et-Garonne Une trentaine de militants du Modef, syndicat d’exploitants agricoles familiaux, a bloqué mardi matin l’accès à un dépôt de carburant Alvéa, distributeur du groupe Total, à Montpouillan près de Marmande.
Les routiers sont plus que jamais de la partie
— A Toulouse, des routiers ont participé mercredi à une gigantesque opération escargot, à l’appel de l’Organisation des transporteurs routiers européens (OTRE). Durant près de quatre heures, ils ont roulé à vitesse lente sur le périphérique. Des camionneurs de l’Union nationale des organisations syndicales des transporteurs routiers automobiles (Unostra), qui représente les PME du transport routier, s’étaient joints à l’opération.
— En Ile-de-France, plusieurs dizaines de chauffeurs routiers et de conducteurs de taxi ont mené mercredi une opération escargot entre Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne) et l’aéroport de Roissy (Val-d’Oise) ainsi que sur l’autoroute A6 entre le marché de Rungis et Fleury-en-Brière, où ils ont menés une opération péage gratuit.
— D’autres opérations, menées par des routiers ou taxis en colère, ont eu lieu simultanément mercredi à Orléans, près de Calais, dans le Finistère et le Morbihan.
— Partis de Poitiers, une quarantaine de poids lourds et une cinquantaine d’ambulances ont mené une opération escargot sur la N.11 et se sont rendus à La Rochelle jusqu’au conseil général de Charente-Maritime, présidé par le secrétaire d’Etat aux Transports, Dominique Bussereau.
— Plusieurs dizaines de chauffeurs routiers ont entamé jeudi une opération escargot entre le Marché d’intérêt national (MIN) de Rungis (Val-de-Marne) et le péage de Fleury-en-Bière (Seine-et-Marne) sur l’A6.
Les pêcheurs encore mobilisés
Du côté des marins-pêcheurs, une dizaine d’entre eux ont bloqué mercredi le canal d’accès à la mer à Palavas-les-Flots (Hérault), empêchant tout trafic de bateaux. Ils ont installé des barges et vedettes en travers du canal et déployé des banderoles avec comme slogans "Carburant trop cher" et "L’Europe nous tue". Jeudi, même activité : Les salariés CGT des ports autonomes de Marseille, Nantes, Rouen, Bordeaux et le Havre sont en grève dans le cadre du mouvement d’action nationale contre la réforme portuaire.
Ils ont menacé de bloquer ce week-end le port de plaisance de Palavas s’ils n’obtiennent "pas satisfaction de Bruxelles", où avait lieu mercredi une manifestation de pêcheurs venus de France, Italie, Espagne et Portugal pour réclamer une baisse du prix du gazole pour leurs chalutiers.
Tous ensemble
Environ 180 transporteurs, ambulanciers, taxis et agriculteurs ont manifesté vendredi à Périgueux contre la hausse des prix du gazole après avoir mené quatre "opérations escargot" distinctes sur les routes de Dordogne.
"Nous avons unis nos forces pour manifester notre ras-le-bol par rapport à une hausse des charges qu’on ne peut pas répercuter sur nos prix", a expliqué Yannick Frances, président départemental des Jeunes Agriculteurs.
Les réponses du gouvernement et de l’union européenne
— Dominique Bussereau , pour tenter de calmer les craintes des transporteurs, a indiqué mercredi sur i-Télé qu’il annoncerait d’ici à la fin de la semaine des "mesures conjoncturelles", notamment de "trésorerie" ou "des reports de charges", pour aider le secteur touché par la hausse du gazole. Il devait aussi recevoir mercredi des représentants de l’Unostra et de la Fédération des entreprises de transport et logistique de France (TLF).
— M. Sarkozy avait suggéré la semaine dernière aux pays membres de "suspendre" le prélèvement de la TVA sur le prix des produits pétroliers à partir d’un certain niveau, afin de limiter les effets de la hausse des cours du brut.
Le président de l’Eurogroupe a indiqué que la Commission européenne et les Etats membres de l’UE allaient "réfléchir" à cette question avant la mi-juin. Parmi les pistes de réflexion, figurent notamment "la question de la transparence des stocks pétroliers", "des propositions autour de la taxation des compagnies pétrolières" et "l’évocation de mesures sectorielles pour les populations les plus défavorisées".
— Le chef de l’Etat a annoncé fin mai une nouvelle augmentation de la prime à la cuve, de 150 à 200 euros, en suggérant qu’elle soit financée par les surplus de recettes de TVA sur les carburants, générées par la flambée des prix du pétrole brut. Le but étant de redistribuer ces surplus aux foyers modestes.
Or le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a proposé mardi que Total finance cette nouvelle hausse, en versant entre 140 et 200 millions d’euros.
Premier distributeur de carburants en France, Total a déjà contribué, à hauteur de 140 millions d’euros, au financement d’une première hausse, en janvier, de la prime à la cuve de fioul pour les foyers modestes, passée de 75 à 150 euros. Cependant le patron de Total, Christophe de Margerie, s’est dit prêt mercredi à étudier cette proposition.

Traité européen : le Non passe en tête en Irlande
A une semaine du référendum irlandais sur le Traité européen, le "non" est pour la première fois donné en tête des intentions de vote...

Chantage à l’emploi, un outil de gestion
RÉVÉLATION l’Humanité : deux documents internes de Renault révèlent comment les constructeurs utilisent les menaces sur l’emploi pour imposer des baisses de salaire et une flexibilité du travail....

35 heures : le démontage en règle
En profitant du texte sur la représentativité syndicale pour y glisser une remise en cause de la durée du travail, le gouvernement rallume la "guerre des 35 heures". Une journée d’actions sur les retraites et le temps de travail est en préparation pour le 17 juin.
L’objectif, ambitieux, est donn...

sondage CSA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France :
48% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour faire voter une loi sur les OGM
Selon un sondage CSA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France, 48% des Français ne font pas confiance au gouvernement pour faire voter une loi sur les OGM protégeant les citoyens, contre 45%. 7% ne se prononçant pas.
Les sympathisants de droite font massivement confiance au gouvernement dans ce do...

35 heures: cafouillage à l'UMP
L'UMP a plaidé lundi pour un démantèlement définitif des 35 heures, par la voix de son secrétaire général Patrick Devedjian, mais le ministre du Travail Xavier Bertrand a rectifié le tir en réaffirmant qu'il n'entendait pas toucher à la durée légale du travail.
L'UMP avait choisi la date embléma...
Lire la suite - 20-05-2008

L'UMP a plaidé lundi pour un démantèlement définitif des 35 heures, par la voix de son secrétaire général Patrick Devedjian, mais le ministre du Travail Xavier Bertrand a rectifié le tir en réaffirmant qu'il n'entendait pas toucher à la durée légale du travail.
L'UMP avait choisi la date emblématique du 19 mai 2008, dix ans jour pour jour après le vote à l'Assemblée nationale de la première loi Aubry, fixant la durée hebdomadaire du "travail effectif" à 35 heures pour les entreprises de plus de 20 salariés.
Souhaitant que "le dispositif soit définitivement démantelé", M. Devedjian avait précisé en marge du point de presse hebdomadaire de l'UMP que "la négociation sociale fixerait la durée contractuelle du travail dans chaque entreprise" et "le régime des heures supplémentaires".
A la question de savoir s'il était pour "une suppression de la durée légale" du travail, M. Devedjian avait répondu "oui, puisque je suis pour la négociation entreprise par entreprise". "Ca cessera d'être un système national", avait-il ajouté.
Pour désamorcer une éventuelle polémique, M. Bertrand, promu fin mars secrétaire général adjoint de l'UMP, a corrigé le tir dans l'après-midi, soulignant qu'il n'était pas question d'abandonner la "durée légale du travail à 35 heures", mais qu'il s'agissait de "sortir du carcan des 35 heures imposées partout et pour tous".
M. Bertrand a relevé que la référence des 35 heures servait notamment de seuil de déclenchement pour les heures supplémentaires, un des socles du "travailler plus pour gagner plus" de Nicolas Sarkozy. Une loi permettra, à partir de début 2009, aux entreprises de négocier de "la souplesse", notamment sur ces heures supplémentaires, a-t-il précisé.
Le président Sarkozy, dont des propos sur la "fin" des 35 heures avaient déjà déclenché des remous en janvier, a immédiatement abondé dans ce sens, assurant que le ministre du Travail avait "comme toujours, bien parlé".
Le vice-président de l'UMP, Jean-Pierre Raffarin, a lui aussi tenu à "lever les ambiguïtés" et les "imprécisions" des propos de M. Devedjian. "Il est clair que nous voulons une durée légale hebdomadaire" du temps de travail. On ne peut pas supprimer la dimension nationale en matière sociale", a-t-il souligné sur LCI.
Nicolas Sarkozy, qui n'a jamais caché son hostilité aux 35 heures, s'était exprimé sur le sujet lors d'un déplacement vendredi à Melun : "C'est quand même une affaire extraordinaire ces 35 heures. Il n'y a plus d'augmentation de salaire, plus de discussion de salaire, donc socialement c'est une catastrophe, et économiquement il n'y a pas un pays qui nous a imités".
Le 6 mai, le Premier ministre François Fillon avait déclaré que l'objectif de "la libération du travail" engagée par son gouvernement était "de sortir définitivement" la France "du carcan des 35 heures".
"Nous à l'UMP, nous prenons fermement position pour qu'on aille jusqu'au bout et qu'on ne faiblisse pas" sur ce sujet, avait insisté lundi matin M. Devedjian, reconnaissant qu'"il y a débat là-dessus dans la majorité".
M. Bertrand a de son côté estimé que le dispositif d'assouplissement qu'il propose pourrait s'inscrire dans le cadre de la "position commune sur la représentativité", élaborée le 9 avril, et paraphée par la CGT, la CFDT, le Medef et la CGPME.
Cette "position commune" permet aux entreprises de signer, avec des syndicats ayant la majorité absolue des voix, des accords de dépassement des contingents d'heures supplémentaires, si ces derniers ont été fixés au niveau de la branche professionnelle avant 2004.
A la question de savoir s'il était pour "une suppression de la durée légale" du travail, le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian avait répondu "oui, puisque je suis pour la négociation entreprise par entreprise". "Ca cessera d'être un système nat (Pierre Verdy - AFP/Archives)

Implosion de 2 tours à Dammarie les lys :
destruction du logement social
Deux tours situées dans le quartier de la Plaine du Lys à Dammarie-lès-Lys ont été foudroyées dimanche à la mi-journée pour céder la place à 1.429 logements neufs, a-t-on appris samedi auprès de la mairie.
Comment peut-on construire 1429 logements à la place de ces 2 tours où habitaient un peu p...

OGM : le projet de loi est rétabli
La majorité prend sa revanche
Le rétablissement du projet de loi sur les OGM, mercredi par une commission mixte paritaire (CMP), a été qualifié de "coup de force politique" par la gauche tandis que la droite y a vu une solution rapide et légitime à un "accident de parcours".
Mardi, alors qu'on attendait un vote définitif du ...

Organismes génétiquement modifiés
Le projet de loi OGM rejeté après l'adoption d'une motion de procédure Pcf
Le projet de loi controversé sur les Ogm a été rejeté mardi contre toute attente par l'Assemblée nationale, un coup de tonnerre que le gouvernement a aussitôt cherché à contourner en convoquant une Commission mixte paritaire députés et sénateurs sur le texte.
Une motion de procédure défendue par...
Lire la suite - 14-05-2008

Le projet de loi controversé sur les Ogm a été rejeté mardi contre toute attente par l'Assemblée nationale, un coup de tonnerre que le gouvernement a aussitôt cherché à contourner en convoquant une Commission mixte paritaire députés et sénateurs sur le texte.
Une motion de procédure défendue par André Chassaigne (Pcf) a été adoptée à une voix près (136 contre 135), entraînant automatiquement, selon le règlement de l'Assemblée, la fin de l'examen du texte. « Le texte est rejeté », a déclaré dans un large sourire la présidente de séance, Catherine Génisson (PS), avant de lever la séance.
Le projet, très contesté, avait suscité mardi -jour prévu pour son adoption définitive- une très forte mobilisation en séance de la gauche, alors que les députés de droite se montraient moins assidus.
Aussitôt, le Premier ministre François Fillon a décidé mardi de convoquer la Commission mixte paritaire (Cmp) Sénat-Assemblée sur le texte, pour le soumettre à nouveau « au vote des deux chambres ».
La Cmp est une structure paritaire (7 députés et 7 sénateurs, selon le poids des différents groupes politiques) qui se réunit à la demande du gouvernement pour trouver un accord sur la rédaction d'un texte, quand les deux chambres l'ont adopté dans des termes différents.
La confédération paysane, le MODEF et associations écologistes se sont rapidement félicités du rejet du texte, alors que Jean-Michel Lemétayer, président de la Fnsea, le plus important syndicat agricole, a réclamé « le plus rapidement possible un nouveau projet de loi ». Le texte avait suscité de vives controverses, et a été à l'origine d'une crise opposant la secrétaire d'Etat à l'écologie Nathalie Kosciusko-Morizet à son ministre de tutelle Jean-Louis Borloo et au patron des députés Ump Jean-François Copé, qu'elle avait accusés de « lâcheté ». Dès l'annonce du rejet du texte, des clameurs se sont fait entendre aux abords du Palais-Bourbon où manifestaient des anti-Ogm. Le dernier texte en date rejeté par l'Assemblée via une motion de procédure remonte à celui sur le Pacs, en 1998.

Gaz de France augmente ses tarifs de 5,5% au 17 avril 2008
Selon un arrêté des ministères de l’Ecologie et de l’Economie publié mardi 29 avril au Journal officiel, les tarifs réglementés de Gaz de France pour les particuliers augmentent en moyenne de 5,5% à la date du 17 avril 2008....

Retraites : riposte unitaire le 22 mai
Xavier Bertrand a confirmé l’allongement de la durée de cotisation à 41 ans. Front du refus des syndicats. Ils appellent à une journée "pour la défense d’une retraite solidaire" le 22 mai.
Les cinq organisations représentatives des salariés ont fixé les contours de la riposte contre l’allongemen...
Lire la suite - 28-04-2008

Xavier Bertrand a confirmé l’allongement de la durée de cotisation à 41 ans. Front du refus des syndicats. Ils appellent à une journée "pour la défense d’une retraite solidaire" le 22 mai.
Les cinq organisations représentatives des salariés ont fixé les contours de la riposte contre l’allongement de la durée de cotisation : une journée d’actions et de manifestations le 22 mai prochain.
Une semaine tout juste après la grande journée de mobilisation dans la Fonction publique prévue le 15 mai.
Riposte unitaire le 22 mai
C’est au lendemain de la rencontre avec le ministre du Travail que les syndicats ont lancé cet appel.
Xavier Bertrand, accompagné du secrétaire d’État à la Fonction publique, André Santini, et du secrétaire d’État à l’Emploi, Laurent Wauquiez, avaient reçu lundi 28 avril à tour de rôle l’ensemble des partenaires sociaux pour discuter de ces mesures.
Le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault avait estimé qu’il n’y avait "aucun point positif" dans le projet de réforme des retraites du gouvernement, qu’il a jugé "gravissime". Le dirigeant syndical avait également lancé un appel à la tenue de manifestations d’ampleur pour le 1er mai.
La réponse syndicale unitaire ne s’est pas faite attendre. Mardi 29 avril, les cinq organisations syndicales appellent à la mobilisation le 22 mai pour "la défense d’une retraite solidaire".
Le gouvernement avait lancé une concertation dont il a fixé par avance l’issue : augmentation à 41 ans de la durée de cotisation.
Concertation pour la forme
A l’issue de la première phase de concertation, le ministre du Travail Xavier Bertrand avait d’ailleurs confirmé que la durée de cotisation passerait à 41 ans en 2012.
Une position qui consacre le refus voire le véritable tabou de la part du gouvernement d’envisager un financement par les entreprises alors que depuis des années ce sont les salariés qui ont consentis de lourds sacrifices afin de maintenir le système par répartition.
Le bilan de la loi Fillon semble montrer au contraire que d’autres mesures, notamment celles que préconisent les organisations syndicales, seraient efficaces.
Comme l’indiquait Yves Housson dans son article daté du vendredi 28 mars : « Depuis 2003, la réforme Fillon a subi l’épreuve du réel. Et le bilan n’est pas à son avantage. La "sauvegarde" du système de retraite devait passer, nous avait-on dit, par l’allongement de la durée d’activité et supposait donc un allongement sans fin de la durée de cotisation : après les 40 ans pour tous exigibles depuis 2008 suivrait le passage aux 41 ans entre 2009 et 2012, et ainsi de suite. En vérité, le dernier rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) le constate : le taux d’activité n’a pas augmenté. Signe le plus flagrant de l’échec, seuls 38 % des seniors sont encore en activité. À l’heure de partir en retraite, six salariés sur dix ont déjà été évincés des effectifs des entreprises. Dans ces conditions, l’augmentation des annuités nécessaires pour avoir une retraite à taux plein n’a pour effet que de baisser le niveau des pensions. Elle impacte tout particulièrement les salariés aux carrières déjà incomplètes, hachées par la précarité, le temps partiel, le chômage, et voués à de basses retraites. »

Sarkozy : Cent minutes sans convaincre
Confirmant son cap ultralibéral, Nicolas Sarkozy a tenté en vain, jeudi soir, de le justifier auprès des Français qui en mesurent chaque jour les dégâts sur leur pouvoir d?achat.
Rien pour les salaires, moins de profs à l?école, le départ en retraite repoussé, pas de régularisation massive de tr...

Sarkozy ne s'est pas géné pour détourner un propos de Michel Rocard datant de 1990 :
LA FRANCE ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part.
Nicolas Sarkozy met un point là où il y a une virgule et donne aux téléspectateurs un propos complètement erroné de Michel Rocard. Mais ce n'est pas la première fois que la droite extrême utilise ce procédé intellectuellement pourri. En 1996, dans le Monde, Rocard avait fait une mise au point sur ce...
Lire la suite - 26-04-2008

Nicolas Sarkozy met un point là où il y a une virgule et donne aux téléspectateurs un propos complètement erroné de Michel Rocard. Mais ce n'est pas la première fois que la droite extrême utilise ce procédé intellectuellement pourri. En 1996, dans le Monde, Rocard avait fait une mise au point sur ce détournement honteux. Voici le texte.
LE MONDE du samedi 24 août 1996 (Point de vue).
LA FRANCE ne peut accueillir toute la misère du monde, mais elle doit savoir en prendre fidèlement sa part.
Prononcée par moi en 1990, la première partie de cette phrase a eu un destin imprévisible. Elle soulignait les limites inévitables que les circonstances économiques et sociales imposent à toute démarche d'immigration, et cela d'autant plus qu'on veut la conduire dignement. Ce rappel des contraintes pesant sur les responsables politiques a été perversement interprété comme un ralliement à une doctrine d'immigration zéro qui n'a jamais été la mienne et qui serait aussi irréaliste pour la France que dangereuse pour son économie.
Au point qu'aujourd'hui cette phrase, prononcée à l'époque devant les militants et amis de la Cimade, auditoire non suspect de xénophobie, est séparée de son contexte et sert de caution tous azimuts pour légitimer l'application, sans aucune considération des droits de la personne humaine, des impitoyables lois Pasqua de 1993, qui doivent être abrogées tout comme mon gouvernement avait fait abroger la loi Pasqua de 1986.
J'ai déjà dit souvent, et je veux écrire explicitement ici, qu'on ne peut plaider pour le tout ou rien en matière d'immigration. Que nous ne puissions, à nous seuls, prendre en charge toute la misère mondiale ne nous dispense nullement de la soulager en partie. Au contraire. Dans la fidélité à elle-même, à ses principes, à son histoire, la France doit prendre loyalement, fièrement et généreusement sa juste part de cette misère. N'est-ce pas de Gaulle, qui proclamait : « C'est beau, c'est grand, c'est généreux, la France ! » Ouvrons les yeux ! La France est la quatrième puissance économique de la planète, et quelles que soient ses difficultés actuelles, elles sont sans commune mesure avec celles de l'immense majorité du reste de l'humanité.
La France prend sa part dans la misère du monde quand elle participe au développement d'un certain nombre de pays, notamment en Afrique.
Elle prend sa part lorsque ses équipes médicales (les French doctors connus dans le monde entier) participent partout à des opérations humanitaires. Elle en prendra sa part en accédant à la demande de régularisation des ressortissants de ses anciennes colonies que sont les sans-papiers de l'église Saint-Bernard.
Combien de fois nous a-t-on répété, pour justifier les lois Pasqua, qu'il était légitime, pour obtenir la nationalité française, que les enfants nés en France fassent une démarche manifestant leur désir d'être français ? Cette argumentation ne me paraît toujours pas opposable au droit du sol. Mais ceux qui la soutiennent devraient au moins la faire jouer en faveur des Maliens de Saint-Bernard, qui témoignent d'un attachement extraordinaire à notre pays, au point que dix d'entre eux sont prêts à payer de leur vie le droit d'y demeurer.
L'histoire de la République nous oblige. La France n'est elle-même que lorsqu'elle est juste. Elle ne l'est pas quand on se laisse enfermer dans le paradoxe consistant à obéir aux injonctions de Le Pen sous prétexte de limiter son influence. Que les partis républicains réfléchissent tous ensemble à la question de l'immigration est une tâche urgente. Je l'avais engagée sans succès en 1990.Tout ce qu'il s'est produit depuis démontre qu'il est grand temps de la reprendre.
Pour l'immédiat, la première chose à faire est d'accueillir parmi nous les trois cents de Saint-Bernard. En refusant de reconnaître à temps les droits à la régularisation de ceux qui en avaient, le ministre de l'intérieur a solidarisé trois cents personnes de statuts juridiques très différents. Du coup, il les a rendus inséparables. Après cinq mois de lutte dans des conditions très difficiles, on doit considérer que ceux qui n'avaient pas de droits les ont, du fait même du gouvernement, acquis dans cette lutte.
L'appel au droit pour nier ce droit, le tri honteux qui nous renvoie à des souvenirs non moins honteux, sont, nous l'apprenons ce vendredi matin, les seules réponses de ce gouvernement qui, décidément, ne sent rien, ne comprend rien. Mais cela, non plus, ne change rien : les trois cents de Saint-Bernard font aujourd'hui partie de la part qui nous revient.

Michel Rocard, ancien premier ministre, est sénateur (PS) des Yvelines.

Crise alimentaire : l'ONU avait sonné l'alarme
Jacques Diouf, directeur général de l?organisation mondiale pour l?alimentation et l?agriculture, pointe « des décennies de choix politiques ».
« Tant qu?on continuera à attendre les crises pour réagir, on n?y arrivera pas », a prévenu Jacques Diouf, directeur général de l?Organisation mondiale ...
Lire la suite - 24-04-2008

Jacques Diouf, directeur général de l?organisation mondiale pour l?alimentation et l?agriculture, pointe « des décennies de choix politiques ».
« Tant qu?on continuera à attendre les crises pour réagir, on n?y arrivera pas », a prévenu Jacques Diouf, directeur général de l?Organisation mondiale pour l?alimentation et l?agriculture (FAO), lors d?une conférence de presse qu?il a donnée, hier, à Paris. La hausse des prix des produits alimentaires, qui affecte depuis quelques mois le monde entier et qui, combinée à un environnement politique propice, a généré, dans certains pays, des mouvements de colère sociale, était prévisible.
Dès le mois d?octobre 2007, la FAO avait tiré la sonnette d?alarme. « Stocks au plus bas depuis les années quatre-vingt », « demande en augmentation en raison de la croissance de la population mondiale », amélioration qualitative de l?alimentation dans les pays émergents, « détournement de la production agricole pour satisfaire la demande en bioénergie », le tout « exacerbé par la spéculation » : tous les signaux d?alerte étaient déjà au rouge.
Au-delà de ces facteurs immédiats, la situation actuelle « est le résultat de décennies de choix politiques », a rappelé le directeur de l?agence onusienne. Le secteur agricole a été négligé pendant des années. « Entre 1980 et 2000, l?aide à l?agriculture a diminué de moitié. » Résultats, il n?y a pas eu investissements dans les facteurs de production, comme la maîtrise de l?eau, les infrastructures de transports, qui réduiraient la dépendance des paysans, ou les moyens de stockages, dont l?absence conduit pourtant, dans certains pays, « à une perte de 40 % à 60 % de la production ».
Jacques Diouf a également épinglé une « libéralisation sans équité » qui a mis les pays pauvres en concurrence avec « les puissants, qui aident leurs agricultures à coups de milliards ». Il a critiqué « les politiques qui ont amené à démanteler les institutions régulatrices », qui assuraient l?approvisionnement en intrants des paysans et garantissaient un prix d?achat minimum pour leurs productions. Les gouvernements n?ont pas non plus été épargnés. « Les politiques agricoles sont du ressort de la souveraineté des nations. Il y a un problème de choix d?investissement dans les budgets nationaux », a-t-il martelé.
Le regain d?intérêt pour l?agriculture est réel. Symboliquement, pour la première fois depuis 1982, la Banque mondiale a consacré son rapport 2007 sur le développement aux questions agricoles. Mais, au-delà des discours de bonnes intentions et de l?aide d?urgence, les applications tardent à venir. Le directeur de la FAO constate que, jusqu'à présent, rien n?a été fait pour aider les paysans à faire face au doublement du prix des engrais et des semences. À l?automne, il avait pourtant prévenu que, pour garantir une bonne récolte l?année prochaine, il fallait agir sur ce point avant mars.

Des avancées pour les sans-papiers, la mobilisation fait tache d'huile
Petite avancée pour les 500 travailleurs sans papiers en grève dans les secteurs de la restauration, de la sécurité, du commerce et du nettoyage : le gouvernement ouvre des régularisations au cas par cas.
Il commençait à y avoir le feu : le patronat de la restauration, secteur gros employeur de ...
Lire la suite - 22-04-2008

Petite avancée pour les 500 travailleurs sans papiers en grève dans les secteurs de la restauration, de la sécurité, du commerce et du nettoyage : le gouvernement ouvre des régularisations au cas par cas.
Il commençait à y avoir le feu : le patronat de la restauration, secteur gros employeur de main-d'œuvre à bas coût, a vite vu le danger pour le tiroir-caisse du secteur de la restauration du mouvement des travailleurs sans-papiers. Au point de demander au gouvernement une régularisation massive. Du jamais vu.
André Daguin, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UIMH), d’habitude pourfendeur de la TVA, a ainsi réclamé au gouvernement la régularisation de 50.000 à 100.000 travailleurs. Idem pour Didier Chenet, président du Synhorcat (Syndicat national des hôteliers restaurateurs cafetiers et traiteurs), qui s’est déclaré pour une "régularisation massive" dans le cadre de la loi Hortefeux, c’est-à-dire selon les besoins du marché. "Le cas par cas en l’occurrence n’est pas une solution", selon lui. Pas par bonté d’âme, mais parce que "si on traîne cela trop longtemps, cela veut dire que les chefs d’entreprises vont devoir licencier, pour nous cela sera un non sens et un perte économique"
"Un gros cas d’un coup"
"L’idée, poursuit Didier Chenet, c’est de faire un gros cas d’un coup (…) et de dire que tous ceux qui, avant juillet 2007, ont été embauchés en toute transparence, pour lesquels les chefs d’entreprises payent les charges sociales, pour lesquels ces mêmes salariés cotisent, voire même payent des impôts, puissent être régularisés". Car près de 20.000 postes par an ne sont pas pourvus dans l’hôtellerie-restauration, les sans-papiers "ne prennent pas la place d’autres salariés", a-t-il affirmé.
Ces avancées ont été obtenues lors d’une rencontre lundi soir entre des responsables CGT et le cabinet du ministère de l’Immigration. "On a peut-être devant nous une sortie de crise", a déclaré prudemment Francine Blanche, de la CGT. Ce soir, dans chacune des cinq préfectures d’Ile-de-France, la CGT et les sans-papiers doivent amener les documents prouvant la réalité des emplois occupés.
Francine Blanche et Jean-Claude Amara de l’association Droits Devant !ont pour autant assuré que "l’ensemble des piquets de grève resteront en place jusqu’à ce qu’on ait la certitude que l’examen des dossiers avance bien dans les préfectures".

Grève dans les ports français
Alors que le conseil des ministres présentait, ce mercredi, le projet de réforme portuaire, la fédération CGT des ports et docks appelait à cesser le travail.
Les ports de Marseille, du Havre, de Nantes, de Dunkerque, de Bordeaux et de Rouen sont bloqués ou fortement perturbés par le mouvement. ...
Lire la suite - 21-04-2008

Alors que le conseil des ministres présentait, ce mercredi, le projet de réforme portuaire, la fédération CGT des ports et docks appelait à cesser le travail.
Les ports de Marseille, du Havre, de Nantes, de Dunkerque, de Bordeaux et de Rouen sont bloqués ou fortement perturbés par le mouvement. Depuis une semaine, les salariés se mobilisent.
Le mouvement contre la privatisation de certaines activités des ports autonomes entamé jeudi dernier s’étend. « On entre maintenant en résistance, nous allons mener toutes formes d’actions nécessaires. » Secrétaire général des marins CGT du port autonome de Marseille (Bouches-du-Rhône), Pascal Galeoté donne le ton. Depuis jeudi dernier, les terminaux de marchandises de Marseille-Fos, premier port français, sont paralysés à la suite du mouvement de grève lancé contre la réforme des ports autonomes. Ce texte, qui doit être examiné mercredi en Conseil des ministres, prévoit le passage de la totalité des activités de manutention portuaire sous le contrôle d’opérateurs privés. En 1992, une réforme du même type avait conduit les dockers (manutention au sol) à passer sous statut privé. Aujourd’hui, ce sont les grutiers et portiqueurs qui déchargent les navires qui sont concernés.
« Le gouvernement n’a pas tenu compte des discussions, il nous a laissés entrevoir la possibilité de négociations, mais le projet de loi ne contient pas tout ça », déplore le cégétiste. Lequel dénonce « la position dogmatique du gouvernement ». Reconductible quotidiennement, la grève s’est propagée aux principaux ports autonomes du pays. À Nantes-Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), seuls les terminaux pétrolier et méthanier ont fonctionné ce week-end, à la suite de la grève des grutiers. Au Havre (Seine-Maritime), la grève entamée vendredi a repris samedi, tandis qu’à Bordeaux (Gironde) les navires n’étaient pas déchargés en raison d’un appel de la CGT à n’effectuer aucune heure supplémentaire. Le port de Rouen (Seine-Maritime) a également été affecté hier et les jours précédents. À l’origine de la protestation, la fédération CGT des ports et docks a promis une montée en puissance du mouvement.

Les familles devront se serrer la ceinture
Communiqué du groupe communiste, républicain et citoyen du Sénat
Après avoir annoncé la suppression de la carte famille nombreuse et fait machine arrière, le gouvernement annonce vouloir supprimer le palier de majoration des allocations familiales à 11 ans.
Cette mesure, bien qu’abordée par Madame LETARD lors de l’examen du projet de loi de financement de la s...

Aimé Césaire quitte le pays natal
Le poète martiniquais s?est éteint hier, à l?âge de 94 ans.
« Nègre je suis, nègre je resterai. » Peut-on résumer par une phrase un homme, un écrivain tel que celui-là, qui a dominé si longtemps les lettres et la vie même de son « pays natal » ? C?est pourtant le titre qu?il a donné à un de ses ...
Lire la suite - 18-04-2008

Le poète martiniquais s?est éteint hier, à l?âge de 94 ans.
« Nègre je suis, nègre je resterai. » Peut-on résumer par une phrase un homme, un écrivain tel que celui-là, qui a dominé si longtemps les lettres et la vie même de son « pays natal » ? C?est pourtant le titre qu?il a donné à un de ses derniers livres d?entretiens. Son nom, comme celui de son aîné Léopold Senghor, est inséparable de cette notion, qu?ils ont tous les deux élaborée pendant leurs études parisiennes, durant les années trente. Et même si on peut en faire aujourd?hui une lecture critique, c?est peut-être la meilleure clé d?accès à cet homme qui se définissait lui-même comme le « nègre fondamental ».
Il naît à Basse-Pointe, près de Fort-de-France, le 21 juin 1913. Son grand-père, Césaire, ancien esclave maçon, avait été condamné pour avoir fomenté une révolte, puis affranchi en 1833. Aimé, au lycée Schoelcher, se fait remarquer par ses résultats. Il obtient une bourse en 1931 et il est envoyé en métropole pour passer son « bachot », puis il entre en khâgne à Louis-le-Grand. « Bizuth » intimidé, il est accueilli par un « ancien », originaire du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, qui restera l?ami de toute une vie. Avec d?autres jeunes intellectuels antillais et africains (Damas, Sainville, Birago Diop et Aristide Maugée), ils créent, en septembre 1934, une revue, l?Étudiant noir. C?est là qu?apparaît un néologisme qui fera fortune, « négritude ». Il milite à la direction de l?Association des étudiants martiniquais. En 1935, il intègre Normale sup.
Il lance au monde
« le grand cri nègre »
C?est pendant ces années qu?il se met à écrire ce qui deviendra les Cahiers d?un retour au pays natal. Paru dans la revue Volontés en 1939, ce texte sera, avant même les Chants d?ombre de Senghor, le texte fondateur de la littérature de la négritude. Plus rude que son aîné (mais son cadet en poésie) que l?on rapproche volontiers de l?ample coulée classique de Saint-John Perse, il exprime frontalement « le grand cri nègre », dans une phrase énergique, fortement scandée, aux images provocatrices, alternant avec des évocations apaisées, des célébrations du pays, de l?amour, de la nature, de la liberté.
élu maire de Fort-de France
André Breton ne s?y trompera pas. En 1941, en route vers les États-Unis où il cherche refuge, il s?arrête un mois à Fort-de-France, où il rencontre Césaire, nommé professeur agrégé dans « son » lycée. En sortiront, en 1943, une préface à la réédition, la paix revenue, des Cahiers d?un retour, puis le célèbre Martinique charmeuse de serpents, en 1948. Pour Aimé Césaire, cette reconnaissance par le grand surréaliste le conforte dans ses positions : la littérature noire doit rester au contact de la pointe avancée de la poésie contemporaine. Il crée la revue Tropiques, avec sa femme, Suzanne, et des amis, dont René Ménil, futur dirigeant du PC martiniquais, et Aristide Maugée. En 1947, il fera partie, avec Senghor, Paul Niger, Guy Tirolien et Alioune Diop, des fondateurs de la revue et des éditions Présence africaine, qui signeront l?entrée massive des Caribéens et des Africains sur la scène littéraire.
Entre-temps, il s?est présenté, sans trop y croire (dira-t-il), aux élections municipales, sur une liste communiste. Il est élu triomphalement maire de Fort-de-France, où il restera jusqu?en 2001. Dans la foulée, il est député en 1946, et siégera sans interruption à l?Assemblée nationale jusqu?en 1993. En 1950, son Discours sur le colonialisme expose des positions qui l?éloignent de celles du Parti communiste, dont il critique l?« assimilationnisme ». Bien qu?il ait été rapporteur de la loi sur la départementalisation en 1946, les divergences iront croissant, jusqu?à une Lettre à Maurice Thorez qui consacre la rupture, en 1956, après Budapest. Il fonde, en mars 1958, le Parti progressiste martiniquais, qui se donne pour objectif « un type de communisme martiniquais plus résolu et plus responsable dans la pensée et dans l?action », et affiche son autonomisme. Sous cette étiquette, il est sans cesse réélu.
L?ancien esclave devenu roi
Sa vie politique ne met pas en sommeil son activité d?écrivain. Il continue à publier de la poésie, avec Soleil cou coupé, Corps perdu et Ferrements, et se tourne de plus en plus vers le théâtre, dont des textes sont publiés dans des recueils poétiques. En 1944, il a passé, à l?invitation de l?attaché culturel français, six mois en Haïti où il donne de nombreuses conférences. Il tirera de cette période un essai sur Toussaint Louverture, le héros de l?indépendance haïtienne, et surtout un de ses chefs-d?oeuvre, la Tragédie du roi Christophe, qu?il travaillera jusqu?en 1963. La pièce, parue en pleine décolonisation, puise dans l?histoire de ce pays l?épisode de cet ancien esclave devenu roi, et l?échec d?une tentative de modernisation forcée qui l?éloigne de ses racines, le conduit à la solitude, la violence et l?échec. Une leçon qui sera sans cesse méditée, dans les multiples mises en scène dont ce texte a été l?objet.
Une allégorie du colonialisme
Plus direct et plus dur encore, le drame de Lumumba est réfracté dans Une saison au Congo (1966). Il entreprend par la suite de relire Shakespeare dans Une tempête qui fait de son modèle élisabéthain une allégorie par anticipation du colonialisme. Le verbe théâtral de Césaire joue de tous ses feux, adopte tous les registres, de la tragédie à la farce, révélant la plasticité du talent du poète. Poète, Aimé Césaire l?est resté et le prouve en 1982 avec Moi, laminaire, élégiaque et désenchanté au seuil de la vieillesse, mais sans rien perdre de son chant. Depuis, il ne s?exprime plus que dans quelques entretiens, qui montrent cependant sa profonde lucidité politique et la conscience d?un chemin parcouru. Abondamment traduite, son œuvre est lue, éditée, commentée dans le monde entier. Le « petit nègre » est devenu l?un des plus prestigieux ambassadeurs des lettres et de la littérature françaises.

Mieux vaut être riche… que pauvre et myope
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, envisage un désengagement complet de la Sécurité sociale de la couverture de soins comme l’optique.
Aveuglement aux impératifs d’une politique de santé publique digne de ce nom ? Ou choix délibéré de privatiser, pan après pan, la couverture santé ? Les...
Lire la suite - 15-04-2008

La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, envisage un désengagement complet de la Sécurité sociale de la couverture de soins comme l’optique.
Aveuglement aux impératifs d’une politique de santé publique digne de ce nom ? Ou choix délibéré de privatiser, pan après pan, la couverture santé ? Les deux hypothèses semblent s’imposer, à première vue, pour expliquer les dernières déclarations de la ministre de la Santé.
ACCENTUER LA CONCURRENCE
S’exprimant dimanche soir au Grand Jury RTL-LCI-le Figaro, Roselyne Bachelot a jugé possible que la Sécurité sociale se désengage totalement de secteurs comme l’optique et que la couverture de ces soins, déjà très faible, bascule entièrement sur les assurances complémentaires. « La question est posée, d’autant (…) que, dans les quatre ans qui viennent de s’écouler, la marge bénéficiaire de ces organismes complémentaires est passée de 12 % à 23 % », affirme la ministre, en amalgamant allégrement assurances privées en quête de profits maximum et mutuelles à but non lucratif. « Donc, il y a des marges de manœuvre », estime-t-elle, tout en affirmant mettre « un certain nombre de conditions » à un tel transfert, en particulier en accentuant la concurrence entre ces organismes.
Cette prise de position ne constitue pas véritablement une surprise. Roselyne Bachelot met en musique la ligne fixée par le président Sarkozy à l’automne dernier lorsque, dans un discours de « stratégie » sociale, il a appelé à revoir la ligne de partage entre ce qui relève de la solidarité nationale et ce qui incombe à la « responsabilité individuelle ». Après l’introduction des franchises sur les médicaments et autres forfaits à la charge des assurés et/ou de leur mutuelle, le retrait complet de l’assurance maladie de l’optique marquerait une nouvelle étape dans la privatisation rampante de la Sécu. Privatisation dont le gouvernement a décidé de pousser les feux en prenant prétexte du déficit des comptes sociaux : l’annonce de la ministre de la Santé s’inscrit évidemment dans le contexte de la préparation, révélée la semaine dernière par le ministre du Budget, Éric Woerth, d’un plan d’« économies » de 5 milliards d’euros à la Sécurité sociale. Les remboursements d’optique effectués par l’assurance maladie (régime général) se sont élevés, l’an dernier, à 157 millions d’euros.
Mais au-delà, c’est le principe même d’un rétrécissement du périmètre de la couverture de base de la Sécu, par l’exclusion de ce qui est baptisé, pour la cause, « petits risques », qui est visé dans cette affaire. Dans cette perspective, l’optique ne serait, sans nul doute, qu’un hors-d'œuvre. Les assureurs privés, par la voie de leur fédération patronale (FFSA), ont, de longue date, fait savoir qu’elles étaient prêtes à étendre ainsi leur champ d’activités lucratives. Une telle dérive fait courir le risque d’une accentuation des inégalités dans l’accès aux soins, phénomène déjà en pleine augmentation et dont s’alarment de nombreux acteurs de santé. Une grande enquête publiée la semaine dernière a révélé que 14 % des assurés déclarent renoncer à des soins pour des raisons financières. Et c’est d’abord sur l’optique que portent ces renoncements. On sait, par ailleurs, que 8 % de la population ne disposent pas de complémentaire santé, la cotisation étant au-dessus de leurs moyens. Et que l’offre des complémentaires se caractérise par une grande inégalité de niveaux de remboursement, liée aux tarifs. La vue n’est pourtant pas un enjeu de santé mineur : 25 % des enfants présentent un trouble visuel en classe primaire, 8 millions de conducteurs ont un défaut visuel non ou mal corrigé, indiquent des professionnels de la vue (médecins, opticiens, fabricants) qui, inquiets d’un « risque de désengagement de l’assurance maladie », ont lancé, il y a quelques semaines, un appel pour que « toutes les actions » de santé en la matière « relèvent de la solidarité nationale ».

Le rapport Larcher, une logique d’entreprise pour l’hôpital
Regroupements, gouvernance sur le mode patronal… Le texte remis hier à Nicolas Sarkozy prévoit les outils pour une vaste restructuration, au détriment notamment des hôpitaux de proximité.
« Le malade d’abord », « partir des besoins de santé », « ne jamais oublier qu’il y a d...
Lire la suite - 11-04-2008

Regroupements, gouvernance sur le mode patronal… Le texte remis hier à Nicolas Sarkozy prévoit les outils pour une vaste restructuration, au détriment notamment des hôpitaux de proximité.
« Le malade d’abord », « partir des besoins de santé », « ne jamais oublier qu’il y a des missions de service public »… Présentant son rapport sur les missions de l’hôpital, qu’il a remis hier au chef de l’État, le sénateur (UMP) Gérard Larcher n’a pas lésiné sur les bonnes intentions. Absents de son discours, les mots d’« économies », de « fermetures » (d’établissements). Non, il n’a pas voulu « faire oeuvre de cartographe, ni d’audit comptable », dit-il, espérant chasser les craintes, très ancrées chez les usagers, de voir apparaître de nouvelles zones sombres sur la carte hospitalière, ou de nouvelles coupes budgétaires. À l’en croire, ce ne sont pas les « questions financières » qui justifient la réforme dont il dessine les grandes lignes, mais « la sécurité et la démographie médicale ». Pourtant, à la lecture, le rapport Larcher apparaît bien comme une boîte à outils pour réaliser une bonne partie de l’objectif des 5 milliards d’euros d’économies sur la Sécu annoncé il y a trois jours par le ministre du Budget.
La liquidation de nombreux services
Pièce maîtresse des propositions : M. Larcher préconise des « rapprochements entre hôpitaux publics sur la base d’exigence de qualité et de sécurité ainsi que de pertinence économique ». Ils prendraient la forme de « communautés hospitalières de territoires fondées sur un projet d’activités médicales commun et dotées de compétences stratégiques » (ressources humaines, logistique, investissements). Sous le contrôle des Agences régionales de santé (structure destinée à remplacer les Agences régionales d’hospitalisation, bras armé de l’État pour mener les restructurations), ces communautés pourraient mettre en oeuvre des « mutualisations », des « spécialisations ». Évoquant la chirurgie, le sénateur indique : « La sécurité du patient prime sur la proximité. » Comme si les deux n’allaient pas de pair, comme l’ont démontré les défenseurs de maternités et d’hôpitaux de proximité. « On peut avoir un hôpital central avec un plateau technique important (un CHU dans les grandes villes) et des hôpitaux périphériques avec des consultations, de la gériatrie, des soins palliatifs », explique M. Larcher. Ainsi, au motif de « pertinence économique » et de « sécurité », le rapport laisse-t-il craindre la liquidation de nombreux services, chirurgie, urgences, maternité en particulier, - un objectif affiché par le rapport Vallancien, en 2006, prévoyant la fermeture de 200 blocs chirurgicaux.
Une menace crédibilisée par le rapport, lorsqu’il plaide pour la « transformation » de lits de court séjour en places en maison de retraite, pour le « redéploiement » de lits de médecine-chirurgie-obstétrique en soins de suite et de réadaptation, une « opportunité pour les hôpitaux de proximité ». Ou encore pour la « conversion de structures hospitalières en structures médico-sociales ». Se dessine donc un schéma articulé autour d’un (grand) hôpital, à la mission « centrée sur la phase aiguë », et des (petites) structures à la vocation de soins dits de proximité, visant notamment les personnes âgées. La constitution de telles « communautés » ne serait pas imposée mais… « fortement incitée » par la carotte financière : seules ces structures seraient éligibles aux aides à l’investissement.
un directeur devient un patron…
Autre volet du rapport : le changement de la gouvernance de l’hôpital, inspirée de celle de l’entreprise privée. Avec un directeur transformé en véritable patron, « seul responsable », un directoire et un conseil de surveillance en lieu et place de l’actuel conseil d’administration. Avec une « liberté d’organisation interne ». Et des médecins au statut modifié pour permettre, au nom de l’attractivité du secteur public, une part de rémunération variable en fonction de l’activité. Un « intéressement aux résultats financiers » pour les médecins et les personnels non médicaux est même envisagé. L’hôpital aurait-il pour nouvelle mission de faire des bénéfices ?
Concernant le secteur privé, le rapport prend acte de sa prédominance dans certains domaines (les deux tiers de la chirurgie sont réalisés par les cliniques) et se contente de proposer à ces établissements de signer un « contrat » les engageant au respect d’un minimum de règles de service public, en contrepartie de « subventions ». Le texte avance par ailleurs des propositions plus consensuelles pour améliorer la régulation des urgences et la permanence des soins par un numéro d’appel unique (le 15). Mais pas un mot sur l’asphyxie financière de la grande majorité des établissements, imputée, de fait, à un manque « d’efficacité ».
Nicolas Sarkozy a, sans surprise, très chaleureusement accueilli le rapport. Il présentera le 17 avril les « grandes orientations » d’une réforme de l’hôpital inspirée de ce texte, qui fera l’objet d’un projet de loi prévu pour octobre prochain.

OGM : une loi amendée
Un deuxième amendement proposé par l’opposition a été adopté lundi après celui présenté par le député communiste André Chassaigne.
L’opposition a infligé lundi 7 avril un nouveau revers à la majorité UMP en obtenant la suppression d’une disposition du projet de loi sur les OGM, qui limitait la l...
Lire la suite - 08-04-2008

Un deuxième amendement proposé par l’opposition a été adopté lundi après celui présenté par le député communiste André Chassaigne.
L’opposition a infligé lundi 7 avril un nouveau revers à la majorité UMP en obtenant la suppression d’une disposition du projet de loi sur les OGM, qui limitait la liberté d’expression des membres d’un futur Haut Conseil des biotechnologies, lundi à l’Assemblée nationale. Les députés ont adopté l’article deux, qui prévoit la création de ce Haut conseil pour "éclairer le gouvernement sur toutes les questions intéressant les organismes génétiquement modifiés (…)". Le projet de loi -déjà adopté par le Sénat- prévoyait que les membres du Haut Conseil ne pouvaient prendre "à titre personnel, aucune position publique", "sans en avoir préalablement informé leur président". L’opposition, avec deux amendements de suppression des Verts et du PCF, a obtenu la suppression de cette restriction. C’est le deuxième amendement de poids que fait adopter l’opposition -avec l’appoint de quelques voix de la majorité-, après l’amendement Chassaigne (PCF) qui vise à protéger "les zones de productions de qualité sans OGM". En effet, la semaine dernière, les députés communistes et républicains avaient fait adopter par 32 voix contre 30, grâce aux suffrages de tous les députés de gauche présents et de quatre élus ruraux de la majorité et un non-inscrit, un amendement dans le projet de loi. Celui-ci prévoyait dans son premier article que les cultures transgéniques n’étaient possibles que dans la mesure où elles n’attentent pas au « respect de l’environnement et de la santé publique ». L’amendement communiste y ajoute le respect « des structures agricoles, des écosystèmes locaux et des filières de production et commerciales qualifiées “sans OGM” et en toute transparence ». La précision est lourde de conséquences. Pour André Chassaigne, « cet amendement change radicalement l’économie du texte. En effet, dorénavant sont écartés de la culture des OGM des territoires entiers, tels que les régions couvertes par le label AOC, des zones de montagne ou littorales protégées et des filières de qualité. Par ailleurs, le principe de transparence fait son apparition dans la loi ».
François Grosdidier (UMP) avait aussi présenté un amendement de suppression similaire à celui des Verts et du PCF. En revanche, l’opposition n’a pas réussi à élargir la composition du Haut conseil à des philosophes. Présenté par le groupe socialiste, l’amendement visant à obtenir l’étiquetage des produits contenant des organismes génétiquement modifiés (OGM) n’a pas, lui non plus, obtenu de majorité.
"Nous demandons une information du consommateur", a déclaré le député Vert Noël Mamère, solidaire des socialistes.
L’amendement, selon ses auteurs, visait à informer le public de l’utilisation d’OGM "dans l’alimentation des animaux qu’il consomme."
Repoussé à une large majorité, il demandait que "les produits composés en tout ou partie d’OGM (…) soient soumis à un étiquetage".
Il souhaitait aussi étiqueter "les produits ou sous-produits d’animaux élevés avec une alimentation composée en tout ou partie d’OGM".
Auparavant, l’opposition avait tenté en vain de faire voter un autre amendement pour tenter de protéger les produits d’appellations d’origine contrôlée "de toute mise en cause potentielle au motif d’un usage d’OGM".

Montée en puissance de la mobilisation lycéenne
Les lycéens ont manifesté mardi pour la quatrième fois en quinze jours contre les suppressions de postes. Toujours plus nombreux, ils étaient plus de 25.000 à Paris, 3.000 à Grenoble… Appel national des lycéens et enseignants pour manifester jeudi prochain.
Plus 25.000 lycéens, venus de toute la...
Lire la suite - 08-04-2008

Les lycéens ont manifesté mardi pour la quatrième fois en quinze jours contre les suppressions de postes. Toujours plus nombreux, ils étaient plus de 25.000 à Paris, 3.000 à Grenoble… Appel national des lycéens et enseignants pour manifester jeudi prochain.
Plus 25.000 lycéens, venus de toute la région francilienne, ont manifesté mardi à Paris, à l’appel des deux syndicats lycéens UNL et Fidl.
Jeudi dernier, troisième journée de manifestations, les lycéens étaient entre 17.000 à 20.000 selon les organisateurs à Paris.
"C’est une nouvelle mobilisation réussie", s’est félicité l’UNL dans un communiqué, constatant "une montée en puissance du mouvement".
"C’est une vraie réussite, après trois semaines de mobilisation, cela ne fait que s’accroître", a de son côté déclaré à l’AFP Hannah Boisson, pour la Fidl.
Mardi matin, environ 20 établissements étaient bloqués à des degrés divers dans les Hauts-de-Seine, 12 à Paris, six dans le Val-de-Marne, autant en Seine-Saint-Denis, deux dans l’Essonne, quatre en Seine-et-Marne.
En Ile-de-France, des manifestations, le plus souvent sans incident, regroupant des centaines de personnes ont eu lieu. A Grenoble, des milliers de lycéens ont aussi défilé.
Des incidents ont eu lieu en marge des manifestations. De nombreuses interpellations ont eu lieu.
Jeudi, l’UNL, la Fidl et le Snes-FSU (majoritaire chez les enseignants du second degré), ont appelé à participer "massivement" à une nouvelle journée de mobilisation dans toutre la France. En Ile-de-France, une intersyndicale quasi-majoritaire appelle en outre les professeurs à faire grève.
Tous demandent au gouvernement de revenir sur les 11.200 postes supprimés à la rentrée, dont 8.830 dans l’enseignement public.
L’Unl, la Fidl et la FSU seront reçues successivement vendredi par le ministre, mais sur le seul sujet de la réforme du lycée.
Xavier Darcos, interrogé sur LCI mardi, a rappelé que sur les 8.830 postes, 5.000 postes seraient transformés en heures supplémentaires et a demandé "qu’on relativise tout ça", estimant "les manifestations, voire (leur) brutalité, disproportionnées par rapport aux enjeux".

A Aulnay, l'UIMM a financé la fermeté de PSA
Patronat. Le constructeur, qui avait refusé les revendications salariales l’an dernier, a reçu 550 000 euros, de la caisse « antigrève » de l’UIMM.
« La force des travailleurs, c’est la grève », avaient scandé, pendant six semaines l’année dernière, plusieurs centaines d’ouvriers de PSA Aulnay (...
Lire la suite - 08-04-2008

Patronat. Le constructeur, qui avait refusé les revendications salariales l’an dernier, a reçu 550 000 euros, de la caisse « antigrève » de l’UIMM.
« La force des travailleurs, c’est la grève », avaient scandé, pendant six semaines l’année dernière, plusieurs centaines d’ouvriers de PSA Aulnay (Seine-Saint-Denis), bien calés dans un solide mouvement pour obtenir une augmentation salariale. Et, pendant ce temps, la force de leurs patrons, on en a eu une nouvelle confirmation hier matin, c’était la caisse « anti-grève » de l’UIMM. Suite à une information publiée dans « l’Express de cette semaine, le constructeur automobile vient de reconnaître avoir, à l’issue du conflit social, touché 550 000 euros du fonds patronal dit « Entraide professionnelle des industries de la métallurgie »
Sombre ironie de l’histoire : pendant leur grève à Aulnay, les syndicalistes avaient chiffré à 500 000 euros le coût du conflit social pour les grévistes et leur « caisse de grève », gérée par une association loi 1901, avait, elle, permis de récolter 175 000 euros qui ont servi à indemniser 600 grévistes. « C’est du deux poids deux mesures, s’indigne encore Jean-Pierre Mercier. Le patronat se dédommage en petit comité dans l’opacité la plus totale et, à notre association de solidarité avec les grévistes, le préfet bloque toujours une subvention de 10 000 euros, versée en toute transparence par la ville de Saint-Denis… »

Le coup du siècle : un hold-up de 100 milliards !
... 100 milliards ! C’est le montant que le gouvernement envisage de ponctionner sur l’épargne populaire des Français pour porter secours aux établissements bancaires en difficulté à cause de leur exposition imprudente aux subprimes américains et de leurs opérations financières spéculatives.
Sur...
Lire la suite - 08-04-2008

... 100 milliards ! C’est le montant que le gouvernement envisage de ponctionner sur l’épargne populaire des Français pour porter secours aux établissements bancaires en difficulté à cause de leur exposition imprudente aux subprimes américains et de leurs opérations financières spéculatives.
Sur l’injonction de la Commission Européenne saisie par un consortium bancaire privé, le Président de la République, plus prompt à dénoncer les méfaits du capitalisme financier sur l’avenir de l’outil industriel national qu’à défendre l’épargne populaire et le pouvoir d’achat des Français, a confié à Christine Lagarde le soin de présenter un projet de loi dit de « modernisation de l’économie » qui prévoit notamment le transfert de plus de 100 milliards d’Euros d’épargne populaire garantie par l’Etat, au profit des banques commerciales.
La privatisation du système, unique dans le monde, de collecte d’épargne populaire par le Livret A (détenu par plus de 46 millions de nos concitoyens) va permettre aux banques commerciales de récupérer près de 50 % des fonds, sans aucun contrôle ni obligation de service public ! Par cette opération, le gouvernement répond favorablement au lobby bancaire de mettre la main sur cette manne financière, et participe simultanément à la tentative de sauvegarde du système financier spéculatif, au détriment de l’intérêt général et des besoins du pays.
Car la centralisation actuelle totale des fonds du Livret A auprès de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) garantit un emploi public de ces ressources au service de la collectivité nationale, par le financement de logements sociaux, du renouvellement urbain, des infrastructures et de la politique de la ville. En effet, La CDC est le seul établissement public placé sous la tutelle du Parlement (les autres établissements publics dépendant du pouvoir exécutif des ministères), constituant le dernier rempart financier public contre la marchandisation mondialisée des services publics et de l’intérêt général.

Motion rejetée : La gauche contre l'alignement atlantiste
Echanges trés vifs à l?Assemblée nationale.
Les députés de gauche ont mis en garde mardi contre le risque d?un "enlisement" en Afghanistan et contre "l?alignement" sur les Etats-Unis.
Sans surprise, la motion de censure, la première du quinquennat, défendue au titre de l?article 49-2 de la C...

Flamme olympique / Tibet : Le PCF demande que l'Europe prenne ses responsabilités
Oui, la répression au Tibet doit cesser immédiatement. Oui, la Chine doit s?engager résolument en faveur des droits de l?homme. Cela passait-il par le fait de s?en prendre au symbole universel de la paix qu?est la flamme olympique ? Assurément non.
Mettons fin à ce gigantesque gâchis en défendan...

Réduction des dépenses publiques
Sarkozy en Père la rigueur
Nicolas Sarkozy annonce une série de mesures d’économies budgétaires dans le cadre du conseil de modernisation des politiques publiques. Sans surprise un mot les caractérise : celui de la rigueur.
Terminé, le candidat du pouvoir d’achat. Oubliée, la croissance qu’on ira chercher avec les dents s...

Sarkozy aligne la France sur l'OTAN
le Parlement interdit de vote
Interrogé sur l?installation d?une base américaine de radars antimissile, contre laquelle sont 60% des 100 000 habitants de cette ville polonaise, le maire de Slupsk déclare : » On nous promet des investissements de 2 milliards de dollars sur dix ans mais on n?aura rien. Tout comme la Pologne n?a ti...
Lire la suite - 02-04-2008

Interrogé sur l?installation d?une base américaine de radars antimissile, contre laquelle sont 60% des 100 000 habitants de cette ville polonaise, le maire de Slupsk déclare : » On nous promet des investissements de 2 milliards de dollars sur dix ans mais on n?aura rien. Tout comme la Pologne n?a tiré aucun profit de son engagement en Irak. En retour on n?a que des soldats qui reviennent dans des cercueils ».
S?il est fataliste, le constat n?en résume pas moins les conséquences de la stratégie de l?administration Bush. Elle s?est déployée bien avant le 11 septembre 2001 sous la bannière du « choc des civilisations » face à la disparition du bloc de l?Est, alors que le monde pouvait devenir multipolaire. Il le devient malgré tout le bloc de l?Ouest aligné sur la superpuissance américaine, qui n?a eu de cesse de miner les institutions de dialogue international, telle l?ONU, et de substituer à la diplomatie la confrontation et la guerre.
Le bourbier irakien a permis la déstabilisation de toute une région et nourrit les bonnes affaires d?un complexe militaro-industriel des plus prospères. La désignation de l?Iran comme nouvelle bête noire n?est pas destinée à régler le conflit mais bien à l?entretenir, ce qui ne peut que renforcer les plus extrémistes qui font payer leurs solutions à leurs peuples.
C'est au nom de la lutte contre le « terrorisme iranien » que les États-Unis ont prétendu déployer en Europe de l'Est leur bouclier de radars antimissiles. L'excuse ne tient guère et, ajoutée aux demandes d'adhésion de l'Ukraine et de la Géorgie à l'OTAN, elle suscite un foyer de tension supplémentaire en Europe même, avec la Russie cette fois.
On pourrait penser que ce déploiement de matériel militaire américain sur notre continent, avec la bénédiction de dirigeants de pays membres de l'Union européenne, porte en soi une sacrée contradiction à la volonté affichée d'une politique de défense commune dont le Sarkozy se fait le héraut. Il n'en éclaire que plus cet objectif rejeté par notre peuple avec le projet de constitution et réintroduit dans le traité de Lisbonne.
« Conjurer le danger du choc des civilisations » : la formule n'est pas de Georges Bush mais bien du chef de l'État, glissée dans son discours devant les parlementaires britanniques la semaine dernière. De même voit-il en Grande Bretagne, passée par les méthodes de Thatcher et Blair, un modèle en économie à ses propres « réformes » ultralibérales, le rapprochement entamé par ce voyage vise aussi à poser un axe Paris-Londres.
« Les deux amis les plus sincères de l'Amérique » seraient ainsi le fer de lance d'une politique de défense qui ne vise pas à rendre l'Europe plus indépendante mais bien intégrée aux conceptions qui prévalent à Washington. Autant l'axe franco-allemand a-t-il pu être présenté sous les auspices de la paix, autant ce nouvel axe entend-il permettre à deux pays qui fournissent à eux seuls les deux tiers de l'effort de défense de l'Union une capacité à engager celle ci plus avant dans les stratégies de tension en cours. Quitte à réclamer contre une intégration poussée plus avant sa « part du gâteau » pour des industries livrées aux appétits du privé, comme pourrait le laisser penser une part du contrat remporté par EADS pour les avions militaires de ravitaillement de l'US Air Force et de la RAF.
« Le mot clé entre l'OTAN et l'Union européenne, c'est la complémentarité » précise le patron de l'Alliance atlantique. Le sommet actuel de Bucarest est donc marqué d'un double sceau : l'envoi de troupes françaises supplémentaires en Afghanistan pour soulager les Américains et le souhait de revenir au sein du commandement intégré de l'OTAN. La force de la politique ? Non, le retour inquiétant de la politique de force.


Le PCF demande l?interdiction des répulsifs anti-jeunes
Le Parisien daté d'aujourd'hui, révèle la commercialisation d?un répulsif sonore anti-jeune en France depuis plusieurs mois. Le quotidien précise que des bailleurs sociaux des syndics, mais aussi des municipalités envisagent de s?en équiper. Après le spray anti-SDF, le boîtier anti-jeune vient allon...

la carte de France des postes supprimés dans l'éducation nationale
9000 enseignants et, au total, 11200 salariés de l'éducation nationale en moins à la rentrée.
Alors que 30 000 emplois ont déjà été supprimés depuis 2003, le gouvernement promet 80 000 suppressions en quatre ans. Les lycéens manifestent aujourd'hui....

Mobilisation dans l'Éducation nationale
Solidaires de la mobilisation enseignante contre les suppressions de postes, deux syndicats lycéens appellaient à manifester jeudi dans de nombreuses villes.
Une nouvelle manifestation est prévu mardi.
Plusieurs milliers de lycéens se sont rassemblés à Paris cet après-midi pour protester con...
Lire la suite - 31-03-2008

Solidaires de la mobilisation enseignante contre les suppressions de postes, deux syndicats lycéens appellaient à manifester jeudi dans de nombreuses villes.
Une nouvelle manifestation est prévu mardi.
Plusieurs milliers de lycéens se sont rassemblés à Paris cet après-midi pour protester contre les suppressions de postes d’enseignants.
C’est désormais plus qu’un frémissement. Dans plusieurs dizaines d’établissements, essentiellement en région parisienne, la grogne contre les réductions d’effectifs s’étend comme une traînée de poudre. Blocages, rassemblements devant les rectorats ou l’inspection académique, occupations nocturnes, les formes de la contestation varient mais le mot d’ordre reste le même : non aux suppressions de postes prévues à la rentrée 2008.
Après une première manifestation, le 18 mars dernier, aux côtés des enseignants grévistes de SUD-éducation, deux syndicats lycéens, l’Union nationale lycéenne (UNL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), appellent à une nouvelle mobilisation aujourd’hui à 14 heures, à Paris, Lyon et Marseille. L’occasion pour ces organisations de mesurer l’ampleur d’un mouvement encore disparate et qui évolue de jour en jour. « Il y aura beaucoup plus de monde », a assuré la FIDL hier, mais, a-t-elle précisé, « il peut y avoir 1 500 lycéens comme 10 000. » Ce syndicat avait organisé samedi une assemblée générale d’« information et de coordination » des lycées d’Île-de-France à laquelle des représentants de 35 établissements ont participé. Au total, selon la Fidl, « 70 à 80 établissements sont mobilisés » en région parisienne.
« Les élèves s’attacheront à établir un rapport de forces qui leur permette de peser dans le débat et d’obtenir des moyens supplémentaires pour l’année scolaire à venir », a déclaré de son côté l’UNL, en insistant sur la persistance ces dernières semaines de « mouvements locaux très suivis » et communs à l’ensemble des acteurs de l’éducation, élèves, profs et parents. À Paris, les lycéens ont d’ailleurs calé leur date et leur parcours sur celui des enseignants de l’académie de Créteil, très mobilisés depuis la dernière rentrée, et appelés à la grève par une large intersyndicale SNES-FSU, SNEP-FSU, SNUEP-FSU, FO, CGT, SUD-éducation, SUNDEP.
La FSU a annoncé avoir reculé d’un jour, au dimanche 18 mai, son projet de manifestation nationale réunissant les personnels, de la maternelle à l’université, « pour protester contre la politique éducative du gouvernement ». Objectif : permettre aux professeurs des écoles qui travaillent le samedi matin d’y participer.

Les RENAULT solidaires des DACIA
"Nous sommes tous des ouvriers roumains"
Les salariés qui fabriquent la Logan sont en grève pour de fortes augmentations de salaires.
Les syndicalistes français de l'automobile soutiennent ce combat contre le dumping social en Europe.
Il faut en finir avec les salaires low-cost. Pour Chr...

Départ à 60 ans, augmentation des salaires et des pensions
On ne bat pas en retraite !
Tous à la manifestation, samedi 29 mars, départ à Paris, de Nation - 14 h 30 (le Parti communiste français sera présent sur le parcours au métro Faidherbe).
La gauche a gagné les élections municipales et cantonales de Mars. Les attentes sont fortes pour des projets locaux de gauche, certes.
...
Lire la suite - 26-03-2008

Tous à la manifestation, samedi 29 mars, départ à Paris, de Nation - 14 h 30 (le Parti communiste français sera présent sur le parcours au métro Faidherbe).
La gauche a gagné les élections municipales et cantonales de Mars. Les attentes sont fortes pour des projets locaux de gauche, certes.
Mais la droite sanctionnée, c’est aussi un message pour que la gauche propose et se mobilise pour un projet et des solutions notamment sur le pouvoir d’achat, le travail et l’emploi, les retraites, une mondialisation constructive pour les peuples.
C’est le sens du soutien et de la participation du Parti communiste aux manifestations du 29 mars pour l’avenir des retraites. C’est le sens de ses propositions.
Loin d’avoir entendu le message des urnes, Nicolas Sarkozy et François Fillon ne veulent pas revenir sur les 15 milliards de cadeaux fiscaux et prétendent accélerer encore la politique de rigueur pour le plus grand nombre.
Retraites : au nom de l’équité ?
Après les quarante annuités d’abord pour les salariés du privé, puis pour ceux du public, après l’attaque des régimes spéciaux, le nouveau rendez-vous du 27 mars prévu par la loi Fillon de 2003 annonce la couleur : 41 ans de côtisation en 2012 pour prétendre à la retraite à taux plein, 42 ans un peu plus tard. Et pourquoi pas la suppression de toute référence à un âge de départ en retraite comme le revendique le rapport Attali couvert d’éloge par Nicolas Sarkozy et le Medef ?
Travailler plus, pour gagner moins ?
Le plan emploi-séniors est un échec. A peine plus de 50% des 55/59 ans ont un emploi. Aujourd’hui, moins de 50% des salariés « liquidant » leur retraite peuvent partir à taux plein et doivent subir une décote de -5% par année manquante. Avec la précarité, particulièrement pour les jeunes et les femmes, cela s’amplifierait. Les propositions gouvernementales de 2008 conduiraient, en 2020, à des pensions équivalentes, en moyenne, à 55% du dernier salaire.
On peut dire non et financer de vraies retraites !
Avec les syndicats, le PCF demande l’augmentation des pensions, le rattrapage du pouvoir d’achat des retraites, le départ à 60 ans et la reconnaissance des départs anticipés pour pénibilité.
L’emploi est au cœur du financement des retraites. Cela exige un relèvement du taux d’activité notamment des femmes, des jeunes, des seniors. Une politique de développement des salaires, de la formation contribuerait à un nouveau type de croissance ainsi que des mesures pour résorber la précarité et pour la reconnaissance des formations.
Le Parti communiste propose de revenir sur les exonérations de charges sans contrepartie. Il propose de moduler la part patronale en fonction de la politique d’emploi, de salaire et de formation des entreprises.
Pour garantir le système par répartition, pouvoir partir réellement à 60 ans et avoir de bonnes retraites, de nouveaux financements sont incontournables. Les revenus financiers des entreprises ne contribuent pas au financement de la protection sociale. Il faut les taxer.
Le Parti communiste exige aussi que le gouvernement cesse de couvrir le MEDEF qui bloque les négociations sur le départ anticipé à la retraite pour pénibilité du travail.
Pour changer : des mouvements sociaux et une gauche qui se bat
Pour rompre la logique du MEDEF et de la droite, sur les retraites comme sur d’autres questions, il faut se faire entendre. Et saisir toutes les occasions, par la rue, par les urnes...
Il faut aussi reconstruire une gauche rassemblée qui a des idées, une gauche, en rupture avec le libéralisme et qui se bat, pour donner , par exemple, des droits de regard et de décision aux citoyens et aux salariés sur ce qui les concerne. Une gauche qui estime, par exemple, qu’il y a beaucoup d’argent qui pourrait être bien mieux au service du pouvoir d’achat, de l’école, de la formation, du service public, de la santé, dans la culture, les retraites plutôt que dans la spéculation comme c’est le cas avec l’affaire de la Société Générale et la crise financière en cours. C’est à cela que le Parti communiste veut être utile.

Le PCF dénonce la faiblesse de l’augmentation de l’allocation adulte handicapé
En visite à Tarbes, Nicolas Sarkozy annonce une augmentation de 5 % de l’allocation adulte handicapé ; soit une somme totale de 650 € mensuel.
C’est un véritable camouflet pour tous ceux qui se battent pour un revenu minimum d’existence au moins égal au Smic. Avec cette mesure, le Président de l...

L’eau : un enjeu de civilisation
un bien commun qui exige ré-appropriation citoyenne et démocratique
L’ONU consacre jeudi 20 mars 2008 une Journée mondiale de l’eau sous le thème de « L’assainissement ». Si la question est cruciale, elle n’est qu’un premier pas vers les moyens qui permettraient de « faire face à la pénurie » (thème 2007).
En effet, les conclusions et les constats faits d’année ...
Lire la suite - 20-03-2008

L’ONU consacre jeudi 20 mars 2008 une Journée mondiale de l’eau sous le thème de « L’assainissement ». Si la question est cruciale, elle n’est qu’un premier pas vers les moyens qui permettraient de « faire face à la pénurie » (thème 2007).
En effet, les conclusions et les constats faits d’année en année ne font qu’affiner les prévisions les plus alarmistes quand aux conflits et troubles que cette ressource essentielle à la vie risque de provoquer dans les années à venir.
Encore 1 milliard d’être humain ne dispose pas de cette ressource aujourd’hui. Un tiers de la population mondiale (2,4 milliards de personnes) continue de vivre sans une eau de qualité, sans équipement pour y avoir accès La demande explose sous les effets conjugués de l’explosion démographique et du réchauffement climatique, surtout dans les pays en voix de développement.
Le 7è objectif de développement pour le Millénaire adopté en 2002 au Sommet de Johannesburg, réduire de moitié d’ici à 2015 par rapport à 1990 la part d’humains privés d’eau potable, est pratiquement hors d’atteinte.
Pourquoi ?
Parce que les équipements coûtent cher, parce que les pays qui en ont le plus cruellement besoin ne peuvent faire face. Parce qu’une ressource rare est aussi source de profit.
Il faut :
- Faire reconnaître le caractère de bien public de l’eau
- Engager la ré-appropriation publique de l’eau
- Mettre en place un système de redevances incitatif
Et comme le soulignait déjà Marie George Buffet l’année dernière :
« La France a un rôle important à jouer pour promouvoir l’existence d’un droit inaliénable à l’eau, le formaliser clairement dans les instances internationales auxquelles elle participe et le faire respecter y compris pour les plus pauvres, au Nord comme au Sud.
Dans notre pays, la domination des grands groupes privés sur l’eau potable est écrasante. Les consommateurs paient des sommes considérables alors que la qualité de l’eau se dégrade. Pour sortir de cette logique inacceptable, je propose d’engager, avec les collectivités locales, un processus de ré appropriation publique des services de l’eau et de l’assainissement.
En France comme à l’échelle planétaire, il faut sortir de cette logique de marchandisation pour aller vers une maîtrise sociale et publique de l’eau. »
Il s’agit d’un engagement communiste fort et les résultat récents en témoignent. Partout les candidats communistes se sont battus pour exclure cette ressources du domaine marchant, en faisant du contrôle et de la gestion collective un gage pour le développement durable.
En garantissant un accès équitable et de qualité à cette ressource, les communistes montrent au niveau local, dans la gestion et l’innovation, que « tout n’est pas marchandise ».

Bobigny prend un nouvel arrêté contre l’exclusion locative
Modèle d'arrêté :
proposez-le à votre maire !
Le 14 mars 2008 , à la veille de la reprise des expulsions locatives, la maire réélue de Bobigny, Catherine Peyge, signe un nouvel arrêté pour interdire les expulsions locatives, premier acte politique du nouveau conseil municipal.
La fin de la trêve hivernale marque le retour de l’incertitude, ...
Lire la suite - 20-03-2008

Le 14 mars 2008 , à la veille de la reprise des expulsions locatives, la maire réélue de Bobigny, Catherine Peyge, signe un nouvel arrêté pour interdire les expulsions locatives, premier acte politique du nouveau conseil municipal.
La fin de la trêve hivernale marque le retour de l’incertitude, parfois du cauchemar pour les familles menacées d’une expulsion locative.
Comme les années précédentes, Bobigny s’engage ainsi pour le droit de vivre dignement. La loi sur le droit opposable au logement ne doit pas rester une coquille vide : il faut le rendre concret en arrêtant la machine à exclure les familles qui, faute de ressources suffisantes, ne peuvent accéder à ce droit constitutionnel.
À travers ces arrêtés, « nous nous opposons à des pratiques inacceptables » souligne Catherine Peyge. Et d’affirmer, prenant l’exemple du 115 et des ‘hôtels sociaux’, que « les expulsions et les dégâts humains qu’elles provoquent coûtent infiniment plus cher qu’un maintien dans les lieux, avec un accompagnement social adapté. »
C’est la cinquième année que la Ville de Bobigny prend de tels arrêtés ; ils ont, jusqu’à présent, été systématiquement annulés par le Tribunal administratif, sur requête du Préfet. Dans le cadre de la mise en oeuvre du droit au logement opposable, l’État continuera t-il de traîner en justice comme des hors-la-loi les communes qui prennent de tels arrêtés ? Ou sera-t-il cohérent avec ses objectifs et suspendra toutes expulsions locatives pour raisons économiques et sociales ?

Crises financières : réguler ou changer de logique ?
Depuis août et la « crise des subprimes », la finance allume chaque jour un nouvel incendie dans l?économie réelle. Elle étrangle le développement de fond, les dépenses pour les recherches et les qualifications, les salaires, les investissements réels créateurs d?emplois.
Quelles réponses sont a...
Lire la suite - 19-03-2008

Depuis août et la « crise des subprimes », la finance allume chaque jour un nouvel incendie dans l?économie réelle. Elle étrangle le développement de fond, les dépenses pour les recherches et les qualifications, les salaires, les investissements réels créateurs d?emplois.
Quelles réponses sont apportées ? « Contrôler. Mieux contrôler. » Mais contrôler quoi ? Les « excès » de la finance comme nous l?annonce Sarkozy sous la plume de Guaino ? Alors il ne s?agirait que d?excès ?
On nous prétend que le c?ur de la logique ce serait que chaque spéculateur fait ce qu?il veut sans respecter des règles. Mais pas du tout, ils respectent bien une règle fondamentale, à laquelle leur rémunération et leur promotion est suspendue : faire de l?argent avec l?argent, en fermant les yeux sur l?utilisation même de cet argent.
Et il faudrait réguler cette même logique ?
Elle l?est déjà :
la « concurrence libre et non faussée »
la surveillance supérieure par la Banque Centrale Européenne
le FMI, avec les normes dites prudentielles
l?obsession anti-inflation.
La régulation de la finance, ce sont ces effondrements partiels que constituent la disparition d?une banque ou d?une autre, un ralentissement de la croissance du Pib, voire une récession, avec son cortège de licenciements et suppressions d?emplois, et de repositionnements de grands groupes entre eux dans la concurrence féroce qu?ils se mènent.
La régulation actuelle c?est accepter que le but de la finance, le but de l?utilisation de l?argent, des richesses créées, ce soit de faire plus d?argent. Que le but ce soit le taux de profit, les dividendes des actionnaires.
A quelles conditions ?
Mieux couvrir les placements : Mettre plus de capital en regard des mêmes opérations pour couvrir les pertes ?
Où va-t-on prendre ce capital ?
Sur les marges dégagées par les salaires qu?on n?augmente pas de travailleurs toujours plus sur-exploités ?
Sur les budgets de recherche qu?on va annuler ?
Sur le disponible pour les investissements réels nouveaux ?
Sur les fonds de formation et de qualification ?
Sur les retraites ?
Sur les crédits fournis par la BCE ou par la Fed américaine (le « refinancement »), crédits qui n?iront pas :
aux PME ?
aux services publics ?
ou à l?investissement réel créateur d?emploi ?
Changer de logique : attaquer de front les enjeux de l?utilisation de l?argent :
Ces enjeux se présentent sous deux aspects : l?intervention des citoyens et des salariés sur l?utilisation de (leur) l?argent, et son efficacité économique.
Au regard du système actuel :
les monopoles exorbitants des pouvoirs de quelques grands groupes bancaires, mais aussi industriels, sur cette utilisation. ( Pensez : 50 Mds d?euros placés par un seul trader de la Société Générale quand le déficit annuel du budget de l?Etat est à peu près du même montant ! Et que lorsque les banques prêtent pour financer ce déficit c?est à des taux exorbitants : le taux auquel les 900 milliards de stocks d?endettement de l?Etat sont prêtés par les banques et les marchés fait que l?Etat est vampirisé par eux de 40 Mds d?euros chaque année. )
l?opacité et la fermeture des institutions qui en disposent
les buts de cette utilisation de l?argent
ses critères : la rentabilité et non l?efficacité.
Que faire ?
Bien entendu il faut un pôle public financier, bien entendu il faut « contrôler ». Il faut même probablement préserver les établissements bancaires. Mais surtout pas dans n?importe quel sens, pas pour faire n?importe quoi.
L?encouragement et l?accompagnement de la baisse des coûts salariaux et des dépenses sociales : ça doit suffire !
Car ces dogmes et ceux de la prédation financière n?épargnent personne sur leur passage : du RMIste au cadre supérieur d?Alcatel en passant par les ouvriers et techniciens d?Areva, de l?infirmière et de l?enseignant au retraité qu?on veut forcer à tirer ses revenus des fonds de pension financiers.
Il faut rejeter la politique du gouvernement. Se rassembler contre cette tenaille de la finance, pour imposer d?autres choix. Le mot d?ordre d?un tout autre lien de l?argent avec l?économie réel peut rassembler très loin.
Il faut mettre fin à l?indépendance de la BCE, sous contrôle des marchés financiers et à leur service. Il faut saisir cette formidable puissance que pourrait constituer la mise en commun de la monnaie européenne pour développer les peuples et l?économie réelle, en Europe et dans le monde. Pour cela la BCE doit imposer d?autres règles, d?autres critères aux banques lorsqu?elle leur prête de l?argent.
La crise financière en cours est aussi l?occasion de botter en touche sur « la mondialisation » en général et la croissance américaine en particulier, voire sur le dollar. Le rôle des US est certes très important, mais il y a des responsabilités « ici et maintenant ».
Inséparable de la financiarisation, c?est la précarisation massive en France et en Europe, renforcées par la concurrence anti-sociale au sein de l?Europe qui est une fragilité économique : la financiarisation constitue la fragilisation majeure.
Alors, « la bourse ou la vie, il faut choisir », et les élus communistes, et apparentés, donneront sans cesse la priorité aux besoins des populations : dénoncer et combattre les logiques dominantes en recherchant des alternatives, conjuguer rassemblement et luttes des salariés et des populations, seront autant d?armes pour mettre fin aux logiques destructrices du « tout finance ».
D?après un texte de Frédéric Boccara

Succession :
suspense sur la présidence de l’agglo melunaise
QUI VA présider la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (CAMVS)?
QUI VA présider la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (CAMVS)? Samedi, le député-maire de Dammarie, Jean-Claude Mignon (UMP), a annoncé qu’il n’occuperait plus cette fonction. Contacté, il ne souhaite pas s’expliquer davantage. « Je suis député-maire, point. » Candidat malheureux de l’opp...
Lire la suite - 18-03-2008

QUI VA présider la communauté d’agglomération Melun Val de Seine (CAMVS)? Samedi, le député-maire de Dammarie, Jean-Claude Mignon (UMP), a annoncé qu’il n’occuperait plus cette fonction. Contacté, il ne souhaite pas s’expliquer davantage. « Je suis député-maire, point. » Candidat malheureux de l’opposition à Dammarie, Clair Michalon (DVG) raconte : « M. Mignon a justifié cela dans le cadre de sa lutte contre le cumul des mandats. Un tour de passe-passe surréaliste ! »
L’état inquiétant des finances
Un élu d’une commune proche avance une autre explication. « Jean-Claude Mignon ne fait pas l’unanimité. S’il a remporté la présidence en 2002, après l’invalidation de Jacques Marinelli (NDLR : alors maire de Melun), c’est parce que les élus melunais étaient partagés sur la candidature de Gérard Millet… » Aujourd’hui, certains avancent que Jean-Claude Mignon ne bénéficierait peut-être plus des mêmes soutiens. L’état inquiétant des finances de l’agglomération pourrait notamment décourager certains de revoter pour son ancien président. Alors qui pourrait remplacer Jean-Claude Mignon ? « Il n’est pas obligatoire qu’un maire préside la communauté d’agglomération. Nous sommes 78 postulants potentiels (NDLR : il s’agit des élus communautaires représentant les 14 communes membres) », avertit Franck Vernin (SE), maire du Mée. Au lendemain des municipales, la donne a peu changé. L’agglo reste à droite. Seules trois communes vont élire un nouveau maire : Voisenon (Jacques Leloup), Boissise-le-Roi (Gérard Aubrun, ancien adjoint du maire sortant UMP Claude Billerey) et La Rochette (Pierre Yvroud, sans étiquette). Le nouveau président de la CAMVS devrait être élu le 14 avril.
Sophie Bordier | Le Parisien

« Stress » au travail ? Travailler à en mourir...
Un nouveau suicide d’un salarié d’un prestataire de service du Technocentre de Renault à Guyancourt relance la polémique sur le « stress au travail », ou plutôt, la polémique sur la dégradation des conditions de travail et la pression exercée sur les salariés.
Hasard ou coïncidence, France 2 dif...
Lire la suite - 13-03-2008

Un nouveau suicide d’un salarié d’un prestataire de service du Technocentre de Renault à Guyancourt relance la polémique sur le « stress au travail », ou plutôt, la polémique sur la dégradation des conditions de travail et la pression exercée sur les salariés.
Hasard ou coïncidence, France 2 diffuse, jeudi 13 mars à 23h10, un documentaire réalisé par le journaliste indépendant Paul Moreira et intitulé « Travailler à en mourir ».
Autre coïncidence, Xavier Bertrand annonçait hier « le lancement d’une enquête nationale pour mesurer le stress au travail et identifier les secteurs touchés ».
Enquète confiée à l’INSEE, « sera annuelle et basée sur des questionnaires »auto-administrés« croisant les conditions de travail du salarié et son état psychologique. »
Une fois encore, les annonces et les demandes d’enquètes masquent une réalités bien connues des salariés : réorganisations, licenciements, restructurations, redéploiements des équipes, autant de mot pour que les profits augmentent, pour que la productivité augmente.
Mais qu’elles en sont les conséquences : recrudescence des suicides (constatée sur et en dehors des lieux de travail), développement des maladie liées au stress, morts prématurées, arrêt de travail pour raison de santé.
Alors plutôt que de feindre une nouvelle fois d’être préoccupé , et de lorgner sur « les conditions psychologiques individuelles » qui poussent les salariés à l’extrême - chères au patronat - , Mr Bertrand devrait simplement regarder les conditions de travail des salariés, conditionnées par un système qu’il ne veut absolument pas changer.

Revenus des retraités : rien ne va plus et pourtant l’argent existe !
Dénonçant « l’injustice faite aux retraités », cinq unions confédé­rales de retraités (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC) appellent à une « journée nationale d’actions ».
Le pouvoir d’achat des retraites est en effet de plus en plus dans le rouge. Ainsi, alors que le taux de pauvreté chez les plus de...
Lire la suite - 05-03-2008

Dénonçant « l’injustice faite aux retraités », cinq unions confédé­rales de retraités (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC, CFTC) appellent à une « journée nationale d’actions ».
Le pouvoir d’achat des retraites est en effet de plus en plus dans le rouge. Ainsi, alors que le taux de pauvreté chez les plus de 65 ans était de 14 % en 2004, il est désormais de 16 %.
Les causes de ce décrochage sont connues. Depuis 1993, les pensions ne sont plus indexées sur les salaires. Ensuite, deux nouveaux impôts (la CSG, créée en 1990, puis la CRDS, créée en 1996) pèsent sur les pensions de nombreux retraités. Enfin, depuis les « réformes » de 1993, puis de 2003, les règles de liquidation des retraites ont été durcies. En outre, la récente hausse des prix touche fortement le budget des retraités.
Premiers touchés évidemment : les pensionnés modestes, 17% des retraités de droit direct (hors réversion) percevant moins de 600 € par mois et plus de 600 000 percevant tout ou partie du mi­nimum vieillesse. En particulier, les femmes continuent à percevoir des retraites inférieures de 38 % à cel­les des hommes.
Il y a quelques jours, le premier ministre François Fillon, a proposé pour 2008 une augmentation de 5% du minimum vieillesse, l’ASPA, l’allocation de solidarité versée aux personnes de plus de 65 ans les plus défavorisées.
Le gouvernement propose ainsi de maintenir le minimum vieillesse sous le seuil de pauvreté européen jusqu’en 2012. De qui se moque la droite ? Les retraités apprécieront. Le seuil européen de pauvreté est fixé à 817 euros. Pour sortir les retraités pauvres de leur misère actuelle, il faut donc une augmentation de 30% immédiatement. Cette mesure de solidarité élémentaire coûte trois milliards d’euros. La seule question qui vaille est donc celle du financement.
Le PCF propose un prélèvement sur les revenus financiers des entreprises et des banques de cotisations au même taux que celles prélevées sur les salaires. Elles sont jusqu’ici exemptées de toute contribution au financement de la protection sociale, y compris les retraites.
Au moment où les banques jouent à coup de milliards sur les places boursières, et qu’on parle beaucoup de « caisse noire » du MEDEF, il est urgent de rappeler que ces masses colossales d’argent pourraient sortir les retraités de la misère.

Chiffres du chômage en baisse à 7,5% : la manipulation des chiffres au secours de la droite
Pouvoir d?achat en berne, crise inflationniste, politique économique et sociale sans résultats, l?opinion publique fait plus que s?impatienter, elle gronde !
La droite en difficulté avant les élections municipales et cantonales se raccroche aux branches et l?annonce d?une baisse du chômage tombe...
Lire la suite - 05-03-2008

Pouvoir d?achat en berne, crise inflationniste, politique économique et sociale sans résultats, l?opinion publique fait plus que s?impatienter, elle gronde !
La droite en difficulté avant les élections municipales et cantonales se raccroche aux branches et l?annonce d?une baisse du chômage tombe à point nommé. 7,5% au 4ème trimestre 2008 selon l?INSEE, 51% de la population active, soit 14 millions de personnes, selon le collectif « Autres Chiffres Du Chômage », touchés par le chômage total ou emploi inadequat : la controverse sur les méthodes de calcul de l?INSEE n?est pas encore finie.
Dans un communiqué, le collectif ACDC dénonce l?omerta médiatique sur ces annonces : "Depuis un an, rien n?a changé dans le rituel mensuel des « chiffres du chômage ». Et les journaux télévisés continuent de surenchérir sur « la baisse continue du chômage depuis deux ans »."
Et de nous rappeler quelques évidences :
L?INSEE se base sur les chiffres de l?ANPE : ceux-ci ne répondent à aucune norme internationale et dépendent des critères (politiques ?) définis par l?ANPE (entre mi 2005 et mi 2006, les DEFM de catégorie 1 ont baissé de 10% alors que le chômage au sens du BIT augmentait de 3% selon l?enquête Emploi de l?Insee. Plus de 200 000 demandeurs d?emploi ont disparu des listes de l?ANPE tandis que le chômage au sens du BIT augmentait de 57 000 selon l?INSEE.)
L?ANPE ne publie pas les chiffres pour l?ensemble des catégories de chômeurs : début 2007, 4,4 millions d?inscrits à l?ANPE pour l?ensemble des catégories, seuls 2,2 millions publiés sur la base de la première catégorie !
L?explosion des contrats précaires sur 25 ans : CDD, interim, formations masquent la réalité de la situation.
Alors plutôt que de se féliciter de ce chiffre « historiquement le plus bas depuis 1983 », Mme Lagarde devrait revoir sérieusement les méthodes de calcul du nombre de chômeurs et prendre toute la mesure des problèmes de l?emploi, de la précarité et des bas salaires.
A moins que certains précédents ne confirment que ces chiffres soient instrumentalisés pour justifier la prétendue efficacité des politiques en cours (voir ci-dessous).


De l'Argent, en France, il y en a... oui, mais pas pour tout le monde !
De l?Argent, en France, il y en a. Et beaucoup. Mais où passe-t-il ? Comment expliquer que notre pays n?a jamais été aussi riche alors que les Français, dans leur grande majorité, ont de sérieux problèmes de pouvoir d?achat. Comment comprendre, alors qu?on n?a jamais autant travaillé et produit, qu?...
Lire la suite - 03-03-2008

De l?Argent, en France, il y en a. Et beaucoup. Mais où passe-t-il ? Comment expliquer que notre pays n?a jamais été aussi riche alors que les Français, dans leur grande majorité, ont de sérieux problèmes de pouvoir d?achat. Comment comprendre, alors qu?on n?a jamais autant travaillé et produit, qu?on nous répète : « les caisses sont vides » ?
On nous ment.
Les gens le sentent. L?argent existe dans ce pays et les communistes ont décidé d?organiser une campagne de vérité sur tous ces possibles ( salaires, logement, éducation) qui se ferment tant ces richesses sont concentrées et utilisées à l?opposé de toutes les attentes.
Dire la vérité sur l?Argent, c?est montrer d?abord comment ces richesses sont accaparées. Les grandes fortunes prospèrent. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles pèsent 280 milliards d?euros. Les principaux groupes génèrent des bénéfices colossaux, comme Total (13 milliards d?euros en 2007). Des pactoles qui terminent pour l?essentiel dans les poches des actionnaires. Certains s?enrichissent sans compter. Dernièrement, la presse révélait que les dirigeants du CAC 40 « avaient vu leur rémunération bondir de 40% »...
Les grands patrons français sont désormais les mieux payés des patrons européens. Sans doute pensent-ils qu?ils valent des centaines de fois plus qu?un de leurs salariés, qu?un homme ou une femme « ordinaire ».
Sarkozy, qui s?y connaît en auto-augmentation (+140%...), ou Mme Parisot du MEDEF jugent légitime ces très hautes rémunérations car liées, selon eux, au mérite, à la performance. Ce qui n?est même pas le cas. Et de quelles performances s?agirait-il ? Servent-elles le bien public ? Le progrès social, les régions, le pays ? Non et chacun le sait. Ces performances-là servent les dividendes, la seule rentabilité financière, au prix de plans sociaux, de délocalisations, des villes sacrifiées quand l?occasion se présente de gagner encore plus. Ce sont les mêmes qui d?un côté donnent des leçons, refusent les augmentations de salaires, veulent toujours plus de flexibilité, prétendent casser l?âge de la retraite et qui, de l?autre, se protègent avec des parachutes dorés, se servent à la louche, s?auto-justifient.
Dire la vérité sur l?argent, c?est exiger que ces sommes soient utilisées autrement, soient rendues utiles. C?est démontrer que les salaires ne sont pas les ennemis de l?emploi et de la relance de notre industrie, bien au contraire. Travailler plus, les salariés français le font déjà. Ils sont les premiers au hit-parade européen de la productivité horaire. Gagner plus, ils le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1400 euros comme c?est le cas de la moitié des salariés du pays.
Neuf mois après l?élection de celui qui osait se présenter comme le « président du pouvoir d?achat », les mêmes font une amère expérience : les seules mesures prises après le renouvellement d?une majorité de droite à l?Assemblée furent prises au profit des plus riches de ce pays. Les salariés au pouvoir d?achat étranglé par les bas salaires n?ont le droit à rien ou pire, pour certains d?entre eux, qu?à la fermeture de leur usine. S?il est une « rupture » à opérer, c?est bien celle-là : alors que depuis plus de vingt ans les richesses produites explosent, la part des salaires elle a régressé.
Il est temps de redresser la barre. Le fait nouveau de ce début d?année est qu?il faut compter avec la voix des salariés du privé qui commence à s?élever et trouve désormais un écho national.
Dire la vérité sur l?argent, c?est faire la preuve que notre économie n?a pas besoin de plus de précarité et de flexibilité mais bien au contraire de qualifications, de droits ; c?est mettre l?accent sur la question des retraites et de leur financement ; c?est faire tomber les masques de nos élites prêtes à tuer notre protection sociale pour la confier aux assurances privées ; c?est parler des investissements possibles pour l?emploi et la formation ; c?est opposer au projet de contrat de travail unique du gouvernement la promesse d?une maîtrise par les salariés de leur travail et de leur carrière ; c?est prendre à bras-le-corps les inégalités professionnelles et les temps partiels imposées aux femmes.
Telle est la bataille de grande ampleur que les communistes engagent avec la campagne : « La Bourse ou la vie ; rendons l?argent utile ». Ils entendent bien mettre les pieds dans le plat sur cette question décisive et du même coup poser en grand les questions politiques : celles du rassemblement, celles de la gauche, une gauche qui lutte et construit, une gauche qui veut l?intervention des salariés dans les gestions des entreprises, la taxation des revenus financiers, une politique du crédit favorisant l?emploi et non la finance ; celles de la place du PCF dans la vie nationale. La question de l?argent, des salaires fait irruption dans le débat public. Menons le partout dans le pays, jusqu?au plus petit des cantons et dans chaque commune.

Traité européen Lisbonne
...

Bénéfices records de GDF
Le PCF demande que les profits servent à baisser le prix du gaz
GDF a annoncé des bénéfices records pour l’année 2007.
Ces bénéfices sont essentiellement dus à la hausse du prix du gaz pour les usagers. A l’heure où le gouvernement multiplie les déclarations d’intentions fracassantes sur le pouvoir d’achat, il est temps de passer aux actes.
Pour rappel, ...

Quand nos impôts paient les profits
la grande imposture Nicolas Sarkozy !
"Création d’un « fonds de réindustrialisation », « moralisation » du capitalisme (après celle de l’Education nationale, de l’apprentissage de l’Histoire, des croyances mystiques et de la civilisation), « droit à un reclassement personnalisé » (comme à l’Imprimerie nationale de Douai ?), capitalisme ...
Lire la suite - 27-02-2008

"Création d’un « fonds de réindustrialisation », « moralisation » du capitalisme (après celle de l’Education nationale, de l’apprentissage de l’Histoire, des croyances mystiques et de la civilisation), « droit à un reclassement personnalisé » (comme à l’Imprimerie nationale de Douai ?), capitalisme « d’entrepreneurs, pas de spéculateurs » (comme à la Société Générale ?), ou encore appel à un capitalisme « intelligent ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que Nicolas Sarkozy n’a pas mégoté sur les annonces et formules chocs à l’occasion de sa visite sur le site de l’ex-usine METALEUROP de Noyelles-Godault !
Une remontée dans les sondages, croit-il, serait au prix d’une grande imposture de ce champion des allègements de cotisation et de la défiscalisation, de la dépénalisation du droit des affaires, et de l’instigateur du traité libéral européen de Lisbonne.
Petit rappel des faits : la maison mère METALEUROP S.A. vide les caisses de la fonderie de Noyelles-Godault, ferme brutalement ce site pourtant viable, licencie 830 personnes et laisse derrière elle le site le plus pollué de France. Charge ensuite à l’État et aux collectivités de mettre la main à la poche pour la dépollution et le coût social.
Après ARCELOR-MITTAL, c’est toujours la même logique qui est défendue par le Président de la République : celle de l’immunité pour les grands groupes bénéficiaires et celle du respect absolu de leurs profits colossaux nés du travail. Aux contribuables de se substituer à la responsabilité de l’employeur : ce sont nos impôts qui paient les profits, et Nicolas Sarkozy de s’en féliciter !
Il est grand temps que la démagogie d’État cesse ! Nicolas SARKOZY est bien le serviteur zélé de ce capitalisme sauvage sans foi ni loi qu’il prétend dénoncer.
Au contraire de cette logique, il faut en finir avec cette dictature en mettant les profits ainsi que les transactions financières spéculatives à contribution et en donnant des pouvoirs nouveaux aux salariés dans la gestion des entreprises, afin d’assurer une véritable sécurité de l’emploi et un développement industriel durable et respectueux de l’Humain."

Pas touche au Livret A !
Le gouvernement, se pliant aux injonctions de la Commission européenne, s’est engagé, par la voix de Christine Lagarde, dans un processus de « banalisation » du Livret « A » des Caisses d’épargne.
En clair, le patronat bancaire pourra mettre la main sur une bonne partie de la collecte de cette é...
Lire la suite - 21-02-2008

Le gouvernement, se pliant aux injonctions de la Commission européenne, s’est engagé, par la voix de Christine Lagarde, dans un processus de « banalisation » du Livret « A » des Caisses d’épargne.
En clair, le patronat bancaire pourra mettre la main sur une bonne partie de la collecte de cette épargne populaire pour en faire un produit financier régi selon les règles du rendement et du risque. Et on peut voir où cela conduit avec ce qui s’est passé à la Société générale !
ALERTE !
le logement social, financé aujourd’hui à 80% par cette ressource, sera contraint d’emprunter à taux plus élevés sur le marché financier. Ainsi, c’est tout le système de financement du logement social qui en danger, alors que les besoins sont plus criants que jamais. l’épargne populaire, aujourd’hui sécurisée par la centralisation de la collecte du « Livret A », via la Caisse des dépôts et consignations (CDC), sera elle-même plus exposée aux spéculations et aux risques de krach du marché financier. Les collectivités locales, les élus municipaux et départementaux, seront privés d’un partenaire privilégié - non subordonné aux exigences des actionnaires privés - pour répondre aux besoins sociaux des populations sur les territoires. Il faut le faire savoir en ces temps d’élections. 1000 agences de Caisses d’épargne et de nombreux guichets de la Poste pourraient être supprimés, en premier lieu dans les quartiers populaires et les zones rurales.
Il faut empêcher cela et il en est encore temps !
Des initiatives multiples, dans tout le pays, sont engagées par le collectif « Pas touche au Livret A ! » qui a lancé une pétition nationale.
A l’occasion d’une rencontre avec ses représentants, le 14 février dans les locaux du Conseil national, la direction du PCF, représentée par Alain Obadia, Jean-Louis Le Moing et Yves Dimicoli, a exprimé son total soutien à cette campagne et sa volonté d’y contribuer.
Elle a rappelé l’importance qu’elle attache à la sécurisation et l’expansion de financements émancipés de la domination des marchés financiers, la promotion d’un grand service public du crédit et de l’épargne permettant, notamment, de soutenir une politique audacieuse du logement social de nature à résoudre sa crise aiguë qui frappe des millions de familles en France.
Elle a remarqué combien chaque progrès en ce sens pousserait, en même temps, à une réorientation positive de la construction européenne et de la BCE, aujourd’hui dominées par les exigences boursières.
Elle a souligné l’importance pour cela de la défense et du développement d’un pôle bancaire et financier public autour de : la CDC (dont il faut combattre le démantèlement), des Caisses d’épargne, de la Banque postale, et qui soit maîtrisé par les salariés, les populations et les élus dans les localités, les départements, les régions et à l’échelle de tout le pays.
Les militants du PCF auront à cœur de contribuer à cette bataille si importante pour la réponse aux besoins sociaux, l’emploi, l’avenir des territoires, la croissance et la démocratie.

L’entrée en lutte des salariés du privé pour... gagner plus !
Travailler plus, ils le font déjà. Les salariés français sont les premiers au hit-parade européen de la productivité horaire. Gagner plus, ils le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1400 euros comme c’est le cas de la moitié des salariés du pays.
Lire la suite - 20-02-2008

Travailler plus, ils le font déjà. Les salariés français sont les premiers au hit-parade européen de la productivité horaire. Gagner plus, ils le réclament désormais de plus en plus fort, eux qui gagnent à peine le SMIC ou moins de 1400 euros comme c’est le cas de la moitié des salariés du pays.
Neuf mois après l’élection de celui qui osait se présenter comme le « président du pouvoir d’achat » dans des discours citant pêle-mêle Jaures et Blum, les mêmes font une amère expérience : les seules mesures prises immédiatement après le renouvellement d’une majorité de droite à l’Assemblée furent prises au profit des plus riches de ce pays.
Les salariés au pouvoir d’achat étranglé par les bas salaires et l’explosion de la rente immobilière n’ont le droit à rien ou pire pour certains d’entre eux qu’à la fermeture de leur usine. Ford à Blanquefort, Kleber à Toul, Arcelor-Mittal à Gandrange, Miko à St-Dizier, ce sont là des noms d’usines, de multinationales, de villes qui croisent la question du pouvoir d’achat, de l’avenir industriel du pays et du rôle des pouvoirs publics, locaux et nationaux. Sur ce dernier point, le chef de l’État qui se veut le champion des usines françaises a surtout démontré qu’il était là encore celui de la défense des actionnaires contre les salariés. Ces derniers concourent aux bénéfices records des groupes du CAC 40 et pour, comme c’est le cas à Gandrange, permettre à un groupe comme Arcelor-Mittal de distribuer un tiers des sept milliards d’euros obtenus en 2007, l’emploi de centaines de familles peut être sacrifié.
Hormis de pieuses déclarations, que propose ce gouvernement ? Une « veille permanente », comme l’a redit la ministre de l’Économie, pour observer « quels pans industriels vont se créer et lesquels vont disparaître ». La belle affaire ! Et puis cela ne mange pas de pain, le souhait « d’améliorer la compétitivité de la France, aider les entreprises à être plus productives, les salariés à être mieux formés, plus adaptés aux évolutions de l’économie ». Ces mots, ressassés depuis des lustres, font de moins en moins illusion auprès de celles et ceux qui paient la « compétitivité » aux prix fort, de la précarité, des bas salaires, de la vie en miettes et ne voient rien venir en retour. Cette réalité insupportable vient se télescoper à d’autres chiffres qui ne demandent qu’à prendre encore plus sens. Les 500 plus grandes fortunes professionnelles cumulent à elles seules 280 milliards d’euros. N’y a-t-il pas là terrain à une autre fiscalité intégrant des critères de justice et d’efficacité sociale ?
Il est une « rupture » décisive qui pourrait être engagée avec une réalité prégnante depuis plus de vingt ans : alors que les richesses produites explosent, les bénéfices des « stars » du CAC 40 en attestent, la part des salaires elle a régressé et stagne désormais. La compétitivité est là mais elle est gangrenée par le cancer financier. Le pire est que celui-ci peut encore prospérer grâce à la crise boursière actuelle : les fonds spéculatifs, les LBO à l’origine des rachats puis liquidations de nombre de petites et moyennes entreprises, vont pouvoir élargir leurs prédations grâce à la baisse des cours. Quel est le rôle de l’État : « observer » la concurrence libre et non faussée ou mettre en place des outils contraignants, en matière de crédit, d’impôts ou de formation ?
Le fait nouveau de ce début d’année, qui coïncide avec un rendez vous électoral, est que désormais il faut compter avec la voix des salariés du privé qui commence à s’élever et trouve désormais un écho national. Cela ne peut que contribuer à rouvrir la tenaille dans laquelle MEDEF et gouvernement veulent enfermer les syndicats pour les affaiblir et accélérer les « réformes » antisociales portées par Sarkozy. Ce dernier a du faire marche arrière sur son implication dans la campagne électorale. Avec le logement, le pouvoir d’achat et l’emploi viennent de faire irruption dans le débat.

Démocratie participative : « le PCF en tête »
Deux chercheurs de l?Institut d?études politiques de Bordeaux ont réalisé une étude statistique sur le sujet. Entretien avec l?un d?entre eux, Christophe Premat.
Vous avez réalisé, avec Julien Dewoghélaëre, une étude sur la démocratie participative. En quoi consiste-t-elle ?
Christophe Prema...
Lire la suite - 18-02-2008

Deux chercheurs de l?Institut d?études politiques de Bordeaux ont réalisé une étude statistique sur le sujet. Entretien avec l?un d?entre eux, Christophe Premat.
Vous avez réalisé, avec Julien Dewoghélaëre, une étude sur la démocratie participative. En quoi consiste-t-elle ?
Christophe Premat. Nous avons réalisé en 2006 une étude statistique sur 1 881 communes de plus de 5 000 habitants pour photographier la façon dont les maires communiquent sur la démocratie participative à travers les sites Internet de ces communes, et établir un répertoire des instruments nouveaux de la démocratie participative. Nous avons conscience d?avoir travaillé sur des données numériques changeantes. Si on faisait l?enquête aujourd?hui, les données ne seraient peut-être pas les mêmes, du fait qu?on est en campagne électorale et que les sites Internet sont mis à jour?
Que sont ces instruments de la démocratie participative ?
Christophe Premat. Nous nous sommes concentrés sur la nouveauté. Il existe des commissions extra-municipales, par exemple, depuis les années 1970, et nous n?avons pas considéré qu?elles pouvaient entrer dans les instruments nouveaux de la démocratie participative. Nous nous sommes intéressés par contre à tous les conseils : conseil de sages, des aînés, des jeunes, conseils municipaux des enfants, conseils de quartiers? Des communes les utilisent mais ne communiquent pas et présentent simplement l?équipe municipale. Et puis il y a celles qui présentent un ou plusieurs instruments de démocratie participative. Nous avons pu ainsi distinguer les communes qui s?investissent dans ces instruments et dans leur promotion.
Mais n?y a-t-il pas une grande diversité de ces instruments ? On parle d?assises de la ville, d?observatoires des engagements, de votations citoyennes?
Christophe Premat. L?Association pour la démocratie locale et sociale (ADELS) a recensé plus de 180 labels différents. Il y a quantité d?outils et, dans certaines communes, ils sont intégrés dans une « charte de la participation ». C?est révélateur de la diffusion d?une « norme participative » dans laquelle les élus s?investissent ou non.
La démarche participative est-elle en train de s?élargir, ou reste-t-elle expérimentale ?
Christophe Premat. Il y a des élus qui ont une idéologie de proximité. Ces élus, se considérant proches de leurs concitoyens, les invitent à s?exprimer. C?est assez général. Et puis une autre idéologie émerge, c?est l?idéologie participative. Et là effectivement les élus vont expérimenter. Par exemple la loi sur les conseils de quartier de février 2002 codifie des expériences déjà menées dans certaines villes. Les élus qui ont une idéologie participative vont valoriser non seulement leur propre bilan mais aussi l?action des instruments démocratiques sur la vie locale.
Y a-t-il des communes où s?amorce un véritable partage du pouvoir entre les élus et les citoyens ?
Christophe Premat. C?est le point sensible. Dans les instruments que j?ai énumérés, il y en a qui, comme le conseil municipal des enfants, sont d?avantage des instruments de pédagogie que des instruments réellement participatifs. Dans d?autres communes, on le voit à partir d?enquêtes de terrain, de véritables démarches participatives sont tentées : chartes participatives, conseils de quartier, innovations telles que des présentations de points de vue par les citoyens lors de conseils municipaux, etc. Des pratiques régulières qui illustrent une véritable démarche participative dépassant largement le simple rôle pédagogique des élus.
Y a-t-il des différences dans les pratiques participatives selon la couleur politique des municipalités ?
Christophe Premat. Oui, tout à fait. Dans le recensement de ces pratiques participatives, nous avons pu voir une différence entre les partis politiques. Nous avons constaté que le Parti communiste est celui qui venait en tête en matière d?idéologie participative. Sur les 145 maires communistes recensés parmi les 1 881 communes de notre enquête, 37 pratiquent la démocratie participative et communiquent là-dessus. Soit un maire communiste sur quatre. En Seine-Saint-Denis existent dans les municipalités communistes des laboratoires de démocratie depuis longtemps, des communes actives sur le sujet et des élus qui n?hésitent pas à aller jusqu?à la codécision. Nous avions pris, en marge de l?enquête, un indicateur de pratique réelle : le référendum local. Il est peu utilisé parce que la loi l?a verrouillé. On constate là aussi que les maires communistes sont en tête, 18 d?entre eux ayant organisé une consultation ou une votation citoyenne ces dernières années. Viennent ensuite les socialistes et l?UDF, qui ont une réflexion mais pas un discours aussi abouti.
La pratique par les élus de la démocratie participative peut elle avoir une influence sur le jugement des électeurs ?
Christophe Premat. On va très vite, dans les années qui viennent, pouvoir mesurer les instruments de participation suivant leurs effets. Il y a trois types de situations possibles : l?élu communique pour seulement informer, ou bien il consulte et il y a des retours au conseil municipal, ou bien il y a partage du pouvoir et codécision. À ce niveau-là, les municipalités sont assez prudentes. Peu s?y essayent réellement. Le suffrage universel est très ancré dans la pratique républicaine et les élus de droite ou de gauche n?aiment pas beaucoup que les citoyens participent en dehors des règles électorales. On est donc dans une phase encore expérimentale mais, à mon avis, dans quelques années nombre de communes mèneront une pratique réelle de la codécision.
Entretien réalisé par Olivier Mayer

Arcelor-Mittal : des profits records qui sèment la révolte
7,5 milliards d'euros de bénéfice net pour Arcelor-Mittal et rien pour Gandrange. C'est à comparer aux 30 millions d'investissements nécessaires pour faire vivre Gandrange. Le chef de l'État veut subventionner le groupe sidérurgique alors qu'il annonce des bénéfices records. Son Traité de Lisbonne d...

«On nous a eus, sur le traité européen comme sur le reste»
L’affaire n’a pas suscité, comme en 2005, de débat public passionné. Mais la ratification du traité de Lisbonne par le Parlement laisse, chez des électeurs, des traces profondes. Avec l’amer sentiment d’avoir été floués, deux ans et demi après le « non » au projet de Constitution européenne. Un sent...
Lire la suite - 14-02-2008

L’affaire n’a pas suscité, comme en 2005, de débat public passionné. Mais la ratification du traité de Lisbonne par le Parlement laisse, chez des électeurs, des traces profondes. Avec l’amer sentiment d’avoir été floués, deux ans et demi après le « non » au projet de Constitution européenne. Un sentiment exprimé en des termes parfois très durs, par les électeurs rencontrés à Nemours (Seine-et-Marne). Cette ville à direction socialiste, où la droite est bien implantée, avait massivement voté « non » en 2005, comme en 1992 lors du référendum sur le traité de Maastricht.
discrédit sur la politique
Qu’elle se soit rangée dans le camp du « oui » ou celui du « non » en 2005, qu’elle ait voté à droite ou à gauche lors des dernières élections, aucune des personnes interrogées ne doute de la gémellité des deux textes, et du caractère libéral du traité ratifié. Au-delà du jugement sévère porté sur l’actuelle majorité, c’est sur la politique elle-même que le coup de force de la ratification parlementaire jette le discrédit.
« On nous a eus, sur la Constitution européenne comme sur tout le reste !, s’emporte une retraitée sous le regard approbateur de son mari. On nous a toujours. Ils donnent le fric aux gros, et nous, les petits, on n’a jamais rien. » Elle évoque aussitôt, sur le ton de la colère, l’indigence des retraites : « Nous avons travaillé toute notre vie, et maintenant nous peinons, chaque mois, à joindre les deux bouts. »
Moins vindicatif, un jeune urbaniste, partisan du « oui » en 2005, dit « comprendre le choix de la voie parlementaire ». « Ce traité va renforcer la gouvernance de l’Europe. Après, libéral ou social, ça dépendra de ce que l’on fera de l’Europe. » Mais, nuance-t-il, « Je comprends l’énervement de ceux qui ont voté " non ". Il y a un sentiment légitime de passage en force. » Un travailleur social, qui a lui aussi voté « oui », craint que l’Europe ne soit « devenue une grosse machine bien installée, où les citoyens sont oubliés ». L’intervention, dimanche soir, du chef de l’État, qu’il a écouté « d’une oreille distraite », ne l’a pas convaincu. « Sur ce traité, on aurait pu nous interroger de nouveau, et prendre notre avis en considération », juge-t-il.
Même sentiment d’être tenu à l’écart chez un jeune ambulancier. En préambule, il tient à dire qu’il est « pour l’Europe et fier que la France ait contribué à la construire ». Mais, explique-t-il, « la Constitution européenne ne correspondait pas à mes attentes, parce que je veux qu’on tire tous les pays vers le haut, pas que l’on organise la concurrence entre les salariés ». Le vote des députés en faveur du traité de Lisbonne n’étonne pas cet électeur de gauche : « On a beau voter pour essayer de se faire entendre, on n’est jamais écoutés. Gauche ou droite, ils font des promesses, mais ne les réalisent jamais. » « On se demande pourquoi on continue à voter, puisqu’ils n’en tiennent jamais compte », renchérit sa collègue, qui a elle aussi voté « non ».
Sur l’avenue principale qui enjambe le Loing, les Nemouriens passent avec indifférence devant la permanence de Jacques Nave, candidat UMP dissident aux municipales, soutenu par le député Didier Julia, dont la silhouette s’étale en grand format sur la vitrine auprès de celle de Nicolas Sarkozy. « On a beau voter, rien ne change », tranche un jeune chômeur, habitant de la ZUP voisine, interrogé sur le traité européen. Il enchaîne spontanément sur l’élection de Sarkozy. « Tout ce que je sais, c’est que, depuis qu’il est arrivé, tout empire dans ma vie. Impossible de décrocher un boulot, même en intérim. Et encore, j’ai de la chance, je suis Français, j’ai des papiers. Pour ceux qui n’en ont pas, c’est devenu l’enfer. »
Près de l’un des innombrables canaux qui irriguent la ville, une ouvrière à la retraite ne dissimule pas son écœurement. « On a voté. Et comme on a dit " non ", on nous tient à l’écart. » Pour elle, « Depuis que c’est l’Europe, ça ne marche pas bien. Surtout pour les petites gens. Ils sont déjà incapables de faire une bonne politique en France. Alors à vingt-sept… »
le doute s’est installé
« Revenir sur le "non" des Français, c’est une absurdité, pense aussi cette responsable d’une plate-forme de service après-vente. Je ne vois pas l’intérêt de demander leur avis aux Français si c’est pour faire le contraire. C’est grave. » Pour elle, si l’hypothèse d’un nouveau référendum a été écartée, c’est parce que « la France aurait dit "non" une deuxième fois ». « On ne protège plus notre économie, nos emplois, nos valeurs, notre identité, analyse-t-elle. L’Europe est un ensemble important face aux États-Unis et à la Chine. Mais eux se protègent. » Et de citer, elle aussi, « les fins de mois pas toujours heureuses », ses filles qui « ne peuvent pas vivre avec le SMIC » et « la multiplication des emplois précaires, sous- payés, que les gens acceptent par peur de tomber dans le chômage ». « Au lieu de dilapider l’argent dans des dispositifs inutiles, il faudrait rehausser les salaires pour relancer l’économie », suggère-t-elle, en insistant sur « le lien » entre choix économique et politique européenne. Ancienne ouvrière en usine, devenue cadre après avoir repris des études, elle a voté pour la première fois en 2005. Pour dire « non » à la Constitution européenne. Deux ans plus tard, elle donnait sa voix à Nicolas Sarkozy, séduite par « son discours volontaire » et sa promesse de « résultats ». Aujourd’hui, le doute s’est instillé. Mais elle veut croire que « neuf mois, c’est encore tôt pour tirer un bilan définitif ».

Le parlement a autorisé, jeudi 7 février, la ratification par la France du traité européen de Lisbonne
Yves Jégo et Jean-Claude Mignon ont voté le projet de loi constitutionnelle modifiant le titre XV de la Constitution au Congrès de Versailles. Ils se sont substitués au peuple forts de leurs principes démocratiques
Le parlement a autorisé, jeudi 7 février, la ratification par la France du traité européen de Lisbonne. Elle devient ainsi le cinquième pays, après la Hongrie, la Slovénie, la Roumanie et Malte, à approuver le traité élaboré par les dirigeants européens pour remplacer le projet de traité constitutio...
Lire la suite - 08-02-2008

Le parlement a autorisé, jeudi 7 février, la ratification par la France du traité européen de Lisbonne. Elle devient ainsi le cinquième pays, après la Hongrie, la Slovénie, la Roumanie et Malte, à approuver le traité élaboré par les dirigeants européens pour remplacer le projet de traité constitutionnel rejeté lors du référendum du 29 mai 2005. Dans l'après-midi, ce sont tout d'abord les députés qui se sont prononcés par 336 voix pour la ratification contre 52. Le projet de loi a recueilli 206 voix de l'UMP. Cinq députés UMP (Georges Ginesta, Patrick Labaune, Geneviève Levy, Jacques Myard et Josette Pons) ont voté contre ; trois (Lionnel Luca, Jean-Marc Nesme, Jean-Frédéric Poisson) se sont abstenus. Il a obtenu 6 voix du Nouveau Centre, 2 voix des Verts (Yves Cochet et François de Rugy) - alors que les deux autres députés Verts (Martine Billard et Noël Mamère) se sont abstenus -, et 1 non-inscrit (Thierry Benoit). Enfin, 121 députés du groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) ont voté pour. Bien que le Parti socialiste, après avoir mené un dernier baroud formel pour que la ratification du traité soit soumise à référendum, ait appelé à voter pour le projet de loi, les voix du groupe se sont une nouvelle fois dispersées : 25 députés SRC ont voté contre et 17 se sont abstenus. Les députés du PCF (18) ont également voté contre, ainsi que 4 non-inscrits (Véronique Besse, Nicolas Dupont-Aignan, Jean Lassalle et François-Xavier Villain). A noter, parmi les personnalités qui n'ont pas pris part au vote, les absences, notamment, de François Bayrou et de Laurent Fabius. Au Sénat, dans la soirée, le projet de loi autorisant la ratification a été adopté par 265 voix contre 42 et 13 abstentions. A l'UMP, 152 sénateurs ont voté pour, 2 (André Lardeux et Charles Pasqua) ont voté contre et 3 (Bernard Fournier, Philippe Marini, Jacques Peyrat) se sont abstenus. La majorité du groupe socialiste (66 sénateurs) a voté pour, tandis que 13 ont voté contre, 9 se sont abstenus et 8 n'ont pas pris part au vote. Les 23 sénateurs du groupe communiste, républicain et citoyen (CRC) ont voté contre. Les 30 du groupe Union centriste-UDF ont voté pour. Chez les radicaux du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE), 14 ont voté pour et 2 (Bernard Seillier et François Vendasi) se sont prononcés contre. Enfin, parmi les non-inscrits, 3 ont voté pour, 2 contre (Philippe Darniche et Bruno Retailleau), 1 (Jean-Louis Masson) s'est abstenu.

Deuxième séance du jeudi 7 février 2008 à l'Assemblée nationale
Ratification du traité de Lisbonne
Explication de vote du groupe de la Gauche démocrate et républicaine
M. le président: La parole est à M. Jean-Claude Sandrier, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
M. Jean-Claude Sandrier: Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, cette journée restera dans l’histoire comme une journée noire pour la démoc...
Lire la suite - 07-02-2008

M. le président: La parole est à M. Jean-Claude Sandrier, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.
M. Jean-Claude Sandrier: Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, cette journée restera dans l’histoire comme une journée noire pour la démocratie (Exclamations sur les bancs du groupe de l’Union pour un mouvement populaire), pour l’Europe et pour la France.
Une journée noire pour la démocratie car, en refusant à notre peuple le droit de s’exprimer à nouveau par référendum, vous lui jetez à la figure une marque de défiance rarement égalée.
M. Nicolas Dupont-Aignan et M. Jean Lassalle: Très bien !
M. Jean-Claude Sandrier: C’est un événement exceptionnel : l’Assemblée nationale élue selon un mode de scrutin aujourd’hui discuté va censurer le peuple français ! Cet acte de défiance a été traduit par cette phrase prononcée ici même le 11 décembre dernier par M. Kouchner : « Quant au bien-fondé d’un référendum, il y en a déjà eu un, on a vu le résultat ! » Ces propos indignes traduisent bien la volonté du Président de la République d’empêcher que des Français ne votent à nouveau sur un texte similaire au précédent.
Ainsi, non seulement le Gouvernement de la France marque sa défiance envers le peuple mais, pour tenter de se justifier, il ment aux Français car ce texte est bien fondamentalement le même que celui qui a été rejeté le 29 mai 2005. Il suffit pour s’en convaincre d’écouter les principaux responsables politiques européens : Angela Merkel, qui considère que « la substance de la Constitution est maintenue », M. Zapatero que « nous n’avons abandonné aucun point important » et le Premier ministre du Danemark que « ce qui est bien, c’est que des éléments symboliques aient été retirés et que ce qui a réellement de l’importance, le cœur, soit resté ». Enfin, pour le père de la Constitution européenne, M. Giscard d’Estaing, « ce texte est en fait le retour d’une grande partie de la substance du traité constitutionnel ».
Dire que 53 % des Français, en votant pour le candidat Sarkozy et ses deux cents propositions auraient accepté de renoncer au référendum est un argument grotesque. D’ailleurs, à quel Nicolas Sarkozy faut-il se fier ? À celui qui, le 9 mai 2004 déclarait : « A chaque grande étape de l’intégration européenne, il faut solliciter l’avis du peuple », à celui qui a dit qu’il serait le président du pouvoir d’achat ou à celui qui renie ses discours ?
Ces choix politiques sont graves pour la crédibilité des responsables politiques, pour la démocratie.
Mais il y a peut-être plus grave encore : en refusant à nos concitoyens de se prononcer sur la construction européenne, c’est en fait celle-ci que vous condamnez. Imposer une Europe sans l’avis des peuples directement consultés par référendum, c’est imposer une Europe sans les peuples, voire contre les peuples. C’est donc une Europe sans avenir.
Pourtant, plusieurs signes ont été envoyés, notamment par les peuples français et néerlandais, mais pas seulement. Ces signes auraient pu, auraient dû vous alerter sur le manque de soutien, la méfiance pour ne pas dire plus à l’égard de cette Europe dominée par un monde financier irresponsable et que vous voulez imposer à tout prix.
Lundi, à Versailles, le Premier ministre s’en prenait à ceux qui allaient voter non, les accusant de ne pas vouloir relancer l’Europe. C’est une belle façon d’esquiver la seule question qui compte : relancer l’Europe, oui, mais laquelle ? Une Europe de progrès social ? Mais alors, ce n’est pas l’Europe du dumping social et des paradis fiscaux. Une Europe de la coopération ? Mais alors ce n’est pas l’Europe de la concurrence libre et non faussée. Une Europe de l’égalité ? Mais alors ce n’est pas l’Europe des services publics soumis aux règles de la concurrence. Une Europe de l’indépendance ? Mais alors ce n’est pas celle de la soumission à l’OTAN. Une Europe dans laquelle le travail serait mieux rémunéré que le capital ? Mais alors ce n’est pas celle de la poursuite du renforcement de la libre circulation des capitaux. Cette Europe ultracapitaliste, on sait ce qu’elle signifie pour la France : pouvoir d’achat en baisse pour la majorité de nos concitoyens et pression sur les salaires, recul social généralisé sur les retraites, la sécurité sociale, le droit au travail, la multiplication des délocalisations, le développement de la précarité et des inégalités.
Vous construisez l’Europe du fric pour promouvoir la France du fric, celle de l’argent qui rend fou, selon l’expression d’un prix Nobel d’économie.
Parce que nous voulons une autre France, celle de l’égalité, de la solidarité, de la liberté, nous voulons une autre Europe, une Europe sociale, celle d’une juste répartition des richesses, garantie d’une Europe de paix durable. C’est pourquoi les élus communistes et républicains voteront contre la ratification du traité de Lisbonne. (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)
M. Jean Lassalle et M. Nicolas Dupont-Aignan: Très bien !
Vote sur l'article unique
M. le président: Nous allons maintenant procéder au scrutin public, précédemment annoncé, sur l'article unique du projet de loi.
Je rappelle que le vote est strictement personnel.
(Il est procédé au scrutin.)
M. le président: Voici le résultat du scrutin :
Nombre de votants 410
Nombre de suffrages exprimés 388
Majorité absolue 195
Pour l’adoption 336
Contre 52
L’article unique du projet de loi est adopté. (Applaudissements sur la plupart des bancs du groupe de l’Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre. – Applaudissements sur quelques bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Députés et sénateurs se réunissent lundi en Congrès à Versailles pour une révision de la Constitution
nécessaire avant la ratification, par la France, du traité européen de Lisbonne
Après le "non" des Français au référendum européen du 29 mai 2005, il était en effet nécessaire de modifier la Constitution de 1958 dont le titre XV fait référence au "traité établissant une Constitution pour l'Europe signé le 29 octobre 2004", mais rejeté ensuite par les Français. Déjà votée par l'...
Lire la suite - 04-02-2008

Après le "non" des Français au référendum européen du 29 mai 2005, il était en effet nécessaire de modifier la Constitution de 1958 dont le titre XV fait référence au "traité établissant une Constitution pour l'Europe signé le 29 octobre 2004", mais rejeté ensuite par les Français. Déjà votée par l'Assemblée nationale et le Sénat, la révision constitutionnelle doit être approuvée, en Congrès, par les 3/5èmes des suffrages exprimés. 577 députés et 330 sénateurs (un siège est vacant) sont attendus à Versailles à 16h00. L'approbation ne fait pas de doute. Majoritaire, l'UMP dira, à quelques rares exceptions près, "oui", à la révision de la Constitution. Le PS ira quant à lui en ordre dispersé. Si le PS ne conteste pas la révision constitutionnelle, la majorité de ses responsables proteste contre le choix du président Sarkozy de faire approuver le traité de Lisbonne par voie parlementaire et non par référendum comme en 2005. A Versailles, la majorité de ses parlementaires s'abstiendra. Cependant, Henri Emmanuelli, Arnaud Montebourg, Jean-Luc Mélenchon et leurs proches diront "non", estimant que l'abstention ne suffit pas pour protester. Quelques autres diront "oui", tel Jack Lang. Le même scénario, à l'UMP et à gauche, est prévisible à l'Assemblée mercredi puis au Sénat jeudi pour la ratification proprement dite du traité de Lisbonne. Lundi à Versailles, des "nonistes" de droite et de gauche ont appelé à des rassemblements pour protester contre l'absence de référendum.
VERSAILLES (AFP)
A 16h00 on apprenait que les manifestants devant le chateau de Versailles s'étaient faits gazer par la police. "Peuple, tais-toi, d'autres agissent pour toi"

Les finances du Grand Melun dans le rouge
Sophie Bordier - Le Parisien
Trop de charges, pas assez de recettes : rien ne va plus dans les comptes de la communauté d'agglomération Melun-Val de Seine. «UNE situation particulièrement tendue », selon le vice-président chargé des finances, Bernard Parisot. « On va dans le mur », craignent d'autres. Lors du débat d'orientatio...
Lire la suite - 31-01-2008

Trop de charges, pas assez de recettes : rien ne va plus dans les comptes de la communauté d'agglomération Melun-Val de Seine. «UNE situation particulièrement tendue », selon le vice-président chargé des finances, Bernard Parisot. « On va dans le mur », craignent d'autres. Lors du débat d'orientation budgétaire de la communauté d'agglomération Melun- Val de Seine, lundi soir, un point critique sur la santé financière de la CAMVS (qui regroupe 14 communes de la vallée de la Seine) a été exposé publiquement. A l'appui, des chiffres assez alarmants. Comme celui du déficit d'épargne nette de 1 297 000 € en 2008, qui pourrait grimper à 5 340 000 € en 2013. Pis : les conclusions d'une étude financière réalisée par le cabinet Ressources Consultants portant sur les années 2005 à 2007 évoquent « un resserrement extrêmement rapide et inquiétant des marges de manoeuvre financières » et « un risque important de déséquilibre qui pourrait conduire la CAMVS, sans adoption de mesures de redressement, à voir son budget déféré devant les juridictions financières et administratives à l'horizon 2009 ». En clair, sans amélioration, le préfet peut saisir la chambre régionale des comptes pour qu'elle établisse des propositions de redressement. Le festival le Bruit de Melun dans le collimateur Selon l'étude, la cause essentielle du problème réside dans la stagnation des recettes. Notamment du côté des dotations de l'Etat, mais aussi de la taxe professionnelle unique, où les bases sont insuffisantes et le taux inférieur à la moyenne des autres communautés d'agglomération. Face à des ressources qui stagnent, comment financer le programme ambitieux des élus ? « C'est l'éclatante démonstration que l'on a peut-être vu trop grand. On est tous responsables », commente Jean-Claude Mignon (UMP), député-maire de Dammarie-les-Lys et président de la CAMVS. De fait, l'agglomération assume cinq compétences obligatoires définies par la loi (le développement économique et touristique, la politique de la ville, l'aménagement de l'espace - transports urbains inclus -, l'habitat, la lutte contre l'incendie). Mais elle y a ajouté des compétences facultatives : la culture, le sport de haut niveau, l'enseignement supérieur, l'accueil des gens du voyage. Or chaque poste a un coût. Selon Jean-Claude Mignon, « il faut réduire les compétences facultatives. Dès mars 2008 (NDLR : après les élections municipales), la nouvelle équipe en place devra tout remettre à plat. On se tournera vers nos partenaires pour une meilleure répartition des compétences entre l'Etat, la région, le département. » Un exemple ? « Le festival le Bruit de Melun marche bien, mais coûte cher. Le département envisage de créer son festival qui coûtera plusieurs millions d'euros. N'a-t-on pas intérêt à mutualiser nos ambitions ? » Sur le festival le Bruit de Melun, estimé à 600 000 € , le département a déjà fait un effort : la subvention est passée de 20 000 € en 2004 à 44 000 € en 2007.
Sophie Bordier - Le Parisien

Les fonctionnaires veulent revaloriser le service public
Plus de 35000 personnes ont défilé entre Bastille et Saint-Augustin pour leur pouvoir d'achat mais aussi pour préserver une certaine idée de l'intérêt général. Selon l'INSEE, les agents de la fonction publique ont perdu 17% de pouvoir d'achat lors de ces 5 dernières années....

7 milliards d'euros volatilisés à la Société Générale.
La Société Générale a révélé des pertes colossales dues à une fraude massive au sein de la banque. On veut nous faire croire à une escroquerie d'environ 5 milliards d'euros. Il faut savoir que la banque française est considérée comme la numéro un dans le contrôle des risques des activités financière...

Les bourses en chute libre
La mondialisation financière craque
Bien évidemment le grand plongeon des bourses mondiales ne remettra pas en cause le système capitaliste mondialisé. Ce sont quelques 430 milliards d'euros qui se sont volatilisés. Les conséquences, tout le monde les connait . Ce sera la pression sur l'emploi, les salaires et le social....

Le DALO (droit au logement opposable) mort-né?
La loi est inapplicable par manque de logements. En effet, à la vue des 600 000 demandes, les 60 000 logements du contingent des préfets paraissent bien peu. De fait, cette loi n'est pas crédible. Encore une fois, cela montre le décalage entre le discours politique de la droite et la réalité. Les dé...

Arcelor-Mittal, après une fusion réussie pour les actionnaires, c'est le temps de la compression des salariés
Depuis le début de la fusion en 2006, le numéro un mondial joue la concurrence entre les bassins sidérurgiques. Le prix de l'acier rebaptisé "l'or gris", explose, la production mondiale crève les plafonds mais, deux ans, presque jour pour jour, après le lancement de l'OPA hostile du dragon Mital sur...

Déclaration d’Alain Bocquet, porte parole des député-e-s communistes et républicains
demande d’irrecevabilité sur le traité de Lisbonne
partie 1 partie 2
Alain Bocquet, porte parole des député-e-s communistes et républicains a déposé une demande d’irrecevabilité L’ordre du jour qui nous réunit met en jeu, au travers d’un projet de modification de la Constitution, l’avenir de la France au sein de l’Union européenne. Depuis la Seconde Guerre mondiale, ...
Lire la suite - 16-01-2008

Alain Bocquet, porte parole des député-e-s communistes et républicains a déposé une demande d’irrecevabilité L’ordre du jour qui nous réunit met en jeu, au travers d’un projet de modification de la Constitution, l’avenir de la France au sein de l’Union européenne. Depuis la Seconde Guerre mondiale, la construction de l’Europe a toujours été l’objet de rendez-vous essentiel avec l’Histoire. Des rendez-vous qui sollicitent l’adhésion et l’engagement des femmes, des hommes qui constituent la communauté des peuples européens. C’est pourquoi il est inacceptable que puisse s’envisager la ratification du traité de Lisbonne hors l’information, la consultation et à fortiori, le consentement populaires. Vouloir donner à cet acte la portée dérisoire d’une formalité expédiée à la hâte, suffit à en faire soupçonner le contenu et redouter les effets. Quel abaissement en outre pour notre Assemblée vouée à l’exécution des basses œuvres. Soyez assurés par conséquent, de notre détermination à faire que les enjeux de fond soient au cœur, non seulement de ce débat, mais aussi du Congrès du Parlement, le 4 février prochain. Nous sommes et nous serons présents pour faire entendre l’exigence d’un référendum sur le traité de Lisbonne. Le 5 octobre 1789, le peuple de Paris rassemblé au cri de « A Versailles ! A Versaille » s’y rendait en cortège pour exiger du Roi et de sa Noblesse le respect de la dignité des Français, et pour affirmer la souveraineté de la nation. Mais aujourd’hui, c’est aux promoteurs de l’ultralibéralisme qu’obéit le Président de la République, et c’est aux ordres des marchés qu’il se range lorsqu’il précipite le Parlement sur le chemin de Versailles, pour jeter la France dans les bras de l’Europe marchande. Et cela au mépris de la démocratie et des principes posés par la Constitution du 4 octobre 1958 qui établit que « la souveraineté nationale appartient au peuple. » Il y avait déni de démocratie quand le 25 janvier 2005, Jean-Pierre Raffarin demandait au Parlement de constitutionaliser par avance, un texte approuvé par 93 % des parlementaires à Versailles et que 55% des Français allaient rejeter quatre mois plus tard, par référendum. Il y avait déni de démocratie parce que le gouvernement s’efforçait par ce biais, d’instrumentaliser le Parlement dans le but de lier le vote de nos concitoyens. Et il y a déni de démocratie pire encore, aujourd’hui, quand le Président de la République décide de passer par dessus les Français, pour faire ratifier par voie parlementaire, un traité qui n’est qu’une fuite en avant dans l’Europe de l’argent-roi. Les peuples ne sont pas indifférents à la construction européenne et souhaitent qu’elle soit leur affaire. Cette aspiration représente pour l’Europe une chance qu’il faut saisir en plein. 76% des citoyens allemands, 75% des britanniques, 72% des Italiens, 65% des Espagnols sont favorables au référendum. C’est également vrai en France (à plus de 70%), et notre responsabilité n’est donc pas d’y faire obstacle mais d’y faire droit.

Accord sur la « modernisation » du travail
le chantage du moins pire
A l’exception notable de la CGT les syndicats ont donc signé l’accord interprofessionnel sur les contrats de travail. La décision finale, transposition dans la loi, est maintenant entre les mains de Sarkosy qui a mis la pression sur les syndicats en exigeant qu’ils signent une grosse partie du cahie...
Lire la suite - 16-01-2008

A l’exception notable de la CGT les syndicats ont donc signé l’accord interprofessionnel sur les contrats de travail. La décision finale, transposition dans la loi, est maintenant entre les mains de Sarkosy qui a mis la pression sur les syndicats en exigeant qu’ils signent une grosse partie du cahier de revendications du Medef sous la menace d’en transcrire la totalité dans une la loi. Les exigences du Medef portent sur trois questions essentielles avec comme point commun la recherche d’une flexibilité, d’une insécurité encore plus grandes que celles que connaissent déjà les salariés.
D’abord allonger les périodes d’essai
Il s’agirait à la fois de mieux apprécier les compétences du salarié recruté et de bénéficier d’une période de consolidation économique. Les périodes d’essai sont généralement d’une durée d’un mois et de trois mois pour les cadres, ce qui est largement suffisant pour mesurer les qualités professionnelles d’un travailleur d’autant plus que l’embauche est entourée d’un luxe de précautions inouï. D’autre part, dans la pratique, la période d’observation est (en toute illégalité) plus longue puisque le recrutement en CDI est très souvent précédé de CDD ou d’intérim. Quant à la période de consolidation économique le raisonnement patronal devrait le conduire à exiger des périodes d’essai illimitées puisque la pérennité des commandes n’est jamais certaine. En fait l’allongement des périodes d’essai présente deux avantages au yeux des patrons : se débarrasser quand ils le veulent des éléments jugés indésirables et pendant toutes ces périodes faire suer le burnous au maximum aux personnes embauchées à l’instar des méthodes de cette grande surface qui prenait 20 jeunes en contrats de qualification de deux ans en même temps et en annonçant qu’à l’arrivée il y en aurait 5 recrutés en CDI : des mères affolées devant l’état d’épuisement de leurs fils mis ainsi en concurrence appelaient l’inspection du travail pour demander ce qu’il était possible de faire. Il faut savoir cependant que les périodes d’essai sont fixées par les conventions collectives de branches, l’accord interprofessionnel et la loi ne peuvent les abroger. Il faudra que dans chaque branche les patrons obtiennent les signatures syndicales.
La séparation à l’amiable
Il s’agit d’organiser une vaste fraude aux Assedic incompatible avec « la France qui se lève tôt ». En fait cette modalité de rupture existe depuis toujours. La nouveauté serait qu’elle ouvrirait droit aux allocations chômage alors qu’actuellement il faut « être involontairement privé d’emploi » pour toucher les allocations. Aujourd’hui « la séparation à l’amiable » se pratique autrement. Les départs, le plus souvent après 57 ans, sont arrangés entre employeurs et salariés : une lettre de licenciement avec un motif imaginaire accepté par le salarié. L’entreprise réduit ainsi, ou renouvelle, ses effectifs à peu de frais, le salarié de son côté est satisfait de partir en retraite anticipée payée pendant trois ans par l’Assedic. Ces pratiques sont légion en particulier dans les plus grandes entreprises. Actuellement 450 000 personnes sont ainsi dispensées de recherche d’emploi, non comptées dans les chiffres du chômage. L’accord conclu légaliserait donc ces pratiques frauduleuses. Mais en plus il conduira à plus de licenciements : l’employeur qui veut se débarrasser d’un salarié pourra pousser le salarié vers la porte en lui menant la vie dure tout en lui faisant miroiter comme issue les allocations chômage au lieu d’une hypothétique procédure prud’hommale. En quelque sorte les allocations Assedic se substitueraient aux dommages payés par l’employeur sur décision du juge. Il s’agirait, dit le Medef, de protéger les chefs d’entreprise contre l’insécurité juridique que représente les procédures devant les conseils des prud’hommes. D’où aussi l’exigence d’un plafonnement des indemnités accordées par le juge en cas de licenciement abusif. Etonnant de la part de gens qui prétendent que la caractéristique première de ces surhommes que sont les chefs d’entreprise c’est justement le goût du risque qui justifie leurs hautes rémunérations ! Mais quelle est donc dans la réalité l’ampleur du risque pris par le patron quand il licencie ? Le recoupement de diverses sources donnent ceci : bon an, mal an 800 000 licenciements par an, 140 000 procédures engagées en justice par les victimes dont 40 000 aboutissent à des condamnations en dommages et intérêts d’un montant moyen de trois mois de salaire, c’est-à-dire que chacun des 800 000 licenciements coûte en moyenne environ 250 € au patronat pris dans son ensemble. On voit l’urgence à protéger les chefs d’entreprise contre une telle menace ! Il y a bien sûr des cas où la condamnation est plus lourde, 6 mois de salaire, deux ans, quatre ans dans des cas extrêmes. Il reste que ces condamnations visent les cas ou l’abus patronal est manifeste et où le préjudice subi par le salarié est parfois considérable. En réalité le préjudice subi par un salarié de plus de 50 ans ayant fait toute sa carrière dans la même entreprise n’est jamais complètement réparé ; nombreux sont ceux qui, dans cette situation, ne retrouveront plus jamais de travail. Qui donc prend les risques et doit être protégé contre l’insécurité juridique ? Est-ce que Sarkosy osera, d’une part légaliser les fraudes massives aux Assedic permises par l’accord et, d’autre part, favoriser la tâche de ces voyous qui mettent le couteau sous la gorge d’un travailleur en lui disant : « tu signes à l’amiable avec trois mois d’indemnités ou je continue à te mener la vie dure, tu seras tout de même lourdé et je te garantis qu’alors tu ne retrouveras plus jamais de travail dans la région ». Ces pratiques existent déjà mais en les légalisant on risque de les multiplier et on rend quasi impossible les contestations par les victimes. L’homologation par les directions départementales du travail pose enfin deux problèmes : d’abord, vu le nombre de ruptures, ces directions ne pourront pas suivre, ensuite il semble que le gouvernement a oublié de signaler aux négociateurs qu’il a prévu, dès 2008, la disparition des directions départementales du travail ? La question se pose : peut-on en France interdire à un citoyen de demander réparation en justice quoi qu’il ait signé ? les tribunaux ne peuvent être privé du droit d’apprécier les conditions dans lesquelles le consentement à été obtenu, les motifs réels de la rupture, ainsi que le montant de la réparation du préjudice.
Un nouveau motif de CDD : le contrat de mission ou le contrat à objet défini
Pas si nouveau que cela. Petit rappel historique : dans le silence du code du travail c’est le code civil qui réglemente le contrat de travail, or ce Code napoléon prévoit qu’on peut engager ses services pour une entreprise (un objet) déterminée. Cette possibilité a toujours donné lieu à de nombreux abus et à une très grande précarité tempérée cependant dans ses conséquences dans les périodes de faible chômage comme celle des années 60. En 1982 une ordonnance vient limiter une première fois le CDD de mission en obligeant à fixer une date de fin de contrat. Puis une loi du 12 juillet 1990 interdit totalement ce type de contrat. Mais ce qu’il ne faut pas oublier, c’est que cette loi reprenait le contenu de l’accord interprofessionnel du 24 mars 1990 signé par le CNPF et les syndicats, CGT comprise. Bien que rarement, il arrivait encore à l’époque que le patronat signe des accords de progrès social. Aujourd’hui le Medef récuse ce que ses prédécesseurs ont admis il n’y a pas si longtemps. On peut se demander dès lors ce que valent les signatures patronales. Les délégations syndicales l’ont souligné, le CDD de mission serait un mauvais coup contre les salariés car il cumulerait les défauts du CDD c’est-à-dire l’éviction de l’entreprise sans autre motif que la fin de la mission et les défauts du CDI à savoir la possibilité du licenciement à tout moment. Exit la durée minimum garantie du CDD mais exit aussi la nécessité d’un motif réel et sérieux pour licencier du CDI. Les constructeurs automobiles, par exemple, recourent fréquemment aux CDD (sous la forme intérim) lors du lancement d’un nouveau modèle et pendant toute la période de montée en charge et même au-delà. C’est le plus souvent illégal parce qu’il n’y a pas « accroissement temporaire de l’activité », il y a toujours en effet des nouveaux modèles. Les tribunaux, quand ils sont saisis, requalifient les contrats ainsi conclus en CDI. Avec le contrat de mission à objet précis on pourrait, en toute légalité, écrire à un salarié qu’il est recruté pour la période de lancement de tel nouveau modèle ou bien pour la période de montée en charge de tel marché à l’export, c’est le chef d’entreprise qui décréterait à tout moment que la période de lancement est terminée. Avec 900 000 CDD et 650 000 intérimaires en permanence (donc deux fois plus de personnes concernées puisque ces précaires ne travaillent en moyenne que 6 mois par an) l’emploi précaire est déjà à un niveau très élevé, ça ne suffit pas aux actionnaires des grands groupes qui veulent toujours plus, conformément au credo de Laurence Parisot selon laquelle « la vie, l’amour, la santé sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette règle ? » L’accord limite ce nouveau CDD aux ingénieurs et cadres. Rien n’empêchera demain de l’étendre à tous comme cela s’est fait avec le forfait jour réservé aux cadres par Aubry et étendu récemment à tous les salariés. De plus l’accord prévoit la légalisation du « portage salarial », cette forme extrême de l’intérim où un salarié (le porté) se cherche des missions chez des clients, un intermédiaire (l’entreprise de portage) établissant des factures au client et les transformant en salaires après avoir déduit sa commission. Du trafic de main d’œuvre actuellement illégal. On fera un sort rapide à la promesse que tous ces suppléments de souplesse favoriseront l’embauche et la lutte contre le chômage. Cette soupe a été servie cent fois depuis la légalisation de l’intérim en 1972 jusqu’à la dernière loi sur le rachat des RTT en passant par l’abrogation du volet anti-licenciement de la loi de modernisation sociale. On connaît les résultats. Quant aux concessions qu’auraient arrachées les syndicats c’est la misère : Indemnité de licenciement portée à 1/5ème de mois de salaire, c’est déjà ce que prévoit la plupart des conventions collectives et c’est très faible (deux mois pour dix ans d’ancienneté, en Espagne c’est cinq fois plus depuis longtemps). Portabilité de certains droits comme les 20 petites heures de DIF annuels. Stages des jeunes pris en compte dans la période d’essai, encore heureux puisque ces stages sont des essais, de surcroît non ou mal payés. Dans ces conditions l’accord est favorable au patronat à 99 %. Mystère ?

140 députés contre 176 ont voté la proposition communiste qui garantissait le droit du peuple à s'exprimer par référendum
Embarrassé, le PS renonce au boycott du Congrès mais prône l'abstention, ce qui reviendrait à museler l'expression populaire
Le groupe socialiste à l'Assemblée se rendra finalement au congrès de Versailles, le 4 février, mais ne votera pas sur la réforme constitutionnelle. Les députés examinent ce mardi le projet de loi constitutionnelle préalable à la ratification du traité. Après de nombreuses hésitations, les députés s...
Lire la suite - 15-01-2008

Le groupe socialiste à l'Assemblée se rendra finalement au congrès de Versailles, le 4 février, mais ne votera pas sur la réforme constitutionnelle. Les députés examinent ce mardi le projet de loi constitutionnelle préalable à la ratification du traité. Après de nombreuses hésitations, les députés socialistes ont tranché. Ils se rendront bien au congrès du Parlement à Versailles, le 4 février, mais ne voteront pas la réforme constitutionnelle, préalable nécessaire à la ratification du traité européen de Lisbonne, annonce, mardi 15 janvier, Jean-Marc Ayrault, le président du groupe PS à l'Assemblée. "Nous irons à Versailles et on s'abstiendra", a-t-il déclaré à l'AFP, à l'issue de la réunion hebdomadaire du groupe. Il avait pourtant annoncé, la semaine dernière, le boycott du congrès par les socialistes. Cette déclaration avait provoqué de vives dissensions au sein du parti.
Jean-Marc Ayrault précise que "68 députés socialistes se sont prononcés pour l'abstention, 30 pour le non et 8 se sont abstenus".
Voie parlementaire
Par ailleurs, l'Assemblée examine, ce mardi, la révision de la Constitution. Présenté comme le premier succès international de Nicolas Sarkozy après son élection, le nouveau traité européen doit entrer en vigueur au 1er janvier 2009. Pour cela, le traité, signé à Lisbonne le 13 décembre, doit être ratifié par les 27 Etats membres de l'Union européenne. En France, l'exécutif a choisi la voie parlementaire alors que le PS demandait un référendum. 3/5e des voix La ratification du traité exige une légère modification préalable de la Constitution, d'où le projet de loi constitutionnelle soumis mardi à l'Assemblée nationale, puis fin janvier au Sénat, avant son adoption définitive en Congrès (Assemblée et Sénat) à Versailles le 4 février, sous réserve du vote d'une majorité des 3/5e des parlementaires présents. Le Parlement examinera ensuite, début février, le projet de loi autorisant à proprement parler la ratification du Traité (président du Conseil européen élu pour deux ans et demi, nouveau mode de calcul de la majorité qualifiée: 55% des Etats représentant 65% de la population à partir de 2014...).
Divisions du PS
Avant les élections municipales du mois de mars, les divisions du PS sur ce dossier tombent mal "La seule position que le PS a prise, c'est de ratifier le traité de Lisbonne", a rappelé dimanche son premier secrétaire François Hollande. Pourtant, même cette position divise les partisans du "oui" et ceux du "non". Et les divergences se font plus fortes à mesure que l'on évoque la question de la procédure de ratification, c'est-à-dire soit par le Parlement ou par référendum.
Boycott
Le premier secrétaire François Hollande et le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, avaient proposé le boycott du Congrès de Versailles pour protester contre la ratification par la voie parlementaire. La gauche du "non", emmenée par Laurent Fabius, Benoît Hamon, Henri Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon, ou encore la LCR, a vivement protesté. Ils accusent Ayrault et Hollande de ne pas tenter de rallier au Congrès les 2/5e des parlementaires, ce qui bloquerait la ratification parlementaire et obligerait le chef de l'Etat à soumettre le traité de Lisbonne à référendum. Fabius, Emmanuelli, Mélenchon et Montebourg ont déjà annoncé qu'ils iraient à Versailles pour voter contre l'adoption du traité européen par la voie parlementaire.
Décision du PS mardi
D'autres socialistes ont fait savoir qu'ils iraient aussi à Versailles pour voter "deux fois oui, oui au traité européen, oui à la révision constitutionnelle", comme Jack Lang. Devant ces divisions, François Hollande avait fait marche arrière dimanche, indiquant que le PS aurait "de nouvelles discussions" aujourd'hui sur la proposition de boycott du Congrès: "nous n'avons pas pris de décision". Mardi également, Xavier Emmanuelli a invité les parlementaires socialistes à se réunir pour décider d'une "action" en faveur du référendum.
Proposition de loi du PC
Une partie des socialistes sont prêts à soutenir une proposition de loi des communistes en faveur du référendum, tandis que d'autres ne s'y joindront pas. La niche parlementaire PCF a présenté, ce matin une proposition de loi constitutionnelle visant à compléter l'article 11 de la Constitution, ce qui permettrait de soumettre le traité à référendum. Mais cette initiative a peu de chances d'aboutir.
Pas de contestation à l'UMP
En face, l'UMP votera dans sa grande majorité le traité européen de Lisbonne défendu par Nicolas Sarkozy. Le parti majoritaire ne conteste pas le choix de la ratification par la voie parlementaire après l'échec du référendum de 2005 qui avait assombri la fin du deuxième mandat de Jacques Chirac.

Vœux à la presse de Nicolas Sarkozy
L'assurance du pire en jouant sur les peurs
Nicolas Sarkozy a présenté aujourd?hui ses voeux à la presse. Les françaises et les français qui attendaient des réponses sur leur première préoccupation, le pouvoir d?achat, et plus particulièrement les revenus ne peuvent que ressentir colère et déception. Dans tous les domaines, notamment le trava...

A l’hôpital, le mécontentement sur les salaires et les conditions de travail est général
Le mouvement menace désormais de s’étendre à l’ensemble des médecins hospitaliers

Que réclament ces personnels qui jour après jour démontrent leur dévouement sans borne auprès de la population ? Tout simplement leur dû. C’est à dire le paiement des 3,5 millions de jours de RTT et les 23 millions d’heures supplémentaires que leur doivent les pouvoirs publics. Roseline Bachelot, la...

Les aides à l'emploi de l'agglomération Melun-Val de Seine
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les compétences de l'agglomération Melun-Val de Seine
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Port autonome de Paris - Mignon
les péniches à Dammarie les lys en galère
Le maire de Dammarie les lys n'a toujours pas donné son accord au maintien des limites du stationnement des péniches. Leurs habitants voient leurs redevances doublées et une possible expulsion si la situation n'évolue pas....

Le HLM social : ghetto des pauvres
La droite va liquider les HLM pour le privé, attention à la facture.
Le plan que prépare le gouvernement pour le logement social est en droite ligne avec sa conception libérale de la société. L'État va abandonner son système de financement et de construction pour le confier au privé.
Depuis le début de l'année, on assiste à la destruction et à la réduction de p...

Le HLM social : ghetto des pauvres ?
La droite va liquider les HLM pour le privé, attention à la facture
Le plan que prépare le gouvernement pour le logement social est en droite ligne avec sa conception libérale de la société. L'Etat va abandonner son système de financement et de construction pour le confier au privé. Depuis le début de l'année, on assiste à la destruction et à la réduction de plusieu...

Traité européen :
Le PCF dénonce le coups de force orchestré par Nicolas Sarkozy à Lisbonne
Les chefs d’Etat et de gouvernement européens vont signer, dans le dos des peuples européens, un traité qu’ils appellent simplifié pour tromper le monde, mais qui n’est qu’une reproduction complexifiée de la Constitution européenne de Valery Giscard d’Estaing. Henri Guaino, conseiller spécial de Nic...
Lire la suite - 13-12-2007

Les chefs d’Etat et de gouvernement européens vont signer, dans le dos des peuples européens, un traité qu’ils appellent simplifié pour tromper le monde, mais qui n’est qu’une reproduction complexifiée de la Constitution européenne de Valery Giscard d’Estaing. Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, l’a dit lui-même sur France Inter ce matin, la seule différence notable réside dans le fait que cela ne s’appelle pas « Constitution européenne », mais le contenu est identique en tout point avec, cependant, une circonstance aggravante, la charte des droits fondamentaux n’est plus incluse dans le texte. Ce coup de force est inadmissible. Ce que le peuple a décidé ne peut être confirmé ou contredit que par le peuple lui-même. La méthode Sarkozy n’est pas un « plan B », c’est le retour du plan A dans le dos du peuple français. Les communistes répètent que ce traité est inacceptable. Il encourage la disparition des services publics au profit du tout-marchand, il soumet les choix politiques aux impératifs des marchés financiers et il tire vers le bas l’ensemble des droits sociaux plutôt que de promouvoir un progrès social européen. Ce traité européen complexifié est exactement le contraire du Canada Dry : ça se veut différent, ça se présente autrement, mais c’est le jumeaux de la Constitution européenne. Le PCF réaffirme donc l’impératif d’une consultation des peuples, par voie référendaire sur le traité européen et dénonce le coups de force orchestré par Nicolas Sarkozy pour imposer une Europe libérale dans le dos des peuples.
Patrice Cohen-Séat, membre du comité exécutif du PCF

Ces cliniques privées qui se sucrent sur la Sécu, des intérêts privés bien soignés
Remboursés 2 à 3 fois pour les mêmes prestations à la faveur d'un "bug informatique", les établissements de la Générale de santé ( numéro 1 du secteur des cliniques privées ) s'étaient constitué un joli matelas de plusieurs millions d'euros. Le lièvre a été levé par un ancien cadre de la Générale, a...

Ratification rapide du Traité de Lisbonne
Jean-François Copé, pour le groupe UMP, a rendu un hommage appuyé au président de la République, artisan selon lui, dans cette affaire, d’un « retour de la volonté politique ». Pour le député de Seine-et-Marne, qui s’en est violemment pris aux partisans d’un référendum, la légitimité acquise en mai ...

Nouvelle flambée du prix du gaz
GDF sera probablement autorisé par le gouvernement à augmenter ses tarifs.
GDF sera probablement autorisé par le gouvernement à augmenter ses tarifs. Le gouvernement s’apprête à donner un coup de canif supplémentaire au pouvoir d’achat des Français. Interrogé sur les révélations des Échos selon lesquelles la direction de Gaz de France devrait demander dans les heures qui v...
Lire la suite - 06-12-2007

GDF sera probablement autorisé par le gouvernement à augmenter ses tarifs. Le gouvernement s’apprête à donner un coup de canif supplémentaire au pouvoir d’achat des Français. Interrogé sur les révélations des Échos selon lesquelles la direction de Gaz de France devrait demander dans les heures qui viennent une augmentation des tarifs réglementés tant pour les particuliers que pour les entreprises, le président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer, a jugé « probable qu’il y ait une hausse parce que l’explosion du prix du gaz conduit GDF à ne pas rentrer dans une situation où l’entreprise ne serait plus à l’équilibre ». Conscient de l’impopularité d’une telle mesure alors que la question du pouvoir d’achat caracole en tête des préoccupations de la population, l’occupant du perchoir a assuré que « le gouvernement va négocier avec GDF la hausse la plus modeste possible pour les particuliers ». 10 % pour les professionnels Ces propos ne devraient pas suffire à désamorcer les critiques de ceux qui contestent le bien fondé d’une nouvelle augmentation du gaz. Pour justifier une hausse qui devrait se situer entre 5 et 6 % pour les particuliers et 10 % pour les professionnels, GDF met en avant le surenchérissement de ses coûts d’approvisionnement généré par l’évolution des prix du pétrole qui représenterait un manque à gagner de 950 millions d’euros selon les Échos. « Simpliste ! », rétorque la CGT-énergie qui fait valoir que « seule la variation des coûts réels d’approvisionnement à long terme doit être répercutée à la hausse comme à la baisse » et que « les coûts d’importations de Gaz de France ont baissé de 10 % entre 2006 et 2007 (sur les neufs premiers mois de l’année) ». Pour le syndicat majoritaire chez les gaziers, l’augmentation souhaitée tient plus à « l’impact sur le cours du titre d’un maintien des tarifs actuels ». En d’autres termes, le gouvernement craint une dévalorisation de l’action Gaz de France car celle-ci pourrait conduire soit à une remise en cause de la fusion avec Suez soit ouvrir la porte à de nouvelles exigences des actionnaires du groupe présidé par Gérard Mestrallet. En tout cas, une chose est sûre : GDF est une entreprise en très bonne santé financière. Comme le rappelle la CGT « ses résultats sont en forte croissance. Ils sont passés de 1,15 milliard d’euros en 2004, à 1,75 milliard en 2005 et à 2,6 milliards en 2006 ». Les bénéfices versés aux actionnaires vont également croissant, passant de 420 millions d’euros en 2004 à 1,1 milliard en 2006. La CGT qui rappelle que GDF a annoncé, le 15 octobre dernier, dans un communiqué commun avec Suez, leur augmentation de 50 % sur trois ans, soutient que la hausse des tarifs est « le seul moyen de tenir les promesses faites aux actionnaires ». Le porte-parole des députés communistes, Alain Bocquet, a écrit au premier ministre, François Fillon, afin de « plaider en faveur du refus de toute hausse de tarif du gaz au 1er janvier 2008 ». Le parlementaire du Nord fait valoir qu’un « relèvement des tarifs de distribution du gaz aux particuliers, en renforçant leurs difficultés, ne constituerait en effet qu’un témoignage supplémentaire de l’indifférence marquée des pouvoirs publics à leurs attentes » et témoignerait de « la volonté de rassurer les milieux boursiers à l’heure où se précisent les rumeurs d’une accélération de la fusion de Gaz de France et de Suez ».
Pierre-Henri Lab - l'Humanité

Code du travail et pouvoir d’achat
Sarkozy ou la précarisation sociale
Sarkozy ne cesse de la répéter pour justifier la moindre des mesures commandées au gouvernement : « J’ai été élu pour faire ce que j’ai dit ». Le gouvernement Sarkozy serait ainsi celui de la parole tenue. Ce qui se passe prétendument au nom du pouvoir d’achat ou encore, à l’Assemblée nationale, sou...
Lire la suite - 04-12-2007

Sarkozy ne cesse de la répéter pour justifier la moindre des mesures commandées au gouvernement : « J’ai été élu pour faire ce que j’ai dit ». Le gouvernement Sarkozy serait ainsi celui de la parole tenue. Ce qui se passe prétendument au nom du pouvoir d’achat ou encore, à l’Assemblée nationale, sous le vocable de « recodification du Code du travail », sans qu’aucune véritable délibération publique n’ait eu lieu – incitent à penser exactement le contraire.
Le gouvernement Sarkozy est un gouvernement de la dissimulation qui habille sans cesse de bonnes intentions une entreprise systématique de précarisation sociale.
La recodification du Code du travail est présentée comme une opération « à droit constant », autrement dit elle ne changerait rien. Tout juste serait-elle censée simplifier l’usage du Code du travail. Décidément, du code du travail au nouveau traité européen, la simplification est à la mode...
Le problème, c’est que de très nombreux experts et syndicalistes alertent sur les conséquences des nouvelles interprétations qui pourraient être faites du nouveau texte au détriment de la protection des salariés. Et que, de surcroît, malgré ces alertes, le Parlement ratifie un texte qui n’aura été soumis à aucun débat véritablement contradictoire.
Or à un moment où l’insécurité sociale et la précarisation des parcours professionnels se répandent comme un cancer dans la société, l’enjeu est crucial. Si l’on ajoute aux conséquences imprévisibles de cette nouvelle rédaction la suppression de 63 conseils de prud’hommes, inscrite au programme de la nouvelle carte judiciaire, le signal d’alarme mérite d’être doublement tiré. Le gouvernement lui choisit le silence et cela s’appelle un mensonge délibéré par omission.
Pendant ce temps, Sarkozy et les siens continuent de pérorer sur la sécurisation des parcours professionnels. Plus le mensonge est gros...
Mais la palme de l’escroquerie revient sans nul doute à ce que le gouvernement baptise abusivement son plan « pouvoir d’achat ». Car non seulement l’Elysée et Matignon n’annoncent aucune mesure susceptible de relever un tant soit peu sérieusement le pouvoir d’achat des salariés, notamment celui des plus modestes, mais l’intégralité du dispositif qu’ils entendent rassembler dans une nouvelle loi vise à enfoncer un peu plus les protections collectives qui demeurent en matière de temps de travail et de rémunération des heures supplémentaires.
Pendant que sont relayées en boucle dans les grands médias les envolées de Fillon sur la « libération du travail », les propos du rapporteur UMP de la commission des Finances à l’Assemblée sont réservés eux aux initiés : « Les 35 heures visaient à limiter les heures supplémentaires, aujourd’hui au contraire on veut les favoriser pour contourner les 35 heures ». Difficile de dire les choses plus crûment.
En vérité, mis sous la pression par les grèves contre la réforme des régimes spéciaux, et les mobilisations des fonctionnaires, contraints d’ouvrir des négociations en élargissant leur champ, Sarkozy et son gouvernement tentent de contre-attaquer pour retourner l’avantage. Ils ne connaissent rien à la négociation. Leur politique consiste seulement à mener à bien par tous les moyens la guerre qu’ils ont déclarée au monde du travail.
Que ces moyens s’appellent rachat de RTT ou déblocage anticipé de la participation, les salariés n’ont pas fini de déjouer les marchés de dupes concoctés par le duo Sarkozy-Fillon et dans lesquels ils seront toujours les perdants. Dans cette bataille du pouvoir d’achat, il est un mot que la propagande gouvernementale s’emploie à totalement escamoter : « salaires ». Écoutez, lisez... Cela n’existe plus. Vous avez dit bizarre ?

Pouvoir d’achat : les français n’auront qu’un slogan à se mettre sous la dent
Depuis 6 ans les Français n'ont pas trouvé les fruits de leur travail sur leurs fiches de paye. Le pouvoir d'achat n'a jamais été aussi faible sur cette période. Et pourtant Sarko nous apprend que les prix ont baissé grâce à lui de 3,5% en 2004 ( nous nous en sommes tous aperçus ) et que la seule fa...

Projet de fusion UNEDIC – ANPE
Agence pour l’Emploi ou Réservoir de chômeurs ?
A plusieurs reprises, les élus du groupe communiste Rhône-Alpes ont signifié leur opposition au projet de fusion UNEDIC / ANPE annoncé pour la fin 2007. La grève nationale des agents et personnels des ASSEDIC et de l’ANPE ce mardi 27 novembre est là pour prouver que ce projet inquiète et se fait san...
Lire la suite - 29-11-2007

A plusieurs reprises, les élus du groupe communiste Rhône-Alpes ont signifié leur opposition au projet de fusion UNEDIC / ANPE annoncé pour la fin 2007. La grève nationale des agents et personnels des ASSEDIC et de l’ANPE ce mardi 27 novembre est là pour prouver que ce projet inquiète et se fait sans concertation de la part du gouvernement. Ils souhaitent aujourd’hui souligner l’impact qu’une telle fusion aurait sur les actions régionales et les dispositifs territorialisés de la Région : volet économique des CDRA et plans d’actions des Contrats Territoriaux Emploi Formation, qui eux veulent agir vraiment, au plus près des bassins d’emplois et de vie.
L’ANPE et les salariés privés d’emploi subissent depuis 20 ans les effets de réformes des conventions ANPE/ÉTAT/UNEDIC qui visent à détruire le Service public de l’emploi en réduisant son efficacité d’action dans le placement des salariés. Depuis 20 ans, l’ANPE s’est vue retirer ses missions premières qui consistaient à accompagner le retour à l’emploi. Elle est aujourd’hui considérée comme un guichet voué à placer une main d’œuvre bon marché, de plus en plus fréquemment sous contrats précaires et contre son gré - pour faire baisser plus vite le taux de chômage - auprès d’employeurs eux-mêmes soumis aux donneurs d’ordres, aux besoins immédiats, aux lois du marché et à une concurrence acharnée.
La fusion annoncée va entraîner la disparition de plusieurs milliers d’emplois au sein des agences ANPE, la remise en cause des garanties statutaires avec des dégradations des conditions de travail aux conséquences humaines graves pour les salariés. Inévitablement cette fusion aura un impact sur le fonctionnement des ASSEDIC et le risque d’une « rationalisation » (entendez suppression !) des effectifs est bien réel.
Les élus régionaux communistes ne peuvent que souhaiter une meilleure coordination entre l’ANPE et les ASSEDIC. Cette articulation n’a pas besoin d’une fusion. L’objectif premier de Sarkozy /Medef / Bertrand / Parisot est d’aider le patronat (qui fait déjà la loi dans l’organisme paritaire UNEDIC) à mettre la main sur le service public ANPE et par là, de mettre la main sur le « placement » des personnes en recherche d’emploi et les chômeurs.
On sait qu’à terme sera demandé aux conseillers – orienteurs - prescripteurs de proposer 2 offres d’emploi sur les seuls métiers dits « en tension », et que si vous refusez ces 2 offres qui ne tiendront compte ni de vos aspirations, ni de vos qualifications, l’ANPE ne vous suivra plus et les ASSEDIC vous radieront !
Voilà le véritable projet du patronat : disposer d’une main d’œuvre corvéable, serviable et jetable à merci !
Pour les usagers, cette fusion signifiera la mise en place de « guichets uniques », c’est-à-dire de locaux communs ANPE/ASSEDIC conditionnés à l’inscription au chômage. La fermeture des agences locales ne permettra plus de mettre à disposition de tous les citoyens, comme l’exige le principe d’égalité, un service public de l’emploi de proximité.
A cela s’ajoute le fait que les cotisations directes et indirectes des salariés gérées par l’UNEDIC sont détournées de leur destination qui consiste à assurer aux chômeurs un revenu de remplacement leur permettant de vivre dignement et leur donnant les moyens de chercher un travail – il s’avère que seulement moins de la moitié des chômeurs sont indemnisés par l’assurance chômage !!!!
Concernant l’immensité des besoins de formations professionnelles et continues, les conseillers régionaux communistes dénoncent le désengagement de l’Etat et des entreprises. En Rhône-Alpes, dans la majorité des 27 Contrats Territoriaux Emploi formation qui maillent les 8 départements, ces instances partenariales de terrain sont la plupart du temps boycottées par le patronat, les chambres consulaires, les ASSEDIC. Dans un tel contexte, les ANPE qui sont aujourd’hui des interlocuteurs importants des CTEF seront incitées à réduire leur implication aux seins de ces structures territoriales.
Il est à relever l’actuelle tendance des ASSEDIC à financer des formations sur les métiers en tension. Ces désengagements successifs aboutiraient à laisser SEULE la Région Rhône-Alpes et au delà, les 22 régions françaises, assumer les besoins de formation des publics éloignés de l’emploi ou sans diplômes dans un contexte budgétaire extrêmement difficile dû aux diminutions drastiques des dotations budgétaires de l’Etat.
Parallèlement, on peut relever l’extrême faiblesse des plans de formation au sein des entreprises, les difficultés rencontrées par les salariés pour activer le DIF (Droit Individuel à la Formation) et les montants considérables non utilisés chaque année des crédits du FONGECIF, censés financer les besoins de formation des salariés.
Les élus communistes du Conseil Régional Rhône-Alpes exigent le retrait du projet de fusion ainsi que le maintien des agences de l’ANPE dans les 8 départements. Ils rappellent que l’ANPE est un établissement public à caractère administratif, un Service public de l’emploi sans monopole, au service de tous les citoyens, qui ne peut donc pas être mis en concurrence et qu’il n’a pas pour vocation de devenir ni une entreprise privée, ni un cabinet de recrutement concurrentiel.
Assurer à chacune et chacun un bon emploi ou une bonne formation pour un meilleur emploi, avec une garantie de droits et de revenus élevés ne pourra se faire qu’en s’appuyant sur un service public national de l’emploi, de la formation dont l’ANPE, les Missions locales, les ASSEDIC, le SPE (DDEFP), l’AFPA, les GRETA, les CNAM, les CUEFA, en partenariat avec les régions qui activent des politiques économie – emploi – formation - insertion. Jean-Michel BOCHATON
- Président du Groupe Communiste de la Région Rhône-Alpes
- Conseiller Régional de la Drôme

Traité européen : Le droit de chacun à décider de son avenir Par Jacky Hénin, député européen (groupe GUE/NGL), maire de Calais, membre du Comité national du PCF
Échaudés par le retentissant échec politique du traité constitutionnel, les stratèges de l’Europe du libre-échange sont devenus depuis des professionnels du camouflage. Cette pratique intensive de l’art de la dissimulation ne peut cacher la réalité : Le mini-traité ne sera jamais que la poursuite d’...
Lire la suite - 28-11-2007

Échaudés par le retentissant échec politique du traité constitutionnel, les stratèges de l’Europe du libre-échange sont devenus depuis des professionnels du camouflage. Cette pratique intensive de l’art de la dissimulation ne peut cacher la réalité : Le mini-traité ne sera jamais que la poursuite d’une même politique par les mêmes moyens. Sarkozy joue à Paris le matamore sur la BCE, mais il devient à Bruxelles doux comme un agneau, son ambition se limitant à dissimuler, en annexe du mini-traité, l« concurrence libre et non faussée ». La pitoyable comédie du mini-traité masque l’essentiel : l’eurolibéralisme, c’est-à-dire le projet politique porté par les traités de Maastricht, d’Amsterdam, de Nice, et la stratégie de Lisbonne, est en crise aiguë. Car il est le projet d’un monde qui est en train de disparaître, celui de l’immédiat après-guerre froide marqué par la « domination absolue » des États-Unis, celui de la « fin de l’histoire », celui du triomphe de la gouvernance sur la politique. C’est pourquoi, en cette année du cinquantenaire du traité de Rome, il est plus que temps de rendre populaire le débat sur les fondements et l’avenir de l’Union européenne. En effet, l’ensemble des citoyens des nations européennes peuvent légitimement ssur ce que leur apporte l’actuelle Union européenne. Mal protégés par leur État nation des ravages de la globalisation financière, ils sont confrontés à une Union européenne qui n’a de cesse de casser leurs protections sociales et de démanteler leurs services publics. Dans cette Europe, ce ne sont pas les entreprises qui sont mises en concurrence au bénéfice des consommateurs, mais les peuples et leurs choix démocratiques souverains en matière sociale et fiscale. La libre circulation des marchandises et des capitaux devient insupportable lorsqu’elle s’exerce entre des territoires régis par des contrats sociaux différents. Le moteur de la construction européenne ne peut et ne doit plus carburer aux inégalités et à l’insécurité sociale généralisée. C’est facteur de replis identitaires et de très dangereuses crispations communautaristes, religieuses, régionalistes ou nationalistes. J’ai la conviction profonde que, face aux défis énergétiques, sociaux et démographiques de ce début de siècle, face aux enjeux de la révolution informationnelle, nous avons plus que jamais besoin d’Europe. Mais d’une Europe qui s’organise autour du juste échange et de la coopération. Les peuples d’Europe ont besoin d’un véritable projet européen fondateur qui unifie ce continent autour d’objectifs de paix, de bien-être, de sécurité sociale et de libre développement de tous. Un tel traité ne peut pas être l’oeuvre d’une obscure « conférence ». Il ne pourra être écrit que dans le cadre d’un processus démocratique où les peuples d’Europe seront les acteurs centraux.

Le reniement de Nicolas Sarkozy
« L’État ne descendra pas en dessous de 70 % du capital. (…) Il n’y aura pas de minorité de blocage, donc pas de privatisation. »
« L’État ne descendra pas en dessous de 70 % du capital. (…) Il n’y aura pas de minorité de blocage, donc pas de privatisation. » : propos de Nicolas Sarkozy ; alors ministre de l’Économie et des Finances qui commentait ainsi, sur France 2 le 27 mai 2004, la loi réformant le statut d’EDF-GDF au soir...

Alors que les étudiants et les lycéens manifestaient hier dans toute la France contre la Loi Pécresse,
la ministre de l’enseignement supérieur semble en complet décalage
Lors d’une conférence de presse organisée ce matin les jeunes et étudiants communistes ont interpelé Valérie Pécresse sur sa volonté d’un débat transparent sur le fond de la LRU. Une interpellation matérialisée par une lettre ouverte.
La lettre envoyé à Valérie Pécresse
Paris, le mardi 20 no...
Lire la suite - 23-11-2007

Lors d’une conférence de presse organisée ce matin les jeunes et étudiants communistes ont interpelé Valérie Pécresse sur sa volonté d’un débat transparent sur le fond de la LRU. Une interpellation matérialisée par une lettre ouverte.
La lettre envoyé à Valérie Pécresse
Paris, le mardi 20 novembre 2007,
Madame la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
Depuis plusieurs semaines, un mouvement étudiant grandit dans le pays. Ce mouvement porte la revendication d’abrogation de la loi sur les universités. Il témoigne des plus grandes inquiétudes des jeunes pour leur avenir. Mais au-delà de celles-ci, il démontre leur aspiration à vivre mieux, à pouvoir étudier dans de bonnes conditions et à réussir leur parcours scolaire. Nous partageons l’objectif de réformer l’enseignement supérieur pour que ces aspirations se réalisent. Mais nous divergeons clairement sur les transformations à opérer pour parvenir à cet objectif. L’Union des étudiants communistes est la seule organisation politique proprement étudiante et s’est positionnée pour l’abrogation de la loi. Si je m’adresse à vous aujourd’hui, c’est pour vous faire part de notre analyse de la situation actuelle afin de trouver, tous ensemble, les réponses aux enjeux posés par le mouvement étudiant.
La loi relative aux libertés et responsabilités des universités ne fait pas consensus au sein de la communauté universitaire : comment d’ailleurs une loi votée pendant l’été, sans débat dans les universités, pourrait-elle recevoir l’approbation majoritaire ? Vous n’ignorez pas que d’importants syndicats d’enseignants-chercheurs et de personnels se sont opposés dès le début à nombre de dispositions du texte. Dès l’adoption du projet de loi, des réunions de conseils d’administration ou des trois conseils ont, dans plus d’une trentaine d’universités, émis d’importantes réserves. Enfin, des assemblées générales rassemblant des milliers d’étudiants se sont, ces deux dernières semaines, prononcées dans plus de cinquante universités pour l’abrogation de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités.
Nombreuses sont les raisons qui mènent les étudiants à revendiquer cette abrogation. J’aimerai ici vous exposer en quoi les dispositions de la loi s’opposent selon nous au développement d’un enseignement supérieur public et démocratisé permettant la réussite de tous. En premier lieu, la possibilité pour les entreprises d’investir directement dans les universités tout en étant représentées au conseil d’administration constitue une subordination explicite des formations aux intérêts des entreprises. Ces dernières ne vont-elles pas obligatoirement demander un retour sur leur investissement ? Ensuite, dans tous les pays de l’Union européenne où ces investissements directs sont autorisés, ceux-ci se sont accompagnés d’un désengagement financier de l’État, poussant les universités à trouver les moyens financiers pour éviter la faillite, notamment à augmenter les frais d’inscriptions. Un tel désengagement de l’État français n’est-il pas confirmé par le dernier budget voté, premier depuis 15 ans à ne prévoir aucune création de poste ? Enfin, la réforme des instances universitaires réalisée par cette loi concentre tous les pouvoirs au sein d’un conseil d’administration restreint, en particulier dans les mains du président, et cela sans aucun contre-pouvoir effectif, notamment des étudiants, des enseignants-chercheurs et des personnels. N’y a-t-il pas ici un risque important de voir les acteurs de l’Université dessaisis des choix qui les concernent en premier lieu ?
Vous avez affirmé votre ouverture au dialogue. Je constate pourtant que vos récentes prises de positions publiques ne pourront contribuer à une issue positive du mouvement étudiant. Vous soutenez la déclaration du Premier Ministre François Fillon affirmant que ce mouvement n’a pas de sens et n’aura pas de suite. En vous positionnant ainsi, en centrant vos propos sur les modes d’actions des étudiants mobilisés plutôt que sur le fond de leurs revendications, en autorisant des fermetures administratives et en ne réagissant pas à l’intervention violente des forces de l’ordre dans certaines universités comme à Paris X - Nanterre, vous contribuez à la cristallisation des tensions au sein des universités.
Au-delà de nos divergences politiques, je tiens à souligner l’importance d’un véritable débat dans la situation actuelle. Il est urgent de traiter des objectifs de la loi que vous défendez et de l’avenir de l’Université. Ce débat est d’autant plus important que vos rencontres avec les syndicats n’ont pas permis de trouver une issue positive et concertée. Pour répondre aux enjeux du XXIème siècle, l’enseignement supérieur doit être transformé. Je vous propose que des questions cruciales soient débattues : quelles missions pour l’Université ? Quel type de financement pour sortir l’Université de son rang de parent pauvre du supérieur ? Comment assurer une meilleure reconnaissance des diplômes ? Comment améliorer les conditions de vie et d’études des étudiants ? Au cœur de ces questions se pose une problématique majeure : comment permettre aujourd’hui le partage des savoirs à l’échelle nationale, européenne et mondiale ?
Déjà dans certaines universités des discussions s’organisent autour de ces questions. Parce que les étudiants communistes souhaitent traiter des enjeux qui sont au cœur du mouvement étudiant, nous vous proposons qu’un débat public soit organisé afin que chaque citoyen puisse se forger une opinion.
Dans l’attente d’une réponse de votre part, veuillez agréer, Madame la ministre, l’expression de mes sentiments respectueux,
Igor Zamichiei Secrétaire national de l’Union des étudiants communistes

Grèves : suspension en attendant le résultat des négociations tripartites
Après neuf jours de conflit dans les transports, le trafic a repris progressivement vendredi en France sur le réseau SNCF ainsi qu'à la Régie autonome des transports parisiens.
Pour les deux entreprises, un retour complet à la normale n'est pas attendu avant le week-end mais la reprise est plu...

Temps de travail
Laurence Parisot propose de tranformer les salariés en serfs
La Présidente du MEDEF, Laurence Parisot, veut en finir avec la durée légale du travail. Rien de moins.
Que le patronat cherche constament à renier les droits des salariés, il n’y a rien de neuf, hélas, à l’horizon. C’est même le leitmotiv du capitalisme que d’extorquer toujours plus de profit...

L’objectif de la droite : Détruire le modèle social français
Cette semaine sera-t-elle décisive au moins dans les transports ? Le mouvement actuel exprime avec force le sentiment que les fruits du sarkozysme n’ont pas tenu les promesses des fleurs rhétoriques. Les sondages les plus récents, s’ils ne cessent de souligner que l’opinion en l’état actuel des chos...
Lire la suite - 19-11-2007

Cette semaine sera-t-elle décisive au moins dans les transports ? Le mouvement actuel exprime avec force le sentiment que les fruits du sarkozysme n’ont pas tenu les promesses des fleurs rhétoriques. Les sondages les plus récents, s’ils ne cessent de souligner que l’opinion en l’état actuel des choses, n’est pas acquise majoritairement aux grèves de la SNCF et à la RATP, témoignent en revanche qu’une baisse sérieuse de la cote du président et d’une déception, largement majoritaire, en matière de pouvoir d’achat, entre autres. Colère et mobilisation des magistrats, colère et mobilisation dans les universités, colère et mobilisation dans la fonction publique. La grogne, entend-on à longueur d’antenne. Il y aurait des Français génétiquement grognons. La réalité est autre. Personne, si ce ne sont ceux qui pourraient espérer un pourrissement, n’a intérêt à la dégradation du climat social et à ce que la grève dure. Et pas plus les cheminots que les usagers dont les difficultés sont réelles et sérieuses. Mais il faut tout de même s’entendre sur les raisons du conflit. Le ministre du travail parle volontiers de pédagogie. Il n’a de cesse de témoigner, depuis la semaine passée, de sa bonne volonté. Le gouvernement, assure-t-il, a tout fait pour éviter cela, nous avons répondu favorablement à la demande de négociations tripartites et nous sommes prêts à une petite condition : la reprise du travail. Mais quel cadre pour les discussions ? Quelle volonté de négocier, vraiment et pas sur des bouts de ficelle ? Quels engagements non sur la forme mais sur le fond ? Cela tient du Maître Pathelin. Mais puisqu’il est question de pédagogie, peut-être convient-il de replacer le conflit dans son cadre général. Depuis 1993 et la réforme Balladur, c’est la quatrième offensive de la droite contre les retraites. A chaque récidive, il s’agit d’allonger la durée de cotisation et chaque fois la droite provoque un conflit social d’envergure. Chaque fois elle met le feu aux poudres en s’en prenant aux acquis sociaux. Et ce serait au nom de l’équité, de la démographie, de l’alignement sur ce qui se fait chez nos voisins européens. Allons donc ! Voici peu Denis Kessler, qui fut vice président du MEDEF, vendait la mèche. Il faut défaire le modèle social français né au lendemain de la guerre et le gouvernement s’y emploie, déclarait-il, en substance. Fillon en 2002 à l’Assemblée nationale avait mis en cause 1936. C’est bien cela, la rupture Sarkozy : on sert les riches et on s’en prend aux salariés. L’équité n’est pas autre chose qu’un argument de diversion et de division. Car derrière les régimes spéciaux il y a, dès l’an prochain, l’allongement pour tous de la durée de cotisation, en attendant les années à venir. Cela, l’opinion doit le savoir. Mais l’allongement même, qu’est ce que ça veut dire quand la plupart des salariés entrent de plus en plus tard dans la vie active ? Qui arrivera à 41, 42 ans de cotisation pour avoir droit à une retraite pleine ? La loi, pour tous ou presque, ce sera la décote, condamnant les plus modestes après toute une vie de travail, à une allocation de misère, dirigeant ceux qui le pourront vers les assurances privées. Ou faudra-t-il travailler jusqu’à 67, 68 ans ou plus ?

Carte judiciaire: 63 prud'hommes bientôt supprimés
Depuis un mois, Rachida Dati annonce des suppressions de tribunaux. Le gouvernement poursuit sa réforme. Dernière étape en date: la disparition programmée de 63 des 271 conseils de prud'hommes. La nouvelle carte des conseils de prud'hommes entrera en vigueur en avril 2008 afin de permettre l'organis...
Lire la suite - 19-11-2007

Depuis un mois, Rachida Dati annonce des suppressions de tribunaux. Le gouvernement poursuit sa réforme. Dernière étape en date: la disparition programmée de 63 des 271 conseils de prud'hommes. La nouvelle carte des conseils de prud'hommes entrera en vigueur en avril 2008 afin de permettre l'organisation des prochaines élections prud'hommales le 3 décembre 2008, selon une source gouvernementale. La liste des 63 suppressions est issue de "plusieurs phases de concertation" avec les syndicats, a indiqué le cabinet du ministre du Travail Xavier Bertrand. Les personnels concernés seront rattachés à d'autres conseils de prud'hommes, de façon à conserver au moins un conseil par département et à "renforcer ceux traitant plus de 800 affaires par an", a-t-on ajouté. Après la publication de la liste des conseils supprimés dans le Journal officiel, "dans la semaine qui vient", une concertation de trois mois sera menée, comme l'impose le Code du travail, avec les syndicats, organisations professionnelles, élus locaux, chambres des métiers...
Conséquences "très graves"

A peine évoquée, la mesure fait déjà grincer des dents. "On nous dit que 'ces conseils de prud'hommes sont menacés' mais nous ne nous leurrons pas: ils vont disparaître", a déclaré Brigitte Bruneau, de l'Usaj (Union syndicale autonome justice). "Ce sont les conseils de prud'hommes les plus petits, en termes de nombres d'affaires rendues, qui sont supprimés pour être rattachés aux conseils les plus proches", a-t-elle regretté. Les conséquences ont été jugées "très graves" pour les justiciables concernés: "Salariés qui ne perçoivent plus de salaires, qui ont été licenciés... des gens dans des situations économiques et sociales extrêmement fragiles", a insisté la représentante de l'Usaj. La secrétaire générale de C-justice, Lydie Quirié, s'est déclarée "totalement opposée à toute suppression d'un quelconque établissement figurant sur votre liste", dans un courrier adressée à Rachida Dati, dénonçant une approche "froide et dépourvue d'humanité". Les syndicats de fonctionnaires de justice doivent être reçus aujourd'hui à la Chancellerie.

L’INSEE le confirme : Les inégalités se creusent
Le « Portrait social 2007 » de la France que publie l’INSEE indique que « le mouvement de réduction des inégalités de niveau de vie et de pauvreté, régulier depuis les années 70, s’essouffle depuis 2002 ». Les riches sont à la fois de plus en plus riches et de plus en plus nombreux.
A l’opposé...
Lire la suite - 16-11-2007

Le « Portrait social 2007 » de la France que publie l’INSEE indique que « le mouvement de réduction des inégalités de niveau de vie et de pauvreté, régulier depuis les années 70, s’essouffle depuis 2002 ». Les riches sont à la fois de plus en plus riches et de plus en plus nombreux.
A l’opposé, le nombre de personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté reste lui considérable ( 7,1 millions de personnes qui gagnent moins de 60% du revenu médian soit 817 euros par mois). Les couches moyennes salariées sont elles touchées de plein fouet par la flambée de l’immobilier qui entame largement leur pouvoir d’achat.
Le poids du logement en effet est de plus en plus élevé pour les plus modestes et les inégalités de patrimoine se sont fortement accrues entre 1997 et 2003. L’INSEE relève aussi entre 1996 et 2006 une baisse globale du poids des prélèvements et notamment de l’impôt sur le revenu qui profite aux plus aisés.
En France 48% des ménages ne paient pas d’impôts, pour l’essentiel des ménages modestes. Mais avec le bouclier fiscal, associé aux 478 niches fiscales de notre pays, on risque de voir de plus en plus de riches dès janvier 2008 échapper eux aussi à l’impôt.
Les inégalités ne sont pas que financières. Il y a aussi toutes les inégalités dans le rapport au travail, à la vie, aux loisirs, à la mort, à la santé, à la famille...
De plus en plus la France d’en haut est une France sur-affiliée, avec beaucoup de liens, de relations sociales. Au contraire la France modeste qui fait face à un individualisme négatif.
C’est à dire qu’elle a perdu ses liens sociaux, de voisinage, parce que ces familles modestes sont poussées de plus en plus loin en banlieue, dans des pavillons isolés, parce que l’argent manque pour aller au théâtre ou au cinéma, parce que la famille est éclatée dans tous les coins de France, phénomène accentué par le nombre des divorces. Du coup les liens de solidarité disparaissent.
Au contraire les familles de la grande bourgeoisie mettent en place de leur côté une sorte de « collectivisme pratique ». D’une certaine façon, elles donnent raison à Marx qui pensait que la société communiste ne pourrait exister que dans des sociétés où le capitalisme aurait atteint un stade avancé. La grande bourgeoisie est fondamentalement « solidaire » : par l’intermédiaire d’une sociabilité de tous les instants, elle tisse et retisse sans cesse les liens du pouvoir, faisant en sorte que les positions dominantes se maintiennent au sein de la confrérie des grandes familles.

Grèves : égalité, équité, solidarité
Cheminots, agents d’EDF, de la RATP, fonctionnaires s’engagent dans une lutte de grande ampleur pour défendre les régimes de retraite auxquels ils sont légitimement attachés. Le pouvoir Sarkozyste mène une campagne de désinformation massive pour présenter ces régimes comme des privilèges insupportab...
Lire la suite - 13-11-2007

Cheminots, agents d’EDF, de la RATP, fonctionnaires s’engagent dans une lutte de grande ampleur pour défendre les régimes de retraite auxquels ils sont légitimement attachés. Le pouvoir Sarkozyste mène une campagne de désinformation massive pour présenter ces régimes comme des privilèges insupportables. C’est une calomnie.
Les dispositions plus favorables des principaux régimes ont des contreparties : la pénibilité du travail, les horaires décalés et le travail le week-end ; un « taux de remplacement » de 10 % plus bas en moyenne que dans le secteur privé car les primes ne sont pas incluses dans le calcul de la retraite, etc. Pas la moindre trace de privilèges dans ces réalités. Le véritable scandale est que le patronat refuse de tenir compte de la pénibilité du travail dans le secteur privé où existent des situations comparables.
Le pouvoir dit vouloir rétablir l’équité. Il se moque du monde et méprise le monde du travail. Car l’équité dont il parle c’est l’alignement vers le bas ! On dégrade d’abord la situation des retraites du régime général, puis on s’attaque ensuite aux régimes spéciaux pour s’attaquer à nouveau à tous les salariés. En fait d’équité, c’est la régression pour tous !
Car l’offensive du gouvernement vise, en réalité, l’ensemble des retraites. François Fillon vient de réaffirmer que la durée de cotisation nécessaire pour une retraite à taux plein devrait passer à 41 annuités entre 2009 et 2012 . Laurence Parisot, la présidente du Medef, réclamait récemment le passage à 42 annuités ! Les campagnes de division, d’opposition des salariés du public à ceux du privé ont pour but d’affaiblir tout le monde pour porter des coups à tous. D’ailleurs qui peut penser qu’en attaquant aux régimes spéciaux, on réglerait le problème global. Les salariés relevant de ces régimes représentent aujourd’hui moins de 5 % de l’ensemble. A qui fera-t-on croire que les mesures les concernant régleront le problème pour les 95 % restants ?
Ils prétendent alors que la France n’a pas les moyens de financer son système social.
C’est un mensonge. Le pays est riche. L’argent coule à flot pour les dividendes des actionnaires, les stock options des grands patrons, la spéculation financière tous azimuts.
Mais le pouvoir met tout en œuvre pour protéger les profits et les grandes fortunes.
En matière de retraites, la véritable question est celle de la part des richesses que la collectivité nationale décide de consacrer aux nouveaux besoins nés de l’évolution démographique. Financer la retraite pour tous sur la base de 37,5 annuités de cotisations aussi bien dans le public que dans le privé est possible. Cela représente 4 points de PIB jusqu’en 2040. Ils seront largement assurés par le doublement des richesses créées dans le même temps. Mais il y a une condition. Il est indispensable de s’attaquer aux vrais privilèges, ceux des actionnaires du CAC 40 et des marchés financiers.
L’attaque massive contre les retraites s’inscrit dans une cohérence plus globale.de la politique Sarkozy- Medef. Il s’agit de tirer drastiquement vers le bas les garanties sociales et les acquis démocratiques au service de « l’attractivité des capitaux » pour les marchés financiers, de la recherche de la « profitabilité maximale » des entreprises de l’alignement sur la construction de l’Europe libérale.
Les mouvements sociaux qui se développent sont une chance pour le pays et pour le monde du travail dans son ensemble. Accepter la régression sociale serait s’engager dans une spirale de déclin et d’apauvrissement dans tous les domaines.Car c’est le « social », c’est la réponse aux besoins qui tire l’économie et l’emploi. Sortir notre pays et notre peuple de l’ornière implique d’autres orientations progressistes. Les moyens existent pour celà à condition d’utiliser l’argent autrement, pour une croissance de progrès social, préservant les ressources naturelles de la planète.
Les salariés ont raison de se battre.

Explosion du prix du pétrole
profit, écologie et porte monnaie !
Depuis le début de l’année, le prix du baril s’est envolé de près de 60% . Chacun mesure l’impact de cette augmentation que ce soit à la pompe ou pour s’approvisionner en fuel domestique. Aujourd’hui, certaines professions comme les pêcheurs dénoncent cette augmentation qui grève de façon maintenant...
Lire la suite - 05-11-2007

Depuis le début de l’année, le prix du baril s’est envolé de près de 60% . Chacun mesure l’impact de cette augmentation que ce soit à la pompe ou pour s’approvisionner en fuel domestique. Aujourd’hui, certaines professions comme les pêcheurs dénoncent cette augmentation qui grève de façon maintenant cruciale leur activité, et la conjugaison d’un euro fort (contre un dollar faible) avec cette hausse fulgurante est de bien mauvaise augure pour la croissance européenne. Si on commence à voir les limites des ressources en brut, celles-ci restent conséquentes – mais demandent de gros investissement pour l’exploitation de nouveaux gisements. Face à cela la demande croit dans les pays en voie de développement, et notamment de la part de la Chine dont la consommation énergétique explose. Les grands groupes pétroliers n’ont pas « anticipé » cette demande et loin de créer des unités de raffinages nouvelles, ils ont délocalisé celles existantes dans les pays producteurs. Cette sous-capacité de raffinage entraîne une raréfaction supplémentaire qui induit cette hausse de prix, renforcée par la spéculation financière qui voit dans ce nouveau produit rare une nouvelle valeur refuge face à la crise immobilière américaine. On se retrouve donc face à une crise de l’offre induisant une spéculation qui modifie de façon radicale notre rapport à la consommation des énergies fossiles et la politique énergétique des pays développés. Ces grands groupes qui n’ont pas « anticipé » cette hausse, qui tirent des bénéficies astronomiques de ces augmentations sont en effet les premiers à investir depuis quelques années dans la diversifications des ressources (énergies naturelles et renouvelables, nucléaire) et dans « l’équipement de performance énergétique » (équipement de basse consommation, isolation accrue des constructions, rationalisation des comportements de consommation énergétique pour l’entreprise, etc..) . Des solutions bénéfiques pour la planète et le réchauffement climatique, mais qui coûtent cher et demandent un effort d’investissement important dans la recherche. Dans cette logique, nul doute que c’est encore les citoyens qui doivent supporter tout le poids économique de cette transition énergétique : hausse prévisible du prix du pétrole, nous payons. Investissement dans la recherche pour de nouvelles solutions, nous payons. Pourquoi ? Parce que les grands groupes de l’énergie doivent faire des profits pour leurs actionnaires et pour cela l’énergie doit être rare. Et des profits ils doivent en faire toujours plus. Dans ce cadre, nous ne pouvons que nous inquiétez de la privatisation d’EDF et de GDF. Dans ce cadre les directives européennes de libéralisations du marché de l’énergie doivent être combattu ainsi que ces privatisations. Car - comme le suggèrent certains journalistes des Échos - si les intérêts de la finance peuvent rencontrer ceux de la planète « tant mieux ! », mais nous refusons de toujours payer la facture au bénéfice des grands groupes de l’énergie et des intérêts des grandes fortunes y prenant part.

Banlieue : deux ans après rien n'est réglé !
Deux ans depuis que deux adolescents de quinze à dix-sept ans traqués par la police trouvaient la mort dans l?arc électrique d?un transformateur. Trois semaines de révoltes, 10 000 voitures brûlées, près de 3000 jeunes interpellés. L?embrasement avait mis les banlieues au centre de la vie française....
Lire la suite - 05-11-2007

Deux ans depuis que deux adolescents de quinze à dix-sept ans traqués par la police trouvaient la mort dans l?arc électrique d?un transformateur. Trois semaines de révoltes, 10 000 voitures brûlées, près de 3000 jeunes interpellés. L?embrasement avait mis les banlieues au centre de la vie française. Elles sont retournées à leur place, dirait-on. Pour le moment elles ne dérangent plus ou de loin en loin. Un gosse tué par un chien, un incendie dramatique, quelques voitures en feu et l?on reparle des banlieues aux infos, comme de territoires aux confins des villes. La réalité est tout autre. Les banlieues, la banlieue dans toutes les villes de France, c'est la vie de millions de foyers, c?est « la vraie vie des vrais gens » et il en est, comme en Seine Saint Denis ? l?un des départements les plus pauvres du pays, c?est vrai...- qui refusent les visions misérabilistes, qui mettent en avant la création, le travail, le désir d?entreprendre, la culture. Qui ne voient pas la jeunesse comme un problème mais la voient comme l?avenir. Sauf que les banlieues, deux ans après et selon les mots des maires rassemblés au sein de l'association Ville et banlieue, sont absents « de toutes les priorités affichées par le gouvernement ». Oh, il y a une secrétaire d?Etat à la Politique de la ville, et la nomination à ce poste de Fadela Amara, la présidente de Ni putes ni soumises a été une belle annonce. Belle annonce encore que celle d?un « plan Marshall » pour les jeunes. On se pince quand on lit ce qu?il en est. Sur l?emploi, il faut bien sûr activer « tous les dispositifs », activer « tous les leviers » mais l?objectif, c?est « tolérance zéro pour la glandouille ». Sur l?éducation, il faut enseigner aux enfants les valeurs de la République et « je souhaite consacrer une journée à l?éducation au respect, comme nous avons une journée pour la Fête de la musique ». Donc le chômage, massif chez les jeunes, les discriminations à l?embauche selon que l'on vient de Neuilly ou de Clichy, que l?on s?appelle Paul-Antoine ou Ahmed, c?est « la glandouille ». La formation, l?éducation, c?est apprendre le respect ? et une journée par an ? quand la réalité, c?est celle d?une société qui, 365 jours par an, ne respecte pas une partie de ses membres en termes de droit au travail, à un logement décent, à un salaire correct, à une école dotée des moyens suffisants, à des services publics proches et de qualité. Voilà quelques mois, un élu de droite de banlieue se définissait avec colère comme « une serpillière de la République ». Avec ces « propositions » qui ne sont pas autre chose que du Sarkozy dans le texte, il aura une serpillière à fleurs. Rien d?autre. Car c'est même l'inverse. Non seulement en deux ans rien de concret n'a été fait mais la dotation de solidarité urbaine qui permet aux communes les plus défavorisées de faire face à une partie de leurs charges sera cette année inférieure de 30 millions d?euros à ce qui avait été annoncé, en en faisant grand cas, par Borloo quand il lançait en 2006 son plan de cohésion sociale. Lequel Borloo a depuis oublié la banlieue, tout à son enthousiasme environnemental. Les banlieues ne sont pas une question relevant de l?environnement. En revanche elles sont, semble-t-il, un terrain propice aux provocations. On se souvient des mots incendiaires. Racaille, Karcher. Plus récemment le président de l?UMP accusait les élus communistes de maintenir leurs villes dans la pauvreté pour garder leur électorat. Etonnant, tout de même, de s?en prendre à ceux qui, avec d?autres, sont au plus près des habitants, de leurs difficultés. Mais peut-être ce gouvernement n?a-t-il cure de la situation des banlieues. Au contraire. Le libéralisme, le sarkozysme vont à l?opposé des solidarités, du service public, du sens de l?intérêt général. Ils désintègrent pour régner.

Réforme des retraites : Solidarité public et privé
Contre l’allongement sans fin de la durée de cotisation
La commission de garantie des retraites dans un avis remis au gouvernement propose d’allonger la durée de cotisation à 41 annuités dans le secteur privé. Cet avis est préparatoire au rendez-vous d’étape de 2008 prévue dans la loi Fillon de 2003 qui avait déjà fait passer la durée de cotisation de 37...

les socialistes "ne s'opposeront pas" à la ratification du nouveau traité sur les institutions européennes
A l'occasion du conseil national du Parti socialiste, samedi 27 octobre, François Hollande a affirmé que les socialistes "ne s'opposeront pas" à la ratification du nouveau traité sur les institutions européennes, car il faut que "l'Europe sorte de l'impasse". Le bureau national doit officiellement s...

marche pour l'emploi
Le Parti communiste a organisé sa propre manifestation nationale
Le Parti communiste a organisé sa propre manifestation nationale, samedi 27 octobre à Paris, en "riposte" à la politique de Nicolas Sarkozy. Une douzaine d'initiatives en province préparant la montée des bus, une "marche pour l'emploi" arrivant du Nord - Pas-de-Calais le même jour, des pétitions mul...
Lire la suite - 28-10-2007

Le Parti communiste a organisé sa propre manifestation nationale, samedi 27 octobre à Paris, en "riposte" à la politique de Nicolas Sarkozy. Une douzaine d'initiatives en province préparant la montée des bus, une "marche pour l'emploi" arrivant du Nord - Pas-de-Calais le même jour, des pétitions multiples, un pique-nique et un rassemblement après la manifestation parisienne ont donné la parole aux acteurs des luttes et à la première secrétaire du Parti communiste... Les communistes ont décidé de montrer que la gauche politique existe grâce à eux à l'instar des revendications syndicales. Voilà des mois que le PCF bataille, depuis la Fête de L'Humanité à la mi-septembre, pour que la gauche mène la bataille politique en écho aux luttes sociales. Mais les autres partis, PS en tête, se font attendre. Le comité Riposte, regroupant l'ensemble des formations politiques de gauche et censé organiser la résistance politique à Nicolas Sarkozy, patine : relancé en septembre par le PCF, il s'est séparé, un mois plus tard, sur un simple appel de soutien au mouvement social et un constat de division, le PRG, les Verts et la LCR refusant de signer le texte. La riposte de la gauche, ce ne doit pas être En attendant Godot. Le PCF veut monter les luttes contre la politique de Sarkozy dans la sphère politique. Dans une situation de grogne sociale montante et face à un gouvernement "qui patine", le PCF explique que les Français attendent une réponse politique capable de proposer une alternative, mais que la gauche reste inaudible.

La France : un pays de bas salaires
90% de la population, gagne moins de 1500 euros
Il faut voir la vérité en face : la France est devenue un pays de bas salaires. Plus de la moitié des salariés, c’est à dire 90% de la population, gagne moins de 1500 euros. Et tout concourt à aggraver cette situation. Le patronat n’a de cesse de réduire le coût du travail et donc sa valeur.
L...
Lire la suite - 26-10-2007

Il faut voir la vérité en face : la France est devenue un pays de bas salaires. Plus de la moitié des salariés, c’est à dire 90% de la population, gagne moins de 1500 euros. Et tout concourt à aggraver cette situation. Le patronat n’a de cesse de réduire le coût du travail et donc sa valeur.
Les gouvernants multiplient les exonérations de cotisations pour les bas salaires (30 milliards d’euros en 2008 seront payés aux entreprises par les contribuables) et poussent donc les entreprises à mal rémunérer leurs employés. La précarité enfle le nombre de travailleurs pauvres que le Conseil de l’emploi, des revenus et de la cohésion sociale chiffre à 2,5 millions. Un ménage avec les 1005 euros net d’un SMIC et les aides sociales dépasse à peine le seuil de pauvreté. Les bons apôtres qui prêchent la modération salariale n’imagineraient pas se contenter de cette somme comme argent de poche mensuel !
Le gouvernement ergote : les Français auraient l’impression que leur pouvoir d’achat se dégrade mais il n’en serait rien. Comme si les étiquettes arrondies au chiffre supérieur lors du passage à l’euro étaient une illusion. Comme si l’envolée des produits alimentaires ou la hausse du prix du plein d’essence était un mirage et l’augmentation des loyers une hallucination.
Mille clignotants se sont allumés qui signaient la dégradation des conditions de vie d’une très grande majorité. « Le recours au crédit est devenu un moyen de combler l’insuffisance des ressources » a relevé le Conseil économique et social en s’inquiétant de la forte augmentation des dossiers de surendettement. Mais Sarkozy n’en a cure qui veut encore endetter les plus pauvres en les poussant à acheter leur logement, en suivant à la lettre le modèle américain qui s’effondre aujourd’hui, mettant des millions de personnes à la merci des expulsions, des saisies et d’un asservissement à vie aux remboursements bancaires.
Plus souterrainement, la droite rogne les revenus des travailleurs en faisant porter par les salaires l’essentiel du coût de la protection sociale et des retraites alors que la contribution des revenus financiers est nulle ou presque. Après les cheminots, les traminots, les électriciens, le gouvernement prépare pour 2008 une nouvelle réforme pour que les salariés du privé travaillent encore plus longtemps et gagnent donc moins.
La conférence nationale sur le pouvoir d’achat et les salaires convoquée par le gouvernement vise à différer le moment de vérité, à faire croire en plus que le discours présidentiel sur « le chantier prioritaire » du président de la République se traduira en monnaie sonnante et trébuchante.
Pour l’heure, ses seules propositions sont la création d’une commission pour enterrer les contentieux sur le SMIC et d’une autre pour conditionner les exonérations de cotisations sociales à l’ouverture de négociations salariales par les directions d’entreprise...sans la moindre obligation de résultat. Aux salariés, l’UMP destine des fumigènes alors que les gros revenus croulent sous les cadeaux fiscaux.
Cela ne sera pas suffisant à désamorcer le mécontentement qui grandit parmi les salariés. Les fonctionnaires se mettent d’ailleurs en ordre de grève pour le 20 novembre. De la feuille de paie aux pensions de retraite, c’est toujours de la rémunération du travail dont il est question et des mêmes maux. Ce mouvement répond à un impératif de justice sociale et à une nécessité économique : relancer la croissance par la consommation sociale, l’amélioration du pouvoir d’achat et la valorisation du travail par la formation et de nouvelles garanties collectives d’emploi. Un tête à queue par rapport à la voie suivie par Sarkozy...

Traité européen
Il faut un référendum
Le PS prêt à s'incliner?
Répondant ces jours-ci à Marie-George Buffet, lors des questions orales à l’Assemblée nationale, le premier ministre a réaffirmé qu’il refusait de consulter le peuple sur le nouveau projet de traité européen. Pire, il veut engager le processus de ratification de ce texte au lendemain même de son ado...
Lire la suite - 25-10-2007

Répondant ces jours-ci à Marie-George Buffet, lors des questions orales à l’Assemblée nationale, le premier ministre a réaffirmé qu’il refusait de consulter le peuple sur le nouveau projet de traité européen. Pire, il veut engager le processus de ratification de ce texte au lendemain même de son adoption par les chefs d’Etat européens le 13 décembre prochain. Cela veut donc dire qu’il ne permettra pas aux citoyens, ni même aux élus de prendre connaissance et de débattre du traité. Le pouvoir veut donc donner un signe clair aux forces du capital européen et mondial : faire de la France le premier pays ratifiant un texte qui dans un nouvel article 188B redit : »L’Union européenne contribue à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs ainsi qu’à la réduction des barrières douanières ». On est loin du principe de préférence communautaire défendu par le candidat à la présidentielle. Pour justifier sa démarche, le premier ministre a lancé une drôle d’argutie à MG Buffet. En élisant Sarkozy, les citoyens auraient aussi voté pour qu’il n’y ait pas de nouveau référendum. Mensonge ! D’une part, en votant à gauche, 18 millions de citoyens se sont prononcés pour une réorientation de l’Europe, décidée par référendum, comme s’y étaient engagés les candidats. D’autre part, même Sarkozy a mené campagne sur l’objectif d’obtenir un nouveau traité prenant en compte le refus majoritaire clair et net du modèle européen en construction émis par les citoyens ! « Les élites européennes ne peuvent pas se contenter d’essayer de mettre l’Europe à l’abri des passions populaires sous prétexte qu’elle serait une chose trop importante pour être abandonnée entre les mains des citoyens ordinaires » écrivait-il dans son livre « Ensemble ». En refusant un référendum aujourd’hui, il renie ses écrits d’hier. C’est d’autant plus inquiétant que le prétendu nouveau traité ressuscite tous les articles, alinéas et sous-alinéas et chapitres de la défunte constitution recyclés dans les traités existants. De quel droit un nouveau président de la République peut-il faire ratifier un traité européen déjà rejeté par le peuple souverain ? Il s’agit bien du même texte rebaptisé, saucissonné et éparpillé dans d’anciens traités européens. Le Parlement seul peut-il, au nom du peuple français, imposer à ce même peuple souverain la remise en cause de son droit inaliénable et imprescriptible à disposer de lui même ? Avec le mode de scrutin et le découpage électoral actuels, le Parlement ne reflète pas le véritable rapport de forces politique et social dans le pays. La gauche était légèrement majoritaire en voix au second tour des législatives. L’ancien président Chirac a été un temps opposé à la convocation d’un référendum en 2005. C’est la forte demande de consultation portée par le mouvement populaire qui l’a conduit à changer d’avis. Seul le peuple peut par référendum valider ou invalider ce qu’il a lui même décidé par cette même voie. Quoi que l’on pense du nouveau traité, quel qu’ait été son vote en mai 2005, la démocratie et l’intérêt d’une construction européenne par et pour les citoyens européens exigent un débat et une consultation populaires. Les refuser serait bien une preuve de faiblesse de la part du pouvoir et des tenants de l’Europe libérale. Ce serait la preuve de la tentative de coup de force des mandataires des puissances d’argent pour imposer leur politique de démolition sociale, de privatisations et de recul démocratique.

Loi de finance 2008 - financement de la sécurité sociale
Une faillite organisée de l’état au bénéfice des grands intérêts de la finance.
Le déficit du régime général est historique, 12 milliards d’euros pour 2007. Le projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS) doit être présenté ce mardi aux députés et vise à ramener le déficit à 9 milliards d’euros en 2008.
Que propose le gouvernement ?
*instauration de la franch...
Lire la suite - 23-10-2007

Le déficit du régime général est historique, 12 milliards d’euros pour 2007. Le projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS) doit être présenté ce mardi aux députés et vise à ramener le déficit à 9 milliards d’euros en 2008.
Que propose le gouvernement ?
*instauration de la franchise médicale,
*allongement de la durée de cotisation pour les retraites,
*coupes franches dans les dépenses de santé,
*hôpitaux financés à l’activité,
*pénalisation fiscale des pré-retraites
*TVA « sociale »
Que nous dit le gouvernement ?
Les finances vont mal. La croissance n’est pas au rendez-vous et risque même de souffrir d’un contexte international de plus en plus tendu. L’état risque la faillite et tous les français, dans le même effort de responsabilité, doivent en prendre la mesure. Travailler plus longtemps, même pour les taches pénibles, se soigner moins et payer une partie des soins en plus des cotisations salariales, payer une taxe injuste sur les produits de consommation courante qui pénaliseront plus encore un pouvoir d’achat qui se réduit de plus en plus.
Et les grandes entreprises, les employeurs ?
Ils feront un effort, un petit, et peut-être... Après le rapport de M. Seguin, un amendement au PLFSS pourrait instaurer une contribution patronale de 2,5% sur les stocks options, qui au mieux permettrait de rapporter 3 milliards d’euros. C’est bien peu au regard des cadeaux fiscaux de cette année qui s’élèvent à 15 milliards d’euros. C’est encore moins au regards des cadeaux faits sur 20 ans qui s’élèvent à 450 milliards d’euros.
Et qu’ont apporté à l’emploi et aux salaires ces cadeaux ? Rien. L’emploi stagne, le pouvoir d’achat régresse, les salaires sont gelés, les inégalités s’accroissent, et pas de retour de la croissance. Par contre les bénéfices en bourse eux progressent toujours.
Nous proposons donc de renverser cette logique, en :
*taxant les revenus boursiers au même taux que les salaires (environ 13 milliards d’euro),
*annulant 12 des 15 milliards d’euro du paquet fiscal destinés aux plus riches,
*prélevant 0,5 % sur les actifs financiers environ 17 milliards d’euro),
*multipliant par 2 l’Impôt sur la Fortune (4 milliards d’euro)
C’est en responsabilisant les entreprises sur leur impact social que nous inverserons la tendance, à moins qu’il y ait une volonté de vider les caisses de l’état pour accélérer la libéralisation de secteurs nationaux, vitaux pour la société.
Nous rappellerons simplement que le Président de la République l’a esquissé en demandant un recourt plus massif aux grands groupes privés d’assurances maladies et retraites.

La bataille des franchises entre au Parlement. 70% des Français y sont hostiles
La course idéologique de la droite pour casser la sécurité sociale franchit une nouvelle étape à partir d'aujourd'hui au Parlement. Le budget proposé aggrave les inégalités flagrantes. Le gouvernement poursuit sa politique de santé dont l'adage est "soigner vous selon vos moyens et l'offre de soin q...
Lire la suite - 23-10-2007

La course idéologique de la droite pour casser la sécurité sociale franchit une nouvelle étape à partir d'aujourd'hui au Parlement. Le budget proposé aggrave les inégalités flagrantes. Le gouvernement poursuit sa politique de santé dont l'adage est "soigner vous selon vos moyens et l'offre de soin que l'on vous propose" alors que la sécurité sociale issue des premières luttes du Front Populaire et surtout du Programme national de la Résistance et mise en place par le communiste Ambroise Croizat avait pour idée de "cotiser suivant ses moyens et se soigner selon sa maladie en répondant aux besoins de soin". Deux idées fortes étaient nées, la solidarité et la cotisation paritaire salarié/patron. Depuis plusieurs années, la droite vise à concevoir un projet purement marchand et comptable du système de soin. Ils exonèrent le patronat de charges sociales (-23 milliards pour un déficit global de 11,8 milliards), ils font porter tout le poids sur le malade, comme si les conditions de travail, de transport pour se rendre au boulot n'avaient aucune incidence sur notre santé. Les malades vont donc devoir s'accommoder à l'offre de soin, à savoir la banalisation des dépassements d'honoraires dans les nouvelles structures hospitalières départementales (40% des actes connaissent un dépassement d'honoraire), la franchise médicale (" Nous parlons d'assurance maladie...Y a-t-il une assurance sans franchise ": Nicolas Sarkozy) les malades deviennent une valeur marchande comme pour une voiture. L'augmentation du taux de la CSG à 7.5% pour les retraités est à mettre en rapport avec les stock-options taxées à 2,5%. La liste des réformes, mises en place pour soit disant résorber le faible déficit de la sécu qu'il faut rattacher à son budget total, est bien longue, mais elle montre qu'elle ne règle rien. Douste-Blasy avait promis que sa réforme règlerait le déficit dès 2007; il semblerait que 2007 soit la pire année. Un peu de courage et de loyauté envers les Français, dites-leur, vous les gens de droite que vous voulez céder la sécu aux assurances privées.
Deux phrases résonnent de manière intéressante quand Xavier Bertrand vient de sortir de nouvelles donnes pour l'assurance maladie à Christian Lehmann, médecin, co-initiateur de l'appel contre les franchises, "ce qui sera caché aux patients c'est que les économies virtuelles chiffrées et attendues ne seront jamais au rendez-vous car aucun moyen n'a été donné aux parcours de soin pour fonctionner et nous terminions , j'espère de manière pas totalement prophétique en disant au final, il faudra constater l'échec de cette contre réforme...et ouvrir la porte aux assurances privées d'un air désolé en disant que la sécu bien malade n'a pas pu être sauvée. Les communicants du ministre sauront très bien faire."
Plusieurs contre propositions vont être avancées par les communistes à l'Assemblée : suppression des franchises médicales, multiplier par 4 la très faible contribution des entreprises du médicament relative à leur chiffre d'affaire, taxer les stock-options à hauteur des cotisations salariales, suppression des exonérations de charges patronales sur les bas salaires, réforme des cotisations sociales patronales de façon à favoriser les entreprises à fort taux de main d'œuvre et à augmenter la contribution des entreprises hautement capitalistiques. Augmentation des salaires, car la baisse du pouvoir d'achat plombe les recettes... Voilà le lourd combat des parlementaires communistes avec le groupe GDR.

Loi de finance 2008 – financement de la sécurité sociale
une faillite organisée de l’état au bénéfice des grands intérêts de la finance
Le déficit du régime général est historique, 12 milliards d’euros pour 2007. Le projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS) doit être présenté ce mardi aux députés et vise à ramener le déficit à 9 milliards d’euros en 2008.
Que propose le gouvernement ?
*instauration de la franch...
Lire la suite - 23-10-2007

Le déficit du régime général est historique, 12 milliards d’euros pour 2007. Le projet de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS) doit être présenté ce mardi aux députés et vise à ramener le déficit à 9 milliards d’euros en 2008.
Que propose le gouvernement ?
*instauration de la franchise médicale,
*allongement de la durée de cotisation pour les retraites,
*coupes franches dans les dépenses de santé,
*hôpitaux financés à l’activité,
*pénalisation fiscale des pré-retraites
*TVA « sociale »
Que nous dit le gouvernement ?
Les finances vont mal. La croissance n’est pas au rendez-vous et risque même de souffrir d’un contexte international de plus en plus tendu. L’état risque la faillite et tous les français, dans le même effort de responsabilité, doivent en prendre la mesure. Travailler plus longtemps, même pour les taches pénibles, se soigner moins et payer une partie des soins en plus des cotisations salariales, payer une taxe injuste sur les produits de consommation courante qui pénaliseront plus encore un pouvoir d’achat qui se réduit de plus en plus.
Et les grandes entreprises, les employeurs ?
Ils feront un effort, un petit, et peut-être... Après le rapport de M. Seguin, un amendement au PLFSS pourrait instaurer une contribution patronale de 2,5% sur les stocks options, qui au mieux permettrait de rapporter 3 milliards d’euros. C’est bien peu au regard des cadeaux fiscaux de cette année qui s’élèvent à 15 milliards d’euros. C’est encore moins au regards des cadeaux faits sur 20 ans qui s’élèvent à 450 milliards d’euros.
Et qu’ont apporté à l’emploi et aux salaires ces cadeaux ? Rien. L’emploi stagne, le pouvoir d’achat régresse, les salaires sont gelés, les inégalités s’accroissent, et pas de retour de la croissance. Par contre les bénéfices en bourse eux progressent toujours.
Nous proposons donc de renverser cette logique, en :
*taxant les revenus boursiers au même taux que les salaires (environ 13 milliards d’euro),
*annulant 12 des 15 milliards d’euro du paquet fiscal destinés aux plus riches,
*prélevant 0,5 % sur les actifs financiers environ 17 milliards d’euro),
*multipliant par 2 l’Impôt sur la Fortune (4 milliards d’euro)
C’est en responsabilisant les entreprises sur leur impact social que nous inverserons la tendance, à moins qu’il y ait une volonté de vider les caisses de l’état pour accélérer la libéralisation de secteurs nationaux, vitaux pour la société.
Nous rappellerons simplement que le Président de la République l’a esquissé en demandant un recourt plus massif aux grands groupes privés d’assurances maladies et retraites.

Guy Môquet
la mémoire d'un engagement qui aboutira à toutes les conquêtes sociales d'après-guerre et qui sont démantelées en ce moment par Sarkozy.
On entend en ce moment des choses de plus en plus abjectes. Samedi midi durant l'émission de Pascale Clark sur canal+, Alexis Brézet, journaliste au Figaro, intervient durant le sujet sur la lecture de la lettre de Guy Môquet pour dire que Guy n'était pas un résistant. Rien que ça. Et il rajoute que...
Lire la suite - 22-10-2007

On entend en ce moment des choses de plus en plus abjectes. Samedi midi durant l'émission de Pascale Clark sur canal+, Alexis Brézet, journaliste au Figaro, intervient durant le sujet sur la lecture de la lettre de Guy Môquet pour dire que Guy n'était pas un résistant. Rien que ça. Et il rajoute que Guy n'a pas diffusé de tracts anti-allemand, d'ailleurs, les russes étaient amis avec les nazis à cette époque. Plus que jamais, il est indispensable de rappeler l'engagement de Guy Môquet, de remettre dans le contexte la lettre écrite à sa famille. Il n'a pas été choisi comme otage à fusiller par hasard. Il n'a pas été le seul à être fusillé ce 22 octobre 1941. 26 autres ont été fusillés. Tous choisis par le ministre de l'intérieur, Pierre Pucheu, fondateur du Comité des forges, qui tient là sa revanche sur le Front Populaire et les communistes. Selon ce sinistre Brézet, Guy n'est pas un résistant, alors comment considéré un individu, jeune ou non, homme ou femme qui en juillet 1940 édite et diffuse des tracts ou des papillons à coller communistes alors qu'en avril 1940, le décret Sérol instaure la peine de mort pour propagande communiste. Mais risquer sa vie dans ces conditions, ce n'est pas un acte de résistance pour cet infâme journaliste qui n'a été contredit par aucun autre d'ailleurs sur le plateau de l'émission. Puisqu'il faut informer ce journaliste et donc faire son boulot, ce billet d'humeur se conclura par des mots de Georges Abbachi, résistant et membre de l'Amicale de Chateaubriant-Voves-Rouillé : "J'étais le camarade de Guy Môquet, depuis 1936. Je l'ai connu parce que ses parents et les miens militaient ensemble. Tous les deux, on est entrés dans un des premiers Bataillons de jeunesse, le groupe du 17e arrondissement de Paris. Le pacte germano-soviétique ne nous a jamais empêchés de nous battre : nous, les jeunes, ressentions plus fort que les autres l'humiliation de l'Occupation. Dès 1940, il fallait expliquer les évènements à la population. On éditait des tracts, des papillons à coller : "Liberté","A la porte l'occupant"... C'est ce premier travail de propagande qui a déclenché la répression le 5 octobre 1940. 350 camarades ont été arrêtés. Les fiches des militants des organisations de jeunesse ont été fournies par les renseignements français aux Allemands. Ces militants ont été transférés dans les premiers camps de prisonniers, comme Aincourt." Nous connaissons la suite.

Patronat : des centaines de millions d'euros pour casser les grèves
Le Medef étale ses secrets de famille, sans condamner son système. Bien au contraire, Parisot semble découvrir une pratique que "beaucoup savaient inconsciemment". Le courant de la pensée unique retourne même le discrédit sur les syndicats et leurs financements. Ces caisses noires n'ont toujours eu ...

Le 18, renvoyer la balle dans le camp du gouvernement
Défendre les régimes spéciaux de retraite c’est défendre le régime des retraites tout court ! C'est une journée qui doit servir à rétablir des réalités.
Le gouvernement et le président de la République ne s’en défendent pas : l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général constitue un...
Lire la suite - 17-10-2007

Défendre les régimes spéciaux de retraite c’est défendre le régime des retraites tout court ! C'est une journée qui doit servir à rétablir des réalités.
Le gouvernement et le président de la République ne s’en défendent pas : l’alignement des régimes spéciaux sur le régime général constitue une étape vers une remise en cause globale du régime de solidarité nationale des retraites. Introduction des acteurs privés dans le financement des retraites ( et de la santé ! ), fin du financements par répartition... Travaillez plus et plus longtemps pour augmenter massivement les fonds spéculatifs de pension !
On comprend mieux alors l’offensive médiatique naturelle opérée autour de cette journée de mobilisation : focalisation sur le mécontentement des usagés des transports publics, informations continues sur les conditions de circulations des trains, et étalage des embouteillages qui en sont la conséquence.
Sur le fond du problème ? Rien ou presque. Pas de débat sur la pénibilité du travail des agents des transports publics. Pas de débat sur le gel des salaires opérés dans ces branches depuis plusieurs années, pas de débat sur l’absence d’embauches et de moyens pour ces secteurs économiques vitaux pour la France. Rien sur ce qui constitue toute la fierté française d’avoir le service de transport public le plus fiable et le plus efficace au monde.
Pas de débat non-plus sur le financement, et les financements entre caisses des retraites. Informations contradictoires, stigmatisation des régimes spéciaux par l’argument massue « est-il normal que certains travaillent moins longtemps que d’autres ? ».
Pas de débats sur les cadeaux fiscaux de l’été faits au plus riches qui représentent 15 milliards d’euros, rien sur l’assèchement des comptes de la sécurité sociale, rien sur la contribution des bénéfices financiers au régime de solidarité.
Pas de débat. Tout dépend comment on pose les questions !
Dans un sondage de « CSA / l’Humanité de ce jour »
- suivant la question suivante : « Vous savez que plusieurs syndicats de la SNCF, de la RATP, d’EDF-GDF, de l’ANPE, de l’UNEDIC, de l’éducation nationale appelllent à une journée nationale d’action et de grève le 18 octobre prochain, notamment sur l’avenir du système de retraites et des régimes spéciaux. Quelle est votre attitude à l’égard de ce mouvement ? »
- les français soutiennent ce mouvement à 54 %.
Dans un autre sondage « BVA / Le Figaro / LCI »
- suivant la question : « Diriez-vous que le projet de réforme des régimes spéciaux de retraite prévu par le gouvernement et prévoyant un alignement des régimes spéciaux de retraite sur le régime de la fonction publique va dans le bon sens ou ne va pas dans le bon sens ? »
- les français répondent à 57% que la réforme va dans le bon sens...
Justice, quand tu nous tiens...
Pour leur part les communistes vous donnent rendez-vous à la manifestation de demain, à partir de 13H30, Angle Boulevard Voltaire et Richard LENOIR à Paris et partout en France.

Universités : Plus de concurrence... pour plus d’inégalités
...
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Rachida Dati et sa réforme de la carte judiciaire
La ministre poursuit son tour des régions pour annoncer concrètement les conséquences de la reforme : notamment des suppressions de petits tribunaux jugés a faibles activités. Mais les avocats et certains magistrats plaident eux pour leurs maintiens au nom de la proximité de la justice et des justic...

L’AVEU D’UNE ÉMINENCE GRISE DU MEDEF
La revanche contre la Résistance
Figure importante du patronat, Denis Kessler salue la politique de Sarkozy, qui vise à « sortir de 1945 et à défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ».
Ancien vice-président du MEDEF, Denis Kessler hante toujours l’aristocratie du monde des affaires et de la po...
Lire la suite - 12-10-2007

Figure importante du patronat, Denis Kessler salue la politique de Sarkozy, qui vise à « sortir de 1945 et à défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ».
Ancien vice-président du MEDEF, Denis Kessler hante toujours l’aristocratie du monde des affaires et de la politique. Aussi l’éditorial qu’il a signé dans les colonnes du magazine Challenges (lire ci-dessous) sous le titre « Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde » ne saurait, en dépit de son apparence, être lu comme les divagations d’un extrémiste entraîné par l’exaltation, et n’exprimant que sa propre haine de la Résistance. Cette voix autorisée du grand patronat analyse avec franchise le sens de la politique de Nicolas Sarkozy. Kessler n’y va pas par quatre chemins : le modèle social français( lire ci-dessous le texte intégral) est le résultat de la Libération. « Il s’agit aujourd’hui, écrit-il, de sortir de 1945 et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! » Jamais pareil aveu n’a été formulé, même si tout au long de sa campagne électorale, le candidat de l’UMP n’avait eu de cesse de fustiger le modèle social français, de chanter les vertus de l’effort individuel s’opposant à la solidarité, de suspecter les chômeurs et les pauvres d’abuser de la générosité publique. Nicolas Sarkozy avait jeté aux gémonies le mouvement de Mai 68. En 2002, François Fillon avait accusé le Front populaire d’être responsable de la défaite militaire de 1940. Mais la Résistance avait été jusqu’alors épargnée dans les discours. Il est difficile en effet d’honorer Guy Môquet et d’attaquer le programme du CNR. Certes, l’article de Challenges n’est pas signé par un membre du gouvernement, mais il traduit, au moins, les attentes du MEDEF à l’égard d’un président qui, jusqu’à présent, ne l’a jamais déçu.
Pour le medef, tout doit disparaÎtre. L’ensemble des réformes économiques et sociales mises en place au moment où la France venait de se libérer de l’occupation nazie et du régime fasciste de Vichy ont été rendues possibles grâce à « un pacte politique entre les gaullistes et les communistes », explique Kessler. Pacte qu’une partie de la droite et de la bourgeoise française n’ont visiblement jamais accepté, et que les conditions politiques d’aujourd’hui permettent d’abolir. Telle est succinctement résumée l’analyse de l’éditorial de Challenges, qui doit conduire le gouvernement à forcer le pas pour « défaire » le système de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, ce qui demeure du secteur public, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraites…. Tout doit disparaître. La présentation du CNR est fausse, parce que terriblement réductrice. S’il est vrai que les communistes ont joué un rôle déterminant dans la Résistance et dans la construction de son programme politique, le CNR ne se résumait pas en un face-à face entre le PCF et les gaullistes, mais rassemblait l’ensemble des mouvements de résistance armée, la plupart des partis politiques, les syndicats (CGT et CFTC, alors seules existantes).
L’affaiblissement du Parti communiste et le bradage de l’héritage gaulliste par l’UMP sont des opportunités à saisir pour réaliser un « aggiornamento » idéologique : Une droite et une gauche d’accord sur les fondamentaux du capitalisme financier. Mais la partie n’est pas gagnée, car, déplore l’éditorialiste, « le pays sanctifie ses institutions ». Le peuple est attaché à la République et à la démocratie reconquises sur la barbarie nazie. Cela semble être un problème pour Denis Kessler, qui se lamente de constater que « ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après-guerre apparaissent sacrilèges ». Or ces institutions d’après-guerre correspondent tout simplement au rétablissement de la République après quatre années de régime fasciste à la française et d’occupation nazie !
Un modèle « dépassé », « inefficace », « daté » ? Le MEDEF trace la ligne, le gouvernement l’exécute. Telle est du moins l’impression que dégage le discours que François Fillon a prononcé mercredi soir devant les « réformateurs »(comprenez les ultra-libéraux) de l’UMP. Le premier ministre de Nicolas Sarkozy a mis fin au mythe entretenu jusqu’à présent, selon lequel les dizaines de milliers de suppressions d’emplois prévues dès cette année dans la Fonction publique n’auraient aucune incidence sur les services rendus à la population. Qui ne se souvient de l’argument de bonimenteur répété par le candidat Sarkozy sur les douanes prétendument pléthoriques alors que les contrôles aux frontières sont supprimés au sein de l’UE… Enfin, Fillon le reconnaît et s’en félicite : « Il faut, dit-il, que chacun d’entre nous accepte qu’il y ait moins de services, moins de personnel, moins d’État sur son territoire ». La dégradation des services publics est revendiquée. Concrètement, cela signifie dégradation dans l’école , où quelque vingt mille postes d’enseignants seront effacés ; dégradation dans la justice, avec la suppression de centaines de tribunaux, sous-effectifs dans les hôpitaux…. De nombreux territoires vont demeurer des déserts en matière de services publics. Ce terrible aveu dessine les contours d’une société plus dure pour les plus faibles, alors que la société moderne a besoin de nouveaux services publics, pour la petite enfance, pour l’aide aux personnes âgées notamment.
Pour imposer cette rupture avec l’héritage de la Résistance, Denis Kessler et François Fillon voudraient prendre la contestation sociale de vitesse. Les grèves de 1995 ont laissé un cruel souvenir à la droite. Elle veut passer en force, de l’état de grâce à l’état de choc. Mais la France a déjà montré qu’elle était capable de Résistance.
"Jean-Paul Piérot-L'Humanité"

Départ en retraite : Régression ou progrès pour tous
Soit deux salariés effectuant un même travail. L’un travaillant pour une entreprise publique, l’autre pour un sous-traitant privé et qui partira à la retraite quelques années plus tard. Que réclame l’équité ? D'aligner Pierre sur Paul ou Paul sur Pierre. Pour le gouvernement Sarkozy, l’équité, c’est...
Lire la suite - 11-10-2007

Soit deux salariés effectuant un même travail. L’un travaillant pour une entreprise publique, l’autre pour un sous-traitant privé et qui partira à la retraite quelques années plus tard. Que réclame l’équité ? D'aligner Pierre sur Paul ou Paul sur Pierre. Pour le gouvernement Sarkozy, l’équité, c’est repousser l’âge du départ en retraite des salariés dont le statut est un acquis des luttes et un moteur du progrès social. Mais pourquoi ne pas faire l’inverse ? Parce que, tout simplement, c’est l’ensemble des retraites qui est dans le collimateur libéral. Le président l’a dit. Il veut aller vite, très vite. Il s’agit dans un premier temps de faire sauter le garde-fou voire le repère que peuvent constituer les régimes spéciaux, quitte à s’engager dans une épreuve de force avec les syndicats en espérant les diviser ou leur faire mettre le genou à terre. Dans un deuxième temps, dès 2008, il s’agit de mettre tout le monde au même régime. Travailler plus, plus longtemps, pour gagner moins. Qu’on en juge : passage à 41 annuités pour une retraite à taux plein alors même que les salariés entrent de plus en plus tard dans la vie active. Remise en cause de certains dispositifs tel celui des carrières longues. Remise en cause des droits familiaux et conjugaux dont les pensions de réversion qui permettent à des centaines de milliers de femmes, pour l’essentiel de s’en sortir après la mort de leur époux. Et ce gouvernement, soit dit en passant, voudrait nous faire croire, quand il parle d’Europe, qu’il est pour l’alignement social par le haut quand, dès qu’il en a ici même l’occasion, il le fait par le bas. Selon les Echos, une majorité de Français, 53%, trouveraient injustifiée la grève annoncée du 18 octobre. Elle serait justifiée pour 43%, ce qui témoignerait selon le journal économique d’une baisse de l’adhésion à une grève « par procuration » dont on a dit qu’elle avait marqué le mouvement de 1995 où un Juppé, « droit dans ses bottes », avait dû se déchausser. Il est vrai que le gouvernement Sarkozy use et abuse de deux arguments massue. Un : ce sont tous les salariés qui paieraient les privilégiés des régimes spéciaux. Deux : il n’y aurait plus d’argent. Le premier argument est faux. Tes régimes spéciaux, tout au contraire, contribuent au régime général. Le second argument n’est qu’à demi vrai. Il pourrait un jour ne plus y avoir d’argent dans les caisses si l’on ne réforme pas un système de cotisation qui épargne la richesse et qui persiste à ignorer que de nouvelles formes de salaires indirects en sont exonérées. Les actions gratuites ne cotiseront pas. Les stock-options ne cotisent pas, les revenus financiers non plus. Ainsi les masses d’argent dont se nourrissent les plus privilégiés et qui, en dernière instance, ne sont rien d’autre que le fruit du travail de tous, sont aussi intouchables que des vaches sacrées, disons des veaux d’or. La grève du 18 octobre, comme le veulent la plupart des syndicats dont la CGT, ne sera pas une épreuve de force entre des professions accrochées à leurs privilèges et un gouvernement qui veut réformer. Elle devrait être un grand moment d’explication dans tout le pays sur l’enjeu de ce qui se passe autour des retraites et que le gouvernement veut masquer avec les régimes spéciaux. Un grand moment pour éclairer démocratiquement la politique dite sociale du gouvernement. Une politique et cela le sondage des Echos le dit aussi, dont les Français doutent de plus en plus.

François Fillon a livré hier soir , devant les « réformateurs » de l’UMP, le fond de sa pensée sur la réforme de l’Etat
Pour le Premier ministre, c’est « moins de services, moins de personnels, moins d’État sur son territoire ».
Il s’agit à l’infini d’utiliser une seule opération de mathématique élémentaire : la soustraction. Si on se livre à un bilan des cinq mois écoulés de la politique gouvernementale, la li...

Compte-rendu de la rencontre du 10 octobre 2007 sur les franchises médicales avec Jean-Luc Gibelin
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Cancers professionnels : l’appel du « 93 »
Une enquête scientifique en Seine-Saint-Denis révèle l’ampleur de l’exposition aux agents cancérogènes. Une réalité encore ignorée par le « Grenelle de l’environnement ». Peut-on s’inquiéter du réchauffement de la planète, des innombrables atteintes à l’environnement, de leurs conséquences sur la sa...
Lire la suite - 08-10-2007

Une enquête scientifique en Seine-Saint-Denis révèle l’ampleur de l’exposition aux agents cancérogènes. Une réalité encore ignorée par le « Grenelle de l’environnement ». Peut-on s’inquiéter du réchauffement de la planète, des innombrables atteintes à l’environnement, de leurs conséquences sur la santé des populations, et ne pas se soucier de ce qui passe derrière les murs des entreprises ? Le Grenelle de l’environnement a fait peu de place, à ce jour, à la santé des salariés et à tout ce qui, dans les environnements de travail, la met en danger. La catastrophe de l’amiante - cette fibre mortelle dont l’utilisation dans l’industrie et le bâtiment s’est poursuivie des décennies durant, en toute connaissance de cause, au prix d’un nombre incalculable de morts - a pourtant montré l’ampleur des drames qui peuvent s’y jouer. Et rien ne prouve que les enseignements en ont été tirés. Au contraire. Selon des études, 2,5 millions de salariés - plus d’un sur dix - gagnent leur vie en s’exposant quotidiennement au risque du cancer. Non seulement l’amiante, interdit depuis 1998, n’a pas disparu de la circulation, mais une dizaine d’autres « bombes sanitaires à retardement », produits toxiques, cancérogènes reconnus, sont utilisés dans la production (voir nos repères). L’origine des cancers, première cause de mortalité en France, en forte hausse depuis une vingtaine d’années (l’incidence annuelle est passée de 150 000 cas en 1980 à 280 000 en 2000), fait certes l’objet d’âpres controverses. Les comportements individuels, tabagisme, consommation d’alcool, alimentation, absence d’activité physique, etc. sont le plus souvent incriminés, à l’image du rapport de l’Académie de médecine publié le mois dernier. Et, si l’on s’en tient aux statistiques officielles de l’assurance maladie, seuls un tout petit nombre de cancers seraient imputables aux expositions professionnelles : 2 059 cas ont été, réglementairement, reconnus - et donc indemnisés - comme tels en 2005 par la CNAM. Seulement voilà, il est désormais généralement admis que ce chiffre ne reflète pas la réalité. révélations d’une étude scientifique Une étude de l’Institut national de veille sanitaire évaluait déjà entre 11 000 et 23 000 les nouveaux cas annuels de cancer liés au travail. Le tableau pourrait être beaucoup plus sombre encore. Depuis 2002, un groupe de scientifiques, sous la conduite d’Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche à l’INSERM, a engagé une enquête en Seine-Saint-Denis, territoire industriel s’il en est. Les cas de 684 patients atteints de cancer ont été étudiés. En majorité des ouvriers, ayant travaillé dans des secteurs très divers (construction, travail des métaux, réparation auto, imprimerie, fabrication de meubles, etc.), la moitié ont moins de 60 ans. Leurs parcours de travail ont été reconstitués. Résultat : 84 % d’entre eux ont été exposés à une substance cancérogène au moins ; 55 % ont été exposés à trois substances ou plus. Mais seule une minorité, 112 patients, a vu l’origine de leur pathologie reconnue par la Sécurité sociale. Nombre de facteurs se conjuguent pour expliquer la sous-estimation du fléau. Caractéristiques de la maladie qui se déclare souvent des décennies après l’exposition à risque. Difficulté de reconstituer les itinéraires professionnels, absence de formation des médecins généralistes à la santé au travail, qui gênent, d’autant, l’identification des causes. Mais aussi comportement du patronat qui s’évertue à esquiver ses responsabilités. Par le biais de la sous-traitance, les grands groupes « sous-traitent les risques », observe Annie Thébaud-Mony qui, plus généralement, voit dans « la précarisation » un moyen privilégié pour imposer aux salariés des conditions dangereuses. La pression des employeurs s’exerce aussi sur la Sécu pour rendre le plus restrictif possible les critères de reconnaissance. réseau de prévention C’est pour s’attaquer à cette « invisibilité organisée » des cancers professionnels et ses corollaires - l’absence d’efforts de prévention à la hauteur de l’enjeu, l’insuffisante réparation des préjudices subis par les victimes, l’impunité des responsables -, que trois personnalités lancent un « appel à la mobilisation » (voir ci-dessous). Trio symbolique associant la scientifique Annie Thébaud-Mony, le politique Hervé Bramy, président (PCF) du conseil général, et le juriste Jean-Paul Teissonière, avocat réputé pour ses nombreuses plaidoiries dans l’affaire de l’amiante. Leur initiative prolonge un travail de longue haleine engagé dans le « 93 ». Fort de l’enquête évoquée plus haut sur l’origine des cancers, et avec le soutien actif du conseil général, un « Réseau de prévention » s’est constitué dans le département, regroupant l’ensemble des syndicats de salariés, des médecins, des inspecteurs du travail, des chercheurs, des associations, comme celle des victimes de l’amiante, des mutualistes… Son but : partager, échanger l’information, sensibiliser aux problématiques des cancers professionnels, définir des propositions pour faire reculer le fléau. Au printemps dernier, le réseau réunissait quelque 200 délégués de CHSCT du département pour une première journée de formation « à la connaissance et à la reconnaissance » de ces pathologies. Avec l’appel lancé aujourd’hui, dont la résonance devrait dépasser le cadre de la Seine-Saint-Denis, ses auteurs entendent maintenant initier une « dynamique d’action », meilleur moyen, à leurs yeux, d’obtenir que soient tirées les leçons de l’affaire de l’amiante. "Yves Housson-L'Humanité"

Virer sans motif et sans contestation
La négociation sur le contrat de travail aborde ce matin la rupture de gré à gré. Le MEDEF veut en finir avec les droits collectifs. Les syndicats veulent tous les renforcer.
Rompre le contrat de travail sans être obligé de procéder à un licenciement ou, mieux, décider en tête-à-tête de se sép...
Lire la suite - 05-10-2007

La négociation sur le contrat de travail aborde ce matin la rupture de gré à gré. Le MEDEF veut en finir avec les droits collectifs. Les syndicats veulent tous les renforcer.
Rompre le contrat de travail sans être obligé de procéder à un licenciement ou, mieux, décider en tête-à-tête de se séparer à l’amiable, c’est l’objectif que poursuit de manière obstinée le MEDEF dans la négociation sur la « modernisation du marché du travail ». À chaque nouvelle réunion, le texte patronal soumis aux syndicats avance un pion. Le 14 septembre, il a proposé d’allonger la période d’essai, sur le modèle du CNE dans lequel l’employeur peut licencier sans motif pendant deux ans. Le 21 septembre, il a suggéré d’ouvrir des possibilités de rupture du contrat sans licenciement. Ce matin, le patronat met sur la table sa proposition phare : instaurer une « rupture sans reproche réciproque » (voir ci-dessous).
Une franche hostilité syndicale Si le MEDEF a reçu un franc soutien du président de la République, qui le 30 août dernier lors de son université d’été se déclarait favorable « à la possibilité d’une séparation à l’amiable dans les entreprises », il se confronte à la franche hostilité des syndicats. Aucun n’est prêt à accepter la rupture de gré à gré. Lors d’un débat sur l’avenir du contrat de travail qui a réuni mercredi la CGT, la CFDT et la CFE-CGC au Salon des comités d’entreprise (Socialog) à Paris, la même inquiétude s’est exprimée contre « la volonté d’amener tellement de souplesses que le contrat de travail va se décliner à la mode anglo-saxonne », a regretté Gérard Labrune, secrétaire général de la CFE-CGC. « Le patronat veut un maximum de flexibilité. Nous, nous voulons plus de sécurité pour les salariés », a-t-il ajouté.
« Quel que soit le motif de la rupture, démission, licenciement individuel ou collectif, il faut que l’employeur motive la décision et que le salarié puisse avoir recours aux juges », explique Maryse Dumas, négociatrice pour la CGT, qui voit derrière la demande patronale un moyen pour les employeurs « d’échapper à leurs responsabilités » de gestion prévisionnelle des effectifs ou encore de reclassement. Sans compter, dénonce-t-elle, que le MEDEF aimerait « ne plus avoir à fournir le chèque qui va avec les ruptures négociées, en faisant payer l’UNEDIC ».
Refus du tête-à-tête salarié-employeur Pour la CGT, la rupture négociée de gré à gré est un « piège », y compris du point de vue de l’aspiration individuelle à être considéré dans son emploi. « Vouloir être reconnu est tout à fait légitime, mais, pour l’être mieux, il faut renforcer la partie collective des droits », insiste la secrétaire confédérale.
La CFDT abonde aussi dans le sens d’une « réconciliation des protections individuelles avec des garanties collectives », souligne Marcel Grignard, secrétaire national. Pour lui, « refuser d’accepter le tête-à-tête salarié-employeur implique de construire un encadrement collectif des ruptures individuelles ». La confédération rappelle que 82 % des ruptures sont des démissions, dont beaucoup se négocient illégalement et « dans un face-à-face très déséquilibré entre l’employeur et le salarié », précise le document de la centrale qui développe 20 propositions. Loin d’entériner ce contournement de la loi, il faut au contraire que « tout licenciement soit motivé ».
De même, « la rénovation du contrat de travail ne peut pas signifier la fin du recours aux juges », assure Marcel Grignard.
La CFTC porte aussi l’idée d’une « convention de rupture » qui, à l’initiative de l’entreprise, serait assimilée à un licenciement, et, à l’initiative du salarié, donnerait droit à une « convention de projet professionnel » et aux allocations chômage.
Mais « la séparabilité à l’amiable c’est considérer que les employeurs et les salariés sont sur un pied d’égalité, ce qui n’est pas vrai », notait Stéphane Lardy, négociateur pour FO, lors du démarrage de la négociation. D’où la réticence de certains à négocier une simplification des ruptures. « Attention à ne pas lâcher la proie pour l’ombre », prévient Maryse Dumas.
"Paule Masson-L'Humanité"

Franchises médicales : faire barrage ensemble!
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Feu ! sur les régimes spéciaux et nouveaux reculs pour tous
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« 4 heures contre les franchises médicales et pour l’accès aux soins pour tous »
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Ecole : le choix Sarkozy
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Appel de Marie George Buffet
L'Europe nous intéresse. On veut savoir. On veut décider.
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La franchise médicale
61% des Français disent non
Mesure phare du gouvernement Sarkozy, la franchise médicale (au moins 40 € par an et par foyer) est jugée injuste par 61% de nos concitoyens. Le prétexte de « la responsabilisation des malades » ou la simple augmentation « du reste à payer » ne convainc donc pas. D’ailleurs, plusieurs études démontrent que le « nomadisme » médical et « la surconsommation des soins » restent très marginaux.
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